Actualisée
le 31 décembre 2007
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Revue de Presse - Manipulations
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Revue de Presse - Manipulations
2011 - 1er semestre
- Ces
entreprises et organismes qui modifient
Wikipedia dans leur intérêt
- Les
services de renseignements américains dévoilent
un Wikipedia version espionnage
- Les
Américains jugent leurs médias partiaux et
inexacts
- Paris
Match gomme les poignées d'amour de Sarkozy
- Montebello:
Des agents infiltrés parmi les manifestants ?
- Lockerbie:
un témoin capital affirme avoir menti
- Taser,
spécialiste de l'arme "non-mortelle", dégaine
trop vite
- Manipulés
par la télé ?
- Médias:
la crédibilité de Christine Ockrent mise en cause
- Les
officines privées du conseiller de Gordon Brown pour le
renseignement
- Martin
Scheinin: "Al Qaeda n'est qu'une métaphore"
- Un
reporter de la chaîne suédoise TV4 suspendu pour
corruption
- Quand
Reporters sans frontières légitime la torture
- La
majorité des Etats-Uniens souhaite une enquête sur
le rôle de MM. Bush et Cheney dans les attentats du 11/9
- 11
septembre: l'Amérique sur le banc des accusés
- Terrorisme:
la preuve bidon de la presse allemande
- Comment
la structure du journal télévisé
formate nos esprits
- "Fritz
le terroriste", un conte à dormir debout
- Fédéralisation
de l'Europe: après le camouflet, le camouflage
- Regard
sur la manipulation des images dans le monde à Berne
- Attentats
de 1995: la piste des généraux
algériens
- La
mère de tous les prétextes
- Le
public fantôme de Toulouse 2013
- Télé.Baby
First, nouvelle chaîne pour enfants, s'attaque aux
mômes dès ... 6 ans
- Ecologie,
"Arrêtons de nous faire peur"
- Le
collectif ACDC accuse l'insee d' "escamoter" les vrais chiffres du
chômage
- Machines
à voter: Michèle Alliot-Marie annonce une
décision avant la fin d'année
- Les
anciens de la Stasi se muent en héros de la paix
- Qui
contrôle les médias en Europe ? et Sarkozy annonce aux Echos le nom de leur patron
- Fiscalité
des dividendes, ou gagner beaucoup plus sans travailler plus !
- Le
nouveau manuel d'histoire de Shanghai soulève des
débats
- Beijing
2008: La Chine refute les rumeurs sur l'interdiction de la
Bible durant les JO
- "Manoeuves"
et "manipulation" pour conclure la saison des prix
littéraires
- Ce
que le Dalaï Lama ne dit pas sur le Tibet et sur sa doctrine
- Otages
en Colombie: Uribe et les FARC veulent que Sarkozy joue un
rôle plus important
- Italie:
l'infiltration de la Rai par des proches de Berlusconi fait scandale
- Mini
Loyer à Paris pour le bras droit de Boutin: une nouvelle
affaire Gaymard ?
- La
CIA a fait obstacle à l'enquête de la Commission
11/09
- Sarkozy
et Bruni, c'est un conte de Noel
Dans le
meilleur des mondes, une bonne communication ne vaut que si elle est
manipulée. D'abord parce qu'il faut absolument
que l'illusion
soit complète pour que l'anesthésie
générale permette
l'adhésion des moutons blancs et l'euthanasie
sélective des moutons noirs. Ensuite parce
que ce type
de monde est évidement dirigé par des
pervers-prédateurs qui n'existent qu'à travers le
double langage, le
mensonge et la lâcheté.
A l'heure ou la communication est parfaitement
maîtrisée et ou le
système forme la matrice et le
pouvoir dans tous les secteurs de
la société et de la vie des moutons, c'est sur les
quelques espaces de partages libres qui subsistent ou tentent de se
reconstituer, que les manipulateurs portent à
présent leurs efforts pour sceller
l'avènement du meilleur de (leur) monde.
Heureusement il reste encore des "moutons noirs" comme Virgil
Griffith qui traquent leurs traces pour que d'autres moutons
noirs puissent continuer à partager
les réalités que cachent les illusions
construites.
Grâce à son WikiScanner
nous pouvons donc identifier lesquels agissent dans l'ombre
pour fabriquer une lumière artificielle et nous
faire une
idée (si le besoin était encore
nécessaire) du niveau de leur importance dans le
système. Mais au fait ne sont-ils pas la fine
fleur des pouvoirs politiques, militaires ou économiques
?
CIA, Diebold le fabriquant des machines
à voter, NSA, FBI, Dow Chemical (Bophal, agent
orange), Wal-Mart, Microsoft, Scientologie.
Haut
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Un outil d'intoxication du Renseignement par le Renseignement
La
fiabilité d'un "renseignement"
repose sur la qualité de la source,
l'intégrité du
receveur, le nombre minima d'intermédiaires et des
vérifications
élémentaires, notamment par des recoupements. A
ceci s'ajoute la prise
en compte de l'éventualité de la
désinformation,
autrement dit la possible "intoxication" de la part de la
source. De ce fait, ce que
préconise le bon sens du profane en la matière,
se traduit pour les
initiés sous forme de procédures, de
cloisonnements et de recoupements.
En permettant un partage
collaboratif
d’informations, Intellipedia le nouvel Intranet
de la communauté du renseignement américain basé
sur le principe de Wikipedia, donne la
possibilité aux agents de mettre
en ligne avec un minimum d'analyse et sans formalisme une somme de
"renseignements" consultables et exploitables par ses
collègues des 16 agences du renseignement US,
ceux d'Angleterre,
du Canada,
de
l’Australie
et bientôt de la Chine, en attendant les autres
à commencer par la France.
Finis les rapports documentés et les infos
recoupées puisqu'il
suffit de "balancer" une info pour lui donner une existence.
On aura vite compris les conséquences qui en
découlent, notamment sur la vie
des "cibles humaines" qui auront eu la malchance de déplaire
ou de passer dans la zone de surveillance d'un agent aussi
zélé que formaté.
On comprendra
aussi tout le
profit que pourra tirer un pouvoir discret et puissant en
suggérant ou en déposant des "renseignements"
dans la base de données, lesquels seront
naturellement repris par l'un quelconques des utilisateurs
qui s'empressera d'effectuer
le "travail" sans savoir qu'il était souhaité par
le manipulateur. Les exemples de manipulations
des
données de Wikipedia (voir
info ci dessus) mises
à jour par Virgil
Griffith donnent une idée de ce qu'Intellipedia pourra
fournir
comme possibilités aux marionnettistes de l'ombre. Bref, tous
les ingrédients de la rumeur
offerts comme méthode de gestion .... et d'utilisation du
"renseignement".
Pas étonnant
qu'à travers la présentation
de cet outil, le responsable de sa vulgarisation invite les
agences à un changement de
mentalité vis à vis de
l’information.
Haut
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Si les médias disent que c'est vrai, c'est donc que c'est faux !
Plus
d'un
américain sur deux juge que les médias de son
pays désinforment ou manipulent. Même
si le fait n'est pas une surprise compte tenu de la concentration des
médias dans les mains de quelques propriétaires
qui par ailleurs ont des liens directs avec les pouvoirs politiques et
économiques, la
proportion est assez significative pour juger de
l'état réel de la démocratie
américaine et surtout de la
perception qu'en ont ses citoyens. Il n'y a donc aucun
risque à affirmer que la crédibilité
des informations et des journalistes a atteint le niveau de celle des
politiques. Depuis au moins une quinzaine
d'année, l'exemple vient en effet d'en haut, du parjure
présidentiel dans l'affaire
Monika aux mensonges de son successeur pour fabriquer
les motifs de ses sanguinaires guerres coloniales.
En France qu'elle est la proportion de ceux qui considèrent
nos médias (et nos journalistes) comme impartiaux
et honnêtes ? Probablement du même
niveau, voire plus importante.
Haut
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Il n'y a pas que les poignées d'amour qui sont gommées !
La
grande tradition des retoucheurs d'images soviétiques
qui
lissaient le visage grêlé du Petit Père
des
Peuples ou gommaient la présence sur les photos
officielles des
apparatchiks tombés en disgrâce, n'est
pas morte. Loin s'en faut. Elle s'est même
développée et diversifiée au point
d'être incontournable
dans la fabrication médiatique des canons de la
société que sont les "stars" du show-biz et de la
mode. Sur ce registre, avec l'arrivée du
nouveau président bling bling, les artistes du
Photoshop
qui sévissent avec talent dans les rédactions des
magazines pipoles, ont un
débouché
d'avenir auprès de la presse plus
huppée, en particulier celle appartenant aux nombreux amis
du
président.
Il n'y a donc pas de surprise à apprendre qu'à
Paris Match quelques clics de souris et 2 ou 3 calques bien
placés ont gommé les outrages du temps
que n'arrivent pas à éviter les footings
présidentiels.
Voici
donc
venue l'ère du Petit
Frère des
Puissants so glamour et du Photoshop pour
écrire l'histoire.
Il semble d'ailleurs que l'image ne soit pas la seule
application du logiciel présidentiel de retouches. Beaucoup
d'indices montrent qu'il est aussi utilisé dans
d'autres secteurs d'illusion comme les sondages qui ne collent
pas vraiment avec la réalité palpable de
l'ambiance sociale et économique
(paupérisation qui commence à toucher les classes
moyennes, chômage réel en augmentation,
dérives grandissantes de la justice et de
la police, multiplication de la surveillance,
délocalisations, management par la peur, culpabilisation,
etc...).
Comme les limites du ridicule sont constament repoussées,
vous pouvez voir ici
la retouche de la photo "made
in leschroniques.net" que Paris-Match aurait pu
être tentée de publier.
