Actualisée
le 30 mars 2011
La
revue de presse qui est mise
à
jour régulièrement est une
sélection
personnelle.
Visitez aussi
Le point sur
Big Brother - 1 Juil 2007
Le point sur Big
Brother - 2 Août
2007
Le point sur Big
Brother - 3 Sept/Oct
2007
Le point sur Big
Brother - 4 Nov/Dec 2007
Le point sur Big
Brother - 5 Jan/Mars
2008
Le point sur Big
Brother - 7 Juillet-Sept
2008
Le point sur Big
Brother - 8 Oct/Dec 2008
Le point sur Big
Brother - 9 Jan/Mars
2009
Le point sur Big
Brother - 10 Juil/Sept
2008
Le point sur Big
Brother - 11 Jan/Juin
2011
- Les
gendarmes du Web se dotent de nouveaux radars
- Le
Kremlin resserre son contrôle sur le Net
- RG,
DST : la réforme du renseignement est sur les rails
- La
police parisienne chasse le Tibétain pour Pékin
- Les
empreintes digitales, un bien privé ?
- La
censure d'internet déjà au coeur des JO de
Pékin
- Vers
un échange de données policières entre
l'Europe et les Etats-Unis
- Soldat
sous haute surveillance
- Les
services secrets britanniques accusés de torture
- L'UE
criminalise l'incitation au terrorisme sur Internet
- Microsoft
permet à la police de déjouer sa solution de
cryptage BitLocker
- US :
La fin de l'immunité des opérateurs en
matière d'écoutes ?
- ASIMO
: applaudissements pour un robot chef d'orchestre
- Sécurité
: des citoyens de plus en plus fichés
- Le
Réseau Voltaire est en danger. Il a besoin de vous !
- Grande-Bretagne:
caméras partout, résultats nulle part
- Nicolas
Sarkozy porte plainte dans une affaire de tee-shirt
- Pas
ce soir, chérie, je préfère le robot
- Des
questionnaires en CM2 et 6e relancent la polémique sur le
fichage des élèves
- La
préfecture, un guet-apens de plus en plus fréquent
- Exclusif:
le gouvernement veut un filtrage de masse des réseaux
- EADS
relance la guerre des drones en Europe et Drones : les industriels espèrent une
décision début 2009
- Gordon
Brown remporte de justesse le vote sur une loi antiterroriste
- La
DST mise en cause dans ses rapports avec les "officines"
- Vie
privée : La Suède va surveiller le net
- Les
mairies anglaises espionnent leurs administrés
- Outrage
à agent: un procès et... le livre de riverains de
Rue89
Le moteur policier de recherche français pour traquer les déviants à la pensée du grand chef.
Le pouvoir n'en fini plus de se doter des outils
de surveillance et de contrôle de tout ce qui existe ou
transite sur le Net, ce grand espace de
liberté, de communication, d'informations et de partage
culturel entre les hommes. Or quand un pouvoir s'avise de
surveiller et de contrôler ce que disent, pensent,
échangent ou communiquent les citoyens, c'est qu'il a l'intention
claire de traquer puis d'éliminer ceux qui ne lui tressent
pas des couronnes ou qui sont susceptibles
de faire sortir d'une manière ou d'une
autre leurs concitoyens de l'anesthésie
dans laquelle ils ont été patiemment et
méthodiquement plongés. A
l'évidence, quel que soit le costume qu'enfile ce pouvoir et
les discours qu'il tient, il n'est
plus légitimement démocratique et se
range dans la catégorie des dictatures
autoritaires dont nous savons que les prémices
sont suivies d'un cortège de malheurs.
Avec Advestisearch, ce moteur de recherche policier au doux nom
anglais, la haute hiérarchie du pouvoir
français dispose donc du moyen
de lister tout ce qui contient sur le Net (site, fichier, image,
vidéo, mails, etc...) l'un quelconque des mots ou
expressions qu'il jugera seul être un indice de
"déviance". En cela il satisfait
le commissaire
européen en charge de la
justice
et de la sécurité qui voulait
il y a quelques
mois, "empêcher
des gens d'utiliser et de chercher des mots dangereux comme bombe,
tuer, génocide ou
terrorisme".
Quant à
l'intitulé de ce Service technique de recherches judiciaires
et
de documentation qui est en charge de cette traque, il est suffisamment
vague pour ressembler à ceux couramment employés
pour abriter des activités peu avouables ou en tous cas
nécessitant que l'on ne s'y intéresse pas. Un
indice de plus en quelque sorte.
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L'Internet russe sous total contrôle du pouvoir... comme en France... et bientôt partout ailleurs.
L'expérience montre que depuis les
années 50, ce qui
se fait aux Etats-Unis arrive quelques temps plus tard chez nous.
Ainsi, prévoir les évolutions de notre
environnement sociologique, de notre économie, des tendances
culturelles, des technologies ou même du comportement du
monde politique, devient un jeu d'enfant puisqu'il suffit de
s'intéresser à l'autre coté
de l'Atlantique. Cet état de fait se
renforce aussi bien dans l'importance que dans la rapidité
du transfert avec l'arrivée au pouvoir en France d'un
américanophile à la limite de la caricature,
et de la stratégie
mondialiste qui impose partout un seul et unique modèle
actuellement calqué sur les USA. Cependant,
s'il est un secteur où la
mondialisation fournie - avec le prétexte du terrorisme -
l'occasion de construire un modèle pour tous les pays en
réunissant les "avancées" les plus liberticides
expérimentées ailleurs qu'aux Etats-Unis, c'est
bien le contrôle, la surveillance et la
pénalisation des citoyens. De ce fait, il convient
aussi de s'intéresser à ce qui ce fait ailleurs
dans la matière. En cela, la Russie offre une
philosophie et quelques "outils" qui sont en cours d'installation chez
nous comme la plate-forme d'écoute du
ministère de la justice ou le Service technique de
recherches judiciaires
et
de documentation (voir article ci-dessus) qui sont d'autant
plus dangereux qu'ils ne sont pas aussi autoritairement
évidents et qu'ils ne font pas l'objet d'une
grande publicité.
Comme il se trouve que l'américanophile président
français partage manifestement en la matière la
même démarche - y compris physique (le
mimétisme est étonnant !) - que l'ex-agent de
renseignements Poutine, la chape de plomb qui s'abat sur Internet
russe annonce le même traitement pour l'Internet
français comme le suggère clairement l'annonce
de la nomination d'un cyber-espion à l'Elysée.
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La super agence du pouvoir politique pour espionner les Français. Secret défense en prime.
En
matière de protection du pays, l'espionnage
extérieur
est le principal outil puisque le danger ne peut venir
en
premier que de l'étranger. Cette
évidence était valable au
temps
où la première mission du pouvoir
était de veiller à
la sécurité de la nation. Ce n'est plus le cas
aujourd'hui, d'une part parce que la nation n'existe plus en tant que
telle dans la mesure où elle sera sous peu
administrée par
l'Europe
et d'autre part parce que le
pouvoir craint plus le Peuple qu'une quelconque autre menace.
Ainsi, la
philosophie, les
attributs et les moyens du renseignement extérieur,
sensé
protéger la nation, vont maintenant être
utilisés à
l'intérieur du pays, c'est à dire vers les
citoyens,
considérés de fait comme une menace potentielle.
Le nom de l'entité chargée de cette "mission" ?
