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CompteurRetour à l'accueil du siteFermer la pageImprimante .... pour imprimer toute la page. Un clic et c'est parti.MANIPULATIONS BY RELEVEES and THROUGH THE PRESS ..... OR ELSEWHERERÉLEVÉS und MANIPULATIONEN VON DEN IN DER PRESSE ..... UND AUSSERDEMManipulaciones de RÉLEVÉS ya través de la prensa ..... O en cualquier otro lugarManipolazioni di RÉLEVÉS e attraverso la stampa ..... O altroveEnglishМАНИПУЛЯЦИИ НА RÉLEVÉS и через пресс-..... Или в другом месте操作由rélevés ,并通过新闻… … 。或其他地方 - 11 - Rélevés والتلاعب بها عن طريق الصحافة..... أو في أي مكان آخرद्वारा RÉLEVÉS और जोड़तोड़ के जरिए प्रेस ..... या कहीं और - 1



Actualisée le 31 décembre 2007


QUELQUES EXEMPLES DE MANIPULATIONS RÉLEVÉS PAR et AU TRAVERS DE LA PRESSE ..... OU AILLEURS
Médias - Politique - Economie - Agences de Renseignements - Désinformations - Rumeurs orchestrées 

La revue de presse qui est mise à jour régulièrement est une sélection personnelle.
Des assistantes sociales défendent leur droit au secret professionnel

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- Ces entreprises et organismes qui modifient Wikipedia dans leur intérêt
- Les services de renseignements américains dévoilent un Wikipedia version espionnage
- Les Américains jugent leurs médias partiaux et inexacts
- Paris Match gomme les poignées d'amour de Sarkozy
- Montebello: Des agents infiltrés parmi les manifestants ?
- Lockerbie: un témoin capital affirme avoir menti
- Taser, spécialiste de l'arme "non-mortelle", dégaine trop vite
- Manipulés par la télé ?
- Médias: la crédibilité de Christine Ockrent mise en cause
- Les officines privées du conseiller de Gordon Brown pour le renseignement
- Martin Scheinin: "Al Qaeda n'est qu'une métaphore"
- Un reporter de la chaîne suédoise TV4 suspendu pour corruption
- Quand Reporters sans frontières légitime la torture
- La majorité des Etats-Uniens souhaite une enquête sur le rôle de MM. Bush et Cheney dans les attentats du 11/9
- 11 septembre: l'Amérique sur le banc des accusés
- Terrorisme: la preuve bidon de la presse allemande
- Comment la structure du journal télévisé formate nos esprits
- "Fritz le terroriste", un conte à dormir debout
- Fédéralisation de l'Europe: après le camouflet, le camouflage
- Regard sur la manipulation des images dans le monde à Berne
- Attentats de 1995: la piste des généraux algériens
- La mère de tous les prétextes
- Le public fantôme de Toulouse 2013
- Télé.Baby First, nouvelle chaîne pour enfants, s'attaque aux mômes dès ... 6 ans
- Ecologie, "Arrêtons de nous faire peur"
- Le collectif ACDC accuse l'insee d' "escamoter" les vrais chiffres du chômage
- Machines à voter: Michèle Alliot-Marie annonce une décision avant la fin d'année
- Les anciens de la Stasi se muent en héros de la paix
- Qui contrôle les médias en Europe ? et Sarkozy annonce aux Echos le nom de leur patron
- Fiscalité des dividendes, ou gagner beaucoup plus sans travailler plus !
- Le nouveau manuel d'histoire de Shanghai soulève des débats
- Beijing 2008: La Chine refute les rumeurs sur l'interdiction de la Bible durant les JO
- "Manoeuves" et "manipulation" pour conclure la saison des prix littéraires
- Ce que le Dalaï Lama ne dit pas sur le Tibet et sur sa doctrine
- Otages en Colombie: Uribe et les FARC veulent que Sarkozy joue un rôle plus important
- Italie: l'infiltration de la Rai par des proches de Berlusconi fait scandale
- Mini Loyer à Paris pour le bras droit de Boutin: une nouvelle affaire Gaymard ?
- La CIA a fait obstacle à l'enquête de la Commission 11/09
- Sarkozy et Bruni, c'est un conte de Noel

Les "moutons noirs" qui gênent la production des illusions du meilleur des mondes remercient Virgil Griffith.

Ces entreprises et organismes qui modifient Wikipedia dans leur intérêt

Dans le meilleur des mondes, une bonne communication ne vaut que si elle est manipulée. D'abord parce qu'il faut absolument que l'illusion soit complète pour que l'anesthésie générale permette l'adhésion des moutons blancs et l'euthanasie sélective des moutons noirs. Ensuite parce que ce type de monde est évidement dirigé par des pervers-prédateurs qui n'existent qu'à travers le double langage, le mensonge et la lâcheté.
A l'heure ou la communication est parfaitement maîtrisée et ou le système forme la matrice et le pouvoir dans tous les secteurs de la société et de la vie des moutons, c'est sur les quelques espaces de partages libres qui subsistent ou tentent de se reconstituer, que les manipulateurs portent à présent leurs efforts pour sceller l'avènement du meilleur de (leur) monde.
Heureusement il reste encore des "moutons noirs" comme Virgil Griffith qui traquent leurs traces pour que d'autres moutons noirs puissent continuer à partager les réalités que cachent les illusions construites.
Grâce à son WikiScanner nous pouvons donc identifier lesquels agissent dans l'ombre pour fabriquer une lumière artificielle et nous faire une idée (si le besoin était encore nécessaire) du niveau de leur importance dans le système. Mais au fait ne sont-ils pas la fine fleur des pouvoirs politiques, militaires ou économiques ? CIA, Diebold le fabriquant des machines à voter, NSA, FBI, Dow Chemical (Bophal, agent orange),  Wal-Mart,  Microsoft, Scientologie.
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Un outil d'intoxication du Renseignement par le Renseignement

Les services de renseignements américains dévoilent un Wikipedia version espionnage