Haut
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Un standard de la manipulation toujours efficace ... à condition de ne pas se faire prendre.
Détourner
les citoyens de l'écoute de manifestants en les faisant
passer pour des extrémistes violents est un
classique
de la manipulation d'Etat.
Pour ce faire, quels que soient les pays, les
forces de l'ordre ont dans leurs effectifs des experts en
désordres
dont la fonction est requise quand il s'agit de déconsidérer
un
mouvement populaire aux yeux du reste de la population lorsque cette
dernière pourrait lui porter crédit et
gonfler ses troupes.
La
ficelle est éventée depuis pas mal de temps,
au
point que les médias, relayant les
communiqués des forces de l'ordre, ont pris
l'habitude de préciser quand des casseurs accompagnent une
manifestation qu'il s'agit de "groupuscules
incontrôlés", voir "d'éléments
extérieurs à la manifestation". Ce
qui n'empêche pas les comptes-rendu de faire leur
essentiel de ces violences en reléguant
les motifs de manifestations au second plan, ce qui est
finalement le but. L'habillage
change mais l'objectif
d'associer manifestation avec violence (et donc
peur) reste le même.
Dès lors, la vidéo qui circule sur
YouTube montrant des
agents provocateurs au dernier sommet
Amérique-Canada-Mexique de Montebello au Canada est
suffisamment parlante pour que la
police
québécoise prise en flagrant délit de
mensonge
s'emberlificote dans des dénégations de
gamins qui ont
encore dans leur poche la sucette volée.
Dans ce registre de la manipulation, il semble que des
opérations peuvent
être confiées
à des spécialistes moins visibles et
donc éclairer d'une lumière sombre les
dessous de quelques
événements contemporains en relativisant le
rôle des responsables livrés
à la vindicte par les médias.
Haut
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Attentat de Lockerbie: La Libye comme alibi ?
Dix-neuf ans de déclarations
péremptoires, de sous-entendus
diplomatiques, de pressions
internationales et de mesures
de rétorsion pour en arriver à constater
que le responsable majeur de l'attentat du Boeing 747 de la
Pan Am à Lockerbie a été
désigné sur la base d'un mensonge.
Pourtant, très tôt un bon
nombre de personnes intéressés par cette affaire
avaient
suggéré que l'enquête était
manipulée pour désigner la Libye qui
a l'époque faisait l'objet des foudres de l'administration
américaine et de ses amis pour cause officielle de
non-alignement et
d'amitiés soviétiques historiques.
La raison de cet aveu tardif d'un "témoin",
complice de la manipulation (si ce n'est volontaire, au moins
conscient) n'est évidement
pas seulement liée à son
impunité pour cause de prescription judiciaire, ni
à
son sommeil rendu léger par des états
d'âme. A ce stade, complice on est, complice on reste !
Par contre, il
semble fort que le temps soit venu de retirer à
la Libye le chapeau trop grand qu'il lui avait
été imposé de porter dans cette affaire. D'abord
parce qu'un rôle dans la recomposition du
Moyen-Orient voulu par les géopoliticiens de la diplomatie
mondiale pourrait lui être dévolu et qu'il est
nécessaire qu'elle ne soit plus médiatiquement un
paria (ce qui
expliquerait par ailleurs la mise en scène de la
famille Sarkozy dans l'affaire des infirmières bulgares, l'accord "secret"
d'armement" de la Libye par la France, et
les positions du chef
français dont beaucoup d'indices
montrent qu'il est mis sur orbite pour prendre la
responsabilité de la succession mondiale de l'oeuvre de son
cousin de pensée américain arrivée en
fin de crédibilité). Ensuite parce
que les
véritables responsables de l'attentat de Lockerbie n'ont
plus de risques d'être identifiés.
Reste que si
l'enquête était manipulée comme cela
vient d'être démontré, c'est
probablement parce que l'attentat concourrait
lui-même d'une manipulation plus vaste. Manipulation dont il ne fallait pas
connaître les inspirateurs et les relais, mais qui permettait
de créer l'événement
nécessaire pour en justifier
les conséquences.
Haut
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Le spécialiste de l'arme (presque ?) non-mortelle veut électriser le Grand Jury d' RTL.
Taser,
le fameux spécialiste de l'arme non létale,
probablement
dopée
par son entrée dans le cercle très
fermé des marques devenues nom commun
(frigidaire, bic, karcher) grâce au sponsoring du
ministère
de l'Intérieur, ajoute la patte professionnelle de son
milieu naturel aux recettes de la
manipulation médiatique en accrochant en douce dans
le communiqué de presse son wagon à la
locomotive RTL-Grand Jury.
Electrisée par le risque de voir disparaître une
partie de ses auditeurs, la radio s'est offusquée
publiquement de cette méthode
cavalière d'amalgame,
mais n'a pas annulé le contrat
qu'elle avait conclue en connaissance de risques.
En fait, le leader du pistolet électrique ne fait qu'utiliser
un mode de communication courant dans le monde public ou
privé de la sécurité. Il
s'agit du publi-reportage,
cette technique développée conjointement par les
agences de communication et les médias journalistiques qui
consiste à
fondre
dans le contenu d'un journal ou d'un magazine sous la forme
d'une page ou d'un encadré le
panégyrique d'une marque, d'un produit ou
d'un service. Le but recherché est de donner
au produit ou au service l'onction de la neutralité et de la
rigueur journalistique pour contourner
dans l'esprit du public l'a priori publicitaire. La
technique et ses
variantes comme le parrainage qui est plus
ambiguë
s'est vulgarisée aux
autres médias. Cependant, en général
et par précaution juridique, la mention "publi reportage"
figure de
manière visible en tête de la page ou de
l'encadré, ce qui n'est quasiment jamais le cas des
publi-reportages institutionnels.
Depuis trois ou quatre ans, la
palme de son emploi
semble revenir au monde de la police et de la
sécurité. On ne compte
plus les
"reportages" qui traitent de leurs "missions"
(unités d'élite, parcours des jeunes recrues,
suivi
d'arrestations, enquête in situ dans le monde des dealers,
des clandestins, avantages de la vidéo-surveillance,
etc....), avec ou sans caméras cachées, en
magazines ou en JT, dont quelques inévitables bidonnages
trop voyants. Dès lors, si Taser était
une institution publique, le couac médiatique n'aurait
certainement pas existé, pas plus que les
réactions. Est-ce rassurant ?
Haut
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La TV Guignol ou comment transformer petits et grands en marionnettes.
Ce
n'est pas un scoop. On connaît depuis longtemps
l'utilisation des
émissions pour la jeunesse en tant que vecteur de formats
culturels, de
conditionnements et de dépendances auprès
des jeunes enfants. Imprimer
de jeunes cerveaux en période de réception et
d'intégration de repères, au moyen
d'émotions
suscitées par des sujets porteurs et attractifs,
est une technique très efficace qui fonctionne
à tous les coups.
Cette technique n'est pas l'exclusivité de la TV
puisqu'on la retrouve
notamment dans la stratégie
employée par Mac Donald et
Coca-Cola sur la cible des très jeunes et
visant à leur implanter pour toute leur vie des
repères artificiels de
goût et de style de vie par l'association du plaisir
(cadeaux,
jeux, environnement des restaurants) et de l'aliment
(formes du big-mac et de la bouteille de Coca adaptées aux
petites mains, emballage et conditionnement, adjuvants
sucrés, couleurs, supports publicitaires
associés, etc...).
Elle n'est pas non plus réservée exclusivement
aux premiers ages de la vie. Des programmes TV qui remplissent la
même fonction sont conçus pour les adolescents et
pour les 19/30 ans (realTV). Plus largement, on assiste à
cette manipulation
dans de nombreux programmes pour tous les ages,
à commencer par la structure et le contenu des journaux
télévisés qui par
définition devraient diffuser de l'information
d'actualité (si ce n'est complète au moins
brute).
Or, si vous minutez le journal TV du 20h, vous serez surpris par la
proportion
ridicule de l'info brute et vous constaterez que
l'essentiel
est composé de sujets-pretextes qui
tracent un modèle du
citoyen auquel chacun d'entre nous est implicitement forcé
de se comparer sur un point ou sur un autre, en acceptation ou en
rejet, mais dans tous les cas, en fonction de ce modèle.
Bref, que les programmes TV pour les jeunes russes soient
fabriqués par Monsieur Poutine n'a rien de surprenant ni
d'original
puisque sa motivation, comme celle de ses
confrères, est évidement de façonner
à sa main la population qui sera ainsi plus apte
à
recevoir sans grincher sa parole et à faire ce
qu'il entend.
Haut
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Même l'arène des journalistes est remplie de doutes sur la crédibilité de la reine du JT.
Voilà
que les citoyens téléspectateurs ne sont plus les
seuls
à
considérer comme très
suspicieux le fait que le
conjoint d'un politique soit aussi
présentateur d'un JT ou d'une émission abordant
des sujets dans lesquels sa moitié (officielle ou pas) est
partie prenante, voire partie dirigeante.
Evidement, les craintes du milieu journalistique ne sont pas
seulement dictées par le rappel de la probité, de
l'objectivité et de
l'intégrité professionnelle
qui font la légitimité d'un journaliste. D'autres
considérations rentrent certainement en jeu qui poussent
à flirter avec le sacrilège en
s'adressant ainsi
à
l'une des plus respectées des figures du journalisme
moderne.