La Direction centrale du
renseignement intérieur (DCRI). Produit d'un curieux
consensus droite-gauche, et dans
l'air depuis quelques temps, sa structure et ses
missions s'apparentent à celles d'une super
agence à l'inspiration américaine,
déconnectée
de la république et dépendant uniquement du haut
pouvoir central. De fait, la fusion des "cultures" et des
moyens des RG - dont la fiabilité d'une bonne part
des informations relève du relais ou de la
fabrication de rumeurs quand ce n'est pas de la pure manipulation
- et de la DST - dont les actions sont
couvertes par le secret défense propre
à toutes missions de contre-espionnage - donne naissance
à un formidable
outil cumulant, sans contrôle, sans recours et donc en toute
impunité, la surveillance et la répression sociale
au service pratiquement exclusif du pouvoir exécutif
politique. On ne peut pas s'empêcher de penser
aux nombreux exemples de "dérives" fournis par le
KGB, la CIA
ou d'autres, qui démontrent comment, sans rendre de
comptes, des
"officines d'Etat" au service des volontés ou des
intérêts de leurs patrons, peuvent faire
disparaître n'importe qui dans les caves de "pays
amis", ou enfermer des "combattants" de troisième ordre
à Guantanamo ou ailleurs. Qu'est-ce
qui nous garantie si le pouvoir vire à la paranoïa
(dont les signes se font déjà sentir), s'il
satisfait avec empressement à des ordres venus
d'ailleurs (le
comportement policier lors de l'épique passage de la flamme
olympique à Paris en est un exemple) ou s'il passe dans des
mains vert-de-gris, qu'un citoyen devenu gênant à
ses yeux ne puisse pas
être "ciblé" par les Services
départementaux de l'Information
générale (ex RG) qui le
refileront sans
formalités administratives et sans contrôle
à la DCRI (section ex-DST)
couverte par le secret défense qui se chargera de le
faire disparaître purement et simplement de la
circulation
sans que la justice puisse être au courant et même
saisie ?
Voici donc un "outil" dont l'idée vient évidement
du ministre de l'Intérieur devenu
président, qui comme d'habitude prend prétexte
de la protection des français et qui, de la
même manière qu'aux Etats-Unis avec le Patriot
Act, remplira logiquement le rôle de mise en
coupe réglée de la société.
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Pékin, la prochaine direction du Ministère français de l'Intérieur ?
A
voir la manière dont les forces de l'ordre
françaises
composant le dispositif de "protection" de la flamme
olympique se
sont employées
avec une grande application et un
indéniable savoir-faire qui ne s'improvise pas
à adopter les
pratiques de leurs collègues chinois,
on se dit qu'il est des
fraternités de "métier" qui transcendent les
frontières quels que soient les types de
société
dès lors que le pouvoir qui les emploie sait judicieusement
motiver le
courage que donne l'uniforme et la proximité
du groupe et laisser libre court à
l'expression des instincts
que l'on attribue faussement aux animaux.
C'est le cas tout spécialement du
mimétisme
flagrant
que nous constatons entre le policier chinois en poste à
Lhassa
ou à Shanghaï, celui de Santiago du Chili aux
grandes heures
de l'ordre pinochesque, celui de Goslan, d'Abû Graib, du
policeman
blanc affecté aux banlieues noires du Cap de
l'apartheid,
celui de Kigali, du Paris de Charonne et maintenant de la flamme
olympique. J'en passe et des meilleurs ou des moins bons, c'est selon
les recruteurs, les donneurs d'ordre et ceux qui sont en
charge de
les sanctionner.
Car une chose est certaine, les robocops qui arrachent le drapeau inoffensif du
manifestant qui ne l'est pas moins, qui tabassent ouvertement
des citoyens qui ne menacent rien ou des journalistes
qui font leur travail n'adoptent pas de telles manières sans
y
être au minimum autorisés et plus certainement
invités. Dès lors, constatant que ce
n'est pas le fait d'individus isolés, ne
faut-il pas prendre le compliment qui leur a
été
adressé publiquement à cette occasion
par l'autorité suprême
supérieure, en l'occurrence le ministre, pour ce qu'il est
et
en conclure que notre république n'est pas seulement aphone
sur les droits de l'homme mais en passe de les traiter
"à la chinoise".
Moralité, que ceux qui pensent ne rien craindre de la police
parce qu'ils n'ont rien à se reprocher évitent
d'agiter un drapeau ou de scander quelques mots,
même à voix mesurée, tant qu'ils ne
sont pas certains que leur calicot et leur slogan sont à la
gloire du pouvoir ou de ses obligés. Ne souriez pas. En
abandonnant à la Chine l'organisation du passage de la
flamme olympique à Paris, les dirigeants français
ont démontré que la
République n'est plus maître chez elle
et
que le modèle chinois s'en vient à grands pas...
cadencés. En tous cas dans cette perspective, on est
sûr que les foces de l'ordre chargées des
rassemblements sur la voie publique est manifestement
déjà formée... à la
chinoise.
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Nos empreintes et bientôt nous même ne seront plus considérés comme un bien privé.
L'expression "Ne
plus s'appartenir"
va prendre une nouvelle dimension dès que la notion
de bien
public va être appliquée à nos
empreintes
digitales, ce à quoi s'emploient les USA, le Canada, le
Royaume-Unis et l'Australie. L'argument pour parvenir
à cette notion antinomique postule que si nos empreintes
digitales - et par extension notre ADN - sont
effectivement personnelles, elles ne sont plus privées
dès l'instant ou nous en laissons la trace hors de
chez
nous et par voie de conséquence que rien ne s'oppose
à ce qu'elles soient communiquées, échangées,
stockées, utilisées sans notre consentement par
n'importe quelle autorité - officielle ou pas - nationale ou
étrangère. Les vrais juristes, les purs
humanistes et les gens de bon sens
apprécieront cette interprétation toute en
finesse et
frémiront à l'idée des
possibilités qu'elle
ouvre en terme de traitement
public de la vie privée et de l'usage
qui peut être fait de ce qui nous est le plus personnel.
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La Chine assurée de la médaille d'or au JO de la censure sur Internet.
S'il est un domaine où la censure est
la plus tentée de s'exprimer, c'est en premier lieu
dans les médias difficilement contrôlables. A ce
titre Internet
est le pire ennemi des pouvoirs autoritaires car il permet
à chaque internaute d'écrire ce qu'il pense,
sait et voit et de lire ce que d'autres pensent, savent et
voient, de sorte que les échanges et les informations qui y
circulent sont riches, complémentaires et très
difficilement instrumentables. Les dirigeants chinois qui ne sont rien
d'autres que les anciens mandarins communistes relookés en
patrons libéraux à la
tête d'un vaste outil humain de production
à tarifs hyper compétitifs, ont
largement démontré que la censure fait partie
intégrante de leur gouvernance. S'appuyant sur une tradition
culturelle de contrôle et d'oppression de leur population,
ils ne s'embarrassent pas de fioritures en la
matière et ont donc du mal à comprendre pourquoi
nous dénonçons ces méthodes qui par
ailleurs permettent de maintenir
"l'outil humain de production" à un niveau de service et de
coût que nos dirigeants économiques
apprécient.
