Actualisée
le 3 juillet 2009
La
revue de presse qui est mise
à
jour régulièrement est une
sélection
personnelle.
Visitez aussi
Le point sur
Big Brother - 1 Juil 2007
Le point sur Big
Brother - 2 Août
2007
Le point sur Big
Brother - 3 Sept/Oct
2007
Le point sur Big
Brother - 4 Nov/Dec 2007
Le point sur Big
Brother - 5 Jan/Mars
2008
Le point sur Big
Brother - 6 Avril/Juin
2008
Le point sur Big
Brother - 7 Juil/Sept
2008
Le point sur Big
Brother - 8 Oct/Dec
2008
Le point sur Big
Brother - 10 Juil/Sept
2008
Le point sur Big
Brother - 11 Jan/Juin
2011
- Plusieurs
articles sur les affaires Filippis, Barber, Colonna, Coupat, les
descentes de
gendarmes dans les collèges, la responsabilité
pénale à 12 ans
- La
démocratie pakistanaise tente de réduire
l'emprise de ses services secrets militaires
- L'État
veut se protéger contre les téléphones
espions
- Facebook,
le meilleur ami du détective privé
- Système
Hérisson : La France se pique au réseau Echelon
et Système
Hérisson : l’armée veut tout voir et
tout surveiller sur Internet
- Le
TASER est aussi mortel pour la cible que ceux qui s'en servent.
- Le
RFID se fait encre biologique invisible
- Le
Taser 3.0 ne tire pas : il vidéosurveille
- Porter
une cagoule lors d’une manifestation sera bientôt
passible d’une amende
- ABBEVILLE
24 heures de garde à vue pour un SMS
- Poursuivi
pour avoir crié "Sarkozy je te vois" lors d'un
contrôle de police
- Arrêtés
pour rien à 6 et 10 ans, Tarbes. Arrêté en allant
chercher sa fille à l'école, A 8 ans chez
les gendarmes, Estrosi veut des policiers
spécialisés en milieu scolaire et Lycées
: l'arsenal sécuritaire se renforce inexorablement
- Poursuivie
pour avoir écrit «hou la menteuse»
à propos de Nadine Morano sur Internet, Nadine
Morano attaque une internaute pour « hou la menteuse
» et Enquête
ouverte à propos de
commentaires sur Nadine Morano
- Radars
automatiques : la nouvelle génération arrive
- New
images of Abu Ghraib abuse aired
- Pour
le Sénat, le respect de la vie privé est
menacé à l'heure du numérique,
Pour le
Sénat, le respect de la vie privé est
menacé à l'heure du numérique,
Le
Sénat veut légiférer pour
protéger la vie privée sur Internet
et Sénat
: l'adresse IP doit être qualifiée de
donnée personnelle
- USA:
une blogueuse, accusée de diffamation, passe 4 jours en
prison, La
descente aux enfers d'un «criminel» ordinaire du net
et 2
millions de dollars d'amende pour téléchargement
illégal, est-ce bien raisonnable (et constitutionnel)?
La stratégie de la terreur pour conditionner la population à la docilité. De noirs précédents.
Commune à tous les pouvoirs
"autoritaires", la
stratégie
de la terreur
appliquée à la population via les
institutions
répressives (justice, police, fisc)
est
destinée à créer
suffisamment
de traumatismes pour générer la
docilité, annihiler la rébellion naturelle et
installer dans les esprits l'arbitraire et le
discrétionnaire comme
règle de gouvernance sociale.
C'est ainsi que s'explique
la raison d'être et que se justifie l'autonomie
inquisitoriale et
l'impunité
données
aux "missions" de la Gestapo nazie, de la Stasi, du KGB, de la
Savak iranienne, de la Guardia Civil franquiste, des
Escadrons de la mort chilien ou argentin, de la Securitate roumaine, et
de tous les "services" du même calibre qui ont
permis à ceux qui les ont suscités et
couvert de
faire disparaître l'opposant avéré ou
potentiel,
de
psychiatriser celui qui y voit clair, d'enfermer ou de
déporter
l'indésirable et par voie de conséquence directe
de maintenir
la population dans un
état de crainte et de peur réfrénant
toutes réactions naturelles individuelles et
collectives de
rejet.
A la vue de la paranoïa
qui anime les dirigeants actuels et de l'actualité
policière et judiciaire, il est difficile de ne pas
voir qu'ils ont fait le choix de cette
stratégie en s'appuyant sur les deux piliers de la
société que sont les juges et les
policiers qu'ils transforment en outils
de
répression
déconnectés de la société
voire
même en cyniques exécuteurs d'ordre (affaire
Colonna,
Coupat,
etc...). C'est ainsi que se multiplient les exemples
d'incohérences
grotesques, de disproportion effarante entre la forme et le
fond, d'exécution
aveugle de procédures disproportionnées ou sans
fondement et de gardes
à vue systématiques - pour tout et
pour rien - d'un minimum de 6 heures quels qu'en soient
l'objet, la justification ou l'absence de raisons
objectives motivant une telle durée d'enfermement.