Il faut dire que le sujet est de plus en plus
d'actualité vu le
nombre de couples officiels ou officieux, établis,
précaires ou de
passage, qui se forment dans le milieu très fermé
des personnages publics (ou s'occupant pour l'un des deux de la chose
publique). S'il n'est pas illogique que le copinage
né sur les bancs de science-po ou d'ailleurs favorise les
convergences de vue puis les similitudes
d'intérêts et enfin la
grégarité extra-professionnelle, il
était moins habituel que cela se sache publiquement et
encore moins s'affiche avec fierté, surtout quand
politique et presse ne font qu'un à la ville et à
la maison.
De la même manière, il n'est toujours pas
entré dans les mœurs populaires
(forcément
ringards) d'accorder
de la crédibilité à un ou une
journaliste
traitant des actions de son conjoint. Que
voulez-vous, on a du mal à imaginer la stabilité
d'un couple dans lequel l'une des parties prendrait le risque de
provoquer publiquement la critique (même objective) sur les
tenants,
les aboutissants et la portée des décisions ou
des actions de l'autre
surtout quand ce dernier y joue sa carrière. Par voie de
conséquence, sachant qu'un couple disparaît quand
l'un
des deux sert de la peau de banane au menu de l'autre, on est certain
que l'objectivité
de celui qui fait le journaliste sera
à la hauteur des intérêts de celui qui
fait le politique. Tout ceci n'est
évidement que pur bon sens.
De toutes les façons, le souvenir de la
manière avec laquelle
Madame Kouchner avait mené ses émissions lors de
la
campagne référendaire sur la constitution
européenne suffit à penser qu'elle n'esquissera
jamais le début du commencement d'une
interrogation qui n'aille pas dans le sens de la pensée de
son mari, maintenant officiellement ministre
de la mondialisation.
Haut
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Les "renseignements" de plus en plus opaques font les meilleurs dirigeants politiques manipulés.
Déjà passablement opaques
et
difficilement
contrôlables, les services de renseignements
dépendant des Etats semblent se voir doubler
de "Services"
privés, à
l'image des satellites des agences américaines. Seraient-il
à ce point si
peu fiables que les dirigeants pour lesquels ils sont sensés
travailler s'attachent les services d'officines encore moins
identifiables et donc
totalement incontrôlables ?
Comme on n'a plus beaucoup de doutes sur la propension qu'a le monde du
"renseignement" à pratiquer la manipulation, on peut
prédire une montée
exponentielle des "sources
bien informées"
alimentant les décisions des dirigeants politiques qui en
sont totalement dépendants,
surtout si chacun
d'entre eux possède ses propres fournisseurs
non-officiels. Par voie de
conséquence, cela veut dire que ce sont en fait ces
officines
qui "contrôleront" totalement les dirigeants
politiques.
D'où les questions élémentaires:
Quelles sont les limites d'actions des espions non
étatiques, surtout quand ils se transforment
en "barbouzes" ? Quels sont les
vrais patrons de ces Services très privés ? Qui
les payent et avec quel argent ?
Quels intérêts servent-ils ?
Haut
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Al Qâeïda, une simple métaphore
Il est de plus en plus rare d'entendre des hauts
personnages proférer des
analyses cohérentes, honnêtes et
à la justesse implacable, surtout à propos de
sujets sensibles. Heureusement il y a Martin
Scheinin, rapporteur spécial de l'ONU pour la protection et
la promotion des Droits de
l’homme et des Libertés fondamentales et contre le
Terrorisme. N'affirme t'il pas, qu’Al
Qâeïda "ne
peut être
considéré comme une armée globale
impliquée
dans un conflit armé mondial sans fin"
comme
nous le présente les membres de "l'axe du bien" pour
justifier leur programme militaro-sécuritaire
de ... guerre
globale.
Dans la même veine, on goûtera l'analyse que tout
honnête homme un peu objectif a fait depuis longtemps
s'agissant de l'utilisation
par les gouvernements du concept de terrorisme.
Dans la pratique, beaucoup
d'indices montrent qu'en fait d'opposants, ce sont en
réalité et globalement les citoyens qui sont
visés
par le système
sécuritaire planétaire qui se met en
place
à vitesse accélérée sous
couvert de lutte contre le terrorisme.
De ce
fait, l'histoire retiendra certainement à
quel
point Ussama Bin Ladin (vivant ou mort) a
été utile à cette
opération, tout comme la "métaphore"
Al Qâeïda dont je vous conseille vivement de
connaître les origines rapportées par
un spécialiste.
Haut
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Chers télespectateurs .... ou très chers journalistes.
Le
pouvoir procure de nombreux avantages à ceux qui en
ont les clés. Le constat est bien connu, notamment
par ceux qui l'exercent selon les préceptes du
préposé à l'octroi qui arrondi ses
fins de mois en ponctionnant la dîme personnelle sur les
bénéficiaires de son bon-vouloir. Ils
sont d'ailleurs de plus en plus nombreux au point qu'une bonne
partie des élites de nos démocraties
modernes ont adopté le mirage africain du
bakchich en le perfectionnant.
Le quatrième pouvoir comme aime à se croire avec
quelques raisons le milieu journalistique, pourtant
auréolé de l'intégrité qui
justifie la légitimité de sa fonction, semble
à son tour de plus en plus contaminé. La
fréquentation des trois autres pouvoirs doit
évidement en être la cause en même temps
que la mutation des gènes de l'humilité
et de l'honneur qui frappe tout ce qui est validé par le
système global.
Il n'est donc pas étonnant que certains
journalistes ajoutent aux "ménages" bien connus de la
profession quelques à-cotés en monnayant
leurs temps d'antenne auprès de ceux pour
lesquels la médiatisation est la dernière chance
de mettre le projecteur sur leur condition ou leur
état de victime.
Il n'est pas non plus très étonnant
que la suspension de cette vedette de la TV
suédoise adepte du publi-reportage à
bénéfice personnel, soit essentiellement la
conséquence de la médiatisation de l'affaire
réalisée par l'un de ses collègues
(jaloux ? ambitieux ?) dépité de
pas avoir obtenu auprès de leur direction
le prix de son silence. La morale a plus que jamais un
prix.
Décidément le quatrième pouvoir a
bien désormais toutes les
caractéristiques d'un vrai pouvoir moderne.
Haut
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Reporters sans frontières est surtout représentatif de ... son bailleur.
Plus
le pouvoir est puissant, plus les contre-pouvoirs sont
dépendants de lui. Ainsi, se
payer une opposition est le luxe des
grands.
Au rayon des vecteurs d'oppositions potentielles
figurent en bonne place les journalistes, espèce en
voie de disparition coincée
entre les
patrons-médias, les
pouvoirs qui ne les envisagent qu'en tant que portes-parole
et le
respect des
critères de la pensée
unique journalistique sanctionné par le
diplôme
des écoles de formation qui leur donnent droit ou
non à la
carte de presse. Je veux évidement parler de la
race des vrais journalistes qui, sans en porter le
titre officiel, se rencontre encore en parcourant le Web.
C'est
d'ailleurs probablement en pensant à ceux-la
que l'UE
est en
train de se
charger de ces
montreurs de réalités en
prenant l'habituel prétexte du terrorisme.
RSF
qui se veut représentatif par la voie de son
président de la
défense des journalistes-reporters confrontés aux
états d'âme des pouvoirs et de leurs
fabriques à silence, navigue
entre sa mission médiatique et le besoin d'exister au prix
de quelques contorsions dans les eaux troubles de la
déontologie et de la morale humaine et journalistique.
Dès lors, il n'y a rien d'illogique à ce que son
président fournisse de temps en temps, à titre
personnel, une caution morale aux bourreaux. Si la morale y
perd, RSF et son président y gagnent. Reste que nous ne
sommes pas obliger d'être dupe.
Il en va ainsi de la plupart des organisations
représentatives qui ont acquis pignon sur rue.
Pour exister, faut-il abonder dans le sens de ceux qui dirigent le
monde et vivre de leurs subsides ? La morale comme le gène
d'humanité répondent
négativement, mais le
système en fait une
condition car les contrôles du pouvoir et du contre-pouvoir
sont ses deux piliers.
Dès lors tout est question de choix. Il faut simplement
savoir que ce
n'est pas au travers des médias ou de l'officiel que l'ont
accède à ceux qui font le choix de la
morale.
Haut
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A quand une enquête sur le rôle de MM. Bush et Cheney .... avant les attentats du 9/11 ?
Quand
un événement majeur survient, il
entraîne dans un
premier temps une série de réactions
spontanées
dictées par l'émotion, puis vient la
réflexion
individuelle notamment sur ses causes et ses conséquences.
Lorsque cette réflexion pointe des incohérences
sur
l'événement lui-même et
met en
relief l'utilisation
qui en est
faite pour justifier
des mesures qui n'auraient pas vu le jour sans
lui, tôt ou tard les
doutes
finissent
par faire place à la défiance.
En matière d'incohérences, le 9/11 est un
modèle
du genre. S'il ne fallait en retenir qu'une ce serait la
manière
dont les tours se sont écroulées, techniquement
incompatible avec la cause et tellement ressemblante avec le dynamitage
préparé d'un immeuble condamné (voir
l'info suivante).
Pas étonnant donc qu'un sondage du très
respectable institut Zogby révèle qu' 1/3 des
américains pense que MM. Bush et Cheney sont
impliqués dans la survenance du drame du World
Trade
Center. Soit parce qu'ils l'ont volontairement
laissé faire pour en tirer parti. Soit parce "qu'ils l'ont fait".
Cette dernière thèse qui penche pour la
complicité
active, si ce n'est l'inspiration, semble
réunir de plus en plus de citoyens américains au
fur et à mesure qu'elle prend de la consistance sous le
double effet de la découverte
d'éléments
troublants et de cohérences objectives.