De ce fait, la théorie qui voudrait que l'attribution des JO
à la Chine soit une occasion d'y faire rentrer les droits de
l'homme aura beaucoup de mal à démontrer son bien
fondé, d'autant que nos dirigeants à nous ne
cachent pas, au mieux leur passivité face aux
délocalisations et au pire une certaine
admiration du modèle chinois. De toute
façon, à voir comment la Chine lors du passage de
la flamme olympique à Paris, a imposé
sur notre territoire sa conception du maintien de l'ordre et de la
censure, on peut être certain que la
portée des symboliques ou hypothétiques rappels
occidentaux aux droits de l'homme n'ira pas au-delà des
communiqués à destination de nos
médias.
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Pas de frontières pour la police de Big Brother.
Deux mois après le 11 septembre 2001,
les États-Unis ont instauré l'Aviation
and Transportation
Security Act qui impose à toutes
les compagnies aériennes dont les avions
atterrissent ou décollent de ses aéroports de fournir
les données PNR
(Passenger Name Records) de leurs passagers. Les risques
évidents soulevés par le Parlement
européen concernant la protection
de la vie privée et des données personnelles des
voyageurs ressortissant des Etats membres de l'Europe se rendant ou
transitant par les USA, n'a pas
empêché la commission européenne puis
le conseil européen (tous deux non élus)
d'accepter le dispositif américain par la
décision 2004/496/CE du 17 mai 2004 qui sera
ensuite annulée le 30 mai 2006
par la cour européenne pour abus de compétence
à conclure l'accord.
Les deux ans à peine qui nous séparent de cet
épisode où on pouvait encore espérer
que la protection des données personnelles de chaque citoyen
suscitait quelques considérations,
ont suffit à balayer les oppositions et à
augmenter le nombre, la taille et la puissance des tentacules de la
pieuvre Big Brother.
En effet, comme on pouvait s'y attendre, la commission
européenne s'apprête à
concéder bien plus encore que l'accord
finalement intervenu en juin 2007avec les USA sur le dispositif PNR
puisqu'elle est sur le point de donner
aux services US l'accès aux
bases de données policières
européennes contenant les informations personnelles de
chaque citoyen européen. Comme
d'habitude, l'opération est cousue d'un fil
aussi gros et blanc que le prétexte de la
commodité de se
passer des visas qui, comme par hasard venaient juste
d'être réintroduits.
La surveillance
des voyageurs a pris le pas sur la traque des terroristes, ce
dont nous ne doutions plus beaucoup.
Ainsi, grâce à cet accord à
venir, la
commission européenne apporte sa seconde pierre
à
l'édification de la base
de données mondiale juste
après avoir
préalablement constitué à dessein le fichier
génétique européen.
En attendant, la récente publication d'une enquête par la
commission européenne semble venir
à point pour justifier le bien fondé de l'accord.
Elle indique en effet que le partage des données dans le but
de combattre le terrorisme par le contrôle des passagers sur
les vols
aériens serait considéré par 82% des
sondés
comme une nécessité tout en concédant
pour la forme que la majorité
de ceux-ci estiment que cela doit se faire dans "des limites clairement
définies" et ne concerner que des "personnes suspectes".
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L'armée du futur proche en préparation: des troupes de soldats zombies
Voir ma chronique Les
armées
de demain: des troupes de soldats zombies pour mater les
révoltes populaires ?
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De l'utilité de faire faire la sale besogne par les autres.
Pour un Etat il y a deux manières de
faire des actes
illégaux ou moralement indéfendables sans en
porter la responsabilité officielle: Les couvrir
par la raison d'Etat ou le secret défense - si
possible sans avoir à les invoquer publiquement -
ou
bien les faire
accomplir par des supplétifs intérieurs ou
extérieurs en veillant à ce qu'aucun
liens concrets ou objectifs ne permettent d'impliquer le
commanditaire.
Si malgré sa perte complète de
crédibilité
populaire, la première option reste une valeur
sûre en
terme d'étouffoir de vérités,
la seconde
offre une palette de possibilités qui ne cessent de grandir
en
proportion des moyens que permet le prétexte
de la lutte contre le terrorisme.
C'est ainsi que l'internationale du renseignement et des services
spéciaux tisse entre ses membres des liens extra-nationaux
échappant à tous contrôles et offrant
la
possibilité d'échanges
de services dont les "prisons secrètes" de la CIA
et leurs
complicités européennes sont
une illustration.
C'est
aussi le développement des officines de surveillance et de
sécurité comme l'américain Blackwater
dont les
services permettent la réalisation
d'opérations
sans
avoir à se salir les mains.
Dès lors, le simple fait que les services du MI5 aient fait
arrêter au Pakistan, puis détenir et "interroger"
des
"suspects" britanniques par leurs homologues pakistanais, suffit
à leur imputer la paternité du souhait
du traitement musclé.
Nul doute que sous le prétexte de la lutte contre le
terrorisme
et du double développement
des coopérations
internationales et des zones
de non-droit dont
bénéficient de plus en plus les services de
renseignements, ce genre de sous-traitance de la terreur
d'Etat va augmenter auprès de supplétifs
extérieurs à la juridiction ou
déjà réputés barbares...
avec bien entendu la réciprocité. Tout ceci en
attendant la mise en pratique et l'exportation de la récente
jurisprudence américaine qui permettra
en la matière de passer au-dessus du droit international.
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L'histoire n'a pas cessé de montrer que
l'obstination d'un pouvoir politique à
créer, à entretenir et à ne pas
sanctionner des
injustices flagrantes ou à installer une
hégémonie autoritaire, finit toujours par mener
les populations
victimes sur la voie
du désespoir qui conduit à
la seule
issue de la violence. C'est d'ailleurs en
prévision de cette
issue naturelle que ce genre de pouvoir s'entoure très
tôt
des instruments
de surveillance, de contrôle et de répression,
comme s'il avait instinctivement la sensation d'être
illégitime et donc en danger permanent. Ainsi, lorsque
commencent à apparaître les dénonciations
d'injustices, les
révélations
sur le comportement des dirigeants et
la
démonstration
de leurs véritables intentions, ces
derniers durcissent le ton et n'hésitent souvent pas
à
actionner les ressorts de la peur pour stopper la contagion de
ceux qui font état de la réalité. Pour
cela l'amalgame de l'évocation répulsive d'une
forme non historique du terrorisme et la mise en place de
lois sur mesure sont des valeurs sures qui permettent en fait de justifier
la censure et la mise à l'écart des
éclaireurs de réalités.
Autrefois, cela s'appelait le délit de lése
Majesté, aujourd'hui en Chine cela
s'appelle le délit de subversion, ailleurs celui de
conspiration et l'Europe adopte donc celui d'incitation au terrorisme,
formule suffisamment floue et large pour y englober rapidement la
dénonciation des injustices ou de l'étau
autoritaire menés ou couverts
par un Etat, lesquels sont les premiers
vecteurs
de la rébellion et donc.... un ferment
de terrorisme dans la phraséologie dirigeante.
Comme d'habitude l'argument politique et technique qui justifie la mise
en place du cadre juridique repose sur du sable car le premier
imbécile venu conviendra que le
secret, les précautions et le cloisonnement sont le B.A BA
des vrais professionnels poseurs de bombes
(et des vrais résistants) et que l'Internet
hyper surveillé est bien l'endroit le moins
"sécurisé" pour ce genre
d'entreprise. Pour ceux qui en doute, il suffit d'imaginer un instant
l'incongruité (ou le piège grossier) en 1943
que présenterait un article
signé ou un encart publicitaire dans un journal
contrôlé par la propagande de l'occupant
expliquant comment rejoindre le maquis, organiser le
déraillement d'un train, à quel endroit ou
filière se fournir de l'explosif, ou les
manières de recruter des résistants alors qu'une
feuille de choux clandestine ne s'y risquerait même pas.