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Les services secrets, des fils invisibles de plus en plus visibles.
Tout
ce qui évolue dans l'ombre est par
définition peu
identifiable. C'est la raison pour laquelle cette position donne la
capacité de tirer les
ficelles du visible sans que l'on puisse soupçonner
les
orientations et l'importance de ceux qui sont les
maîtres de l'invisible. Dans ces conditions, on
perçoit l'influence
importante des services secrets dans
les décisions que
prennent les
dirigeants politiques à la tête des pays. Cette
influence occulte se ressent de plus en plus
actuellement au travers de la
paranoïa
qui anime manifestement nos dirigeants et qui se traduit
par l'incohérence de leurs déclarations,
par l'aspect surréaliste des motifs qu'ils
avancent pour
justifier des lois d'exception ou les enfermements de "pré-terroristes"
et par la peur qu'ils s'efforcent de nous transmettre
à travers le choix de mots et de concepts
mortifères ou qu'ils provoquent au travers de
comportements policiers et judiciaires inadmissibles, absurdes
ou injustes.
Dans ce contexte généralisé
à la planète, le
fait que la "démocratie"
pakistanaise s'inquiète
fermement de l'emprise de ses services
secrets
sur la direction et la gestion du pays n'est donc pas absurde, mais
révélatrice du
sentiment populaire qui perçoit que ces
services tentent de faire gober aux dirigeants politiques et
à la population des vérités
probablement un peu trop
grosses,
ou montrent une velléité un peu lourde
à se
substituer à
la gouvernance nationale. Cela étant, cette perception est
probablement rendue plus aisée aux pakistanais par le fait
qu'il se développe dans leur pays, peut
être plus qu'ailleurs dans la région, une intense
activité de manipulation intérieure et
extérieure, explicable par la cible
géopolitique majeure qu'il constitue dans la
stratégie des adeptes du choc des civilisations.
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L'Etat va se bunkeriser... physiquement.
Cette
décision annonce à
l'évidence le départ d'une nouvelle
étape (prévisible et
prévue) dans
l'organisation sécuritaire
de la
société. Après qu'aient
été installés les outils
permettant le
contrôle et la
surveillance globale et permanente des citoyens
(vidéosurveillance, fichiers multiples croisés,
surveillance téléphonique et Internet,
empreintes
ADN, biométrie, traçages multiples,
contrôles
divers, etc...) voila donc que se dessine
la suite
logique qui vise à mettre
l'Etat hors de contrôle de la population
avant de le mettre hors de sa portée physique par la bunkerisation
de ses sites décisionnaires. Il n'y a donc plus
guère de doute sur le visage de la
société idéale telle qu'elle est
pensée et construite par des dirigeants politiques
paranoïaques: Une prison sans barreaux dans laquelle des gardiens
invisibles enfermés dans des bunkers inaccessibles
observeront et maîtriseront en permanence les citoyens qui en
auront
perdu la qualité et seront devenus des fourmis
conditionnées par la peur constante d'une
menace réelle contre laquelle ils ne pourront pas se rebeller.
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Les réseaux sociaux sur le Net, une base de données gratuite pour les surveillants de nos vies.
En matière de collecte du
renseignement, comme dans toutes les recherches de données
fiables, les
meilleures informations se trouvent et s'obtiennent à la
source. Ainsi, en ce qui concerne un individu, la
meilleure source d'informations sur son intimité est donc
lui-même, la difficulté résidant dans
le moyen de les obtenir. Jusqu'à présent, la
technique consistait à l'approcher avec une bonne
crédibilité puis à le mettre
en confiance pour l'inciter à parler de lui et dans
le meilleur des cas devenir son ami, voire même son
amant(e). La réussite de ce travail patient et fastidieux
était donc aléatoire et proportionnelle
à la qualité d'empathie du sondeur et
à la perméabilité de la cible, sans
parler du filtre des perceptions et
des préjugés qui pouvait
altérer la compréhension de celui qui "allait au
contact". Avec l'avènement et le développement
des réseaux sociaux sur le Net, la chose
devient diablement plus facile et plus rapide car ces
espaces d'expression ont le double avantage d'offrir la
possibilité à l'ego individuel d'exprimer son
intimité et.... d'être publics pour
peu que l'on sache y pénétrer, ce qui est
à la portée du premier pianoteur venu.
Dans un monde ou l'individualisme est la règle et ou
l'uniformisation est le moule de survie, la tentation de se confier
à cet espace de liberté virtuelle et
d'accéder à des oreilles amies dont
l'éloignement géographique interdit
normalement la découverte, la rencontre et le
partage, peut aisément se transformer
en piège tel le miroir aux alouettes
dès l'instant où le
contenu de cet espace représente cet immense
fichier de renseignements gratuits et de première source
dont rêvent tous les surveillants de nos vies.