Envisagé sous l'angle d'une très possible
manipulation, les 6 ans
qui séparent l'événement
générateur (9/11) du partage des doutes
sur la réalité de la version
officielle par un grand
nombre, représentent
le
délai qu'il a fallu pour atteindre le point
d'irréversibilité de la mise en place du
système global de contrôle.
En effet, si on fait le compte de toutes les
mesures de suppression des libertés individuelles
qui sont
justifiées par le 9/11 (aux
USA et partout ailleurs), on est
obligé de constater que la découverte
qui approche d'une vaste et monstrueuse manipulation n'entraînera
pas la mise au rancart du système global
et protéiforme de contrôle et de surveillance des
populations qu'elle a permise. De fait, si un texte peut
être abrogé par un autre, il n'en est pas de
même
de la matérialité des installations. La
vidéosurveillance, la biométrie, les puces, les
fichiers, le
traçage ne disparaîtront évidement pas
parce qu'ils sont dorénavant totalement
intégrés dans la société.
Ceci apporte probablement une réponse à la
question des raisons pour lesquelles les
dirigeants, notamment français, mettent un zèle
extraordinaire à accélérer la mise en
place irréversible de l'étau technique de la
surveillance, comme si une "feuille de route"
serrée imposait un timing plus important que l'avis des
populations. Tout ceci est de pure logique et met
en évidence l'importance
primordiale de réduire au maximum l'écart entre
les temps
de la manipulation. Si les 31% d'américains qui
selon le sondage de Zogby pensent aujourd'hui que le 9/11 est l'oeuvre
ou la permission de MM. Bush & Cheney, avaient
été aussi nombreux en septembre 2001, il est
clair qu'il aurait été beaucoup plus difficile
d'imposer, même clandestinement, l'attirail
carcéral qui ligote maintenant la
société et les citoyens.
Haut
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L'effondrement des tours du 9/11: 19 kamikazes et .... quelques artificiers.
Ce que la réflexion et le bon sens
suggéraient à la vue de l'effondrement des tours
du World Trade Center trouve confirmation
imparable de la part des spécialistes, architectes et
ingénieurs. Les
tours étaient certainement minées
pour entraîner ce type d'effondrement
contrôlé qu'un avion et la structure des
constructions ne pouvaient générer
(*) sans la présence de charges explosives savamment
disposées.
Plus évident encore était l'effondrement
(*) sans cause apparente de l'immeuble 7 (*) situé
à un bloc de là, abritant le Centre de gestion de
crise de la mairie de New York, les
bureaux de la Commission des opérations de bourse (SEC),
ceux du Secret
service et de la CIA. Un pur hasard évidement
jusqu'à ce que l'on envisage un jour que le poste de
commandement opérationnel des
événements pouvait s'y trouver.
Six ans après c'est donc une
délégation de 130 experts qui va
présenter très officiellement au
Congrès américain le scénario
des événements tragiques qui valait à
l'époque, à ceux qui avaient les yeux
ouverts, l'étiquette de conspirationnistes
paranoïaques.
Ces mêmes "conspirationnistes" qui posaient
l'éventualité de la présence de balises
électroniques dans les tours pour guider les avions
.... chose que ne pouvait pas permettre la formation
accélérée des
pilotes kamikazes (essayez ne serait-ce qu'avec un simulateur
de vol
sur PC de décoller avec un boeing 747 de Kennedy AirPort et
de le projeter du premier coup sur une tour
précise de Manhattan !).
Haut
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Conseil journalistique: Prière de ne pas traduire l'arabe pour être convaincu du "danger islamiste".
En matière de terrorisme, de prestigieux services
spécialisés comme la CIA, nous ont fourni de
nombreux exemples du fait que l'important
n'est pas
la preuve mais l'affirmation. On se souvient des armes de
destructions massives et fantômes de l'Irak affamé.
Cette technique qui s'appuie sur le respect de l'uniforme
et la légitimité des officiels pour
obtenir l'adhésion du public-citoyen à une
thèse que la réalité
n'étaye pas,
a besoin impérativement du relais
médiatique sans lequel le message est réduit au
huis-clos. Les journalistes sont donc
conviés à prêter leur
crédibilité à ce genre
d'opération d'intox et perdent à leur tour leur
légitimité en abandonnant les vieux principes
primordiaux qui font
la force de toute enquête, aussi bien policière
que journalistique, que sont la
vérification de tous les
indices, le
recoupement des preuves et l'indépendance
vis
à vis de toutes les sources.
Bien évidement, l'efficacité de cette
technique atteint rapidement ses limites car son
emploi répété finit par
éventer la manipulation et entraîne
durablement la défiance à l'égard des
instigateurs et des relais. Surtout, elle requiert
de la part du public un niveau de crédulité
à la hauteur de l'imbécillité des
"preuves" fournies.
Heureusement, la crédulité a des limites que
l'imbécillité n'a pas. Ainsi, la presse
allemande
unanime a poussé le curseur très haut dans son
zèle à transmettre la parole des limiers
policiers et des
chasseurs de terroristes enturbanés. En
présentant à la Une le
fac-similé d'un bout de papier
griffonné de "hiéroglyphes" arabes, elle
produisait LA
preuve de l'implication
islamique dans la bombe découverte en juillet
dernier à bord d'un train.
A ceci prêt qu'en fait
de revendication AlQaidaesque, il
s'agit d'une banale liste de course devenue inutile et
jetée par un usager du train, certes arabe mais aux
intentions plutôt culinaires.
Encore heureux que "les sources policières" de la presse ne
lui
aient pas soufflé qu'il s'agissait d'un
pense-bête
des terroristes reprenant la composition de la bombe.
Pensez
aux dégâts atroces que peut
occasionner une bombe
à fragmentation propulsant des olives.
Moralité, plus
les imbéciles se lâchent, moins il y a de
crédules
et plus forte sera la chute des ventes de la presse pseudo
journalistique.
PS: Pour ceux qui sont
curieux de connaître la traduction de la "preuve", la voici: Olives / Fromage / Assortiment
de gateaux au yaourth. Par ailleurs, je tiens de
sources érudites que quelques détails
d'écriture attestent que le rédacteur de cette
liste de course est originaire du proche-orient et
non du Magrehb.
Haut
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Venez communier, mes enfants, dans la Grande Messe du 20 heures, au sacrifice de l'information.
Voici une analyse que tous les téléspectateurs
qui communient aux JT devraient avoir lue. Car il s'agit bien
d'une communion à laquelle nous convient toutes les
chaînes à heure fixe. Ce n'est d'ailleurs pas un
hasard si l'expression Grande
Messe du 20heures qualifie le plus prestigieux de ces
rendez-vous télévisuels.
Comme dans tous les rituels majeurs, les journaux
télévisés sont en effet structurés
suivant une mystique parfaite et composés
de tous les ingrédients que les initiés aux
mystères divins manient avec science. De la
mise en scène particulièrement
étudiée à la présentation
de symboles sacrificiels, et de la culpabilisation
suggérée à la morale à
peine voilée, l'ensemble est animé par un
officiant qui n'aurait pas dépareillé, sur le
fond, dans une brochette de grands prêtres antiques.
Au-delà de la similitude qui n'est pas innocente, avec les
offices religieux de tous temps, il est nécessaire
de s'interroger sur les objectifs communs à tous
les rituels. En l'occurrence, "la
soumission au monde que l’on nous montre et que
l’on nous apprend, mais que l’on souhaite nous
empêcher de comprendre et de penser".
Haut
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En
matière de manipulation, il y a les "coups" bien
montés et les
autres, ceux qui ne tiennent pas la route parce qu'ils tirent des
ficelles trop grosses. Ils agissent exclusivement sur la réaction
immédiate et l'activation
de repères clés, souvent culturels,
parfois sémantiques ou directement liés
à la peur, sans se soucier de leur
crédibilité.
On pourrait croire que les "services" les plus
expérimentés en matière de
manipulation - parce que
c'est l'une de leurs principales fonctions - ont la
technique
et
l'intelligence appropriées pour "fabriquer" des "preuves" en
béton
destinées à étayer les
scénarios qu'ils entendent nous faire croire.
Hé bien, en apparence, non ! En apparence seulement, car si
cela ressemble
très souvent et de plus en
plus à du
vrai
travail d'amateur
qui ne résiste pas
au bon sens et au temps avec
une crédibilité avoisinant le
zéro, la manipulation fonctionne extrêmement
bien. Plus exactement, si le
prétexte est clairement bidon, la carcérisation
de la société qu'il est destiné
à provoquer, avance quand même sans aucune
restriction.
Est-ce à dire que nous sommes majoritairement idiots ou
incapables de voir ce qui se met en place ? Je ne le pense pas. Il
suffit de se balader sur n'importe quel forum de l'Internet pour se
convaincre de la quantité de citoyens peu dupes.
Ces "montages" sont-ils donc volontairement bâclés
?
Certainement, et pour une large part. En effet, tout montre que le
recours aux prétextes est de moins en moins utile
au point qu'ils donnent de plus en plus l'impression d'être
une formalité d'habillage exécutée par
réflexe plus que par soucis d'anesthésie
populaire. Ainsi, la vidéosurveillance n'a quasiment plus
besoin d'attentat pour s'installer et la biométrie, comme le
fichage de l'ADN, se passent de faits divers sordides.
En fait, le
citoyen devenu quantité négligeable, n'a plus
aucun pouvoir depuis qu'il en a été
dépossédé de manière
très perverse par ses "représentants".
L'information qui suit suffira à le démontrer. Ne
serait-ce donc pas la première manipulation essentielle qui
permet toutes les autres ?
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Comme ce n'est pas passé par devant ... ça passera par derrière.