C'est donc bien l'information libre, les liens citoyens qui se tissent
et la pertinence des analyses qui foisonnent sur l'Internet qui
semblent visées à terme par cette disposition
pénale dont les deux objectifs logiques
seraient d'offrir
la possibilité d'embastiller ou de bâilloner les
dénonciateurs de responsables des malheurs en cours et
à venir, et d'interdire
aux autres de leur emboîter le pas.
Par contre, ce n'est évidement pas le cas de l'incitation à la guerre
puisqu'elle prend toujours sa source dans les
sphères dirigeantes comme le rappelait à
Nuremberg Hermann Goering avec une désarmante
franchise: “Naturellement,
l’homme du peuple ne désire pas la guerre, mais
après tout, c’est aux décideurs du pays
de
déterminer les directions. Et il est toujours
très facile
d’y entraîner le peuple, qu’il
s’agisse
d’une démocratie, d’une dictature
fasciste,
d’un parlement, ou d’une dictature communiste.
Qu’il
ait droit de paroles, ou non, le peuple peut-être facilement
plié à la volonté des
décideurs. Vous
n’avez qu’à lui dire qu’il est
attaqué,
et vous accusez ensuite les pacifistes d’exposer leurs pays
au
danger, par leur manque de patriotisme. Ça fonctionne de la
même façon dans tous les pays.".
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Le Bit Locker de Microsoft bientôt en vente au commissariat du coin ?
Dans
la société idéale qu'on nous
tricote façon camisole de force, aucun
secret, aucune
confidence, nulle cachotterie ne doivent échapper
à
la vigilance de Big Brother, ce
grand frère qui nous veut du bien en facilitant la tache de
ceux qui nous veulent du mal.
Dès lors, compte tenu des moyens dont se dote le
système,
on se demande bien pourquoi les éditeurs de logiciels de
cryptage continueraient à en fabriquer et à en
vendre s'ils
ne nous garantissent que la confidentialité
vis-à-vis de
notre voisin qui dans la majorité des cas se fiche bien de
ce
que nous faisons, ou nous rassurent quant à la
préservation d'un secret de fabrication par ailleurs couvert
par
un brevet idoine. En effet, il faudrait être naïf
pour ne
pas comprendre que tout
détenteur de ce genre de logiciel est forcément
un
suspect en puissance aux yeux des surveillants du Net
qui ne peuvent
donc voir dans l'utilisation des cryptages autre chose qu'une
émoustillante
provocation. A présent que Microsoft nous annonce la
communication à la
police (dénomination floue qui englobe pas mal d'autres
services
friands de nos données) des clés de
décryptage de
son logiciel Bit Locker, il serait bien étonnant que ses
ventes progressent, du moins auprès de la
clientèle informée.
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Comment transformer les opérateurs de
téléphonie en auxiliaires
de police tout en les protégeant des
recours de leurs abonnés ? Si la
solution radicale qui consiste à leur donner
l'immunité judiciaire totale est la plus efficace,
elle présente cependant le défaut majeur de
renier ouvertement les principes fondateurs du droit à la
vie privée, du droit régissant les contrats
commerciaux et... du droit constitutionnel. Une telle
disposition entraînerait ipso facto le passage
du régime démocratique à la dictature,
ce que ne peut se permettre un
gouvernement qui tient à ce que
la démocratie conserve au moins en apparence son
masque.
Dès lors, si la volonté d'utiliser les
opérateurs téléphoniques comme espions
au service du gouvernement persiste, il reste pour
l'Etat la solution du "traitement" judiciaire des
inévitables contentieux qu'engagent des
citoyens contre ces opérateurs. Or, comme les
juges ne peuvent juridiquement que donner raison aux
espionnés dans
la quasi-totalité des cas et qu'une "pression bien
sentie" sur ces magistrats est vouée à
l'échec, il y a de grandes chances pour que la
jurisprudence entraîne la perte totale de contrôle
sur les opérateurs.
Il existe cependant une solution à ce genre de dilemme:
Obtenir des décisions judiciaires favorables
sans passer par l'institution traditionnelle. Pour cela, il suffit de
créer
son propre tribunal,
de lui confier une mission spécifique et d'y faire
siéger
des spécialistes choisis à cet effet. C'est le
cas des
tribunaux
d'exception dont le monde militaire s'est fait une
spécialité.
C'est cette "solution" qui présente l'avantage d'évacuer
le délicat problème du viol de la vie
privée et de la non
constitutionalité de la pratique que sont en
voie d'adopter les parlementaires US
en décidant de
remettre
en marche une cour secrète
créée
spécialement à l'époque de la guerre
froide pour
"gérer" les questions d'espionnage et en
lui confiant
aujourd'hui le soin de traiter ces contentieux.
Quelque
chose nous dit que les décisions de cette cour d'exception,
prises à huit clos, n'auront même pas
l'obligation d'être motivées et seront sans appel.
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Le robot chef d'orchestre avant le robot chef d'atelier ?
Je ne suis pas du tout certain que les
mélomanes avertis qui sont capables d'identifier
à l'oreille le nom de tel ou tel chef d'orchestre dirigeant
une même oeuvre, trouvent une quelconque
sensibilité dans la baguette de ce robot
à carrosserie humanoïde. D'ailleurs,
je ne pense pas que les organisateurs de cet exercice
médiatique aient recherché leurs avis
autorisés, puisqu'à l'évidence le but
était manifestement de faire
la démonstration de la capacité d'une machine
à reproduire de manière cohérente les
gammes programmées qui lui ont
été électroniquement
implantées et montrer
les avancées réalisées en la
matière dans l'illusion d'autonomie.
Cependant, si cette démonstration n'aura rien
apporté aux mélomanes, elle suscitera un sentiment
de malaise chez ceux qui pressentent
l'avènement proche d'une société ou le
rôle dévolu aux robots ne sera pas que
celui de machine à effectuer des taches productives
mécanisées ou d'auxiliaire domestique.
Ceux-là auront noté que le robot Asimo
n'était pas présenté dans la panoplie
et le rôle d'un musicien - ce qui est techniquement
réalisable actuellement et qui aurait
été plus démonstratif de ses
capacités - mais dans la fonction de chef
d'orchestre, c'est à dire de dirigeant. Ainsi,
après le robot policier et le robot
surveillant, voici un robot qui dirige.... à la
baguette des humains de chair et d'os. Il y a des symboliques
qui ne sont pas innocente.
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Le fichage massif et global: inquiétudes ou terreur ?
Le bon sens et l'histoire montrent que le
principe même de ficher une population trahie une intention
qui n'a pas grand rapport avec le prétexte de la
protéger.