La fiabilité d'un "renseignement" repose sur la qualité de la source, l'intégrité du receveur, le nombre minima d'intermédiaires et des vérifications élémentaires, notamment par des recoupements. A ceci s'ajoute la prise en compte de l'éventualité de la désinformation, autrement dit la possible "intoxication" de la part de la source. De ce fait, ce que préconise le bon sens du profane en la matière, se traduit pour les initiés sous forme de procédures, de cloisonnements et de recoupements.
En permettant un partage collaboratif d’informations, Intellipedia le nouvel Intranet de la communauté du renseignement américain basé sur le principe de Wikipedia, donne la possibilité aux agents de mettre en ligne avec un minimum d'analyse et sans formalisme une somme de "renseignements" consultables et exploitables par ses collègues des 16 agences du renseignement US, ceux d'Angleterre, du Canada, de l’Australie et bientôt de la Chine, en attendant les autres à commencer par la France. Finis les rapports documentés et les infos recoupées puisqu'il suffit de "balancer" une info pour lui donner une existence.
On aura vite compris les conséquences qui en découlent, notamment sur la vie des "cibles humaines" qui auront eu la malchance de déplaire ou de passer dans la zone de surveillance d'un agent aussi zélé que formaté. On comprendra aussi tout le profit que pourra tirer un pouvoir discret et puissant en suggérant ou en déposant des "renseignements" dans la base de données, lesquels seront naturellement repris par l'un quelconques des utilisateurs qui s'empressera d'effectuer le "travail" sans savoir qu'il était souhaité par le manipulateur. Les exemples de manipulations des données de Wikipedia (voir info ci dessus) mises à jour par Virgil Griffith donnent une idée de ce qu'Intellipedia pourra fournir comme possibilités aux marionnettistes de l'ombre. Bref, tous les ingrédients de la rumeur offerts comme méthode de gestion .... et d'utilisation du "renseignement".    
Pas étonnant qu'à travers la présentation de cet outil, le responsable de sa vulgarisation invite les agences à un changement de mentalité vis à vis de l’information.
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Si les médias disent que c'est vrai, c'est donc que c'est faux !

Les Américains jugent leurs médias partiaux et inexacts

Plus d'un américain sur deux juge que les médias de son pays désinforment ou manipulent. Même si le fait n'est pas une surprise compte tenu de la concentration des médias dans les mains de quelques propriétaires qui par ailleurs ont des liens directs avec les pouvoirs politiques et économiques, la proportion est assez significative pour juger de l'état réel de la démocratie américaine et surtout de la perception qu'en ont ses citoyens. Il n'y a donc aucun risque à affirmer que la crédibilité des informations et des journalistes a atteint le niveau de celle des politiques. Depuis au moins une quinzaine d'année, l'exemple vient en effet d'en haut, du parjure présidentiel dans l'affaire Monika aux mensonges de son successeur pour fabriquer les motifs de ses sanguinaires guerres coloniales.
En France qu'elle est la proportion de ceux qui considèrent nos médias (et nos journalistes) comme impartiaux  et honnêtes ? Probablement du même niveau, voire plus importante.
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Il n'y a pas que les poignées d'amour qui sont gommées !

Paris Match gomme les poignées d'amour de Sarkozy

La grande tradition des retoucheurs d'images soviétiques qui lissaient le visage grêlé du Petit Père des Peuples ou gommaient la présence sur les photos officielles des apparatchiks tombés en disgrâce, n'est pas morte. Loin s'en faut. Elle s'est même développée et diversifiée au point d'être incontournable dans la fabrication médiatique des canons de la société que sont les "stars" du show-biz et de la mode. Sur ce registre, avec l'arrivée du nouveau président bling bling, les artistes du Photoshop qui sévissent avec talent dans les rédactions des magazines pipoles, ont un débouché d'avenir auprès de la presse plus huppée, en particulier celle appartenant aux nombreux amis du président. 
Il n'y a donc pas de surprise à apprendre qu'à Paris Match quelques clics de souris et 2 ou 3 calques bien placés ont gommé les outrages du temps que n'arrivent pas à éviter les footings présidentiels.
Voici donc venue l'ère du Petit Frère des Puissants so glamour et du Photoshop pour écrire l'histoire.
Il semble d'ailleurs que l'image ne soit pas la seule application du logiciel présidentiel de retouches. Beaucoup d'indices montrent qu'il est aussi utilisé dans d'autres secteurs d'illusion comme les sondages qui ne collent pas vraiment avec la réalité palpable de l'ambiance sociale et économique (paupérisation qui commence à toucher les classes moyennes, chômage réel en augmentation, dérives grandissantes de la justice et de la police, multiplication de la surveillance, délocalisations, management par la peur, culpabilisation, etc...).
Comme les limites du ridicule sont constament repoussées, vous pouvez voir ici la retouche de la photo "made in leschroniques.net" que Paris-Match aurait pu être tentée de publier.
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Un standard de la manipulation toujours efficace ... à condition de ne pas se faire prendre.

Montebello: Des agents infiltrés parmi les manifestants ?

Détourner les citoyens de l'écoute de manifestants en les faisant passer pour des extrémistes violents est un classique de la manipulation d'Etat.
Pour ce faire, quels que soient les pays, les forces de l'ordre ont dans leurs effectifs des experts en désordres dont la fonction est requise quand il s'agit de déconsidérer un mouvement populaire aux yeux du reste de la population lorsque cette dernière pourrait lui porter crédit et gonfler ses troupes.
La ficelle est éventée depuis pas mal de temps, au point que les médias, relayant les communiqués des forces de l'ordre, ont pris l'habitude de préciser quand des casseurs accompagnent une manifestation qu'il s'agit de "groupuscules incontrôlés", voir "d'éléments extérieurs à la manifestation". Ce qui n'empêche pas les comptes-rendu de faire leur essentiel de ces violences en reléguant les motifs de manifestations au second plan, ce qui est finalement le but. L'habillage change mais l'objectif d'associer manifestation avec violence (et donc peur) reste le même
Dès lors, la vidéo qui circule sur YouTube montrant des agents provocateurs au dernier sommet Amérique-Canada-Mexique de Montebello au Canada est suffisamment parlante pour que la police québécoise prise en flagrant délit de mensonge s'emberlificote dans des dénégations de gamins qui ont encore dans leur poche la sucette volée.
Dans ce registre de la manipulation, il semble que  des opérations peuvent être confiées à des spécialistes moins visibles et donc éclairer d'une lumière sombre les dessous de quelques événements contemporains en relativisant le rôle des responsables livrés à la vindicte par les médias.
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Attentat de Lockerbie: La Libye comme alibi ?

