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CompteurRetour à l'accueil du siteFermer la pageImprimante .... pour imprimer toute la page. Un clic et c'est parti.UPDATE ON THE CONTROL AND SURVEILLANCE OF PEOPLE - Surveillance - Biometrics - Puçage - Drawing - RFID - Fichage-DNA footprint - 6DER PUNKT AUF DER KONTROLLE DER ÜBERWACHUNG UND DER VÖLKER - Überwachung - Biometrie - Puçage - Trace - RFID - Fichage DNA-Impressum - 6ACTUALIZACIÓN EN EL CONTROL Y VIGILANCIA DE PERSONAS - Vigilancia - La biometría - Puçage - Dibujo - RFID - Fichage huella de ADN - 6Aggiornamento sulla il controllo e la sorveglianza di persone - Sorveglianza - Biometria - Puçage - Disegno - RFID - Fichage DNA-impronta - 6EnglishОбновление ПО контроля и наблюдения людей - 6更新关于控制和监视的人-一监察-生物识别技术- pu çage-制图-的R FI D -fic ha ge-DNA的足迹 - 66 - المراقبة -- البيولوجية -- puçage -- رسم -- RFID -- fichage - اثر الحمض النووي - اخر المعلومات عن المراقبة والإشراف من - 1 الناسअद्यतन के नियंत्रण और निगरानी के लोगों -- निगरानी -- बॉयोमीट्रिक्स -- Puçage -- अद्यतन के नियंत्रण और निगरानी के लोग - 6



Actualisée le 30 mars 2011


LE POINT SUR LE CONTRÔLE ET LA SURVEILLANCE DES POPULATIONS - 6 (Avril-Juin 2008)
Surveillance - Biométrie - Puçage - Traçage - RFID - Fichage - Empreinte ADN - Police

La revue de presse qui est mise à jour régulièrement est une sélection personnelle.
Des assistantes sociales défendent leur droit au secret professionnel

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- Les gendarmes du Web se dotent de nouveaux radars
- Le Kremlin resserre son contrôle sur le Net
- RG, DST : la réforme du renseignement est sur les rails
- La police parisienne chasse le Tibétain pour Pékin
- Les empreintes digitales, un bien privé ?
- La censure d'internet déjà au coeur des JO de Pékin
- Vers un échange de données policières entre l'Europe et les Etats-Unis
- Soldat sous haute surveillance
- Les services secrets britanniques accusés de torture
- L'UE criminalise l'incitation au terrorisme sur Internet
- Microsoft permet à la police de déjouer sa solution de cryptage BitLocker
- US : La fin de l'immunité des opérateurs en matière d'écoutes ?
- ASIMO : applaudissements pour un robot chef d'orchestre
- Sécurité : des citoyens de plus en plus fichés
- Le Réseau Voltaire est en danger. Il a besoin de vous !
- Grande-Bretagne: caméras partout, résultats nulle part
- Nicolas Sarkozy porte plainte dans une affaire de tee-shirt
- Pas ce soir, chérie, je préfère le robot
- Des questionnaires en CM2 et 6e relancent la polémique sur le fichage des élèves
- La préfecture, un guet-apens de plus en plus fréquent
- Exclusif: le gouvernement veut un filtrage de masse des réseaux
- EADS relance la guerre des drones en Europe et Drones : les industriels espèrent une décision début 2009
- Gordon Brown remporte de justesse le vote sur une loi antiterroriste
- La DST mise en cause dans ses rapports avec les "officines"
- Vie privée : La Suède va surveiller le net
- Les mairies anglaises espionnent leurs administrés
- Outrage à agent: un procès et... le livre de riverains de Rue89

Le moteur policier de recherche français pour traquer les déviants à la pensée du grand chef.

Les gendarmes du Web se dotent de nouveaux radars

Le pouvoir n'en fini plus de se doter des outils de surveillance et de contrôle de tout ce qui existe ou transite sur le Net, ce grand espace de liberté, de communication, d'informations et de partage culturel entre les hommes. Or quand un pouvoir s'avise de surveiller et de contrôler ce que disent, pensent, échangent ou communiquent les citoyens, c'est qu'il a l'intention claire de traquer puis d'éliminer ceux qui ne lui tressent pas des couronnes ou qui sont susceptibles de faire sortir d'une manière ou d'une autre leurs concitoyens de l'anesthésie dans laquelle ils ont été patiemment et méthodiquement plongés. A l'évidence, quel que soit le costume qu'enfile ce pouvoir et les discours qu'il tient, il n'est plus légitimement démocratique et se range dans la catégorie des dictatures autoritaires dont nous savons que les prémices sont suivies d'un cortège de malheurs.
Avec Advestisearch, ce moteur de recherche policier au doux nom anglais, la haute hiérarchie du pouvoir français dispose donc du moyen de lister tout ce qui contient sur le Net (site, fichier, image, vidéo, mails, etc...) l'un quelconque des mots ou expressions qu'il jugera seul être un indice de "déviance". En cela il satisfait le commissaire européen en charge de la justice et de la sécurité qui voulait il y a quelques mois, "empêcher des gens d'utiliser et de chercher des mots dangereux comme bombe, tuer, génocide ou terrorisme".
Quant à l'intitulé de ce Service technique de recherches judiciaires et de documentation qui est en charge de cette traque, il est suffisamment vague pour ressembler à ceux couramment employés pour abriter des activités peu avouables ou en tous cas nécessitant que l'on ne s'y intéresse pas. Un indice de plus en quelque sorte.
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L'Internet russe sous total contrôle du pouvoir... comme en France... et bientôt partout ailleurs.

Le Kremlin resserre son contrôle sur le Net

L'expérience montre que depuis les années 50, ce qui se fait aux Etats-Unis arrive quelques temps plus tard chez nous. Ainsi, prévoir les évolutions de notre environnement sociologique, de notre économie, des tendances culturelles, des technologies ou même du comportement du monde politique, devient un jeu d'enfant puisqu'il suffit de s'intéresser à l'autre coté de l'Atlantique. Cet état de fait se renforce aussi bien dans l'importance que dans la rapidité du transfert avec l'arrivée au pouvoir en France d'un américanophile à la limite de la caricature, et de la stratégie mondialiste qui impose partout un seul et unique modèle actuellement calqué sur les USA. Cependant, s'il est un secteur où la mondialisation fournie - avec le prétexte du terrorisme - l'occasion de construire un modèle pour tous les pays en réunissant les "avancées" les plus liberticides expérimentées ailleurs qu'aux Etats-Unis, c'est bien le contrôle, la surveillance et la pénalisation des citoyens. De ce fait, il convient aussi de s'intéresser à ce qui ce fait ailleurs dans la matière. En cela, la Russie offre une philosophie et quelques "outils" qui sont en cours d'installation chez nous comme la plate-forme d'écoute du ministère de la justice ou le Service technique de recherches judiciaires et de documentation (voir article ci-dessus) qui sont d'autant plus dangereux qu'ils ne sont pas aussi autoritairement évidents et qu'ils ne font pas l'objet d'une grande publicité.
Comme il se trouve que l'américanophile président français partage manifestement en la matière la même démarche - y compris physique (le mimétisme est étonnant !) - que l'ex-agent de renseignements Poutine, la chape de plomb qui s'abat sur Internet russe annonce le même traitement pour l'Internet français comme le suggère clairement l'annonce de la nomination d'un cyber-espion à l'Elysée.
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La super agence du pouvoir politique pour espionner les Français. Secret défense en prime.