Pour tout dire, on s'en doutait un peu. Le "traité
modificatif" concocté entre-eux par les dirigeants
européens et les élites non élues de
Bruxelles, avec l'aval de la quasi-totalité de la
"représentation nationale" n'est que la
reprise presque intégrale
du Traité
établissant
une Constitution pour l’Europe,
clairement refusé
en 2005 par référendum.
Comme
dans n'importe quel régime autoritaire et non
démocratique, ce texte qui ne change
quasiment que de nom, va être entériné
des deux mains par l'immense majorité des
députés et des sénateurs qui violeront
ainsi, sans aucun scrupule - mais en ont-ils encore ? - la
volonté populaire.
En dehors du fait que les "représentants" sont plus
attirés par le costume que par la portée de la
fonction et qu'ils montrent définitivement qu'ils
ignorent ce qu'est un mandat populaire, on voit difficilement
l'intérêt personnel à moyen terme de
leur choix. En effet, si déjà 80% des textes
qu'ils votent ne sont que des transpositions de directives
européennes, ils conservent encore une forme de
souveraineté que fera disparaître la
fusion de la
France dans la fédération européenne
dont les actes - des traités aux simples
règlements - seront non seulement supérieurs aux
lois françaises, mais carrément
"affectés" à la compétence
européenne (une dizaine de compétences
supplémentaires ajoutées dans ce nouveau texte
par rapport au Traité refusé par le
référendum !). De ce fait, c'est
leur propre fonction - donc leur costume - qui
disparaîtra rapidement au profit des
commissaires et des juges de Bruxelles ou de Luxembourg.
S'il n'y a pas beaucoup de doutes sur l'existence d'une
"rétribution" - matérielle, sociale,
professionnelle - que nos députés et
sénateurs touchent et toucheront pour ce qui
est une forfaiture, il y en a encore moins sur le
régime politique qui se met en place.
Accepter ou refuser ? Dans le second cas, la
réaction de sauvegarde vitale ne pourra être
inférieure à ce qui n'est rien moins qu'une
attaque en règle dont l'issue scellera sans retour le
vainqueur.
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La manipulation des images, pratiquée
autrefois au service de la propagande
et de la désinformation
d'Etat est maintenant devenue la technique par excellence de la
communication quel qu'en soit le domaine. Des liftings de la presse
people aux recadrages subtils des reportage-photo
d'actualité, en passant par les trucs qui
valorisent les photos officielles ou permettent carrément le
gommage d'un personnage gênant, la panoplie
PhotoShop accompagne désormais toutes les communications.
L'exposition "Images mensongères"
organisée par le Musée
de la communication de Berne, en Suisse,
intéressera
certainement tous ceux qui cherchent, par curiosité ou par
recherche, à cerner les techniques de la manipulation. Si,
comme moi, vous faites parti de ceux-la, que vos pas vous
conduisent dans les prochains mois du coté de Berne
(ce qui ne sera pas mon cas), et que vous visitiez cette exposition, je
serais friand de connaître vos impressions et commentaires
sur le sujet.
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Coup de main entre amis ou la face cachée du terrorisme .... d'Etat.
Le bon sens fait dire qu'en matière de
lutte radicale contre un pouvoir jugé oppressif, les
actions qui frappent aveuglément la population sont d'un
effet inverse à l'objectif
puisqu'il n'y a aucune chance pour que cette dernière se
retourne contre le pouvoir dans le but de le chasser. Aussi, il
convient d'être extrêmement circonspect
sur l'authenticité des causes invoquées
à l'appui d'attentats
terroristes visant la
population innocente. Les années
de plomb
italiennes nous ont montré que l'OTAN, via le
réseau
Gladio (voir: 1 - 2 - 3) avait choisi cette
méthode pour terroriser
la population
et en faire porter le chapeau aux extrémistes qui
gênaient la mise en place de son influence.
Il n'est donc pas étonnant que les attentats de 1995 en
France aient
très tôt montré la piste des services
algériens, par ailleurs très liés avec
leurs homologues français.
Voir une série d'articles sur le site du réseau
Voltaire
qui traitent de ce qui ressemble comme deux gouttes de TNT à
de
la manipulation d'Etat: Le
terrorisme non revendiqué de l’OTAN
- Ces
exercices de simulations qui facilitent les attentats -
Quand
l’état-major américain planifiait des attentats
terroristes
contre sa population - Londres
renoue avec la stratégie de la tension
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L'enfer c'est toujours l'autre.
Lorsqu'elles sont accaparées par les
stratégies politiques ou religieuses,
les causes légitimes servent de
prétexte à des solutions, des intentions ou des
actions, qui ne le sont pas.
Au-delà des origines de la situation de la Palestine
actuelle que ce texte retrace très bien, Uri Avnery
démontre impeccablement comment, en créant
un ennemi
virtuel ou en chargeant de ce rôle ceux dont on
veut prendre
la place, on arrive à conditionner
ses propres troupes en
désinhibant leurs scrupules et en leur fournissant la
justification morale avec laquelle ils peuvent créer
l'injustice sans état d'âme.
En se fabriquant le costume de victime on acquiert
une légitimité à user de la
violence et de
l'injustice, et on justifie toutes les horreurs que
l'on commet contre cet ennemi que l'on s'est choisi.
Comme un prétexte fini toujours par perdre de sa consistance
au contact de la réalité, un nouveau
prétexte lui succède, rendant de plus en plus
absurde et inextricable une situation qui n'aurait jamais du
exister.
C'est ainsi que se tricotent les malheurs de l'humanité
depuis des millénaires qui font s'affronter des humains que
rien n'oppose si ce ne sont les prétextes que leurs
soufflent les prédateurs qui en tireront seuls le
bénéfice.
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Si l'élan populaire est virtuel, les fonds et la retouche d'image ne le sont pas.
Les créateurs le savent bien. Sans la
rencontre avec le public, une idée,
une œuvre, une
création ne vibrent qu'à la
fréquence de l'ego personnel de son inventeur.
Privée de cette rencontre, la sensibilité qui est
la marque du vrai créateur, s'accumule au point que
son énergie créatrice interdite du don,
se transforme souvent en poison qui finit par faire basculer son
géniteur dans un monde de folie. Vincent Van
Gogh illustre parfaitement le destin du créateur
dont l'oeuvre n'a pas irrigué ses contemporains.
Dans le monde
d'illusions qui nous sert aujourd'hui de fabrique
artificielle à émotions et
où
la seule création autorisée à faire
vibrer le public répond aux critères de la psychologie des foules
et à la validation des décideurs - c'est
à dire des non-créateurs - toutes
initiatives pseudo-créatrices
passe par une conception marketing, un business-plan
et une
mise en scène médiatique.
Dès lors, il n'y a plus de limites pour amorcer la pompe
censée pousser le public par
grégarité, snobisme ou tendance, à
l'illusion de la "dynamique de l'événement",
comme cette grossière
récupération d'image appartenant à un
autre événement.
A moins que cette communication n'ait été
motivée par le besoin de justifier l'allocation de fonds
publics pour un projet un tantinet mégalomaniaque
décidé par une poignée de dirigeants
politiques et mis en scène par un des quelques organisateurs
français qui trustent les manettes de
l'événementiel grand public en
même temps que la manne et la gloire qui s'y
attache.
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L'une des techniques de
pré-fidélisation de Mac Do était (et
doit toujours être) de se tenir à jour des
entrées à la maternité
locale. Pourquoi ? Simple ! Le lendemain de la naissance du lardon, le
manager ou le patron du resto du coin de la zone commerciale, peut
ainsi débouler pour faire ses compliments floraux
à la maman et son cadeau à l'héritier,
futur consommateur.
Chassez vos illusions car le but
est uniquement d'associer Mac Do dans l'esprit des "cibles" au
souvenir d'un événement à forte
émotion. Vous ne trouverez pas d'autres raisons
aux sponsorings des concours de dessins dans les maternelles ou
ailleurs.
Créer
la dépendance et le besoin dans les jeunes cerveaux est la
base du conditionnement idéal, et pas
seulement dans un but mercantile. Aussi, le
décryptage des programmes de cette
énième télé pour
nourrissons dont le "service" surfe sur le besoin coupable de
tranquillité des parents, fournit à coup
sûr une
idée du format de la prochaine
génération.
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L'efficacité de la culpabilisation.
La peur
et la culpabilisation
sont les deux moyens
les plus sûrs pour faire passer une manipulation.
Elles sont
donc aussi dans le champ politique les meilleurs
vecteurs pour imposer des restrictions ou des interdictions dont les
motifs réels ne sont pas vraiment avouables. Il
en est ainsi de la mise en place de taxes nouvelles.
Souvenons-nous de la vignette automobile. Aurions-nous
accepté cette énième taxation sur les
véhicules si elle n'avait pas été
destinée aux "vieux" ? L'expérience nous
invitait pourtant au doute. Mais avec un tel motif, la contestation
de la ponction aurait eu en réponse une
leçon de morale sur
l'égoïsme qui aurait cloué au pilori le
plus
vindicatif. Après tout, les vieux c'est aussi nous demain.
On peut faire le même constat avec la TVA.
De la même manière aujourd'hui, l'écologie,
dont la découverte par les politiques est aussi
récente que leur conversion, sert en
réalité à justifier une kyrielle de
taxations à venir. Ce sont pourtant
les mêmes politiques et les mêmes
spécialistes qui - hier - nous culpabilisaient avec le
même ton de moraliste sur la nécessaire croissance
et l'indispensable consommation. Ce sont eux
qui bétonnaient à tout va, poussaient
l'industrie automobile et les avionneurs à produire et
remembraient de force les campagnes pour transformer les paysans en
producteurs-chimistes. Et ce sont toujours eux qui maintenant culpabilisent
la population avec les maux dont ils sont exclusivement responsables.