Lockerbie: un témoin capital affirme avoir menti

Dix-neuf ans de déclarations péremptoires, de sous-entendus diplomatiques, de pressions internationales et de mesures de rétorsion pour en arriver à constater que le responsable majeur de l'attentat du Boeing 747 de la Pan Am à Lockerbie a été désigné sur la base d'un mensonge.
Pourtant, très tôt un bon nombre de personnes intéressés par cette affaire avaient suggéré que l'enquête était manipulée pour désigner la Libye qui a l'époque faisait l'objet des foudres de l'administration américaine et de ses amis pour cause officielle de non-alignement et d'amitiés soviétiques historiques.
La raison de cet aveu tardif d'un "témoin", complice de la manipulation (si ce n'est volontaire, au moins conscient) n'est évidement pas seulement liée à son impunité pour cause de prescription judiciaire, ni à son sommeil rendu léger par des états d'âme. A ce stade, complice on est, complice on reste !
Par contre, il semble fort que le temps soit venu de retirer à la Libye le chapeau trop grand qu'il lui avait été imposé de porter dans cette affaire. D'abord parce qu'un rôle dans la recomposition du Moyen-Orient voulu par les géopoliticiens de la diplomatie mondiale pourrait lui être dévolu et qu'il est nécessaire qu'elle ne soit plus médiatiquement un paria (ce qui expliquerait par ailleurs la mise en scène de la famille Sarkozy dans l'affaire des infirmières bulgares, l'accord "secret" d'armement" de la Libye par la France, et les positions du chef français dont beaucoup d'indices montrent qu'il est mis sur orbite pour prendre la responsabilité de la succession mondiale de l'oeuvre de son cousin de pensée américain arrivée en fin de crédibilité). Ensuite parce que les véritables responsables de l'attentat de Lockerbie n'ont plus de risques d'être identifiés.
Reste que si l'enquête était manipulée comme cela vient d'être démontré, c'est probablement parce que l'attentat concourrait lui-même d'une manipulation plus vaste. Manipulation dont il ne fallait pas connaître les inspirateurs et les relais, mais qui permettait de créer l'événement nécessaire pour en justifier les conséquences.    
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Le spécialiste de l'arme (presque ?) non-mortelle veut électriser le Grand Jury d' RTL.

Taser, spécialiste de l'arme "non-mortelle", dégaine trop vite

Taser, le fameux spécialiste de l'arme non létale, probablement dopée par son entrée dans le cercle très fermé des marques devenues nom commun (frigidaire, bic, karcher) grâce au sponsoring du ministère de l'Intérieur, ajoute la patte professionnelle de son milieu naturel aux recettes de la manipulation médiatique en accrochant en douce dans le communiqué de presse son wagon à la locomotive RTL-Grand Jury.
Electrisée par le risque de voir disparaître une partie de ses auditeurs, la radio s'est offusquée publiquement de cette méthode cavalière d'amalgame, mais n'a pas annulé le contrat qu'elle avait conclue en connaissance de risques.
En fait, le leader du pistolet électrique ne fait qu'utiliser un mode de communication courant dans le monde public ou privé de la sécurité. Il s'agit du publi-reportage, cette technique développée conjointement par les agences de communication et les médias journalistiques qui consiste à fondre dans le contenu d'un journal ou d'un magazine sous la forme d'une page ou d'un encadré le panégyrique d'une marque, d'un produit ou d'un service. Le but recherché est de donner au produit ou au service l'onction de la neutralité et de la rigueur journalistique pour contourner dans l'esprit du public l'a priori publicitaire. La technique et ses variantes comme le parrainage qui est plus ambiguë s'est vulgarisée aux autres médias. Cependant, en général et par précaution juridique, la mention "publi reportage" figure de manière visible en tête de la page ou de l'encadré, ce qui n'est quasiment jamais le cas des publi-reportages institutionnels.
Depuis trois ou quatre ans, la palme de son emploi semble revenir au monde de la police et de la sécurité. On ne compte plus les "reportages" qui traitent de leurs "missions" (unités d'élite, parcours des jeunes recrues, suivi d'arrestations, enquête in situ dans le monde des dealers, des clandestins, avantages de la vidéo-surveillance, etc....), avec ou sans caméras cachées, en magazines ou en JT, dont quelques inévitables bidonnages  trop voyants. Dès lors, si Taser était une institution publique, le couac médiatique n'aurait certainement pas existé, pas plus que les réactions. Est-ce rassurant ?  
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La TV Guignol ou comment transformer petits et grands en marionnettes.

Manipulés par la telé ?

Ce n'est pas un scoop. On connaît depuis longtemps l'utilisation des émissions pour la jeunesse en tant que vecteur de formats culturels, de conditionnements et de dépendances auprès des jeunes enfants. Imprimer de jeunes cerveaux en période de réception et d'intégration de repères, au moyen d'émotions suscitées par des sujets porteurs et attractifs, est une technique très efficace qui fonctionne à tous les coups.
Cette technique n'est pas l'exclusivité de la TV puisqu'on la retrouve notamment dans la stratégie employée par Mac Donald et Coca-Cola sur la cible des très jeunes et visant à leur implanter pour toute leur vie des repères artificiels de goût et de style de vie par l'association du plaisir (cadeaux, jeux, environnement des restaurants) et de l'aliment (formes du big-mac et de la bouteille de Coca adaptées aux petites mains, emballage et conditionnement, adjuvants sucrés, couleurs, supports publicitaires associés, etc...).
Elle n'est pas non plus réservée exclusivement aux premiers ages de la vie. Des programmes TV qui remplissent la même fonction sont conçus pour les adolescents et pour les 19/30 ans (realTV). Plus largement, on assiste à cette manipulation dans de nombreux programmes pour tous les ages, à commencer par la structure et le contenu des journaux télévisés qui par définition devraient diffuser de l'information d'actualité (si ce n'est complète au moins brute). Or, si vous minutez le journal TV du 20h, vous serez surpris par la proportion ridicule de l'info brute et vous constaterez que l'essentiel est composé de sujets-pretextes qui tracent un modèle du citoyen auquel chacun d'entre nous est implicitement forcé de se comparer sur un point ou sur un autre, en acceptation ou en rejet, mais dans tous les cas, en fonction de ce modèle.
Bref, que les programmes TV pour les jeunes russes soient fabriqués par Monsieur Poutine n'a rien de surprenant ni d'original puisque sa motivation, comme celle de ses confrères, est évidement de façonner à sa main la population qui sera ainsi plus apte à recevoir sans grincher sa parole et à faire ce qu'il entend.
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Même l'arène des journalistes est remplie de doutes sur la crédibilité de la reine du JT.