RG, DST : la réforme du renseignement est sur les rails

En matière de protection du pays, l'espionnage extérieur est le principal outil puisque le danger ne peut venir en premier que de l'étranger. Cette évidence était valable au temps où la première mission du pouvoir était de veiller à la sécurité de la nation. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, d'une part parce que la nation n'existe plus en tant que telle dans la mesure où elle sera sous peu administrée par l'Europe et d'autre part parce que le pouvoir craint plus le Peuple qu'une quelconque autre menace. Ainsi, la philosophie, les attributs et les moyens du renseignement extérieur, sensé protéger la nation, vont maintenant être utilisés à l'intérieur du pays, c'est à dire vers les citoyens, considérés de fait comme une menace potentielle. Le nom de l'entité chargée de cette "mission" ? La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Produit d'un curieux consensus droite-gauche, et dans l'air depuis quelques temps, sa structure et ses missions s'apparentent à celles d'une super agence à l'inspiration américaine, déconnectée de la république et dépendant uniquement du haut pouvoir central. De fait, la fusion des "cultures" et des moyens des RG - dont la fiabilité d'une bonne part des informations relève du relais ou de la fabrication de rumeurs quand ce n'est pas de la pure manipulation - et de la DST - dont les actions sont couvertes par le secret défense propre à toutes missions de contre-espionnage - donne naissance à un formidable outil cumulant, sans contrôle, sans recours et donc en toute impunité, la surveillance et la répression sociale au service pratiquement exclusif du pouvoir exécutif politique. On ne peut pas s'empêcher de penser aux nombreux exemples de "dérives" fournis par le KGB, la CIA ou d'autres, qui démontrent comment, sans rendre de comptes, des "officines d'Etat" au service des volontés ou des intérêts de leurs patrons, peuvent faire disparaître n'importe qui dans les caves de "pays amis", ou enfermer des "combattants" de troisième ordre à Guantanamo ou ailleurs. Qu'est-ce qui nous garantie si le pouvoir vire à la paranoïa (dont les signes se font déjà sentir), s'il satisfait avec empressement à des ordres venus d'ailleurs (le comportement policier lors de l'épique passage de la flamme olympique à Paris en est un exemple) ou s'il passe dans des mains vert-de-gris, qu'un citoyen devenu gênant à ses yeux ne puisse pas être "ciblé" par les Services départementaux de l'Information générale (ex RG) qui le refileront sans formalités administratives et sans contrôle à la DCRI (section ex-DST) couverte par le secret défense qui se chargera de le faire disparaître purement et simplement de la circulation sans que la justice puisse être au courant et même saisie ?
Voici donc un "outil" dont l'idée vient évidement du ministre de l'Intérieur devenu président, qui comme d'habitude prend prétexte de la protection des français et qui, de la même manière qu'aux Etats-Unis avec le Patriot Act, remplira logiquement le rôle de mise en coupe réglée de la société.
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Pékin, la prochaine direction du Ministère français de l'Intérieur ?

La police parisienne chasse le Tibétain pour Pékin

A voir la manière dont les forces de l'ordre françaises composant le dispositif de "protection" de la flamme olympique se sont employées avec une grande application et un indéniable savoir-faire qui ne s'improvise pas à adopter les pratiques de leurs collègues chinois, on se dit qu'il est des fraternités de "métier" qui transcendent les frontières quels que soient les types de société dès lors que le pouvoir qui les emploie sait judicieusement motiver le courage que donne l'uniforme et la proximité du groupe et laisser libre court à l'expression des instincts que l'on attribue faussement aux animaux.
C'est le cas tout spécialement du mimétisme flagrant que nous constatons entre le policier chinois en poste à Lhassa ou à Shanghaï, celui de Santiago du Chili aux grandes heures de l'ordre pinochesque, celui de Goslan, d'Abû Graib, du policeman blanc affecté aux banlieues noires du Cap de l'apartheid, celui de Kigali, du Paris de Charonne et maintenant de la flamme olympique. J'en passe et des meilleurs ou des moins bons, c'est selon les recruteurs, les donneurs d'ordre et ceux qui sont en charge de les sanctionner.
Car une chose est certaine, les robocops qui arrachent le drapeau inoffensif du manifestant qui ne l'est pas moins, qui tabassent ouvertement des citoyens qui ne menacent rien ou des journalistes qui font leur travail n'adoptent pas de telles manières sans y être au minimum autorisés et plus certainement invités. Dès lors, constatant que ce n'est pas le fait d'individus isolés, ne faut-il pas prendre le compliment qui leur a été adressé publiquement à cette occasion par l'autorité suprême supérieure, en l'occurrence le ministre, pour ce qu'il est et en conclure que notre république n'est pas seulement aphone sur les droits de l'homme mais en passe de les traiter "à la chinoise".
Moralité, que ceux qui pensent ne rien craindre de la police parce qu'ils n'ont rien à se reprocher évitent d'agiter un drapeau ou de scander quelques mots, même à voix mesurée, tant qu'ils ne sont pas certains que leur calicot et leur slogan sont à la gloire du pouvoir ou de ses obligés. Ne souriez pas. En abandonnant à la Chine l'organisation du passage de la flamme olympique à Paris, les dirigeants français ont démontré que la République n'est plus maître chez elle et que le modèle chinois s'en vient à grands pas... cadencés. En tous cas dans cette perspective, on est sûr que les foces de l'ordre chargées des rassemblements sur la voie publique est manifestement déjà formée... à la chinoise.
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Nos empreintes et bientôt nous même ne seront plus considérés comme un bien privé.

Les empreintes digitales, un bien privé?

L'expression "Ne plus s'appartenir" va prendre une nouvelle dimension dès que la notion de bien public va être appliquée à nos empreintes digitales, ce à quoi s'emploient les USA, le Canada, le Royaume-Unis et l'Australie. L'argument pour parvenir à cette notion antinomique postule que si nos empreintes digitales - et par extension notre ADN - sont effectivement personnelles, elles ne sont plus privées dès l'instant ou nous en laissons la trace hors de chez nous et par voie de conséquence que rien ne s'oppose à ce qu'elles soient communiquées, échangées, stockées, utilisées sans notre consentement par n'importe quelle autorité - officielle ou pas - nationale ou étrangère. Les vrais juristes, les purs humanistes et les gens de bon sens apprécieront cette interprétation toute en finesse et frémiront à l'idée des possibilités qu'elle ouvre en terme de traitement public de la vie privée et de l'usage qui peut être fait de ce qui nous est le plus personnel.
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La Chine assurée de la médaille d'or au JO de la censure sur Internet.