Si le principe écologique est une
évidence aujourd'hui, il s'appelait hier bon
sens naturel et personne n'en faisait un concept. Le
gaspillage, la pollution et la
destruction des richesses naturelles n'ont jamais
été une culture spontanée, mais une
conséquence
- parfaitement prévisible - de
l'imposition de règles économiques contemporaines
artificielles, basées sur l'unique recherche de gains
financiers dont l'application se traduit par la production de biens de
plus en plus destructibles afin de multiplier leur
renouvellement rapide et donc de générer une
production accrue.
Est-ce un hasard ? Les politiques nous ont
démontré leur grande capacité
à gérer le présent pour leur compte et
leur médiocrité à évaluer
les conséquences de leurs actes à court, moyen
et, encore plus, long terme. Par contre, l'histoire constatera
certainement que la
succession de tentations/culpabilisations ressemblait fort à
une manipulation subtile ayant aboutie à la paupérisation
puis à la dépossession
des richesses naturelles et enfin à la perte
totale d'autonomie des populations et des individus.
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Demandez un taux de chômage à 5%, l'INSEE se chargera de vous le servir.
Qui
croit à la vérité des chiffres
officiels du chômage ? Assurément pas grand monde
puisque
même ceux qui sont chargés de les
établir n'ont plus le courage de cacher l'absence
prouvée de fiabilité des données de
leurs calculs et le parti pris calculé de la
méthode retenue pour effectuer ces derniers. Dépourvus
d'indépendance et ne
voulant pas porter seuls le chapeau, ces experts statisticiens sur
lesquels repose la justification de la plupart des
politiques économiques et sociales, délivrent
même ça et là des bémols sur
la photographie qu'ils donnent de la
réalité en dévoilant quelques
astuces de montage. De toutes façons, il y a longtemps que
l'illusion ne sert plus qu'aux discours des dirigeants politiques, des
gouvernants et de leurs interlocuteurs journalistes.
On peut même avancer que cette manipulation
médiatique dérisoire
n'intéresse
plus que les maillons qui lui donnent corps et qui en vivent: ANPE,
INSEE, Dirigeants, doctes Spécialistes, Journalistes. Une
sorte d'opérette désertée par le
public ou le factice fait ouvertement parti de l'intrigue et
ou les généraux s'alourdissent les uns
les autres d'un bon kilo de médailles
surdimensionnées.
Il faut en effet avoir une bonne dose d'inconscience doublée
de l'insensibilité au ridicule - ou tout simplement l'ego
d'une élite convaincue qu'une seule de ses paroles suffit
à abreuver de petit lait la plèbe
ébahie - pour annoncer
que l'emploi reprend quand x entreprises ferment leurs portes ou
lancent des plans de licenciement.
N'importe quelle manipulation nécessite un minimum de
crédibilité ce qui n'est pas le cas de celle des
chiffres du chômage. Mais après tout, quand un slogan
politique dont la crédibilité appartient
à une autre époque, affirme
qu'il faut travailler plus dans une société
où la réduction de l'emploi est la
règle d'or des managers champion de la croissance
à deux points, il ne s'agit plus de manipulation mais d'une
certaine forme de cynisme jouissif propre à toute
élite dont la légitimité
résulte ... d'une vraie manipulation.
Haut
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Machines à voter: Retrait après service rempli ?
Georges
Bush y doit ses huit années de présidence. Les
Iraqiens et les Afghans y doivent donc leur malheur. Les
Américains eux-mêmes y voient la clé
qui a permis à ses acolytes de se donner la
légitimité et les moyens
d'entrer chez eux, d'écouter toutes leurs conversations et
de tracer leur vie quotidienne sans aucune limite.
Chez nous, les 1,5
millions de voix électroniques douteuses
qui
ont participé au vote de la dernière
élection présidentielle seront peut
être un jour considérées comme la
clé qui a porté au pouvoir leur importateur,
actuel président
(américano) français, jetant ainsi un sérieux
doute sur la validité de la légitimité
sur laquelle il insiste tant pour s'affranchir des limites de
son mandat.
Toujours est-il que les états d'âme de son
remplaçant au ministère de l'Intérieur
ressemblent
fort à un changement
d'appréciation du pouvoir dans l'utilisation des machines
à voter électroniques, ce qui laisse à
penser
que leur emploi n'est plus aussi nécessaire qu'il y a une
dizaine de mois. Allez donc savoir pourquoi. D'autant que
le
forcing étatique, à coup de subventions et de
mensonges - y
compris par le Conseil Constitutionnel - sur les risques
évidents et dénoncés, proclamait il y
a peu l'indispensable avancée de ce
"progrès" technologique et ... démocratique.
Il est vrai que l'élection présidentielle
étant passée et la feuille de route
étant sur les rails, le
recours au vote populaire devient superflu comme le
démontre l'adoption prochaine de la constitution
européenne rebaptisée en traité.
Et, s'il sera encore pratiqué aux prochaines
élections municipales, il portera de toutes
façons au pouvoir local un "professionnel"
estampillé
par le système.
A moins, bien sur que le groupe de travail ad hoc ne conseille
l'abandon définitif de la méthode
archaïque du
bulletin et de l'urne au profit de la
généralisation des
bébêtes électroniques directement mises
en
réseau avec l'ordinateur central du ministère de
l'intérieur pour .... réduire au strict minimum
les
délais de dépouillement.
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Celui
qui connaît le passé comprend le
présent et prévoit l'avenir. La
tentation de Thomas Wegener Friis du Centre
d’études de la guerre froide, était
donc grande de faire parler avant leur disparition la soixantaine
d'anciens cadres des "services" de la Stasi afin de collationner
et conserver ces inestimables petites histoires qui font la
Grande, ces sordides "opérations homo", ces suicides de 3
balles dans la nuque, ou ces méthodes de contrôle
de la population qui en disent long sur les intentions et les dessous
du
pouvoir.
Comme ce n'est pas aux spécialistes de la manipulation que
sont les espions
et agents de renseignements que l'on va enseigner la
force du secret et l'utilité nécessaire des
versions officielles, il ne fallait pas se faire beaucoup
d'illusions sur l'abandon de leur fierté et l'oubli
de leur appétence à la
dissimulation. Ceux qui passent le plus clair de leur temps
à écrire de petites
histoires sans traces pour le compte de bailleurs invisibles, mais qui
fabriquent et expliquent en grande
partie l'Histoire, n'allaient tout de même pas saborder
le travail de leurs successeurs en révélant la
fonction néfaste de leur profession.
Bien que l'on n'ait plus de doutes sur le visage caché des
démocraties de l'Est au temps de la guerre froide - pas plus
que sur celui des démocraties de l'Ouest
- on aura quand même confirmé,
à travers
ces "témoins directs", que c'est toujours pour la paix que
les crimes et les guerres sont diligentés, que c'est pour la
démocratie que sont bâillonnés les
opposants ou les gêneurs et que c'est pour
éclairer le chemin de l'humanité qu'on
plonge ses citoyens dans la pénombre.
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Presse qui roule amasse la mousse.
Voir ma chronique qui traite de ces infos: Qui
possède les médias, tient le pouvoir
Haut
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Un petit chef-d'oeuvre de manipulation !
Voir ma chronique qui traite de ces infos: La
recette de la fiscalité aux petits oignons.
Haut
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Un nouveau passé pour un autre avenir.
Connaître
le passé permet de comprendre le présent et de
prévoir l'avenir. Par voie de
conséquence, enseigner une histoire parcellaire, reformater
ou carrément réécrite permet d'invoquer
des justifications tirées du passé
"retravaillé" pour conditionner à l'acceptation
des orientations du présent. C'est ainsi que
les manuels français d'histoire d'après 1870 qui
traitaient les Allemands avec mépris - le terme boches était
par exemple employé à la place d'allemand - ont
conditionné le ressenti et la haine qui ont
été si utiles en 1914 pour faire partir les
vaillants patriotes avec la fleur au fusil. Les exemples de ce type
sont foison jusqu'à l'histoire
de nos origines que l'écriture officielle des
académies toutes aussi officielles s'emploie à romancer
pour la faire rentrer dans une logique d'évolution ou le
passé serait primitif et primaire, le
présent intelligent et l'avenir serait
voué à l'illuminisme.
Aussi, il n'est pas étonnant au pays où Mao avait
battu les cartes de la révolution culturelle pour mieux
brouiller les repères populaires, que les historiens chinois
en charge d'écrire le programme de l'histoire
officielle enseignée
aux jeunes pousses, délaissent
les guerres, les dynasties et les révolutions qui ont fait
la Chine pour apprendre
la politique nationale et internationale, l'économie et
l'histoire culturelle. Evidement, ces dernières
seront suffisamment
subjectives et constitutives du présent pour
créer des certitudes dans l'esprit des futurs
adultes-travailleurs et formater les réactivités
qu'attendent en retour les dirigeants chinois.
La Chine n'a bien sur pas l'exclusive de cette manipulation qui est
d'ailleurs millénaire, mais son exemple illustre l'accélération
de la volonté - un peu partout dans le monde - de rompre
avec les racines du passé, soit en les
réécrivant synthétiquement, soit en
les transformant, soit en les reliant à une symbolique.
Après tout, c'est toujours comme cela que les penseurs
de l'Homme Nouveau ont voulu solutionner
le problème de la mémoire populaire qui
gène l'acceptation de nouveaux schémas sociaux et
de nouvelles organisations. Il semble que cette fois-ci,
après leur dernier essai localisé en Europe il y
a un peu plus de 60 ans, ils aient réuni les moyens
pour y parvenir. C'est certainement ce qu'il faut comprendre
derrière la notion de rupture qui fleurie dans les discours
ça et là.