Medias: la crédibilité de Christine Ockrent mise en cause

Voilà que les citoyens téléspectateurs ne sont plus les seuls à considérer comme très suspicieux le fait que le conjoint d'un politique soit aussi présentateur d'un JT ou d'une émission abordant des sujets dans lesquels sa moitié (officielle ou pas) est partie prenante, voire partie dirigeante. Evidement, les craintes du milieu journalistique ne sont pas seulement dictées par le rappel de la probité, de l'objectivité et de l'intégrité professionnelle qui font la légitimité d'un journaliste. D'autres considérations rentrent certainement en jeu qui poussent à flirter avec le sacrilège en s'adressant ainsi à l'une des plus respectées des figures du journalisme moderne.  
Il faut dire que le sujet est de plus en plus d'actualité vu le nombre de couples officiels ou officieux, établis, précaires  ou de passage, qui se forment dans le milieu très fermé des personnages publics (ou s'occupant pour l'un des deux de la chose publique). S'il n'est pas illogique que le copinage né sur les bancs de science-po ou d'ailleurs favorise les convergences de vue puis les similitudes d'intérêts et enfin la grégarité extra-professionnelle, il était moins habituel que cela se sache publiquement et encore moins s'affiche avec fierté, surtout quand politique et presse ne font qu'un à la ville et à la maison.
De la même manière, il n'est toujours pas entré dans les mœurs populaires (forcément ringards) d'accorder de la crédibilité à un ou une journaliste traitant des actions de son conjoint. Que voulez-vous, on a du mal à imaginer la stabilité d'un couple dans lequel l'une des parties prendrait le risque de provoquer publiquement la critique (même objective) sur les tenants, les aboutissants et la portée des décisions ou des actions de l'autre surtout quand ce dernier y joue sa carrière. Par voie de conséquence, sachant qu'un couple disparaît quand l'un des deux sert de la peau de banane au menu de l'autre, on est certain que l'objectivité de celui qui fait le journaliste sera à la hauteur des intérêts de celui qui fait le politique. Tout ceci n'est évidement que pur bon sens.
De toutes les façons, le souvenir de la manière avec laquelle Madame Kouchner avait mené ses émissions lors de la campagne référendaire sur la constitution européenne suffit à penser qu'elle n'esquissera jamais le début du commencement d'une interrogation qui n'aille pas dans le sens de la pensée de son mari, maintenant officiellement ministre de la mondialisation.
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Les "renseignements" de plus en plus opaques font les meilleurs dirigeants politiques manipulés. 

Les officines privées du conseiller de Gordon Brown pour le renseignement

Déjà passablement opaques et difficilement contrôlables, les services de renseignements dépendant des Etats semblent se voir doubler de "Services" privés, à l'image des satellites des agences américaines. Seraient-il à ce point si peu fiables que les dirigeants pour lesquels ils sont sensés travailler s'attachent les services d'officines encore moins identifiables et donc totalement incontrôlables ?
Comme on n'a plus beaucoup de doutes sur la propension qu'a le monde du "renseignement" à pratiquer la manipulation, on peut prédire une montée exponentielle des "sources bien informées" alimentant les décisions des dirigeants politiques qui en sont totalement dépendants, surtout si chacun d'entre eux possède ses propres fournisseurs non-officiels. Par voie de conséquence, cela veut dire que ce sont en fait ces officines qui "contrôleront" totalement les dirigeants politiques.
D'où les questions élémentaires: Quelles sont les limites d'actions des espions non étatiques, surtout quand ils se transforment en "barbouzes" ? Quels sont les vrais patrons de ces Services très privés ? Qui les payent et avec quel argent ? Quels intérêts servent-ils ?
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Al Qâeïda, une simple métaphore

Martin Scheinin: "Al Qaeda n'est qu'une métaphore"

Il est de plus en plus rare d'entendre des hauts personnages proférer des analyses cohérentes, honnêtes et à la justesse implacable, surtout à propos de sujets sensibles. Heureusement il y a Martin Scheinin, rapporteur spécial de l'ONU pour la protection et la promotion des Droits de l’homme et des Libertés fondamentales et contre le Terrorisme. N'affirme t'il pas, qu’Al Qâeïda "ne peut être considéré comme une armée globale impliquée dans un conflit armé mondial sans fin" comme nous le présente les membres de "l'axe du bien" pour justifier leur programme militaro-sécuritaire de ... guerre globale.
Dans la même veine, on goûtera l'analyse que tout honnête homme un peu objectif a fait depuis longtemps s'agissant de l'utilisation par les gouvernements du concept de terrorisme.
"Il est clair que de nombreux gouvernements utilisent le concept de terrorisme pour soutenir des intérêts politiques par la voie de la stigmatisation de leurs opposants, et ce phénomène prend bien des formes. L’une d’elles consiste à tirer profit d’actes de terrorisme isolés ou individuels en les attribuant à des groupes, des organisations, des mouvements politiques, des groupes ethniques, alors catalogués comme terroristes sans le moindre fondement. Dans d’autres cas un gouvernement tente tout simplement de neutraliser ses opposants en les traitant de terroristes sans qu’ils se soient jamais livrés à un acte de terrorisme. Dans les deux cas, il y a abus flagrant du concept de terrorisme.". On peut difficilement être plus clair. 
Dans la pratique, beaucoup d'indices montrent qu'en fait d'opposants, ce sont en réalité et globalement les citoyens qui sont visés par le système sécuritaire planétaire qui se met en place à vitesse accélérée sous couvert de lutte contre le terrorisme. 
De ce fait, l'histoire retiendra certainement à quel point Ussama Bin Ladin (vivant ou mort) a été utile à cette opération, tout comme la "métaphore" Al Qâeïda dont je vous conseille vivement de connaître les origines rapportées par un spécialiste.  