La censure d'internet déjà au coeur des JO de Pékin

S'il est un domaine où la censure est la plus tentée de s'exprimer, c'est en premier lieu dans les médias difficilement contrôlables. A ce titre Internet est le pire ennemi des pouvoirs autoritaires car il permet à chaque internaute d'écrire ce qu'il pense, sait et voit et de lire ce que d'autres pensent, savent et voient, de sorte que les échanges et les informations qui y circulent sont riches, complémentaires et très difficilement instrumentables. Les dirigeants chinois qui ne sont rien d'autres que les anciens mandarins communistes relookés en patrons libéraux à la tête d'un vaste outil humain de production à tarifs hyper compétitifs, ont largement démontré que la censure fait partie intégrante de leur gouvernance. S'appuyant sur une tradition culturelle de contrôle et d'oppression de leur population, ils ne s'embarrassent pas de fioritures en la matière et ont donc du mal à comprendre pourquoi nous dénonçons ces méthodes qui par ailleurs permettent de maintenir "l'outil humain de production" à un niveau de service et de coût que nos dirigeants économiques apprécient.
De ce fait, la théorie qui voudrait que l'attribution des JO à la Chine soit une occasion d'y faire rentrer les droits de l'homme aura beaucoup de mal à démontrer son bien fondé, d'autant que nos dirigeants à nous ne cachent pas, au mieux leur passivité face aux délocalisations et au pire une certaine admiration du modèle chinois. De toute façon, à voir comment la Chine lors du passage de la flamme olympique à Paris, a imposé sur notre territoire sa conception du maintien de l'ordre et de la censure, on peut être certain que la portée des symboliques ou hypothétiques rappels occidentaux aux droits de l'homme n'ira pas au-delà des communiqués à destination de nos médias.
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Pas de frontières pour la police de Big Brother.

Vers un échange de données policières entre l'Europe et les Etats-Unis

Deux mois après le 11 septembre 2001, les États-Unis ont instauré l'Aviation and Transportation Security Act qui impose à toutes les compagnies aériennes dont les avions atterrissent ou décollent de ses aéroports de fournir les données PNR (Passenger Name Records) de leurs passagers. Les risques évidents soulevés par le Parlement européen concernant la protection de la vie privée et des données personnelles des voyageurs ressortissant des Etats membres de l'Europe se rendant ou transitant par les USA, n'a pas empêché la commission européenne puis le conseil européen (tous deux non élus) d'accepter le dispositif américain par la décision 2004/496/CE du 17 mai 2004 qui sera ensuite annulée le 30 mai 2006 par la cour européenne pour abus de compétence à conclure l'accord.
Les deux ans à peine qui nous séparent de cet épisode où on pouvait encore espérer que la protection des données personnelles de chaque citoyen suscitait quelques considérations, ont suffit à balayer les oppositions et à augmenter le nombre, la taille et la puissance des tentacules de la pieuvre Big Brother.
En effet, comme on pouvait s'y attendre, la commission européenne s'apprête à concéder bien plus encore que l'accord finalement intervenu en juin 2007avec les USA sur le dispositif PNR puisqu'elle est sur le point de donner aux services US l'accès aux bases de données policières européennes contenant les informations personnelles de chaque citoyen européen. Comme d'habitude, l'opération est cousue d'un fil aussi gros et blanc que le prétexte de la commodité de se passer des visas qui, comme par hasard venaient juste d'être réintroduits. La surveillance des voyageurs a pris le pas sur la traque des terroristes, ce dont nous ne doutions plus beaucoup.
Ainsi, grâce à cet accord à venir, la commission européenne apporte sa seconde pierre à l'édification de la base de données mondiale juste après avoir préalablement constitué à dessein le fichier génétique européen.
En attendant, la récente publication d'une enquête par la commission européenne semble venir à point pour justifier le bien fondé de l'accord. Elle indique en effet que le partage des données dans le but de combattre le terrorisme par le contrôle des passagers sur les vols aériens serait considéré par 82% des sondés comme une nécessité tout en concédant pour la forme que la majorité de ceux-ci estiment que cela doit se faire dans "des limites clairement définies" et ne concerner que des "personnes suspectes".
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L'armée du futur proche en préparation: des troupes de soldats zombies

Soldat sous haute surveillance

Voir ma chronique Les armées de demain: des troupes de soldats zombies pour mater les révoltes populaires ?
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De l'utilité de faire faire la sale besogne par les autres.

Les services secrets britanniques accusés de torture

Pour un Etat il y a deux manières de faire des actes illégaux ou moralement indéfendables sans en porter la responsabilité officielle: Les couvrir par la raison d'Etat ou le secret défense - si possible sans avoir à les invoquer publiquement - ou bien les faire accomplir par des supplétifs intérieurs ou extérieurs en veillant à ce qu'aucun liens concrets ou objectifs ne permettent d'impliquer le commanditaire.
Si malgré sa perte complète de crédibilité populaire, la première option reste une valeur sûre en terme d'étouffoir de vérités, la seconde offre une palette de possibilités qui ne cessent de grandir en proportion des moyens que permet le prétexte de la lutte contre le terrorisme. C'est ainsi que l'internationale du renseignement et des services spéciaux tisse entre ses membres des liens extra-nationaux échappant à tous contrôles et offrant la possibilité d'échanges de services dont les "prisons secrètes" de la CIA et leurs complicités européennes sont une illustration. C'est aussi le développement des officines de surveillance et de sécurité comme l'américain Blackwater dont les services permettent la réalisation d'opérations sans avoir à se salir les mains.
Dès lors, le simple fait que les services du MI5 aient fait arrêter au Pakistan, puis détenir et "interroger" des "suspects" britanniques par leurs homologues pakistanais, suffit à leur imputer la paternité du souhait du traitement musclé.
Nul doute que sous le prétexte de la lutte contre le terrorisme et du double développement des coopérations internationales et des zones de non-droit dont bénéficient de plus en plus les services de renseignements, ce genre de sous-traitance de la terreur d'Etat va augmenter auprès de supplétifs extérieurs à la juridiction ou déjà réputés barbares... avec bien entendu la réciprocité. Tout ceci en attendant la mise en pratique et l'exportation de la récente jurisprudence américaine qui permettra en la matière de passer au-dessus du droit international.
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Le "traitement" chinois de la "subversion" séduit l'Union européenne. Censure et embastillage au programme.