Des exemples du monstrueux fichage nazi aux sinistres "archives" du
KGB, il n'est pas un seul fichage de masse qui ne soit l'instrument de
base d'une gestion
autoritaire de la population, des internements
et des déportations
d'opposants ou de "déviants", des politiques
ségrégationnistes, des injustices
et des "bavures"
à la chaîne, et systématiquement de la
disparition des libertés individuelles et collectives
essentielles. Cette constante augure de la certitude d'un avenir
noir qui commence à obscurcir de plus en
plus l'ensemble de la planète puisque
le fichage
massif,
multi-formes et multi-critères est mener à marche
forcée partout dans
le monde et particulièrement en Europe, par la
volonté des dirigeants
politiques, policiers et militaires. De ce fait, il
serait plus approprié de parler de terreur
que
d'inquiétudes quand on évoque
l'extension quotidienne de ces collectes d'ADN, de ces
fichiers policiers dont la
moitié des données sont fausses,
du stockage de nos communications téléphoniques
ou de nos activités sur
le Net, ou encore de la centralisation de toutes les
données que
l'on nous oblige à fournir pour la moindre
démarche ou le moindre
achat.
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Le premier qui dit la vérité, il sera exécuté.... sauf si les gens de bien se lèvent.
S'il
y avait une seule preuve que les articles du réseau
Voltaire dissipent les vérités officielles en
révélant la
vraie réalité, en
éclairant les
ombres qui tirent souvent les ficelles des
"affaires" du monde ou en dessinant les
conséquences futures des
logiques ourdies dans le passé et le
présent, ce seraient les
multiples
menaces
dont ses rédacteurs et leurs proches font l'objet de la part
de ceux qui ne nous veulent pas beaucoup de bien. Raison de plus - s'il
en était besoin - d'une part de faire
notre miel des informations qu'ils nous donnent et d'autre
part de leur manifester, avec nos moyens, l'aide
dont ils ont besoin. Au rythme où se
resserrent sur l'humanité les mâchoires
de l'étau et ou les ombres ne reculent devant aucune limite
pour mener à bien leur projet vert-de-gris, il est
certainement vital
que les plus courageux ne soient pas abandonnés
par ceux qu'ils contribuent à tirer de la
manipulation qui conduit à l'obscurantisme et aux
chaînes.
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Ni l'absence
d'études
d'impact sérieuses et
préalables à la mise en place de la
vidéosurveillance, ni le
grand flou qui entoure son
efficacité et l'inexistence
d'évaluations officielles lorsqu'elle
est installée, ni les constats
de son innocuité en terme de prévention par
les criminologues, ne gênent les
politiques dans leur frénésie à
couvrir les villes de caméras. En effet, il semble que le
plus important pour eux soit de faire
croire à l'utilité de cette solution plutôt
que de rechercher ses
effets par rapport au but poursuivi. Tout se passe donc comme
si
l'objectif réel était de ne pas laisser un
seul recoin de nos villes sans oeil inquisiteur.
A ce rythme, il ne restera pas grand monde pour continuer à
croire que la mise en place de Big Brother est un fantasme de conspirationnistes
paranoïaques. Hélas, vu la
rapidité des programmes d'installation - notamment en France
- il va bientôt devenir
évident que les réactions des citoyens
aux situations injustes qui se profilent pourront être facilement
et rapidement réprimées grâce
à l'usage qui sera fait de la vidéosurveillance
par ceux qui seront derrière les écrans
de contrôle. Nous comprendrons alors certainement que la mise
sous surveillance totale de nos villes était
préméditée pour d'autres motifs que
l'insécurité.
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La jurisprudence des Caricatures de Mahomet appliquée aussi aux princes qui nous gouvernent ?
La
jurisprudence des caricatures
de Mahomet
va t'elle être confirmée par ces
"affaires" auxquelles le président joint la
défense de
son image et la demande du paiement.... de son usage.
Même si l'enjeu juridique est
identique - le droit
à la caricature - on peut se demander avec
expérience si
la qualité des
plaignants - notamment le plus médiatique - ne
pèsera pas
sur la
décision judiciaire attendue.
En tous cas, l'enjeu
est plus important qu'il n'y paraît du point de vue de la
liberté d'expression, de
l'étendue de la démocratie et de la
prédominance de l'humain sur l'économique.
Quoiqu'il en soit et quelle que soit cette décision, les
plaintes
qui la réclament attestent d'une constante
paranoïaque qui affecte les potentats politiques et
économiques de plus en plus puissants
et dominateurs (voir méprisants) mais
singulièrement
de
plus en plus fragiles
quand le moindre coup de crayon ou de lumière
pourrait érailler à leurs yeux
la virginité qu'ils
s'emploient à donner à leur image. C'est ainsi
que l'on
pourrait identifier
dans ces réactions de
cannibales outragés, l'obligation
vitale de maintenir intacte
l'apparence
de leurs chevaux de Troie surtout quand
ils abritent un fond
bien différent. On pourrait aussi y discerner
l'anachronisme pour des spécialistes
de la séduction politique ou commerciale du recours
aux tribunaux, comme si ces derniers pouvaient contraindre
les
citoyens à changer les
sentiments que le bon sens et l'évidence leur
dictent. On y voit enfin, sans nul doute, le mélange de la faiblesse,
de l'ego
surdimensionné et du désir
de dominer, ce qui trahi toujours le besoin
de
paraître pour cacher l'incompétence et la fausse
noblesse.
C'est donc avec un grand intérêt que les
descendants de Voltaire, de Dubout,
des pamphlétaires de génies, des
salutaires fous du roi, des détourneurs
d'illusions, des adeptes de la saine dérision et des
dégonfleurs de baudruches, vont vérifier si le
tribunal requis choisira le dérisoire
des décisions ubuesques dont l'un des
effets est d'éloigner un
peu plus les juges de la société ou
s'il invitera
les outragés à méditer sur
l'épitaphe de leur journal favori qui reprend la
réplique que Beaumarchais met dans la bouche
de Figaro: "Sans
la liberté de blâmer, il n'est point
d'éloges flatteurs". Gageons que si la
première solution est choisie, il se trouvera encore un
humoriste pour dire que la caricature n'est pas morte pour autant
puisque... l'original mécontent est une
caricature à lui seul.
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On pourrait sourire et inventer un tas de blagues
sur le robot
sexuel, fruit des recherches de Monsieur David Levy, si
les motivations de ce scientifique n'étaient pas pleinement
en phase avec le projet de société que concoctent
les docteurs
Folamour du
nouvel ordre mondial qui sont
d'ailleurs certainement ses bailleurs de fonds. En effet, les
convictions de Monsieur Levy sur la
certitude du mélange futur des
hommes avec les robots ne laissent aucun doute
sur la
conception qu'il a des premiers, sur la passion ambiguë qu'il
éprouve pour les seconds et au fond sur l'avenir qu'il
souhaite à
la race humaine. A travers cette "avancée"
technico-libidineuse et les commentaires amoureux du chercheur pour sa
girl-friend artificielle, on ne pourra pas s'empêcher de
relever en filigrane le
principe que le robot sera plus abouti, plus docile et plus performant
que l'humain pour peu que sa programmation soit
complète.
Ne serait-ce pas au fond cet avertissement
en forme de promesse que nous suggère le
spécialiste de l'intelligence artificielle à
travers l'annonce un peu vulgaire - donc accrocheuse - de la
mise au point de ses péripatéticiennes
(Barbie ou Kent) électroniques ?