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Chers télespectateurs .... ou très chers journalistes.

Un reporter de la chaîne suédoise TV4 suspendu pour corruption

Le pouvoir procure de nombreux avantages à ceux qui en ont les clés. Le constat est bien connu, notamment par ceux qui l'exercent selon les préceptes du préposé à l'octroi qui arrondi ses fins de mois en ponctionnant la dîme personnelle sur les bénéficiaires de son bon-vouloir. Ils sont d'ailleurs de plus en plus nombreux au point qu'une bonne partie des élites de nos démocraties modernes ont adopté le mirage africain du bakchich en le perfectionnant.
Le quatrième pouvoir comme aime à se croire avec quelques raisons le milieu journalistique, pourtant auréolé de l'intégrité qui justifie la légitimité de sa fonction, semble à son tour de plus en plus contaminé. La fréquentation des trois autres pouvoirs doit évidement en être la cause en même temps que la mutation des gènes de l'humilité et de l'honneur qui frappe tout ce qui est validé par le système global.
Il n'est donc pas étonnant que certains journalistes ajoutent aux "ménages" bien connus de la profession quelques à-cotés en monnayant leurs temps d'antenne auprès de ceux pour lesquels la médiatisation est la dernière chance de mettre le projecteur sur leur condition ou leur état de victime.
Il n'est pas non plus très étonnant que la suspension de cette vedette de la TV suédoise adepte du publi-reportage à bénéfice personnel, soit essentiellement la conséquence de la médiatisation de l'affaire réalisée par l'un de ses collègues (jaloux ? ambitieux ?) dépité de pas avoir obtenu auprès de leur direction le prix de son silence. La morale a plus que jamais un prix.
Décidément le quatrième pouvoir a bien désormais toutes les caractéristiques d'un vrai pouvoir moderne.           
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Reporters sans frontières est surtout représentatif de ... son bailleur.

Quand Reporters sans frontières légitime la torture

Plus le pouvoir est puissant, plus les contre-pouvoirs sont dépendants de lui. Ainsi, se payer une opposition est le luxe des grands.
Au rayon des vecteurs d'oppositions potentielles figurent en bonne place les journalistes, espèce en voie de disparition coincée entre les patrons-médias, les pouvoirs qui ne les envisagent qu'en tant que portes-parole et le respect des critères de la pensée unique journalistique sanctionné par le diplôme des écoles de formation qui leur donnent droit ou non à la carte de presse. Je veux évidement parler de la race des vrais journalistes qui, sans en porter le titre officiel, se rencontre encore en parcourant le Web. C'est d'ailleurs probablement en pensant à ceux-la que l'UE est en train de se charger de ces montreurs de réalités en prenant l'habituel prétexte du terrorisme.
RSF qui se veut représentatif par la voie de son président de la défense des journalistes-reporters confrontés aux états d'âme des pouvoirs et de leurs fabriques à silence, navigue entre sa mission médiatique et le besoin d'exister au prix de quelques contorsions dans les eaux troubles de la déontologie et de la morale humaine et journalistique. Dès lors, il n'y a rien d'illogique à ce que son président fournisse de temps en temps, à titre personnel, une caution morale aux bourreaux. Si la morale y perd, RSF et son président y gagnent. Reste que nous ne sommes pas obliger d'être dupe.  
Il en va ainsi de la plupart des organisations représentatives qui ont acquis pignon sur rue.
Pour exister, faut-il abonder dans le sens de ceux qui dirigent le monde et vivre de leurs subsides ? La morale comme le gène d'humanité répondent négativement, mais le système en fait une condition car les contrôles du pouvoir et du contre-pouvoir sont ses deux piliers.
Dès lors tout est question de choix. Il faut simplement savoir que ce n'est pas au travers des médias ou de l'officiel que l'ont accède à ceux qui font le choix de la morale.    
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A quand une enquête sur le rôle de MM. Bush et Cheney  .... avant les attentats du 9/11 ?

La majorité des Etats-Uniens souhaite une enquête sur le rôle de MM. Bush et Cheney dans les attentats du 11/9