L'UE criminalise l'incitation au terrorisme sur Internet

L'histoire n'a pas cessé de montrer que l'obstination d'un pouvoir politique à créer, à entretenir et à ne pas sanctionner des injustices flagrantes ou à installer une hégémonie autoritaire, finit toujours par mener les populations victimes sur la voie du désespoir qui conduit à la seule issue de la violence. C'est d'ailleurs en prévision de cette issue naturelle que ce genre de pouvoir s'entoure très tôt des instruments de surveillance, de contrôle et de répression, comme s'il avait instinctivement la sensation d'être illégitime et donc en danger permanent. Ainsi, lorsque commencent à apparaître les dénonciations d'injustices, les révélations sur le comportement des dirigeants et la démonstration de leurs véritables intentions, ces derniers durcissent le ton et n'hésitent souvent pas à actionner les ressorts de la peur pour stopper la contagion de ceux qui font état de la réalité. Pour cela l'amalgame de l'évocation répulsive d'une forme non historique du terrorisme et la mise en place de lois sur mesure sont des valeurs sures qui permettent en fait de justifier la censure et la mise à l'écart des éclaireurs de réalités. Autrefois, cela s'appelait le délit de lése Majesté, aujourd'hui en Chine cela s'appelle le délit de subversion, ailleurs celui de conspiration et l'Europe adopte donc celui d'incitation au terrorisme, formule suffisamment floue et large pour y englober rapidement la dénonciation des injustices ou de l'étau autoritaire menés ou couverts par un Etat, lesquels sont les premiers vecteurs de la rébellion et donc.... un ferment de terrorisme dans la phraséologie dirigeante.
Comme d'habitude l'argument politique et technique qui justifie la mise en place du cadre juridique repose sur du sable car le premier imbécile venu conviendra que le secret, les précautions et le cloisonnement sont le B.A BA des vrais professionnels poseurs de bombes (et des vrais résistants) et que l'Internet hyper surveillé est bien l'endroit le moins "sécurisé" pour ce genre d'entreprise. Pour ceux qui en doute, il suffit d'imaginer un instant l'incongruité (ou le piège grossier) en 1943 que présenterait un article signé ou un encart publicitaire dans un journal contrôlé par la propagande de l'occupant expliquant comment rejoindre le maquis, organiser le déraillement d'un train, à quel endroit ou filière se fournir de l'explosif, ou les manières de recruter des résistants alors qu'une feuille de choux clandestine ne s'y risquerait même pas.
C'est donc bien l'information libre, les liens citoyens qui se tissent et la pertinence des analyses qui foisonnent sur l'Internet qui semblent visées à terme par cette disposition pénale dont les deux objectifs logiques seraient d'offrir la possibilité d'embastiller ou de bâilloner les dénonciateurs de responsables des malheurs en cours et à venir, et d'interdire aux autres de leur emboîter le pas.
Par contre, ce n'est évidement pas le cas de l'incitation à la guerre puisqu'elle prend toujours sa source dans les sphères dirigeantes comme le rappelait à Nuremberg Hermann Goering avec une désarmante franchise: “Naturellement, l’homme du peuple ne désire pas la guerre, mais après tout, c’est aux décideurs du pays de déterminer les directions. Et il est toujours très facile d’y entraîner le peuple, qu’il s’agisse d’une démocratie, d’une dictature fasciste, d’un parlement, ou d’une dictature communiste. Qu’il ait droit de paroles, ou non, le peuple peut-être facilement plié à la volonté des décideurs. Vous n’avez qu’à lui dire qu’il est attaqué, et vous accusez ensuite les pacifistes d’exposer leurs pays au danger, par leur manque de patriotisme. Ça fonctionne de la même façon dans tous les pays.".
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Le Bit Locker de Microsoft bientôt en vente au commissariat du coin ?

Microsoft permet à la police de déjouer sa solution de cryptage BitLocker

Dans la société idéale qu'on nous tricote façon camisole de force, aucun secret, aucune confidence, nulle cachotterie ne doivent échapper à la vigilance de Big Brother, ce grand frère qui nous veut du bien en facilitant la tache de ceux qui nous veulent du mal. Dès lors, compte tenu des moyens dont se dote le système, on se demande bien pourquoi les éditeurs de logiciels de cryptage continueraient à en fabriquer et à en vendre s'ils ne nous garantissent que la confidentialité vis-à-vis de notre voisin qui dans la majorité des cas se fiche bien de ce que nous faisons, ou nous rassurent quant à la préservation d'un secret de fabrication par ailleurs couvert par un brevet idoine. En effet, il faudrait être naïf pour ne pas comprendre que tout détenteur de ce genre de logiciel est forcément un suspect en puissance aux yeux des surveillants du Net qui ne peuvent donc voir dans l'utilisation des cryptages autre chose qu'une émoustillante provocation. A présent que Microsoft nous annonce la communication à la police (dénomination floue qui englobe pas mal d'autres services friands de nos données) des clés de décryptage de son logiciel Bit Locker, il serait bien étonnant que ses ventes progressent, du moins auprès de la clientèle informée.
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Tribunal d'exception pour juger les recours des citoyens US contre l'espionnage des opérateurs de téléphonie.

US : La fin de l'immunité des opérateurs en matière d'écoutes ?

Comment transformer les opérateurs de téléphonie en auxiliaires de police tout en les protégeant des recours de leurs abonnés ? Si la solution radicale qui consiste à leur donner l'immunité judiciaire totale est la plus efficace, elle présente cependant le défaut majeur de renier ouvertement les principes fondateurs du droit à la vie privée, du droit régissant les contrats commerciaux et... du droit constitutionnel. Une telle disposition entraînerait ipso facto le passage du régime démocratique à la dictature, ce que ne peut se permettre un gouvernement qui tient à ce que la démocratie conserve au moins en apparence son masque.
Dès lors, si la volonté d'utiliser les opérateurs téléphoniques comme espions au service du gouvernement persiste, il reste pour l'Etat la solution du "traitement" judiciaire des inévitables contentieux qu'engagent des citoyens contre ces opérateurs. Or, comme les juges ne peuvent juridiquement que donner raison aux espionnés dans la quasi-totalité des cas et qu'une "pression bien sentie" sur ces magistrats est vouée à l'échec, il y a de grandes chances pour que la jurisprudence entraîne la perte totale de contrôle sur les opérateurs.
Il existe cependant une solution à ce genre de dilemme: Obtenir des décisions judiciaires favorables sans passer par l'institution traditionnelle. Pour cela, il suffit de créer son propre tribunal, de lui confier une mission spécifique et d'y faire siéger des spécialistes choisis à cet effet. C'est le cas des tribunaux d'exception dont le monde militaire s'est fait une spécialité.
C'est cette "solution" qui présente l'avantage d'évacuer le délicat problème du viol de la vie privée et de la non constitutionalité de la pratique que sont en voie d'adopter les parlementaires US en décidant de remettre en marche une cour secrète créée spécialement à l'époque de la guerre froide pour "gérer" les questions d'espionnage et en lui confiant aujourd'hui le soin de traiter ces contentieux.
Quelque chose nous dit que les décisions de cette cour d'exception, prises à huit clos, n'auront même pas l'obligation d'être motivées et seront sans appel.
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Le robot chef d'orchestre avant le robot chef d'atelier ?

ASIMO : applaudissements pour un robot chef d'orchestre

Je ne suis pas du tout certain que les mélomanes avertis qui sont capables d'identifier à l'oreille le nom de tel ou tel chef d'orchestre dirigeant une même oeuvre, trouvent une quelconque sensibilité dans la baguette de ce robot à carrosserie humanoïde. D'ailleurs, je ne pense pas que les organisateurs de cet exercice médiatique aient recherché leurs avis autorisés, puisqu'à l'évidence le but était manifestement de faire la démonstration de la capacité d'une machine à reproduire de manière cohérente les gammes programmées qui lui ont été électroniquement implantées et montrer les avancées réalisées en la matière dans l'illusion d'autonomie.
Cependant, si cette démonstration n'aura rien apporté aux mélomanes, elle suscitera un sentiment de malaise chez ceux qui pressentent l'avènement proche d'une société ou le rôle dévolu aux robots ne sera pas que celui de machine à effectuer des taches productives mécanisées ou d'auxiliaire domestique. Ceux-là auront noté que le robot Asimo n'était pas présenté dans la panoplie et le rôle d'un musicien - ce qui est techniquement réalisable actuellement et qui aurait été plus démonstratif de ses capacités - mais dans la fonction de chef d'orchestre, c'est à dire de dirigeant. Ainsi, après le robot policier et le robot surveillant, voici un robot qui dirige.... à la baguette des humains de chair et d'os. Il y a des symboliques qui ne sont pas innocente.
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Le fichage massif et global: inquiétudes ou terreur ?