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Une bonne manipulation nécessite un minimum de cohérence.
Pour bien fonctionner une rumeur
publique doit provoquer une réaction immédiate,
spontanée et émotive du public qu'elle cible.
Pour cela elle fait
référence à des certitudes et
des concepts qui sont associés à des
émotions et des valeurs radicales imprimées dans
l'inconscient collectif. Par exemple, le fait de prononcer
le mot "marxisme" fera immédiatement penser
à Staline, au KGB, au goulag, à
l'absence de liberté, aux dissidents et à la
pauvreté. Aussi, pour discréditer une analyse
politique concluant avec bon sens à la
nécessité d'une action étatique
privilégiant le collectif social, il suffit de la
qualifier de marxiste pour lui ôter toute
objectivité en l'associant ipso facto et en un seul mot
à l'image désastreuse de l'ex URSS du petit
père des peuples et de ses parents et cousins.
C'est ce qu'ont manifestement tenté
d'actionner quelques
fondamentalistes chrétiens en
lançant l'annonce de l'interdiction des
bibles dans l'enceinte du futur village olympique chinois pour
dénoncer l'absence de liberté religieuse comme
étant l'expression de l'atteinte à
la liberté tout court. En faisant
appel dans l'inconscient à
une réalité
passée
concernant les missionnaires et la
religion catholique, cet appel à la réaction
occidentale se
heurtait, non seulement au démenti crédible par
rapport
aux positions officielles chinoises, mais aussi
à un concept
qui ne fait plus réagir les occidentaux. La religion
chrétienne, entachées des
injustices de la colonisation et de son
prosélytisme de
contrainte n'est plus associée à la
liberté, de sorte qu'elle ne fait pas le poids face
à l'étudiant athée de la place
TienAnmen, les blogueurs censurés ou les dissidents
incarcérés qui incarnent aujourd'hui à
juste titre le "croyant" de la liberté
collective et individuelle.
A trop tirer sur les ficelles et sur les amalgames, une manipulation
finit toujours par ne plus fonctionner.
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Les éditeurs attachent beaucoup de prix aux Prix Littéraires.
Les
prix littéraires sont aux ventes des maisons
d'édition ce
que l'EPO est aux sportifs: un booster pas vraiment naturel.
De ce fait, les arrangements qui répartissent la manne entre
éditeurs
majeurs - ce qui n'est plus un scoop depuis longtemps - n'ont
aucune raison de s'interrompre tant que la
potion continue de nourrir ses hommes
et participe à l'équilibre
général du haut
de la profession. Car le plus remarquable est que cela marche
puisque les
livres primés bénéficient
mécaniquement des
faveurs du public.
Snobisme ? Réflexe
moutonnier ? Habitude de ne trouver du talent qu'aux primés
? Besoin de coller à la norme et à la
tendance du moment ? Probablement tout ceci.
La véritable manipulation est donc d'avantage dans
l'utilisation du
réflexe panurgien du consommateur, lecteur plus ou
moins occasionnel, que dans la
répartition des "primes à la vente" que constitue
l'attribution à tour de rôle du droit de mettre en
bandeau sur un livre le sésame "Goncourt", "Renaudot" ou
"Femina" qui aimante l'oeil et les sous de l'acheteur.
Quant aux auteurs, quels que soient leurs talents, ils seront de plus
en plus condamnés à relativiser la
rencontre de leur oeuvre avec le public à l'aune du
système qui abouti à ce
que la
majorité des lecteurs achète ce qu'on leur dit
d'acheter.
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On
sait à quel point les
fables religieuses sont utiles à la
"gouvernance" des consciences et de nos petites vies. On
sait moins
qu'elles sont un recyclage
d'une histoire unique venue de la nuit des
temps. Toujours est-il que les incohérences de
ces fables sont
devenues tellement grotesques que les religions occidentales,
arrivées en
bout de course au siècle dernier, ont du revoir leur
catéchisme et par exemple remplacer le
Jésus blond en Maître spirituel un peu
basané, sans
que cela soit d'une grande efficacité d'ailleurs. Il fallait
donc "inventer" un nouveau support.
C'est ainsi que le
Bouddhisme
tibétain est venu à la rescousse de l'occident en
troquant hors de ses frontières sa
réalité religieuse et la puissance de son
clergé au profit
de l'AOC philosophie spirituelle.
Après presque un
siècle d'incubation
dans les loges d'initiés puis l'instillation
par
celles-ci dans les sphères élitistes, le
Bouddhisme s'est répandu dans la
société occidentale via le
laboratoire californien de la mouvance new-age
dont quelques indices sérieux montrent qu'il n'est pas
très éloigné de l'influence de la CIA.
Pour preuve, ce sont les Américains qui ont fourni
à cette philosophie son incarnation de chair et d'os en la
personne du Dalaï Lama, exfiltré par eux du toit du
monde quand la Chine a réagi militairement à
leurs visées géostratégiques et
à leur tentative de prise de contrôle des
richesses locales. Du reste le dieu-roi
en exil s'est toujours appliqué à servir les
positions de son sponsor
vis-à-vis de la Chine,
au point qu'il vient d'être récompensé
par le titre de citoyen modèle des
Etats-Unis.
Ainsi depuis les années 70, la conscience mondiale
itinérante, dûment nobelisée, s'en va
répandre les bonnes vibrations de capitales en capitales ou
il est reçu
comme un chef d'Etat et ou il offre au passage aux
populations le visage de la douleur de son exil pour mieux en
désigner les responsables.
Ceux qui voudront très objectivement dépasser
l'iconographie officielle du prophète
réincarné,
connaître
la réalité du Bouddhisme
tibétain et du pouvoir de son
clergé,
ou tout simplement comprendre
comment et avec quels moyens se fabrique une
vérité en gommant la réalité,
trouveront un grand profit à lire l'excellente Histoire du Bouddhisme tibétain,
la Compassion des Puissants d'Elisabeth
Martens. Ils y trouveront en tous cas des
éléments d'appréciation de ce qui
pourrait bien devenir la religion du nouvel ordre
mondial.
Voir aussi mon commentaire
complémentaire dans la revue de presse Religion: Une
conscience planètaire pour préparer à
la religion spirituelle du nouvel ordre mondial ?
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On connaît l'usage
des événements à fortes connotations
émotives utilisés pour masquer
discrètement
des décisions impopulaires ou carrément
inacceptables.
Ainsi, la médiatisation d'un bon match de foot, d'un fait
divers bien mis en relief ou les
déboires d'une étoile du show-biz correspondent
en
général avec une augmentation de taxes ou le vote
d'une
mesure liberticide ou contraignante. La technique est tellement
éprouvée que lorsque
s'annonce ou intervient ce type d'
"événement" les citoyens les plus vigilants
jettent immédiatement un coup d'oeil
sur l'actualité
des ministères, du parlement, de la diplomatie ou sur les
mouvements financiers et économiques. De la
même manière, l'observateur avisé du
fait public peut prévoir l'arrivée de l'un de ces
"événements" - voir même cerner la
forme
qu'il prendra - à partir du moment ou une
décision impopulaire est potentiellement dans les
cartons.
Ainsi, la manière dont monte en puissance et
s'articule l'opération "libération Betancourt"
augure d'un de ces coups du lapin qu'assène à
grands coups de pelle l'actuel
pouvoir. Si le choix est large pour déterminer
celui
qui va bénéficier de cette
couverture, j'en vois cependant un en particulier à
la
hauteur de l'événement qui s'annonce et qui
pourrait bien être la ratification
du traité de Lisbonne par le Congrès,
véritable forfaiture parlementaire qui scellera la
constitution européenne refusée par le Peuple.
L'enjeu est en effet de taille puisqu'il n'est ni plus ni moins
qu'un trait de plume qui consacre la
fin de la souveraineté française, sonne
définitivement le glas de la démocratie et de la
république et lève le verrou qui permet
d'assujettir sans retour notre pays à un futur gouvernement
mondial.
En effet, la manière
bizarre dont Hugo Chavez a été
écarté de la négociation le lendemain
de sa visite à Paris, l'appel
public dans la foulée du président
vénézuélien (pantin de
l'administration Bush) invitant le président
français (très proche complice de la
même administration) à entrer dans la danse, suivi
immédiatement de la diffusion de la "preuve"
de vie de Betancourt (annoncée par H.
Chavez !), le ton, le contenu et la
forme médiatique des messages adressés aux
ravisseurs et à l'otage, tout ceci
ressemble
fort à une
manipulation à trois bandes dont le but est de
donner la paternité de la libération au
président français.
Bénéfices attendus tous azimuts. En France avec
la mise en musique médiatique pour couvrir
la fameuse forfaiture qui scelle la tutelle
européenne sur la France et tord le
cou à
la volonté populaire. Du coté des
Farc avec probablement une discrète
indemnisation en nature
sur le même principe que l'opération
"infirmières bulgares". Du coté
vénézuélien, avec la
libération croisée de prisonniers sans que le
président local se déjuge de sa position
intransigeante. Du coté américain avec un
camouflet
public infligé au gêneur Chavez qui
se
serait bien vu en négociateur incontournable.
Les prochains jours et semaines devraient confirmer le timing
de
l'opération "libération Betancourt". Et si tel
est le
cas, il faudra se souvenir in fine que la fin du calvaire de
la
courageuse ex-sénatrice vénézuelienne
ne sera
intervenue qu'en raison de l'utilité qu'elle
représentait
pour ses "sauveurs".
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Ce n'est pas en France que l'on verrait ça. Quoi que ?