De ce point de vue, on comprendra peut être un peu mieux
pourquoi il est si important d'avoir sa page sur Facebook ou/et
ailleurs.
Lire aussi mes commentaires d'actualité
sur le sujet:
Confiez
vos états d'âme sur les réseaux sociaux
et nous en tirerons votre profil et les conséquences.
Les
utilisateurs de Facebook ne vont plus
craindre de se lâcher. En toute confiance ?
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L'armée va traquer de nouveaux ennemis: tous les citoyens sans distinction.
Dans la
réalité d'aujourd'hui et
singulièrement depuis le prétexte un 11 septembre
2001, l'unanimité des dirigeants
politiques occidentaux, drivés par les
adeptes de la théorie du choc des civilisations, les
fanatiques de la société sécuritaire
et les pervers du big brother planétaire, agissent
manifestement comme si leurs propres citoyens étaient des
ennemis.
Ce n'est donc plus une "théorie conspirationiste"
de constater comment la
paranoïa qui entoure le "concept" terroriste a
en réalité prioritairement permis la
mise en place ultra rapide
d'un arsenal
de surveillance et de contrôle orienté sur
l'ensemble des
citoyens traités de la sorte comme
potentiellement dangereux. Or, il est remarquable que
cette mission
de surveillance intérieure typiquement d'essence
policière
(police politique ou police
de renseignements) soit en voie de
passer aux mains
des spécialistes de la guerre que sont
les
militaires dont le rôle était jusque
là de défendre la nation (et
les citoyens !) contre
l'agression d'un pays ennemi ou d'attaquer ce dernier pour
conquérir son
territoire et ses richesses. L'enjeu de cette réorientation
contre nature n'est pas neutre si on considère les moyens
dont dispose les armées, la
psychologie et la formation de ses membres, le secret qui les
protège et la potentialité du coup d'Etat qui
peut germer dans le cerveau de ses chefs. De
nombreux indices précurseurs avaient attiré
l'attention sur cette dérive
qui met la surveillance des
citoyens hors du contrôle républicain
comme la centralisation opérationnelle de la Direction
centrale du renseignement intérieur (collecte,
traitement et répression !) entre les seules mains du
président.
Le système militaire Hérisson (*) de surveillance
globale de l'Internet rentre évidement comme un outil
capital dans ce dangereux contexte, non seulement du
point de vue fondamental de la liberté, mais aussi et
peut-être surtout au regard de l'usage qui pourra
inévitablement en être fait par ceux qui ne
répondent qu'à leurs propres lois. Dans
cette
perspective nous ne donnerons aucun
crédit à la version officielle de son
commanditaire, la DGA, qui
veut que ce système ne soit qu'un prototype sans avenir
opérationnel, tout comme nous verrons l'évidence
que
sa technologie et sa mission sont la copie du système
Echelon (**)de la
NSA américaine.
(*) Herisson =
Habile Extraction du Renseignement
d’Intérêt Stratégique
à partir de Sources Ouvertes Numérisées
(**) voir sur Echelon: Wikipedia,
Le Monde Diplomatique, et le dossier très bien fait
du site reseau.echelon.free.fr
Lire aussi:
L'appareil de surveillance des citoyens
entre les seules mains du président
La
super agence du pouvoir politique pour espionner les
Français. Secret défense en prime.
La
chair des civils offerte en holocauste a remplacé la chair
à
canon militaire
Les
armées
de demain: des troupes de soldats zombies pour mater les
révoltes populaires ?
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Le TASER est aussi mortel pour la cible que ceux qui s'en servent.
A partir de combien de morts les
autorités finiront-elle par reconnaître
publiquement que le Taser est une arme mortelle ? Telle est la question
que pose cette ènième "bavure" dont les
circonstances démontrent une fois de plus la
double dangerosité du joujou à
50.000 volts et de ceux qui en font usage.
Lire aussi:
Suisse:
Climat électrique pour les étrangers
indésirables.
Une
preuve foudroyante.
La
gégène portative condamnée par l'ONU.
Ouf !
Le
Taser pour électrifier les prisons ? Crises cardiaques en
vue.
Annonce
de bavures à venir avec "l'arme anti-bavure", le Taser X26.
Avec
le drone au Taser, le feu du ciel sera policier.
Tir
de Taser à la tête.... du client. Encore un
outrage.
Le
spécialiste de l'arme (presque ?) non-mortelle veut
électriser le Grand Jury d' RTL.
Le
tir judiciaire de Taser France contre RAID-H n'a pas
électrisé la justice.
Haut
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Qui n'aura pas son tatouage biométrique ?