Sécurité : des citoyens de plus en plus fichés

Le bon sens et l'histoire montrent que le principe même de ficher une population trahie une intention qui n'a pas grand rapport avec le prétexte de la protéger. Des exemples du monstrueux fichage nazi aux sinistres "archives" du KGB, il n'est pas un seul fichage de masse qui ne soit l'instrument de base d'une gestion autoritaire de la population, des internements et des déportations d'opposants ou de "déviants", des politiques ségrégationnistes, des injustices et des "bavures" à la chaîne, et systématiquement de la disparition des libertés individuelles et collectives essentielles. Cette constante augure de la certitude d'un avenir noir qui commence à obscurcir de plus en plus l'ensemble de la planète puisque le fichage massif, multi-formes et multi-critères est mener à marche forcée partout dans le monde et particulièrement en Europe, par la volonté des dirigeants politiques, policiers et militaires. De ce fait, il serait plus approprié de parler de terreur que d'inquiétudes quand on évoque l'extension quotidienne de ces collectes d'ADN, de ces fichiers policiers dont la moitié des données sont fausses, du stockage de nos communications téléphoniques ou de nos activités sur le Net, ou encore de la centralisation de toutes les données que l'on nous oblige à fournir pour la moindre démarche ou le moindre achat.
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Le premier qui dit la vérité, il sera exécuté.... sauf si les gens de bien se lèvent.

Le Réseau Voltaire est en danger. Il a besoin de vous !

S'il y avait une seule preuve que les articles du réseau Voltaire dissipent les vérités officielles en révélant la vraie réalité, en éclairant les ombres qui tirent souvent les ficelles des "affaires" du monde ou en dessinant les conséquences futures des logiques ourdies dans le passé et le présent, ce seraient les multiples menaces dont ses rédacteurs et leurs proches font l'objet de la part de ceux qui ne nous veulent pas beaucoup de bien. Raison de plus - s'il en était besoin - d'une part de faire notre miel des informations qu'ils nous donnent et d'autre part de leur manifester, avec nos moyens, l'aide dont ils ont besoin. Au rythme où se resserrent sur l'humanité les mâchoires de l'étau et ou les ombres ne reculent devant aucune limite pour mener à bien leur projet vert-de-gris, il est certainement vital que les plus courageux ne soient pas abandonnés par ceux qu'ils contribuent à tirer de la manipulation qui conduit à l'obscurantisme et aux chaînes.
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Peu importe l'efficacité sécuritaire de la vidéosurveillance, l'important est que les caméras nous observent.

Grande-Bretagne: caméras partout, résultats nulle part

Ni l'absence d'études d'impact sérieuses et préalables à la mise en place de la vidéosurveillance, ni le grand flou qui entoure son efficacité et l'inexistence d'évaluations officielles lorsqu'elle est installée, ni les constats de son innocuité en terme de prévention par les criminologues, ne gênent les politiques dans leur frénésie à couvrir les villes de caméras. En effet, il semble que le plus important pour eux soit de faire croire à l'utilité de cette solution plutôt que de rechercher ses effets par rapport au but poursuivi. Tout se passe donc comme si l'objectif réel était de ne pas laisser un seul recoin de nos villes sans oeil inquisiteur. A ce rythme, il ne restera pas grand monde pour continuer à croire que la mise en place de Big Brother est un fantasme de conspirationnistes paranoïaques. Hélas, vu la rapidité des programmes d'installation - notamment en France - il va bientôt devenir évident que les réactions des citoyens aux situations injustes qui se profilent pourront être facilement et rapidement réprimées grâce à l'usage qui sera fait de la vidéosurveillance par ceux qui seront derrière les écrans de contrôle. Nous comprendrons alors certainement que la mise sous surveillance totale de nos villes était préméditée pour d'autres motifs que l'insécurité.
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La jurisprudence des Caricatures de Mahomet  appliquée aussi aux princes qui nous gouvernent ?

Nicolas Sarkozy porte plainte dans une affaire de tee-shirt

La jurisprudence des caricatures de Mahomet va t'elle être confirmée par ces "affaires" auxquelles le président joint la défense de son image et la demande du paiement.... de son usage. Même si l'enjeu juridique est identique - le droit à la caricature - on peut se demander avec expérience si la qualité des plaignants - notamment le plus médiatique - ne pèsera pas sur la décision judiciaire attendue.
En tous cas, l'enjeu est plus important qu'il n'y paraît du point de vue de la liberté d'expression, de l'étendue de la démocratie et de la prédominance de l'humain sur l'économique.
Quoiqu'il en soit et quelle que soit cette décision, les plaintes qui la réclament attestent d'une constante paranoïaque qui affecte les potentats politiques et économiques de plus en plus puissants et dominateurs (voir méprisants) mais singulièrement de plus en plus fragiles quand le moindre coup de crayon ou de lumière pourrait érailler à leurs yeux la virginité qu'ils s'emploient à donner à leur image. C'est ainsi que l'on pourrait identifier dans ces réactions de cannibales outragés, l'obligation vitale de maintenir intacte l'apparence de leurs chevaux de Troie surtout quand ils abritent un fond bien différent. On pourrait aussi y discerner l'anachronisme pour des spécialistes de la séduction politique ou commerciale du recours aux tribunaux, comme si ces derniers pouvaient contraindre les citoyens à changer les sentiments que le bon sens et l'évidence leur dictent. On y voit enfin, sans nul doute, le mélange de la faiblesse, de l'ego surdimensionné et du désir de dominer, ce qui trahi toujours le besoin de paraître pour cacher l'incompétence et la fausse noblesse.
C'est donc avec un grand intérêt que les descendants de Voltaire, de Dubout, des pamphlétaires de génies, des salutaires fous du roi, des détourneurs d'illusions, des adeptes de la saine dérision et des dégonfleurs de baudruches, vont vérifier si le tribunal requis choisira le dérisoire des décisions ubuesques dont l'un des effets est d'éloigner un peu plus les juges de la société ou s'il invitera les outragés à méditer sur l'épitaphe de leur journal favori qui reprend la réplique que Beaumarchais met dans la bouche de Figaro: "Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs". Gageons que si la première solution est choisie, il se trouvera encore un humoriste pour dire que la caricature n'est pas morte pour autant puisque... l'original mécontent est une caricature à lui seul.
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Quand l'amour des robots conduit à concevoir des robots de l'amour, les jours de l'humain sont comptés.

Pas ce soir, chérie, je préfère le robot

On pourrait sourire et inventer un tas de blagues sur le robot sexuel, fruit des recherches de Monsieur David Levy, si les motivations de ce scientifique n'étaient pas pleinement en phase avec le projet de société que concoctent les docteurs Folamour du nouvel ordre mondial qui sont d'ailleurs certainement ses bailleurs de fonds. En effet, les convictions de Monsieur Levy sur la certitude du mélange futur des hommes avec les robots ne laissent aucun doute sur la conception qu'il a des premiers, sur la passion ambiguë qu'il éprouve pour les seconds et au fond sur l'avenir qu'il souhaite à la race humaine. A travers cette "avancée" technico-libidineuse et les commentaires amoureux du chercheur pour sa girl-friend artificielle, on ne pourra pas s'empêcher de relever en filigrane le principe que le robot sera plus abouti, plus docile et plus performant que l'humain pour peu que sa programmation soit complète.
Ne serait-ce pas au fond cet avertissement en forme de promesse que nous suggère le spécialiste de l'intelligence artificielle à travers l'annonce un peu vulgaire - donc accrocheuse - de la mise au point de ses péripatéticiennes (Barbie ou Kent) électroniques ?
De là à conclure que la civilisation humaine ne servira plus à rien, il n'y a qu'un pas qu'il serait salutaire d'envisager, ne serait-ce que pour prendre conscience du risque imminent de notre mise au rebus. Après tout, il reste de l'espoir si on considère que la panne électrique peut s'avérer bien plus problématique que la panne passagère de Monsieur ou la migraine ponctuelle de Madame.
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La traque du renseignement confiée à l'Education Nationale reprend la méthode abjecte des années noires.