De là à conclure que la civilisation humaine ne
servira plus à rien, il
n'y a qu'un pas qu'il serait salutaire d'envisager, ne serait-ce que
pour prendre conscience du risque
imminent de notre mise au rebus. Après tout, il
reste de l'espoir si on considère que la panne
électrique peut s'avérer bien plus
problématique que la panne passagère de Monsieur
ou la migraine ponctuelle de Madame.
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- Dis-moi
mon petit Roger, t'es un gentil garçon, toi. Au fait tu
t'appelles bien Roger ?
- Ben, oui c'est comme
ça qu'on m'appelle.
- C'est un joli prénom. C'est ta maman qui l'a choisi ?
- Non c'est mon papa. Même qu'il a dit qu'il
fallait toujours m'appeler comme ça, même
à la maison.
- Ça c'est normal puisque c'est ton prénom. Mais
dis-moi, mon petit Roger, entre nous, je parie que ta maman des fois
elle t'appelle autrement. Les mamans elles sont toujours
gentilles. Mais elles oublient aussi que les petits garçons
ils grandissent et elles continuent de les appeler comme quand ils
étaient tout petit, pas vrai ? Moi ma maman, quand j'avais
ton age, elle me disait souvent "Pierrot,
viens ici" - Pierre c'est mon prénom - ou "Dors bien mon
poussin" quand j'allais au lit.
- Ah oui, c'est vrai ça !. Ma maman à moi elle me
dit "mon petit lapin" et même que des fois quand on est tous
les deux à la maison, elle se trompe de prénom et
elle me dit après qu'elle s'est pas vraiment
trompée mais qu'il faut pas le répéter
à papa et que plus tard je comprendrais. Moi j'comprends
pas. Surtout que ça la rend triste et que des fois
après y a une larme qui coule sur sa joue.
- Tu veux bien me le dire à moi ce
prénom ? Ce sera un secret que je garderais. Promis,
juré !
- Ben, elle m'appelle David.
- Ah ben oui, c'est bizarre ça. Bof, avec les mamans faut
pas chercher à comprendre.
- Et dis-moi, mon petit Roger, y a que ta maman et ton papa
à
la maison alors. Tu n'as pas un frère ou une soeur ? Avec
qui tu joue ?
- Non, on est que tous les trois à la maison. Mais c'est
bien parce que quand papa rentre le soir, il joue avec moi et le
dimanche je l'aide à faire le jardin derrière la
maison.
- T'en as de la chance. Tu veux bien me montrer ton jardin,
mon petit Roger ?
etc...
Ce dialogue reconstitué à la sortie
d'une école dans les années 1942/1944
entre un agent déguisé du service
des questions juives et un gamin, donne une idée
des méthodes
abjectes utilisées pour identifier et localiser
ceux qui finiront souvent à Dachau, Ravensbrück ou
Mathausen.
On ne pourra pas s'empêcher de la deviner aussi au travers du
choix
du public visé, du contenu et de la forme de ce questionnaire
que doivent remplir des enfants dans le cadre scolaire, c'est
à dire dans un environnement
à la fois familier et conditionné au respect de
l'autorité. D'ailleurs, en parcourant les
questions posées et en identifiant l'inutilité
apparente en terme d'évaluation scolaire de
certaines, on comprend sans grande peine et sans grands doutes que l'opération
poursuit un but différent des motifs
avancés pour la justifier.
Suivant la règle qui veut que les mêmes causes
produisent les mêmes conséquences, on sera bien
avisé de surveiller de près les élites
dirigeantes de l'Education Nationale en tenant compte que les
mêmes méthodes trahissent le
même but et sont inspirées
par le même type d'individu.
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Le hold-up des pervers sur la république nous menace tous.
La "technique"
perverse qu'ont adopté les responsables des
préfectures
et les chargés de la traque aux sans papiers pour les attirer
dans un
piège en leur faisant croire que leur
présence est nécessaire à
l'étude
de leur dossier de régularisation rappelle la
stratégie d'appel au recensement
administratif des juifs dont le but réel
était de réaliser leur fichage qui a ensuite permis
les rafles et les déportations qui ont suivi
quelques mois après. Cette méthode se base sur
l'ambiguïté d'un rapport quasi paternel ou
sous-entendant l'humanisme que l'on rencontre aussi chez les
pédophiles qui
usent
de l'autorité qu'ils représentent aux yeux de
leurs victimes pour les attirer
dans leurs griffes et les maintenir dans l'état
de culpabilité qui les empêche de
dénoncer leur tortionnaire comme l'inceste avec
l'autorité et le rapport affectif du parent, le
curé avec l'autorité religieuse
ou l'instituteur avec l'autorité sociale.
Dès lors, l'emploi de cette "méthode" par des
fonctionnaires dépositaires d'une haute autorité
et de moyens considérables, imprime à la
république la
marque de la pure perversité mais aussi le summum
de la lâcheté dont la France avait
prouvé au monde à travers son histoire qu'elle
pouvait en être le plus solide adversaire. Par voie de
conséquence,
plus rien ne justifie que les responsables ou
ceux qui les couvrent et les inspirent aient
la moindre
légitimité à
donner des
leçons sur les valeurs de la république,
à
en revendiquer la garde ou à
parler au nom de
la France. Il parait urgent que nous en ayons conscience
car le mode de fonctionnement de tous les pervers implique
que ce qui vise actuellement les sans papiers, sera
employé sous peu contre une majorité
du reste des citoyens.
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Le ministère de l'Intérieur veut rapidement mettre en place la censure de l'Internet à la Chinoise.
Même si on s'y attendait, la chape
de
plomb de la censure qui est
coulée aujourd'hui sur
l'Internet français avec un
niveau
de raffinement dans la perversité et le cynisme
que révèle cette "Charte",
procure la sinistre sensation d'étouffement et de peur que
généraient hier les régimes
staliniens, nazi ou de type pinochien et aujourd'hui chinois.
En effet, nous pénétrons désormais
avec ces
dispositions dans l'étau
diabolique illustré par ce
dernier régime avec son laboratoire de Shenzhen,
son
Internet aseptisé totalement fliqué, filtré
et
censuré
par des contrôleurs aussi paranoïaques que
des kapos illéttrés et l'utilisation des FAI
transformés en agents de renseignements et en censeurs mis
au service d'une police sans contrôle.
Bien évidement, le prétexte
de la lutte contre la
pédophilie, le terrorisme ou le
téléchargement d'œuvres sans
rétributions des droits d'auteur dont on est
certain
qu'il
récueille l'adhésion
générale, est une fois de plus utilisé
mais ne fait plus illusion sur sa fonction
de cheval de Troie d'autant
que des notions comme "les
contenus et comportements
interdits" ou "risque
immédiat pour la
sécurité des personnes et des biens" sont
suffisamment
floues pour permettre rapidement de fixer et
d'étendre à loisir la liste des propos et sujets
à censurer sans passer par la
loi et sans avoir à en informer les internautes et
à se justifier auprès des webmasters et des
rédacteurs. Pire encore, le moindre censeur pourra demander
aux
FAI (et aux hébergeurs de sites) sans formalités
administratives et à fortiori judiciaires
préalables ou postérieures tous les
renseignements nécessaires à l'identification
d'un internaute dont les propos ou les sujets
d'intérêt lui déplaisent avec
tout ce que cela comporte en terme de répression arbitraire
potentielle pour les victimes.