Lorsque est apparue la possibilité
d'utiliser la radio-fréquence dans les processus de
traçage, on pouvait prédire sans grand risque que
la recherche technologique fournirait rapidement des applications
capables d'être embarquées sur ce qui est le moins
facilement contrôlable, c'est à dire les corps
vivants autonomes. C'est ainsi qu'ont été
conçues les puces électroniques
équipées d'un transmetteur directement
implantables sous la peau et lisibles à distance par un
lecteur approprié. L'ère des puces RFID
sous-cutanées pour les animaux et pour l'homme venait de
naître, les premiers étant contraints de se
soumettre à leur implantation par des
réglementations dites sécuritaires,
justifiées par les risques de contaminations virales, le
besoin de les identifier tout au long de la chaîne
alimentaire ou pour faciliter leur recherche en cas de fugue
ou d'enlèvement. Ce dernier argument
destiné aux animaux de compagnie permettait de familiariser
l'homme au procédé via leurs maîtres.
Cependant, la
similitude de traitement avec les animaux, le sentiment
naturel de rejet de l'introduction d'un corps
étranger, et la
sensation
d'être suivi en
permanence par Big Brother, représente
toujours un
obstacle
à l'acceptation spontanée de la puce
sous-cutanée par l'homme.
Avec l'arrivée de cette encre
capable de
contenir les données biométriques de celui sur
lequel elle sera posée et possédant les
caractéristiques RFID, le verrou que
représente l'obstacle physique et psychologique à
l'implantation d'une puce sous-cutanée va
indiscutablement sauter dans l'esprit de la grande majorité
des êtres humains, à commencer par les
jeunes
générations opportunément
préparées
par la mode des tatouages que véhiculent leurs
modèles du star-système. Il suffira
donc de passer à proximité d'un des inombrables
lecteurs RFID dont le maillage discret est en voie de
réalisation globale, pour que les
données biométriques individuelles contenues dans
l'encre indélébile donne accès en
temps réel à la plus intime des
données personnelles de chaque être
humain, issue du croisement de la multitude de fichiers existants. Le
règne des sélectionneurs et des surveillants du
troupeau humain va pouvoir commencer.
Lire aussi la chronique sur le marquage
par puces sous-cutanées: Des
moutons et des hommes
et mes commentaires d'actualité traitant directement de la
RFID:
Un
autre objet d'utilisation courante utilisé pour tracer son
propriétaire.
Velib':
Roulez jeunesse en toute Velib'..erté .... très
surveillée.
Les
"terroristes" ont intérêt à respecter
le code de la route.
"
Cours Forest ! cours ! " ... on te suit !
Infaillibilité médiatique mais
sécurité manipulable.
Pour ceux qui n'y croyaient pas: Fin de la fiction, début de
la réalité.
Plage (très) surveillée.
La rechnologie RFID institutionnalisée par la
création d'un Centre National.
Toutes les voitures seront tracées.
Un test qui ressemble à une mise en condition.
Pour le traçage humain aussi, l'école est
l'apprentissage de la société.
De l'Alzheimer qui se balade au bien portant .... juste
l'épaisseur d'un fil invisible ?
Californie: Terminator 2 vs human's RFID.
Un patch pour s'habituer à la dépendance et
à la surveillance.
Equipement
global de la société en puces de
traçage. Fin définitive de la notion de vie
privée.
Eugénisme
social: Des implants électroniques en guise de double peine
... à vie.
La
puce RFID, sans elle rien ne sera bientôt plus possible.
Le
Mind Control direct et à distance, instrument
suprême de Big Brother.
Big
Brother et les puces RFID, déjà grands vainqueurs
des Jeux Olympiques de Pékin.
Haut
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TASER® offre un troisième oeil à son ami policier
TASER® International est
décidément l'ami du policier. Après
lui avoir fourni un moyen imparable pour immobiliser (de plus
en plus souvent définitivement) le citoyen
récalcitrant avec son génial X26, voici que la
firme de Scottsdale
en Arizona lui offre maintenant le Taser
AXON, un
fidèle
témoin pour le disculper des éventuelles bavures
et autres abus de pouvoir qui comme chacun le sait
sont pures calomnies des ennemis de l'ordre. Avec
ce troisième oeil qui n'est pas que symbolique, le new
robocop sera donc surtout paré pour prouver la
dangerosité de l' "individu" qui viendrait à se
plaindre de mauvais traitements, car le
prévoyant Taser a doté son témoin
oculaire électronique d'une pratique commande
"vie privée" - en d'autres termes Pause-Enregistrement - qui
permettra éventuellement de jeter un
voile pudique sur les causes ayant provoquées les
gesticulations de l'énergumène et les
moyens employés pour le calmer. Quant
à la notice de "l'avocat embarqué", elle
ne donne pas d'informations sur les
caractéristiques de la table de montage
nécessaire à la production judiciaire de la
vidéo. Voilà donc les citoyens
prévenus de l'intérêt de
s'équiper eux aussi de l'Axon
afin de pouvoir le cas échéant
compléter la vidéo de la scène
policière par les passages qui
auraient malencontreusement
concernés la "vie privée" du gentil
policier.
Haut
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Une police masquée, mais des citoyens mis à nu. Tout un symbole !