Des questionnaires en CM2 et 6e relancent la polémique sur le fichage des élèves

- Dis-moi mon petit Roger, t'es un gentil garçon, toi. Au fait tu t'appelles bien Roger ?
- Ben, oui c'est comme ça qu'on m'appelle.
- C'est un joli prénom. C'est ta maman qui l'a choisi ?
- Non c'est mon papa. Même qu'il a dit qu'il fallait toujours m'appeler comme ça, même à la maison.
- Ça c'est normal puisque c'est ton prénom. Mais dis-moi, mon petit Roger, entre nous, je parie que ta maman des fois elle t'appelle autrement. Les mamans elles sont toujours gentilles. Mais elles oublient aussi que les petits garçons ils grandissent et elles continuent de les appeler comme quand ils étaient tout petit, pas vrai ? Moi ma maman, quand j'avais ton age, elle me disait souvent "Pierrot, viens ici" - Pierre c'est mon prénom - ou "Dors bien mon poussin" quand j'allais au lit.
- Ah oui, c'est vrai ça !. Ma maman à moi elle me dit "mon petit lapin" et même que des fois quand on est tous les deux à la maison, elle se trompe de prénom et elle me dit après qu'elle s'est pas vraiment trompée mais qu'il faut pas le répéter à papa et que plus tard je comprendrais. Moi j'comprends pas. Surtout que ça la rend triste et que des fois après y a une larme qui coule sur sa joue.
- Tu veux bien me le dire à moi ce prénom ? Ce sera un secret que je garderais. Promis, juré !
- Ben, elle m'appelle David.
- Ah ben oui, c'est bizarre ça. Bof, avec les mamans faut pas chercher à comprendre.
- Et dis-moi, mon petit Roger, y a que ta maman et ton papa à la maison alors. Tu n'as pas un frère ou une soeur ? Avec qui tu joue ?
- Non, on est que tous les trois à la maison. Mais c'est bien parce que quand papa rentre le soir, il joue avec moi et le dimanche je l'aide à faire le jardin derrière la maison.
- T'en as de la chance. Tu veux bien me montrer ton jardin, mon petit Roger ?
etc...

Ce dialogue reconstitué à la sortie d'une école dans les années 1942/1944 entre un agent déguisé du service des questions juives et un gamin, donne une idée des méthodes abjectes utilisées pour identifier et localiser ceux qui finiront souvent à Dachau, Ravensbrück ou Mathausen.
On ne pourra pas s'empêcher de la deviner aussi au travers du choix du public visé, du contenu et de la forme de ce questionnaire que doivent remplir des enfants dans le cadre scolaire, c'est à dire dans un environnement à la fois familier et conditionné au respect de l'autorité. D'ailleurs, en parcourant les questions posées et en identifiant l'inutilité apparente en terme d'évaluation scolaire de certaines, on comprend sans grande peine et sans grands doutes que l'opération poursuit un but différent des motifs avancés pour la justifier.
Suivant la règle qui veut que les mêmes causes produisent les mêmes conséquences, on sera bien avisé de surveiller de près les élites dirigeantes de l'Education Nationale en tenant compte que les mêmes méthodes trahissent le même but et sont inspirées par le même type d'individu.
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Le hold-up des pervers sur la république nous menace tous.

La préfecture, un guet-apens de plus en plus fréquent

La "technique" perverse qu'ont adopté les responsables des préfectures et les chargés de la traque aux sans papiers pour les attirer dans un piège en leur faisant croire que leur présence est nécessaire à l'étude de leur dossier de régularisation rappelle la stratégie d'appel au recensement administratif des juifs dont le but réel était de réaliser leur fichage qui a ensuite permis les rafles et les déportations qui ont suivi quelques mois après. Cette méthode se base sur l'ambiguïté d'un rapport quasi paternel ou sous-entendant l'humanisme que l'on rencontre aussi chez les pédophiles qui usent de l'autorité qu'ils représentent aux yeux de leurs victimes pour les attirer dans leurs griffes et les maintenir dans l'état de culpabilité qui les empêche de dénoncer leur tortionnaire comme l'inceste avec l'autorité et le rapport affectif du parent, le curé avec l'autorité religieuse ou l'instituteur avec l'autorité sociale.
Dès lors, l'emploi de cette "méthode" par des fonctionnaires dépositaires d'une haute autorité et de moyens considérables, imprime à la république la marque de la pure perversité mais aussi le summum de la lâcheté dont la France avait prouvé au monde à travers son histoire qu'elle pouvait en être le plus solide adversaire. Par voie de conséquence, plus rien ne justifie que les responsables ou ceux qui les couvrent et les inspirent aient la moindre légitimité à donner des leçons sur les valeurs de la république, à en revendiquer la garde ou à parler au nom de la France. Il parait urgent que nous en ayons conscience car le mode de fonctionnement de tous les pervers implique que ce qui vise actuellement les sans papiers, sera employé sous peu contre une majorité du reste des citoyens.
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Le ministère de l'Intérieur veut rapidement mettre en place la censure de l'Internet à la Chinoise.

Exclusif: le gouvernement veut un filtrage de masse des réseaux

Même si on s'y attendait, la chape de plomb de la censure qui est coulée aujourd'hui sur l'Internet français avec un niveau de raffinement dans la perversité et le cynisme que révèle cette "Charte", procure la sinistre sensation d'étouffement et de peur que généraient hier les régimes staliniens, nazi ou de type pinochien et aujourd'hui chinois.
En effet, nous pénétrons désormais avec ces dispositions dans l'étau diabolique illustré par ce dernier régime avec son laboratoire de Shenzhen, son Internet aseptisé totalement fliqué, filtré et censuré par des contrôleurs aussi paranoïaques que des kapos illéttrés et l'utilisation des FAI transformés en agents de renseignements et en censeurs mis au service d'une police sans contrôle.
Bien évidement, le prétexte de la lutte contre la pédophilie, le terrorisme ou le téléchargement d'œuvres sans rétributions des droits d'auteur dont on est certain qu'il récueille l'adhésion générale, est une fois de plus utilisé mais ne fait plus illusion sur sa fonction de cheval de Troie d'autant que des notions comme "les contenus et comportements interdits" ou "risque immédiat pour la sécurité des personnes et des biens" sont suffisamment floues pour permettre rapidement de fixer et d'étendre à loisir la liste des propos et sujets à censurer sans passer par la loi et sans avoir à en informer les internautes et à se justifier auprès des webmasters et des rédacteurs. Pire encore, le moindre censeur pourra demander aux FAI (et aux hébergeurs de sites) sans formalités administratives et à fortiori judiciaires préalables ou postérieures tous les renseignements nécessaires à l'identification d'un internaute dont les propos ou les sujets d'intérêt lui déplaisent avec tout ce que cela comporte en terme de répression arbitraire potentielle pour les victimes.
Bref, en voulant contraindre les FAI au rôle d'auxiliaires de (basse) police, le ministère de l'Intérieur ne fait que s'aligner sur le modèle chinois dont on a compris lors du passage de la flamme olympique à Paris, quel sentiment de déférence et peut être de fascination il exerce sur Mme Alliot-Marie et forcément Monsieur Sarkozy.
Quoi qu'il en soit, si nous voulons trouver sur le Net autre chose qu'un sirop filtré dans les discrètes officines bien pensantes, il va falloir dare-dare envisager de s'abonner auprès de FAI dans les pays où le modèle de censure chinois n'aura pas encore été adopté.
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Le marché des drones est en pleine expansion. Devinez pourquoi.