Bref, en voulant contraindre les FAI au rôle
d'auxiliaires
de (basse) police, le ministère de
l'Intérieur ne
fait que s'aligner
sur le modèle chinois dont on a compris
lors du passage de la flamme olympique à Paris, quel
sentiment de déférence et peut être de
fascination il exerce sur Mme Alliot-Marie et forcément
Monsieur Sarkozy.
Quoi qu'il en soit, si nous voulons trouver sur le Net autre
chose qu'un sirop filtré dans les discrètes
officines bien pensantes, il va falloir dare-dare envisager de
s'abonner auprès de FAI dans les pays
où le modèle de censure chinois n'aura
pas encore été adopté.
Haut
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Le marché des drones est en pleine expansion. Devinez pourquoi.
Voilà un secteur technologique qui ne craint pas la crise - comme tout ce qui a rapport à la surveillance et au contrôle des populations civiles - parce qu'il surfe sur un marché en pleine expansion qui réclame avec gourmandise des engins de plus en plus performant, de plus en plus autonomes, de plus en plus subtils, furtifs et silencieux, et surtout en quantités de plus en plus importantes. En effet, si les applications de surveillance par les airs sont multiples et variées dans le domaine militaire, elles le sont encore plus pour le secteur "civil" puisque les préceptes du Big Brother qui s'installe l'exigent sans délai. C'est donc surtout pour satisfaire à cette dernière demande que les constructeurs font phosphorer leurs inventeurs et cogiter leurs ingénieurs pour mettre au point ces bestioles destinées à roder en silence au-dessus de nos têtes 24 heures sur 24 et à peu près partout.
Voir aussi mes commentaires d'actualité sur le
sujet:
- Ca se passe en Belgique et
en Angleterre et ..... ça va venir en France.
- Le
procédé est moins discret que la puce
RFID embarquée, mais il prend des photos.
- Les
gardes-frontière prennent de la hauteur .. pour mieux te
voir mon enfant.
- Etat
de siège déclaré contre les citoyens.
- Le Chicoungougna de la République..
- Le
club des espions ailés s'agrandit. (avec petite
collection de vidéos)
- Le
drone, un principe à usages multiples mais à
finalité unique.
- Des
drones pilotés de très loin mais qui voient de
très près.
- Drone
caméléon anémique.
- Avec
le drone au Taser, le feu du ciel sera policier.
- Alerte
! Alerte ! Après le ciel et la terre, les drones envahissent
les mers
-
Drones: De la surveillance passive au contrôle actif puis à la
répression... mortelle.
Haut
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On a beau être comme Gordon Brown
politiquement au trente-sixième sous-sol
et être porteur d'un projet hyper
controversé par la population, les associations de droits de
l'homme et même une partie des
représentants élus (ce qui est rare aujourd'hui),
il y a des sujets et des décisions qui passeront dans tous
les cas dès qu'il s'agit du rouleau-compresseur
que représente Big Brother et son volet "chilien"
(terme générique évidement qui englobe
d'autres pays où se sont exprimés des
tortionnaires). C'est ce qui vient de se passer à la Chambre
avec l'adoption de ce texte prétexté
comme d'habitude par la lutte contre le terrorisme et qui
fait passer entre autre la garde à vue des "suspects"
à.... 42 jours (nécessitée
probablement par le temps nécessaire avant
présentation devant un juge pour "réparer"
plusieurs plongeons dans la baignoire, quelques
brûlures et un ou deux légers
comas).
Parions, hélas sans grand risque de perte, que ce genre de
texte va certainement franchir la Manche rapidement et suivre
la même issue devant nos parlementaires, comme il le fera
aussi un peu partout ailleurs dans le monde.
Haut
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Ceux
qui comme moi
ont découvert un jour que leur
téléphone était
écouté et leur boite
aux lettres consciencieusement visitée ou vidée
de son
contenu, ont d'abord cherché à comprendre quel
pouvait bien
être les raisons qui leur valaient de subir sans aucun
fondement le
"traitement"
réservé aux opposants politiques dans
les pays totalitaires.
Comme ils ne pouvaient évidement rien trouver de ce
coté
là, ils ont fini par établir des liens et des
cohérences - ou des incohérences - sur
la base de signes et de
recoupages objectifs pour conclure qu'ils n'étaient ni
paranoïaques, ni fous, mais bel et bien
victimes d'un monde
parallèle
qui possède un pied dans les institutions et un autre dans
l'illégal et qui peut travailler pour des
intérêts qui n'ont rien d'honnêtes.
Quant à
déterminer l'origine des
causes, il leur a suffit d'appliquer l'adage "à qui profite le crime"
pour remonter à la manipulation et à la source
d'un voisin jaloux, d'un supérieur ou d'un DRH
"éclairés", d'un conjoint pervers, ou d'un
concurrent de quelque ordre qu'il soit, pourvu que leurs
discrètes relations le permettent.
Evidement, ceux qui n'ont pas subi ce genre de "présence"
aussi impalpable qu'angoissante
et les injustices qu'elle facilitait, préfèrent
s'en
remettre à l'explication paranoïaque ou
à l'affabulation parce
que
justement ils ne voient rien dans le "profil" ou la situation des
victimes
qui justifie de se trouver dans de tels filets et que de
toutes
façons ils n'imaginent pas qu'une république
démocratique puisse abriter à ce point la
perversité et les moyens d'une barbouzerie
tournée vers
les citoyens. A
leur décharge, il faut reconnaître qu'ils ont
encore en
tête les repères d'une hiérarchisation
sociale dans
laquelle les représentants élus du peuple
seraient
les
"patrons" et les fonctionnaires des garants intègres de la
morale et du droit, même si la réalité
montre de
plus en plus qu'ils ne sont que des marionnettes et que le
pouvoir
réel vient de l'ombre. Concédons
leur aussi
qu'ils ne
peuvent avoir conscience du niveau de corruption que permet et
met
en place tout pouvoir tapi dans l'ombre qui s'appuie sur des
réseaux ou sur la mystification.
Cette information qui révèle les liens
dangereux parce que glauques et interdépendant entre les
services officiels - déjà
passablement en marge du droit - et des officines
crées par d'anciens fonctionnaires devraient
leur mettre la puce à l'oreille. Il ne leur restera plus
qu'à découvrir que des "accès"
occultes dont ils n'imaginent pas l'importance peuvent rendre des
"services" et fournir des "renseignements" totalement
illégaux - le plus souvent fondés sur des rumeurs
ou des affabulations - à des gens "bien introduits" qui leur
veulent du mal.
Pour ma part, cette découverte forcée a eu pour
effet salutaire de me faire perdre pas mal d'illusions en
même temps que l'on me coupait les ailes et m'a surtout
permis de comprendre les
mécanismes de la manipulation qui nous gouvernent et qui
sont responsables de l'essentiel du fonctionnement pervers et injuste
de notre société.... que j'ai
ensuite décidé de partager en
créant ce site.
Haut
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Ce n'est pas une
révélation d'affirmer que le monde du
renseignement et de la surveillance est opaque,
étanche
au contrôle politique et public, cloisonné
à souhait, et qu'il manie avec délectation le
camouflage et la confusion grâce à des officines
parallèles ou des entreprises écrans pour réaliser
des
objectifs dont il s'octroie seul la plupart du temps la mission.