Dans toutes les sociétés il
y a des
symboles plus ou moins évident ou plus ou moins
lisibles dont la lecture renseigne sur le type de
régime qui administre les citoyens (pris ici
dans le sens global
de résidents
de la cité et
non réduit à l'acception
républicaine). De
ce fait, il est relativement aisé sans être un
grand
initié mais seulement doté d'un minimum de bon
sens, de
déterminer l'essence et
la réalité
d'un régime quel que soit son habillage
constitutionnel, la philosophie de ceux qui y exercent le pouvoir
ou la couleur de son de drapeau. C'est ainsi que
derrière les illusions de l'emballage on ne verra au niveau
social aucune différence entre un pouvoir nazi, une
"dictature
prolétarienne" à la Staline et à la
Mao ou une
junte militaire sud-américaine. Plus subtil encore, on
trouvera
par exemple dans la "démocratie" américaine une
similitude probante de "traitement" de la
société au
travers des symboles d'un Guantanamo pour étrangers
pseudo
terroristes et du Patriot Act qui vise exclusivement les
citoyens du pays. Il est vrai qu'au rang des symboles
les plus parlants qui
trahissent le mieux l'état d'esprit des dirigeants
et les
sentiments profonds qu'ils ont à l'égard de leurs
concitoyens se trouvent ceux qui accompagnent l'ordre public
et
animent les forces qui sont chargées de le mettre
en
application.
C'est dans cette optique que l'on serait inspiré de jauger
la
dernière saillie paranoïaque du ministre de
l'Intérieur, Mme Alliot-Marie,
consistant à interdire de dissimuler son visage lors de
manifestations (disposition
inévitablement étendue
très prochainement hors manifestation) avec le fait que les
membres des forces de l'ordre sont de plus en plus
encagoulés
quel que soit le type d'intervention (maintien de l'ordre,
opération de commando et...interpellations à
domicile).
Curieuse cohérence entre des forces de
l'ordre qui
dissimulent de plus en plus leurs visages et des citoyens de
plus en plus obligés de se mettre
à
nu. Mais aussi fort symbole et édifiante logique de la
finalité du
système en train de remplacer la République et
dans
lequel nous commençons à voir
apparaître clairement
une police
anonyme, sans visage et forme humaine, chargée de surveiller
des citoyens et de protéger les dirigeants (et
leurs amis) de la
plèbe.
Haut
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La police et les citoyens: Paranoïa, avilissement et traumatisme, Big Brother et délation.
Ce genre d'histoire qui est appelé
à se multiplier, nous confirme 4 pratiques
policières en expansions auxquelles n'importe quel citoyen
peut se voir confronté:
1 - La démonstration d'une très
forte
paranoïa qui règne dans le monde
policier (encouragée par le pouvoir politique) au point
d'abolir le discernement de ses troupes et de faire confondre
à ses enquêteurs un citoyen qui se rend en toute
confiance à leur convocation sans même demander
pourquoi avec un dangereux activiste animé d'intentions
terroristes
violentes qui prendrait en la circonstance la poudre d'escampette.
2 - La durée de garde à vue n'est pas
déterminée en fonction de besoins techniques
(audition, vérification si nécessaire), mais
systématiquement fixée à un minimum de
6 heures et le plus souvent pour 24 heures avec passage
imposé dans la cellule si possible crasseuse et puante.
Outre que cette façon de faire est une technique
d'avilissement et de déstabilisation par le stress
et le traumatisme pratiquée à l'entame de toute
torture, la durée de retenue en
général surréaliste et sans motif
objectif, montre à quel point l'abus
de pouvoir policier est une tentation de ce corps qui le met
en marge de la citoyenneté et de la
République. J'ajoute que ces
dernières années, avec l'usage de
la mise en cellule systématique, la police
s'est arrogée sournoisement le droit de mettre en prison
n'importe quel citoyen (symboliquement pour certains mais bien
réel pour ceux qui y passent même une
poignée d'heures) dont la justice avait jusqu'à
présent la seule responsabilité
à l'issue d'un jugement régulier
et exceptionnellement pendant la procédure avec
l'obligation de motiver sa décision en tenant compte des
arguments de l'intéressé et de sa
défense ou en
justifiant de risques liés à l'ordre
public et à la conservation de preuves.
3 - La confirmation que toutes nos conversations
téléphoniques, nos messages Internet
ou SMS et globalement nos faits et gestes sont interceptés
et passés au crible d'une grille de lecture basée
sur des mots-clés dont la subtilité
d'appréciation est nulle et l'interprétation
extrêmement subjective et paranoïaque.
4 - La délation
devient
l'une des sources principales d'informations
policières, avec tout ce que cela comporte de
manipulations, d'approximations et de mensonges, surtout quand
l'identité de l'auteur peut se voir rendue anonyme par le
secret.
Voir aussi: L'armée
va traquer de
nouveaux ennemis: tous les citoyens sans distinction.
Haut
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Un grand chef de pacotille ne peut exister sans le zèle imbécile de beaucoup de petits chefs.