Quand un événement majeur survient, il entraîne dans un premier temps une série de réactions spontanées dictées par l'émotion, puis vient la réflexion individuelle notamment sur ses causes et ses conséquences. Lorsque cette réflexion pointe des incohérences sur l'événement lui-même et met en relief l'utilisation qui en est faite pour justifier des mesures qui n'auraient pas vu le jour sans lui, tôt ou tard les doutes finissent par faire place à la défiance.
En matière d'incohérences, le 9/11 est un modèle du genre. S'il ne fallait en retenir qu'une ce serait la manière dont les tours se sont écroulées, techniquement incompatible avec la cause et tellement ressemblante avec le dynamitage préparé d'un immeuble condamné (voir l'info suivante).
Pas étonnant donc qu'un sondage du très respectable institut Zogby révèle qu' 1/3 des américains pense que MM. Bush et Cheney sont impliqués dans la survenance du drame du World Trade Center. Soit parce qu'ils l'ont volontairement laissé faire pour en tirer parti. Soit parce "qu'ils l'ont fait". Cette dernière thèse qui penche pour la complicité active, si ce n'est l'inspiration, semble réunir de plus en plus de citoyens américains au fur et à mesure qu'elle prend de la consistance sous le double effet de la découverte d'éléments troublants et de cohérences objectives.
Envisagé sous l'angle d'une très possible manipulation, les 6 ans qui séparent l'événement générateur (9/11) du partage des doutes sur la réalité de la version officielle par un grand nombre, représentent le délai qu'il a fallu pour atteindre le point d'irréversibilité de la mise en place du système global de contrôle
En effet, si on fait le compte de toutes les mesures de suppression des libertés individuelles qui sont justifiées par le 9/11 (aux USA et partout ailleurs), on est obligé de constater que la découverte qui approche d'une vaste et monstrueuse manipulation n'entraînera pas la mise au rancart du système global et protéiforme de contrôle et de surveillance des populations qu'elle a permise. De fait, si un texte peut être abrogé par un autre, il n'en est pas de même de la matérialité des installations. La vidéosurveillance, la biométrie, les puces, les fichiers, le traçage ne disparaîtront évidement pas parce qu'ils sont dorénavant totalement intégrés dans la société.
Ceci apporte probablement une réponse à la question des raisons pour lesquelles les dirigeants, notamment français, mettent un zèle extraordinaire à accélérer la mise en place irréversible de l'étau technique de la surveillance, comme si une "feuille de route" serrée imposait un timing plus important que l'avis des populations.   Tout ceci est de pure logique et met en évidence l'importance primordiale de réduire au maximum l'écart entre les temps de la manipulation. Si les 31% d'américains qui selon le sondage de Zogby pensent aujourd'hui que le 9/11 est l'oeuvre ou la permission de MM. Bush & Cheney, avaient été aussi nombreux en septembre 2001, il est clair qu'il aurait été beaucoup plus difficile d'imposer, même clandestinement, l'attirail carcéral qui ligote maintenant la société et les citoyens. 
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L'effondrement des tours du 9/11: 19 kamikazes et .... quelques artificiers.

11 septembre: l'Amérique sur le banc des accusés

Ce que la réflexion et le bon sens suggéraient à la vue de l'effondrement des tours du World Trade Center trouve confirmation imparable de la part des spécialistes, architectes et ingénieurs. Les tours étaient certainement minées pour entraîner ce type d'effondrement contrôlé qu'un avion et la structure des constructions ne pouvaient générer (*) sans la présence de charges explosives savamment disposées.
Plus évident encore était l'effondrement (*) sans cause apparente de l'immeuble 7 (*) situé à un bloc de là, abritant le Centre de gestion de crise de la mairie de New York, les bureaux de la Commission des opérations de bourse (SEC), ceux du Secret service et de la CIA. Un pur hasard évidement jusqu'à ce que l'on envisage un jour que le poste de commandement opérationnel des événements pouvait s'y trouver.
Six ans après c'est donc une délégation de 130 experts qui va présenter très officiellement au Congrès américain le scénario des événements tragiques qui valait à l'époque, à ceux qui avaient les yeux ouverts, l'étiquette de conspirationnistes paranoïaques.
Ces mêmes "conspirationnistes" qui posaient l'éventualité de la présence de balises électroniques dans les tours pour guider les avions .... chose que ne pouvait pas permettre la formation accélérée des pilotes kamikazes (essayez ne serait-ce qu'avec un simulateur de vol sur PC de décoller avec un boeing 747 de Kennedy AirPort et de le projeter du premier coup sur une tour précise de Manhattan !).
(*) Utiliser VLC Media Player pour lire cette vidéo - Si vous ne l'avez pas, téléchargez-le ici
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Conseil journalistique: Prière de ne pas traduire l'arabe pour être convaincu du "danger islamiste".   

Terrorisme: la preuve bidon de la presse allemande

En matière de terrorisme, de prestigieux services spécialisés comme la CIA, nous ont fourni de nombreux exemples du fait que l'important n'est pas la preuve mais l'affirmation. On se souvient des armes de destructions massives et fantômes de l'Irak affamé.
Cette technique qui s'appuie sur le respect de l'uniforme et la légitimité des officiels pour obtenir l'adhésion du public-citoyen à une thèse que la réalité n'étaye pas, a besoin impérativement du relais médiatique sans lequel le message est réduit au huis-clos. Les journalistes sont donc conviés à prêter leur crédibilité à ce genre d'opération d'intox et perdent à leur tour leur légitimité en abandonnant les vieux principes primordiaux qui font la force de toute enquête, aussi bien policière que journalistique, que sont la vérification de tous les indices, le recoupement des preuves et l'indépendance vis à vis de toutes les sources.
Bien évidement, l'efficacité de cette technique atteint rapidement ses limites car son emploi répété finit par éventer la manipulation et entraîne durablement la défiance à l'égard des instigateurs et des relais. Surtout, elle requiert de la part du public un niveau de crédulité à la hauteur de l'imbécillité des "preuves" fournies.
Heureusement, la crédulité a des limites que l'imbécillité n'a pas. Ainsi, la presse allemande unanime a poussé le curseur très haut dans son zèle à transmettre la parole des limiers policiers et des chasseurs de terroristes enturbanés. En présentant à la Une le fac-similé d'un bout de papier griffonné de "hiéroglyphes" arabes, elle produisait LA preuve de l'implication islamique dans la bombe découverte en juillet dernier à bord d'un train.
A ceci prêt qu'en fait de revendication AlQaidaesque, il s'agit d'une banale liste de course devenue inutile et jetée par un usager du train, certes arabe mais aux intentions plutôt culinaires.
Encore heureux que "les sources policières" de la presse ne lui aient pas soufflé qu'il s'agissait d'un pense-bête des terroristes reprenant la composition de la bombe. Pensez aux dégâts atroces que peut occasionner une bombe à fragmentation propulsant des olives.
Moralité, plus les imbéciles se lâchent, moins il y a de crédules et plus forte sera la chute des ventes de la presse pseudo journalistique.
PS: Pour ceux qui sont curieux de connaître la traduction de la "preuve", la voici: Olives / Fromage / Assortiment de gateaux au yaourth. Par ailleurs, je tiens de sources érudites que quelques détails d'écriture attestent que le rédacteur de cette liste de course est originaire du proche-orient et non du Magrehb. 
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Venez communier, mes enfants, dans la Grande Messe du 20 heures, au sacrifice de l'information.