EADS relance la guerre des drones en Europe
Drones : les industriels espèrent une décision début 2009

Voilà un secteur technologique qui ne craint pas la crise - comme tout ce qui a rapport à la surveillance et au contrôle des populations civiles - parce qu'il surfe sur un marché en pleine expansion qui réclame avec gourmandise des engins de plus en plus performant, de plus en plus autonomes, de plus en plus subtils, furtifs et silencieux, et surtout en quantités de plus en plus importantes. En effet, si les applications de surveillance par les airs sont multiples et variées dans le domaine militaire, elles le sont encore plus pour le secteur "civil" puisque les préceptes du Big Brother qui s'installe l'exigent sans délai. C'est donc surtout pour satisfaire à cette dernière demande que les constructeurs font phosphorer leurs inventeurs et cogiter leurs ingénieurs pour mettre au point ces bestioles destinées à roder en silence au-dessus de nos têtes 24 heures sur 24 et à peu près partout.

Voir aussi mes commentaires d'actualité sur le sujet:
- Ca se passe en Belgique et en Angleterre et ..... ça va venir en France.
- Le procédé est moins discret que la puce RFID embarquée, mais il prend des photos.
- Les gardes-frontière prennent de la hauteur .. pour mieux te voir mon enfant.
- Etat de siège déclaré contre les citoyens.
- Le Chicoungougna de la République..
- Le club des espions ailés s'agrandit. (avec petite collection de vidéos)
- Le drone, un principe à usages multiples mais à finalité unique.
- Des drones pilotés de très loin mais qui voient de très près.
- Drone caméléon anémique.
- Avec le drone au Taser, le feu du ciel sera policier.
- Alerte ! Alerte ! Après le ciel et la terre, les drones envahissent les mers
- Drones: De la surveillance passive au contrôle actif puis à la répression... mortelle.
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Dès qu'il s'agit de Big Brother et de ses prisons, n'importe quel texte serait voté même présenté par un épouvantail de jardin.

Gordon Brown remporte de justesse le vote sur une loi antiterroriste

On a beau être comme Gordon Brown politiquement au trente-sixième sous-sol et être porteur d'un projet hyper controversé par la population, les associations de droits de l'homme et même une partie des représentants élus (ce qui est rare aujourd'hui), il y a des sujets et des décisions qui passeront dans tous les cas dès qu'il s'agit du rouleau-compresseur que représente Big Brother et son volet "chilien" (terme générique évidement qui englobe d'autres pays où se sont exprimés des tortionnaires). C'est ce qui vient de se passer à la Chambre avec l'adoption de ce texte prétexté comme d'habitude par la lutte contre le terrorisme et qui fait passer entre autre la garde à vue des "suspects" à.... 42 jours (nécessitée probablement par le temps nécessaire avant présentation devant un juge pour "réparer" plusieurs plongeons dans la baignoire, quelques brûlures et un ou deux légers comas).
Parions, hélas sans grand risque de perte, que ce genre de texte va certainement franchir la Manche rapidement et suivre la même issue devant nos parlementaires, comme il le fera aussi un peu partout ailleurs dans le monde.
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Pour qui travaille le monde glauque du renseignement public et privé ? Peut être pour votre voisin, votre concurrent, votre DRH, votre conjoint, etc...

La DST mise en cause dans ses rapports avec les "officines"

Ceux qui comme moi ont découvert un jour que leur téléphone était écouté et leur boite aux lettres consciencieusement visitée ou vidée de son contenu, ont d'abord cherché à comprendre quel pouvait bien être les raisons qui leur valaient de subir sans aucun fondement le "traitement" réservé aux opposants politiques dans les pays totalitaires. Comme ils ne pouvaient évidement rien trouver de ce coté là, ils ont fini par établir des liens et des cohérences - ou des incohérences - sur la base de signes et de recoupages objectifs pour conclure qu'ils n'étaient ni paranoïaques, ni fous, mais bel et bien victimes d'un monde parallèle qui possède un pied dans les institutions et un autre dans l'illégal et qui peut travailler pour des intérêts qui n'ont rien d'honnêtes. Quant à déterminer l'origine des causes, il leur a suffit d'appliquer l'adage "à qui profite le crime" pour remonter à la manipulation et à la source d'un voisin jaloux, d'un supérieur ou d'un DRH "éclairés", d'un conjoint pervers, ou d'un concurrent de quelque ordre qu'il soit, pourvu que leurs discrètes relations le permettent.
Evidement, ceux qui n'ont pas subi ce genre de "présence" aussi impalpable qu'angoissante et les injustices qu'elle facilitait, préfèrent s'en remettre à l'explication paranoïaque ou à l'affabulation parce que justement ils ne voient rien dans le "profil" ou la situation des victimes qui justifie de se trouver dans de tels filets et que de toutes façons ils n'imaginent pas qu'une république démocratique puisse abriter à ce point la perversité et les moyens d'une barbouzerie tournée vers les citoyens. A leur décharge, il faut reconnaître qu'ils ont encore en tête les repères d'une hiérarchisation sociale dans laquelle les représentants élus du peuple seraient les "patrons" et les fonctionnaires des garants intègres de la morale et du droit, même si la réalité montre de plus en plus qu'ils ne sont que des marionnettes et que le pouvoir réel vient de l'ombre. Concédons leur aussi qu'ils ne peuvent avoir conscience du niveau de corruption que permet et met en place tout pouvoir tapi dans l'ombre qui s'appuie sur des réseaux ou sur la mystification.
Cette information qui révèle les liens dangereux parce que glauques et interdépendant entre les services officiels - déjà passablement en marge du droit - et des officines crées par d'anciens fonctionnaires devraient leur mettre la puce à l'oreille. Il ne leur restera plus qu'à découvrir que des "accès" occultes dont ils n'imaginent pas l'importance peuvent rendre des "services" et fournir des "renseignements" totalement illégaux - le plus souvent fondés sur des rumeurs ou des affabulations - à des gens "bien introduits" qui leur veulent du mal.
Pour ma part, cette découverte forcée a eu pour effet salutaire de me faire perdre pas mal d'illusions en même temps que l'on me coupait les ailes et m'a surtout permis de comprendre les mécanismes de la manipulation qui nous gouvernent et qui sont responsables de l'essentiel du fonctionnement pervers et injuste de notre société.... que j'ai ensuite décidé de partager en créant ce site.
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Le monde de la surveillance se débarrasse de la tutelle politique. La puissance de l'ombre est désormais seule aux commandes.