Le
zèle
contient toujours une dose d'imbécillité qui le
rend grotesque ou dérisoire quand il est mu par
la volonté de plaire à tout prix à son
maître. De ce fait, sa pratique est l'exclusive des seuls
imbéciles (quels que soient leurs niveaux sociaux) qui ne
manquent jamais de se signaler avec d'autant
plus de stupidité que le maître qu'ils veulent
honorer est un égocentrique autoritaire qui n'existe que par
leur
soutien et leur dévouement. Par voie de
conséquence, on peut affirmer sans se tromper que
le constat d'une augmentation des actes de zèle incongrus
trahit la présence d'un de ces Grands Chefs de pacotille qui
ne peuvent asseoir leur autorité et leur pouvoir que sur la
promotion de petits chefs qui trouvent en lui une reconnaissance et une
compétence qu'ils ne pourraient obtenir de leurs
voisins, de leurs concitoyens ou de leurs collègues. Tout
ceci serait risible si l'histoire ne nous avait montré de
nombreuses fois qu'un système ou prospèrent et
prolifèrent ces kapos, ne
débouche rapidement sur une dictature
de
médiocres rivalisant de zèle
pour éliminer violemment toutes formes
d'intelligences ou d'humanité et ceux qui en
portent les caractéristiques, même
modestement.
Haut
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Arrestation d'enfants à l'école: De la mémoire imposée au travaux pratiques subis.
Quand quelques cas de comportements
policiers choquant (parce que républicainement
et moralement
indéfendables) se produisent, on les
qualifie de dérives. Mais quand ces dérives se
multiplient, il devient clair que l'on a affaire avec une
logique qui n'a rien de passager ni de forfuite et qui est
donc inspirée par le pouvoir hiérarchique
jusqu'à son sommet politique. C'est ce qu'inspire
évidemment cette succession de traitements policiers sans
proportion ni logique, traumatisants et volontairement humiliants,
dirigés vers des enfants, même pas adolescents et
qui
ne peuvent être
fondés sur une quelconque urgence sécuritaire
dans la quasi-totalité des cas. On
se posera donc la question de savoir à qui cela
profite ou en tous cas qui
trouve intérêt
à installer un tel climat traumatisant qui rappelle
sans peine une époque où l'occupant
pratiquait de la même manière (avec
le même auxiliaire qu'est la délation)
On se rappellera donc opportunément que c'est peut
être à cela que Monsieur
Sarkozy voulait
préparer
les enfants en leur faisant porter la
mémoire de
leurs prédécesseurs raflés
dans les
années noires de l'occupation ou les policiers
n'avaient pas
tous l'uniforme de la gestapo.
Quoi qu'il en soit, si la comparaison avec cette époque
noire (et d'autres ailleurs dans le monde passé et
présent) saute aux yeux, on devra convenir que le projet d'installer la police et l'attirail
de surveillance du même nom dans les
établissements scolaires est une innovation
mondiale que les
pays les plus totalitaires n'avaient pas encore rendu
permanente. Gageons que parmi les consciences d'aujourd'hui se
trouveront les premiers résistants de demain matin
qui quelques années plus tard seront justement reconnus
pour leur discernement et leur courage.
Lire aussi mon analyse: Un
habile et curieux appel à la mémoire pour
s'habituer au futur en préparation
et ma photo montage: La
police à l'école
Haut
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Le plus révélateur
dans cette histoire dont est victime Mme Dominique Broueilh
n'est
même pas la
mégalomanie paranoïaque de l'inénarrable
Nadine Morano, mais
qu'il se trouve en France un
procureur (zélé)
et des policiers
(qui coûtent chers à la collectivité
en la circonstance) qui
lui fournissent un bien fondé en se
prêtant à cette mascarade funeste et dangereuse
que seuls les régimes dictatoriaux connaissent.
A ce propos, j'ai relevé dans les
commentaires des internautes à la suite de l'article de
20minutes qui relate cette information, la contribution suivante qui
suffit à mettre
en perspective la situation dans laquelle
nous sommes: "alors
on
arrête des gens, on les met en
garde à vue, on les mets en détention sans
preuves et en attendant de trouver des preuves tu restes en prison (cf
de
l'affaire Coupat et SNCF). Perso ça me rappelle le temps de
Salazar et
de la PIDE !!!!! c'était pareil à
l'époque pour rien on t'arrêtait on te jetait en
prison (au passage quelques séances de tortures quand
même) et après on cherchait les preuves, pour voir
de quoi on allait t'accuser ! ..... c'était les
mêmes
choses que du temps de Salazar... les mêmes
méthodes... et on dit que l'histoire ne se
répète pas... Hum... alors quand je vois tout
ça,
la liberté d'expression... avec tout ça vous vous
en doutez,
avec les méthodes utilisées dans les autres
situations,
comprenez qu'effectivement elle passe à la trappe, voir
autorisée quelque fois, mais à deux vitesses"
(je n'ai corrigé que les fautes d'orthographe)
A ce propos, Il sera difficile avec l'entrée en vigueur
d'HADOPI et de
la prochaine
loi liberticide (LOPPSI2)de ne pas comprendre
qu'elles servent essentiellement
de
dispositif
technique
et d'instrument juridique pour embastiller tout citoyen qui
émettra
une opinion qui ne sera pas un louange aux dirigeants,
comme dans n'importe quelle dictature fantasque et sanguinaire que
l'Amérique latine à connue il n'y a pas si
longtemps. Il serait d'ailleurs plus approprié
d'employer maintenant le terme de dictatoriale au lieu de liberticide
pour
qualifier ce
type de lois inquisitoriales qui s'opposent aux principes
fondateurs de la démocratie et de la république
et ne se justifie par aucun des motifs autres que ceux qu'une caste
autoritaire s'octroie pour mettre
les citoyens sous une chape
de plomb. Nous trouvions détestable M.