C'est ainsi qu'il représente de plus en plus,
grâce à la puissance
de l'ombre qui lui
confer l'autonomie, l'impunité,
l'insaisissabilité et les moyens d'agir sans être
identifié, un véritable
pouvoir supérieur dont l'une des
caractéristiques les moins négligeables est de
jouer souvent un peu partout dans le monde le rôle
de
marionnettiste du pouvoir politique et de manipulateur
d'événements prétextes au
renforcement
de son influence ou à sa main mise sur la
société. C'est probablement cette
volonté qui
l'a poussé à s'affranchir
au fil des temps de la direction tutélaire de ses
créateurs
politiques et militaires pour aboutir aujourd'hui
à s'en
séparer complètement comme il vient
de l'obtenir
officiellement du parlement suédois dans une proportion
qui dépasse la délégation dont
bénéficient les agences gouvernementales
privées aux Etats-Unis.
Ce n'est pas un hasard si la Suède est
la première en Europe à abandonner
sa population
sous le boisseau de la surveillance totale d'un organisme
privé,
c'est à dire d'une entité
autonome qui suit la logique et les objectifs de ses actionnaires
lesquels peuvent d'ailleurs changer au grès des OPA
et des
fusions.
En effet, la Suède est un symbole de la
société "socialiste" lisse
à niveau de vie élevé (comme
le taux de ses suicides d'ailleurs
!),
structurée et conditionnée par les multiples
services sociaux qui accompagnent et prennent en charge la population
et qui présente donc par bien des aspects le type
d'organisation aseptisée orwellienne
qui ressemble fort au modèle promis par le nouvel
ordre mondial,
du moins pour ceux qui n'appartiendront pas à la classe des
esclaves du
système. De plus en plus prise en exemple par les dirigeants
européens
et notamment français qui y "pêchent" des
"solutions" dans le domaine
de l'éducation, de la gestion de l'emploi et
des chômeurs, du
fonctionnement de l'Etat, de la fiscalité ou de
l'interdépendance
public-privé, nul doute que la forme nouvelle du volet de la
surveillance qu'elle vient d'adopter sera exporté rapidement
chez nous.
Pour preuve, les plus hauts "spécialistes"
français de la surveillance ont déjà
suggéré "d'ouvrir
les
bras au secteur privé au nom de la
"sécurité globale" ".
Cette nouvelle donne pousse évidement à
se poser la
question de la
philosophie, des buts et de l'identité des
véritables "patrons" de la nébuleuse de la
surveillance privée qui
prend les
reines de nos sociétés, au delà des
responsables officiels nommés par le pouvoir politique ou
à la tête d'agences privées. Je ne
serais pas étonné que nous y trouvions les
inspirateurs de la mondialisation économique et politique.
Haut
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Les citoyens dans la nasse des littles brothers.
Voici
un exemple édifiant de ce que génère
la manipulation
qui prend prétexte de la lutte contre le
terrorisme pour instituer une loi
liberticide et ensuite en
étendre les dispositions à tous les citoyens. Il
illustre
ce qu'avaient prédit avec bon sens tous ceux qui
dénonçaient la mise en place d'un Big Brother
dont tous les citoyens
seraient rapidement la cible.
Ainsi, ce même bon sens permet de prouver aujourd'hui
à
travers la révélation du véritable
emploi des
outils de surveillance que la "mécanique" de mise en place
n'était pas innocente, que le
citoyen en était bien la cible et par voie de
conséquence que le
prétexte
utilisé n'était qu'une mise en scène.
Il ne faut donc pas voir une dérive dans ces
méthodes
gestapistes de traçage d'administrés
qui n'ont
rien à voir avec des terroristes, mais plutôt une
tentation offerte sciemment aux "kapos" qui sommeillaient dans
l'inconscient des plus fragiles fonctionnaires contrôleurs
locaux ou
nationaux, qu'ils soient petits
"gratte-papier" ou directeurs.
Tout comme la corruption n'existe que parce
qu'il y a des corrompus sans lesquels les corrupteurs ne seraient rien,
les
"instruments" de surveillance des citoyens n'auraient pas grand effet
s'il n'y avait pas d'autres citoyens suffisamment lâches (et
pervers) pour user du pouvoir que leur donne la collectivité
en se transformant en petits exécutants des bases oeuvres de
ceux qui entendent mettre l'humanité en coupe
réglée.
C'est certainement ce qu'il faut retenir de ces "bavures" qui vont
rapidement devenir la règle en nous incitant par la peur
à nous méfier - à juste titre - de
tout et surtout des institutions... démocratiques.
Haut
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Pour
contrôler
de manière serrée le citoyen
récalcitrant à l'arbitraire de
l'autorité, le
rebelle à l'injustice ou le dénonciateur d'abus
de
pouvoir ou de corruption, il existe dans tous les régimes
une variété de moyens qui va de la
persuasion à la suppression physique pure et
simple, en passant par la psychiatrisation, l'étouffement
moral et
financier sous les contentieux fiscaux ou administratifs, ou encore la
panoplie des menaces directes et indirectes, les manipulations
et
les chantages. Au rayon des "outils"
de plus en plus utilisés
par les fonctionnaires ou les élus pour
"répondre" aux
profanes qui mettent en cause leur abus de pouvoir, leurs
incompétences avérées et globalement
leur responsabilité personnelle
dans les conséquences des actes qu'ils opèrent au
détriment d'un citoyen ou de la
collectivité, la plainte
pour
outrage
à dépositaire de l'autorité
publique est une arme
redoutable qui a la particularité de
faire d'une pierre deux coups.
D'abord, elle permet la confusion
de l'individu avec la fonction
de sorte que l'ensemble du corps auquel il appartient est
associé à la récrimination du citoyen
lésé, ce qui ne correspond absolument pas
à l'individualité de la responsabilité
mais permet d'activer
la réaction du fameux esprit
de corps si présent dans tous les
"dysfonctionnements", les enterrements administratifs et les bavures.
Ensuite, elle
permet d'occulter
la
responsabilité personnelle de "l'outragé"
en inversant les rôles au point de culpabiliser
le citoyen d'être un danger pour l'ordre
républicain. Au final, dans 90% des cas, le
citoyen qui se ressent doublement victime pourra
être condamné pour
une réaction parfaitement humaine face à
un fonctionnaire sans humanité qui se protège
derrière l'autorité et
parfois en pratiquant
la mauvaise foi, le déni ou même le mensonge (Que
vaut pour un juge la parole d'un fonctionnaire comme lui, contre celle
d'un citoyen ?).
Au travers du
contexte récurrent dans la majeure partie de ces "affaires"
et de l'augmentation
exponentielle (suscitée
?) des
procédures engagées au motif de
l'outrage à dépositaire de l'autorité
publique, on distingue la fracture
qui s'opère clairement entre la vision de la
société que développent des
fonctionnaires protégés et chargés de
missions de plus en plus
répressives et la
situation d'instabilité sociale, économique et
professionnelle du reste de la population. Or, nous savons
d'expérience que lorsqu'un Etat flatte, dresse et
protège au-delà de la normale, les membres de ses
rouages policiers et administratifs contre le reste de la
société, il les pousse à se
déconnecter de la cohésion sociale tout en leur
faisant jouer le rôle de bouclier du pouvoir et il met
donc en place les outils de la dictature.
Voir mon autre commentaire sur le sujet dans la
rubrique
Manipulation:
L'arbitraire
et l'excès de pouvoir légalisé par
l'arme judiciaire de l'outrage à dépositaire de
l'autorité publique.
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