Comment la structure du journal télévisé formate nos esprits


Voici une analyse que tous les téléspectateurs qui communient aux JT devraient avoir lue. Car il s'agit bien d'une communion à laquelle nous convient toutes les chaînes à heure fixe. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si l'expression Grande Messe du 20heures qualifie le plus prestigieux de ces rendez-vous télévisuels.
Comme dans tous les rituels majeurs, les journaux télévisés sont en effet structurés suivant une mystique parfaite et composés de tous les ingrédients que les initiés aux mystères divins manient avec science. De la mise en scène particulièrement étudiée à la présentation de symboles sacrificiels, et de la culpabilisation suggérée à la morale à peine voilée, l'ensemble est animé par un officiant qui n'aurait pas dépareillé, sur le fond, dans une brochette de grands prêtres antiques. 
Au-delà de la similitude qui n'est pas innocente, avec les offices religieux de tous temps, il est nécessaire de s'interroger sur les objectifs communs à tous les rituels. En l'occurrence, "la soumission au monde que l’on nous montre et que l’on nous apprend, mais que l’on souhaite nous empêcher de comprendre et de penser".
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Méfiez-vous des blonds (ou blondes) peroxydés. D'après les "services spécialisés" et leurs relais médiatiques, ce sont certainement de dangereux terroristes. Interdit de sourire !

"Fritz le terroriste", un conte à dormir debout

En matière de manipulation, il y a les "coups" bien montés et les autres, ceux qui ne tiennent pas la route parce qu'ils tirent des ficelles trop grosses. Ils agissent exclusivement sur la réaction immédiate et l'activation de repères clés, souvent culturels, parfois sémantiques ou directement liés à la peur, sans se soucier de leur crédibilité.  
On pourrait croire que les "services" les plus expérimentés en matière de manipulation - parce que c'est l'une de leurs principales fonctions - ont la technique et l'intelligence appropriées pour "fabriquer" des "preuves" en béton destinées à étayer les scénarios qu'ils entendent nous faire croire. Hé bien, en apparence, non ! En apparence seulement, car si cela ressemble très souvent et de plus en plus à du vrai travail d'amateur qui ne résiste pas au bon sens et au temps avec une crédibilité avoisinant le zéro, la manipulation fonctionne extrêmement bien. Plus exactement, si le prétexte est clairement bidon, la carcérisation de la société qu'il est destiné à provoquer, avance quand même sans aucune restriction.   
Est-ce à dire que nous sommes majoritairement idiots ou incapables de voir ce qui se met en place ? Je ne le pense pas. Il suffit de se balader sur n'importe quel forum de l'Internet pour se convaincre de la quantité de citoyens peu dupes.
Ces "montages" sont-ils donc volontairement bâclés ? Certainement, et pour une large part. En effet, tout montre que le recours aux prétextes est de moins en moins utile au point qu'ils donnent de plus en plus l'impression d'être une formalité d'habillage exécutée par réflexe plus que par soucis d'anesthésie populaire. Ainsi, la vidéosurveillance n'a quasiment plus besoin d'attentat pour s'installer et la biométrie, comme le fichage de l'ADN, se passent de faits divers sordides.   
En fait, le citoyen devenu quantité négligeable, n'a plus aucun pouvoir depuis qu'il en a été dépossédé de manière très perverse par ses "représentants". L'information qui suit suffira à le démontrer. Ne serait-ce donc pas la première manipulation essentielle qui permet toutes les autres ?      
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Comme ce n'est pas passé par devant ... ça passera par derrière.

Fédéralisation de l'Europe: après le camouflet, le camouflage

Pour tout dire, on s'en doutait un peu. Le "traité modificatif" concocté entre-eux par les dirigeants européens et les élites non élues de Bruxelles, avec l'aval de la quasi-totalité de la "représentation nationale" n'est que la reprise presque intégrale du Traité établissant une Constitution pour l’Europe, clairement  refusé en 2005 par référendum.
Comme dans n'importe quel régime autoritaire et non démocratique, ce texte qui ne change quasiment que de nom, va être entériné des deux mains par l'immense majorité des députés et des sénateurs qui violeront ainsi, sans aucun scrupule - mais en ont-ils encore ? - la volonté populaire.
En dehors du fait que les "représentants" sont plus attirés par le costume que par la portée de la fonction et qu'ils montrent définitivement qu'ils ignorent ce qu'est un mandat populaire, on voit difficilement l'intérêt personnel à moyen terme de leur choix. En effet, si déjà 80% des textes qu'ils votent ne sont que des transpositions de directives européennes, ils conservent encore une forme de souveraineté que fera disparaître la fusion de la France dans la fédération européenne dont les actes - des traités aux simples règlements - seront non seulement supérieurs aux lois françaises, mais carrément "affectés" à la compétence européenne (une dizaine de compétences supplémentaires ajoutées dans ce nouveau texte par rapport au Traité refusé par le référendum !). De ce fait, c'est leur propre fonction - donc leur costume - qui disparaîtra rapidement au profit des commissaires et des juges de Bruxelles ou de Luxembourg.
S'il n'y a pas beaucoup de doutes sur l'existence d'une "rétribution" - matérielle, sociale, professionnelle - que nos députés et sénateurs touchent et toucheront pour ce qui est une forfaiture, il y en a encore moins sur le régime politique qui se met en place.  Accepter ou refuser ? Dans le second cas, la réaction de sauvegarde vitale ne pourra être inférieure à ce qui n'est rien moins qu'une attaque en règle dont l'issue scellera sans retour le vainqueur.
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Images: réalité ou illusions.    