Bush avec ses croisades meurtrières, ses Guantanamo, ses
gangsters, ses mensonges et son Patriot Act, mais
nous risquons fort d'avoir pire chez nous.
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Des nouveaux radars pour prouver que tous les citoyens sont des délinquants ?
Aucune règle, aucune loi n'ont de
raison d'être et d'efficacité si elles ne sont
assorties de l'existence de sanctions qui leurs sont
spécifiques, proportionnées et justes dans leur
application. Cependant, comme tout principe qui sous-tend une
règle commune applicable à tous les membres d'une
société est obligatoirement inspiré
par l'esprit partagé par le groupe, le nombre de
sanctions pour le non-respect d'une de ces règles ne peut
qu'être théoriquement minime dans la
mesure où l'auteur de la transgression montrerait
ainsi que ces valeurs sont étrangères
à celle du groupe, donc ultra minoritaires.
Par voie de conséquence, lorsqu'un
nombre de sanctions prononcées à la suite de la
violation d'une règle
dépasse le niveau normal et logique, on peut être
certain que la règle n'est plus en adéquation
avec les valeurs définies par l'esprit commun au
groupe ou qu'un nombre significatif de nouveaux
membres y importent leurs propres valeurs qui s'opposent
à celles existantes ou soit enfin, que ce sont ceux
qui prononcent ces sanctions qui n'ont plus de
légitimité au regard des citoyens. Dans tous les
cas, soit la règle n'a plus de raison d'être, soit
les sanctions qui l'accompagnent n'ont plus de rapport avec l'esprit de
la règle.
A la lumière de ces évidences sans lesquelles
aucune société ne peut se revendiquer de
son lien avec l'humanité, on appréciera la mise
en place de cette véritable
machine à fabriquer des contraventions et
à marquer
tous
les citoyens de l'infamie qui accompagne le qualificatif
de délinquants.
Visionner et diffuser le diaporama que j'ai reçu d'un internaute sur la nouvelle génération de radars "embusqués".
Voir aussi ma chronique: Nouveaux
radars routiers: Des armes de verbalisations massives, mobiles et
embusquées
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Combien d'Abu Ghraïb attendent les rebelles à l'axe du bien judéo-chretien ?
Les
croisés de l'axe du
bien judéo-chrétien qui
veulent exporter leur version de la démocratie au monde
entier
nous ont
habitué depuis plus d'un siècle au
goût
sanguinaire de leur humanisme conquérant.
Descendants& des Inquisiteurs et des conquistadores
et& héritiers directs des colonialistes qui
prétendaient apporter les lumières de l'occident
aux
populations indigènes qu'ils asservissaient et dont ils
pillaient les richesses, les "libérateurs de la
planète"
ne sont en fait rien d'autres que des
barbares qui ont choisi
aujourd'hui le masque
de la démocratie pour mettre leur& main sur nos
vies.
D'Hiroshima
à Dresde en passant par Guantanamo,
des& stratégies de manipulation des populations
aux& False Flag
Operations de l'Otan, de la CIA ou du Mossad, du
contrôle direct des gouvernements à
l'ingérence militaire
ou humanitaire dont les buts sont identiques, de Gaza à
toutes
les colonisations, de l'exportation de la culture Coca-Cola et Mac Do
aux "valeurs" diffusées par l'industrie
Hollywoodienne, de la loi du marché aux pillages
planétaires des gangsters de la finance,
de la politique
show-biz aux urnes électroniques,
les dirigeants du monde dit libre n'en finissent plus de construire les
murs, les miradors et les salles de torture des prisons dans
lesquelles ils veulent enfermer
ceux dont la
culture, l'histoire et les richesses naturelles forment
l'essence de l'humanité, y compris
dans& leurs propres peuples occidentaux.