Vie privée : La Suède va surveiller le net

Ce n'est pas une révélation d'affirmer que le monde du renseignement et de la surveillance est opaque, étanche au contrôle politique et public, cloisonné à souhait, et qu'il manie avec délectation le camouflage et la confusion grâce à des officines parallèles ou des entreprises écrans pour réaliser des objectifs dont il s'octroie seul la plupart du temps la mission. C'est ainsi qu'il représente de plus en plus, grâce à la puissance de l'ombre qui lui confer l'autonomie, l'impunité, l'insaisissabilité et les moyens d'agir sans être identifié, un véritable pouvoir supérieur dont l'une des caractéristiques les moins négligeables est de jouer souvent un peu partout dans le monde le rôle de marionnettiste du pouvoir politique et de manipulateur d'événements prétextes au renforcement de son influence ou à sa main mise sur la société. C'est probablement cette volonté qui l'a poussé à s'affranchir au fil des temps de la direction tutélaire de ses créateurs politiques et militaires pour aboutir aujourd'hui à s'en séparer complètement comme il vient de l'obtenir officiellement du parlement suédois dans une proportion qui dépasse la délégation dont bénéficient les agences gouvernementales privées aux Etats-Unis.
Ce n'est pas un hasard si la Suède est la première en Europe à abandonner sa population sous le boisseau de la surveillance totale d'un organisme privé, c'est à dire d'une entité autonome qui suit la logique et les objectifs de ses actionnaires lesquels peuvent d'ailleurs changer au grès des OPA et des fusions. En effet, la Suède est un symbole de la société "socialiste" lisse à niveau de vie élevé (comme le taux de ses suicides d'ailleurs !), structurée et conditionnée par les multiples services sociaux qui accompagnent et prennent en charge la population et qui présente donc par bien des aspects le type d'organisation aseptisée orwellienne qui ressemble fort au modèle promis par le nouvel ordre mondial, du moins pour ceux qui n'appartiendront pas à la classe des esclaves du système. De plus en plus prise en exemple par les dirigeants européens et notamment français qui y "pêchent" des "solutions" dans le domaine de l'éducation, de la gestion de l'emploi et des chômeurs, du fonctionnement de l'Etat, de la fiscalité ou de l'interdépendance public-privé, nul doute que la forme nouvelle du volet de la surveillance qu'elle vient d'adopter sera exporté rapidement chez nous. Pour preuve, les plus hauts "spécialistes" français de la surveillance ont déjà suggéré "d'ouvrir les bras au secteur privé au nom de la "sécurité globale" ".
Cette nouvelle donne pousse évidement à se poser la question de la philosophie, des buts et de l'identité des véritables "patrons" de la nébuleuse de la surveillance privée qui prend les reines de nos sociétés, au delà des responsables officiels nommés par le pouvoir politique ou à la tête d'agences privées. Je ne serais pas étonné que nous y trouvions les inspirateurs de la mondialisation économique et politique.
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Les citoyens dans la nasse des littles brothers.

Les mairies anglaises espionnent leurs administrés

Voici un exemple édifiant de ce que génère la manipulation qui prend prétexte de la lutte contre le terrorisme pour instituer une loi liberticide et ensuite en étendre les dispositions à tous les citoyens. Il illustre ce qu'avaient prédit avec bon sens tous ceux qui dénonçaient la mise en place d'un Big Brother dont tous les citoyens seraient rapidement la cible.
Ainsi, ce même bon sens permet de prouver aujourd'hui à travers la révélation du véritable emploi des outils de surveillance que la "mécanique" de mise en place n'était pas innocente, que le citoyen en était bien la cible et par voie de conséquence que le prétexte utilisé n'était qu'une mise en scène.
Il ne faut donc pas voir une dérive dans ces méthodes gestapistes de traçage d'administrés qui n'ont rien à voir avec des terroristes, mais plutôt une tentation offerte sciemment aux "kapos" qui sommeillaient dans l'inconscient des plus fragiles fonctionnaires contrôleurs locaux ou nationaux, qu'ils soient petits "gratte-papier" ou directeurs.
Tout comme la corruption n'existe que parce qu'il y a des corrompus sans lesquels les corrupteurs ne seraient rien, les "instruments" de surveillance des citoyens n'auraient pas grand effet s'il n'y avait pas d'autres citoyens suffisamment lâches (et pervers) pour user du pouvoir que leur donne la collectivité en se transformant en petits exécutants des bases oeuvres de ceux qui entendent mettre l'humanité en coupe réglée.
C'est certainement ce qu'il faut retenir de ces "bavures" qui vont rapidement devenir la règle en nous incitant par la peur à nous méfier - à juste titre - de tout et surtout des institutions... démocratiques.
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Le délit d'outrage à représentant de l'autorité: un bon moyen pour habituer le citoyen à subir l'incompétence, l'abus de pouvoir et même les bavures.

Outrage à agent: un procès et... le livre de riverains de Rue89

Pour contrôler de manière serrée le citoyen récalcitrant à l'arbitraire de l'autorité, le rebelle à l'injustice ou le dénonciateur d'abus de pouvoir ou de corruption, il existe dans tous les régimes une variété de moyens qui va de la persuasion à la suppression physique pure et simple, en passant par la psychiatrisation, l'étouffement moral et financier sous les contentieux fiscaux ou administratifs, ou encore la panoplie des menaces directes et indirectes, les manipulations et les chantages. Au rayon des "outils" de plus en plus utilisés par les fonctionnaires ou les élus pour "répondre" aux profanes qui mettent en cause leur abus de pouvoir, leurs incompétences avérées et globalement leur responsabilité personnelle dans les conséquences des actes qu'ils opèrent au détriment d'un citoyen ou de la collectivité, la plainte pour outrage à dépositaire de l'autorité publique est une arme redoutable qui a la particularité de faire d'une pierre deux coups.
D'abord, elle permet la confusion de l'individu avec la fonction de sorte que l'ensemble du corps auquel il appartient est associé à la récrimination du citoyen lésé, ce qui ne correspond absolument pas à l'individualité de la responsabilité mais permet d'activer la réaction du fameux esprit de corps si présent dans tous les "dysfonctionnements", les enterrements administratifs et les bavures. Ensuite, elle permet d'occulter la responsabilité personnelle de "l'outragé" en inversant les rôles au point de culpabiliser le citoyen d'être un danger pour l'ordre républicain. Au final, dans 90% des cas, le citoyen qui se ressent doublement victime pourra être condamné pour une réaction parfaitement humaine face à un fonctionnaire sans humanité qui se protège derrière l'autorité et parfois en pratiquant la mauvaise foi, le déni ou même le mensonge (Que vaut pour un juge la parole d'un fonctionnaire comme lui, contre celle d'un citoyen ?).
Au travers du contexte récurrent dans la majeure partie de ces "affaires" et de l'augmentation exponentielle (suscitée ?) des procédures engagées au motif de l'outrage à dépositaire de l'autorité publique, on distingue la fracture qui s'opère clairement entre la vision de la société que développent des fonctionnaires protégés et chargés de missions de plus en plus répressives et la situation d'instabilité sociale, économique et professionnelle du reste de la population. Or, nous savons d'expérience que lorsqu'un Etat flatte, dresse et protège au-delà de la normale, les membres de ses rouages policiers et administratifs contre le reste de la société, il les pousse à se déconnecter de la cohésion sociale tout en leur faisant jouer le rôle de bouclier du pouvoir et il met donc en place les outils de la dictature.

Voir mon autre commentaire sur le sujet dans la rubrique Manipulation:
L'arbitraire et l'excès de pouvoir légalisé par l'arme judiciaire de l'outrage à dépositaire de l'autorité publique.
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Paul-Vincent PAQUET - © Avril-Juin 2008
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