Les
liens entre M. Berlusconi et certains dirigeants de la
télévision publique italienne sont un secret
de
polichinelle. Le vrai scandale est de ne pas les
avoir
dénoncés dès que celui-ci a
décidé des nominations ou quand il a
été élu. Du reste, les
"révélations"
qui provoquent l'agitation outragée du microcosme
politico-médiatique italien sont des
pratiques
courantes dans le monde des médias de
l'information
ou de la distraction
des populations puisque ces derniers sont les principaux
instruments
modernes de la
gouvernance des peuples.
En
France, nous avons bien Mmes Ockrent, Drucker ou Schönberg qui
continuent à officier doctement tout en étant
liées avec MM
Kouchner, Baroin ou Borloo ce qui
constitue déjà un scandale.
Au-delà de ces cas qui sont publics, la
promiscuité des médias avec le personnel
politique est telle que les amitiés ont du mal
à rester discrètes comme le montre le
dernier lapsus révélateur
de M. Pujadas, manifestement plutôt copain avec "Nicolas". Au
reste, on ne voit pas comment, aujourd'hui, il pourrait en
être autrement dès lors que les
principaux
médias d'information - publics ou privés - sont
liés au pouvoir au point que ce dernier participe
très activement aux
choix des amis qui en
deviennent les
propriétaires.
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S'il
y a quelque chose de rassurant dans cette histoire de location
d'appartement à bas coût par le directeur de
cabinet de la
très moralisatrice ministre du Logement - et en particulier
des non
logés ! - ce sont les
réactions qui fleurissent
dans les
forums des sites Internet des principaux médias
(y compris
Le
Figaro). Rassurantes,
parce qu'unanimes, mais aussi parce qu'elles
montrent
que la nouvelle définition des valeurs
républicaines et morales qu'illustre le plus
haut sommet de l'Etat n'ont pas trouvé de convertis dans la
masse populaire, contrairement
à ce qu'indiquent les sondages.
Au-delà de ce salutaire
constat, on trouve dans cette histoire une bien belle illustration
de l'instrument
de base utilisé par tous les dirigeants dans une
république bananière: la
manipulation des sujets par
la légitimité du
pouvoir et la culpabilisation morale dont ils se font les parangons.
Voilà en effet l'exemple d'un monsieur qui s'appuie sur la
double
légitimité républicaine (haut
fonctionnaire, énarque) et chrétienne (engagement
actif*) pour
donner
des leçons de morale, porter la vindicte et
user de son
pouvoir afin de sanctionner ceux qu'il estime être
des profiteurs. C'est ainsi qu'il déclarait martialement
dans l'émission de France Culture Du grain à moudre
du 16 novembre 2007 qu'il "se
trouve actuellement dans le
parc HLM des gens qui ne devraient pas y être",
qu'il considérait donc que c'était "un
véritable scandale"
et qu'il était en train de "mettre
en place de
véritables sur-loyers pour ceux qui occupent
indûment le
parc HLM". Qui
pouvait se douter que ce pourfendeur des
abus en est un gros usager ? Quasiment personne et c'est
justement
là qu'est la
force de la manipulation qui est aussi la pratique
instinctive chez tous les pervers:
accuser l'autre de ses propres turpitudes.
Cela
dit, une manipulation en valant une autre, on peut tout à
fait
envisager - en raison de la médiatisation de cette histoire
- un jeu de poupées russes tel que le pratique le
milieu. En effet, la "révélation" de cette
escroquerie morale détruit la
légitimité du bonhomme et
emporte celle
de sa patronne (et surtout de ses sponsors !), ce qui
permet de confier le marocain à
quelqu'un
d'autre lors du prochain
remaniement qui s'annonce pour le
début
d'année.
Reste que l'exemple de M. Bolufer n'est pas isolé **,
loin s'en
faut, dans la mesure ou il s'agit d'une pratique constante
réservée à l'élite
politico-administrative dont un bon nombre est assujetti à
l'ISF !
C'est d'ailleurs sur cette réalité qu'il base sa
contre-attaque, appliquant le principe qu'au royaume des
républiques bananières, les crocodiles se
tiennent ou se
dévorent.
* Notamment
dans l'association la Cité catholique inspiratrice
de
Laissez-les vivre. M. Bolufer a été
très actif
dans l'opposition à l'avortement. Il a collaboré
en 1983
au Projet pour la France dans lequel il proposait des retraites
à capitalisation familiale basées sur le nombre
d'enfants. Bref un militantisme plus proche de l'Opus Dei que de la
kermesse paroissiale.
** Nous avions déjà eu le
cas de M. Gaymard dont l'engagement chrétien actif est
similaire de celui de M. Bolufer ce qui semble donner une
paternité à l'expression "Charité bien
ordonnée commence par soi-même".
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Les
doutes
de plus en plus sérieux concernant
l'implication de la haute administration bushienne dans l'attentat du
Word Trade Center ne vont pas s'atténuer avec la
révélation des cachotteries
de la CIA devant la commission d'enquête.
Pourtant, les vidéos des interrogatoires musclés
des présumés membres d'Al Qaïda auraient
été certainement très
intéressantes au moins pour lever
un coin du voile sur la réalité de la version
officielle qui n'en finit plus de s'écrouler.
C'est peut être pour cela que la CIA a
préféré en détruire une
bonne partie et s'abstenir d'en présenter ce qui restait.
Au-delà de l'aveu
de l'usage de la torture - dont personne ne doutait
vraiment - et qui justifierait le pudique black out sur la
présentation de vidéos de loques humaines,
électrifiées ou réduites à
l'état de zombis décharnés, il se
pourrait bien que les
"aveux" des interrogés attestent de leur ... innocence.
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Nicolas, Pimprenelle, le Marchand de sable et.... les Producteurs.
La
mise
en scène méthodique de leur vie
privée et publique est devenue un
fondement
de l'existence des politiques.
Cette transposition pure et
simple des techniques
de conditionnement des consommateurs
conçues aux Etats-Unis nous a fait
longtemps sourire quand il s'agissait
de commenter la piètre conscience politique des
électeurs
américains dont les choix
semblent déterminés par la
plastique corporelle des candidats, le sourire de
leurs épouses, l'illustration de l'American
Dream
que dégagent leurs parcours personnels, le nombre de leurs
relations dans le monde des people, leurs signes extérieurs
de
richesse, le pedigree de leur chien, la carte postale de leur home sweet home
ou la virginité de leur conscience. Tout ceci est
évidement pure
et
grossière fabrication, manipulation
des esprits et
formatage des individus pour en faire les acteurs passifs ou
actifs d'un système d'illusions géré
par la
réactivité à des émotions
provoquées. Christian Salmon dans son livre
Storytelling
illustre parfaitement cette mécanique.
Ainsi, l'Amérique nous apparaît
comme un vaste
Disneyland médiatico-social, peuplé d'habitants
spectateurs rêvant d'enfiler le costume de leurs
héros de
cinéma et occultant*
le sort et la
vie des soutiers miséreux qui oeuvrent en coulisse et hors
la vue pour que le spectacle fonctionne.
C'est ce modèle qui est manifestement le fantasme et le
moteur
de vie du gouverneur français Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa,
ce
qui explique la sensation de défiance,
d'artifice
et parfois de médiocrité
et de ridicule
que dégage le personnage et qui se traduit au filtre de
notre culture millénaire et adulte par les attributs de traître,
de menteur,
de gesticulateur,
d'opportuniste,
ou d'acteur.
C'est donc dans cette seule perspective qu'il faut prendre la love story
entre le PDG néo salarié de la colonie France et
la
croqueuse italiano-française dont l'anachronisme apparent
cache mal l'alchimie très
étudiée. Ce
n'est d'ailleurs pas un
hasard
si l'idylle a été mise en scène
symboliquement**
à ....
Disneyland Paris et qu'elle s'est nouée
sous les auspices
(et la
baguette ?) de .... Jacques Séguéla,
l'un des
gourous
majeurs qui a introduit le marketing politique en France.
Ce fabricant
d'histoires et de personnages a d'ailleurs
lié la sauce par la suggestion de la suite
du scénario - façon confidence
évidement - au micro d'Europe 1 en affirmant: "je
pense qu'ils ne se quitteront plus jamais", ce
qui veut dire "préparez-vous
à immortaliser le passage du carrosse nuptial",
apogée de tout conte de fée.
Comme tout
marketing est un moyen et non un but, nous passerions
à coté du principal si nous ne poussions pas la
réflexion au-delà des acteurs, vers le vrai
bénéfice recherché par la production
d'un conte de fée pour ceux qui décident du
moment et de la forme de son emploi. Dans
la veine du Panem et
circences des empereurs romains, le
conte de fée médiatique moderne est
projeté sur un écran disposé au bon
endroit pour masquer l'écriture d'un autre
scénario qui
générera dans la
réalité proche - à la
différence de l'histoire médiatisée -
les ingrédients bien réels d'un
cauchemar éveillé. En la matière, les
différents "contes de fées" que l'on nous sert
actuellement, comme celui de Madame Dati, augurent d'un avenir
beaucoup moins rose pour les spectateurs que pour les chevaux-de-retour
médiatiques qui veulent nous faire croire aux
émois des tourtereaux.
* Sauf
à en faire un
conte de fée suggérant l'ascension du pauvre par
le seul fait de sa volonté.
** Toutes
les manipulations de masse s'accompagnent d'une signature symbolique
qui "marque" le sens, l'origine, le cadre virtuel dans lequel
le scénario est construit et - pour les plus avertis -
signale le ou les scénaristes occultes.
Voir mon commentaire sur la
confirmation du rôle de ce "conte de fée"
et la clé de son objet qui a été
donnée indirectement le 6 janvier 2008.
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