Cette nouvelle série de photos sur les tortures et
humiliations& perverses pratiquées
à& la prison d'Abu Ghraïb par les GI
américains montre à quel point& la
barbarie des libérateurs
de l'Iraq s'exprime d'autant plus
que leurs victimes sont enchaînées, ce qui en dit
long sur la profondeur de leur courage et l'artifice de
leur& vraie puissance et celle de leurs supérieurs.
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Les parlementaires ne sont pas à un
grand écart près. Ils excellent même
dans la pratique en affirmant
d'un coté des grands principes dont ils s'approprient la
garde et en les trahissant d'un autre coté par les lois
qu'ils votent. On pourrait en déduire que cette
incohérence répond à l'absence de
discernement qui frappe habituellement ceux qui exercent un pouvoir qui
les déconnecte de la vie pratique en les maintenant
dans les limbes du monde symbolique dont on sait qu'il procure
l'ivresse des dieux et abolie le bon sens des hommes. S'il y a en effet
beaucoup de cela, il y a aussi la dimension corollaire et plus
concrète du sentiment de domination qui se traduit par ce
que j'appelle le
syndrome du berger, c'est à dire la
paranoïa qui accompagne ceux qui se croient investis d'une
mission (parfois messianique, mais le plus souvent élitiste)
de direction de leurs congénères et qui les
poussent à les "gérer" comme on gère
un stock en fonction des objectifs de ses propres
intérêts, du maintien ou de l'extension de sa
situation, de son confort et de sa sécurité.
Eclairé sous cet angle, on comprendra mieux pourquoi
et comment le Sénat peut d'un coté
s'inquiéter du fait que les technologies du
numérique menacent la vie privée et que de
l'autre coté le même Sénat ait
voté par exemple la loi Hadopi qui met chaque
internaute sous surveillance permanente et totale, en violant
son intimité. Cette incohérence pour le
citoyen de base devient en effet une logique cohérente quand
on considère que pour un "berger"
il
est indispensable d'observer, de scruter et de surveiller le
mouton-citoyen pour anticiper ses comportements, mais il est dangereux
que cette intrusion puisse affecter ses dirigeants, d'une part en
raison du fait que pour ces derniers l'élite
ne peut être traitée comme le vulgaire
mouton et d'autre part en raison du danger
qu'il y aurait à ce que le mouton puisse potentiellement
mettre à nu le berger et lui retirer la
légitimité qui lui sert de protection en
découvrant la réalité de ses
intérêts et la fine épaisseur
de sa respectabilité.
Il ne faut donc jamais perdre de vue que l'installation
du big brother national et planétaire n'aura
été en réalité
réalisée que grâce à des
parlementaires
qui avaient été choisis (par les
électeurs ?) en fonction de leur grande propension
à développer le sentiment
élitiste du "berger" qui engendre le
besoin de contrôler les citoyens pour se
prémunir de leurs réactions.
Lire aussi mon analyse en 3 volets sur l'illusion
démocratique:
La
sélection des candidats - Choisir
les électeurs - Du
vote symbolique au vote effectif
Haut
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Pour Big Brother, la surveillance est un moyen et la sanction est un but, et non l'inverse
Il n'y a
pas de surveillance et de contrôle sans qu'une
volonté de sanction n'en soit à l'origine.
A partir d'un certain stade de flicage on peut même dire
qu'il s'avère être un moyen et non un but.
Bien évidemment c'est logiquement dans les espaces de
liberté ou au moins de communication que cette surveillance
s'exerce en priorité puisqu'elle permet d'identifier
en
temps réel les moutons noirs qui peuvent contaminer le
troupeau et de réagir rapidement en les
neutralisant, d'abord par la judiciarisation au travers
de lois
de plus en plus restrictives, absurdes
et culpabilisatrices (diffamation, atteinte
à
l'honneur, atteinte à la vie privée de personnage
public, etc...) puis directement par l'automaticité
de la sanction policière ou administrative qui fait
l'économie du débat judiciaire et donc de la
parole libre. Pour passer de la
judiciarisation à l'automaticité, c'est
à dire de l'appréciation à
l'arbitraire, du juste équitable à
l'injuste inéquitable, de l'humain à l'inhumain,
ou encore de l'homme libre à l'homme asservi, il faut
accumuler un certain nombre d'exemples
médiatisés
destinés à forcer dans l'esprit des citoyens la
prédominance des règles
répressives édictées au
détriment des
réflexes que suscitent la notion de cohérence et
de bon sens, lesquels rejettent tout ce qui restreint ou nie
les libertés naturelles individuelles. En deux mots, le
processus vise à créer la peur de la sanction
disproportionnée pour imposer le respect du
règlement, aussi absurde soit-il.
C'est ce qu'illustrent les cas de plus en plus nombreux de
criminalisation de pratiques anodines, banales, sans
danger ou relevant de libertés fondamentales et
naturelles il y a
encore quelques années, voir quelques mois.
Voir aussi mon commentaire d'actualité:
Hou
la menteuse
Haut
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NB: Merci de signaler les liens inactifs. Une copie PDF de ceux-ci vous sera adressée.