Regard sur la manipulation des images dans le monde à Berne

La manipulation des images, pratiquée autrefois au service de la propagande et de la désinformation d'Etat est maintenant devenue la technique par excellence de la communication quel qu'en soit le domaine. Des liftings de la presse people aux recadrages subtils des reportage-photo d'actualité, en passant par les trucs qui valorisent les photos officielles ou permettent carrément le gommage d'un personnage gênant, la panoplie PhotoShop accompagne désormais toutes les communications.
L'exposition "Images mensongères" organisée par le Musée de la communication de Berne, en Suisse, intéressera certainement tous ceux qui cherchent, par curiosité ou par recherche, à cerner les techniques de la manipulation. Si, comme moi, vous faites parti de ceux-la, que vos pas vous conduisent dans les prochains mois du coté de Berne (ce qui ne sera pas mon cas), et que vous visitiez cette exposition, je serais friand de connaître vos impressions et commentaires sur le sujet.
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Coup de main entre amis ou la face cachée du terrorisme .... d'Etat.     

Attentats de 1995: la piste des généraux algériens

Le bon sens fait dire qu'en matière de lutte radicale contre un pouvoir jugé oppressif, les actions qui frappent aveuglément la population sont d'un effet inverse à l'objectif puisqu'il n'y a aucune chance pour que cette dernière se retourne contre le pouvoir dans le but de le chasser. Aussi, il convient d'être extrêmement circonspect sur l'authenticité des causes invoquées à l'appui d'attentats terroristes visant la population innocente. Les années de plomb italiennes nous ont montré que l'OTAN, via le réseau Gladio (voir: 1 - 2 - 3) avait choisi cette méthode pour terroriser la population et en faire porter le chapeau aux extrémistes qui gênaient la mise en place de son influence.
Il n'est donc pas étonnant que les attentats de 1995 en France aient très tôt montré la piste des services algériens, par ailleurs très liés avec leurs homologues français.
Voir une série d'articles sur le site du réseau Voltaire qui traitent de ce qui ressemble comme deux gouttes de TNT à de la manipulation d'Etat: Le terrorisme non revendiqué de l’OTAN - Ces exercices de simulations qui facilitent les attentats - Quand l’état-major américain planifiait des attentats terroristes contre sa population - Londres renoue avec la stratégie de la tension
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L'enfer c'est toujours l'autre.

La mère de tous les prétexte

Lorsqu'elles sont accaparées par les stratégies politiques ou religieuses, les causes légitimes servent de prétexte à des solutions, des intentions ou des actions, qui ne le sont pas.
Au-delà des origines de la situation de la Palestine actuelle que ce texte retrace très bien, Uri Avnery démontre impeccablement comment, en créant un ennemi virtuel ou en chargeant de ce rôle ceux dont on veut prendre la place, on arrive à conditionner ses propres troupes en désinhibant leurs scrupules et en leur fournissant la justification morale avec laquelle ils peuvent créer l'injustice sans état d'âme.
En se fabriquant le costume de victime on acquiert une légitimité à user de la violence et de l'injustice, et on  justifie toutes les horreurs que l'on commet contre cet ennemi que l'on s'est choisi.
Comme un prétexte fini toujours par perdre de sa consistance au contact de la réalité, un nouveau prétexte lui succède, rendant de plus en plus absurde et inextricable une situation qui n'aurait jamais du exister.
C'est ainsi que se tricotent les malheurs de l'humanité depuis des millénaires qui font s'affronter des humains que rien n'oppose si ce ne sont les prétextes que leurs soufflent les prédateurs qui en tireront seuls le bénéfice.
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Si l'élan populaire est virtuel, les fonds et la retouche d'image ne le sont pas.    

Le public fantôme de Toulouse 2013

Les créateurs le savent bien. Sans la rencontre avec le public, une idée, une œuvre, une création ne vibrent qu'à la fréquence de l'ego personnel de son inventeur. Privée de cette rencontre, la sensibilité qui est la marque du vrai créateur, s'accumule au point que son énergie créatrice interdite du don, se transforme souvent en poison qui finit par faire basculer son géniteur dans un monde de folie. Vincent Van Gogh illustre parfaitement le destin du créateur dont l'oeuvre n'a pas irrigué ses contemporains.
Dans le monde d'illusions qui nous sert aujourd'hui de fabrique artificielle à émotions et où la seule création autorisée à faire vibrer le public répond aux critères de la psychologie des foules et à la validation des décideurs - c'est à dire des non-créateurs - toutes initiatives pseudo-créatrices  passe par une conception marketing, un business-plan et une mise en scène médiatique.
Dès lors, il n'y a plus de limites pour amorcer la pompe censée pousser le public par grégarité, snobisme ou tendance, à l'illusion de la "dynamique de l'événement", comme cette grossière récupération d'image appartenant à un autre événement.
A moins que cette communication n'ait été motivée par le besoin de justifier l'allocation de fonds publics pour un projet un tantinet mégalomaniaque décidé par une poignée de dirigeants politiques et mis en scène par un des quelques organisateurs français qui trustent les manettes de l'événementiel grand public en même temps que la manne et la  gloire qui s'y attache. 
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Tout se joue avant 3 ans.    

Télé.Baby First, nouvelle chaîne pour enfants, s'attaque aux mômes dès ... 6 ans

L'une des techniques de pré-fidélisation de Mac Do était (et doit toujours être) de se tenir à jour des entrées à la maternité locale. Pourquoi ? Simple ! Le lendemain de la naissance du lardon, le manager ou le patron du resto du coin de la zone commerciale, peut ainsi débouler pour faire ses compliments floraux à la maman et son cadeau à l'héritier, futur consommateur. 
Chassez vos illusions car le but est uniquement d'associer Mac Do dans l'esprit des "cibles" au souvenir d'un événement à forte émotion. Vous ne trouverez pas d'autres raisons aux sponsorings des concours de dessins dans les maternelles ou ailleurs. 
Créer la dépendance et le besoin dans les jeunes cerveaux est la base du conditionnement idéal, et pas seulement dans un but mercantile. Aussi, le décryptage des programmes de cette énième télé pour nourrissons dont le "service" surfe sur le besoin coupable de tranquillité des parents, fournit à coup sûr une idée du format de la prochaine génération.
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L'efficacité de la culpabilisation.    

Ecologie, "Arrêtons de nous faire peur"

La peur et la culpabilisation sont les deux moyens les plus sûrs pour faire passer une manipulation. Elles sont donc aussi dans le champ politique les meilleurs vecteurs pour imposer des restrictions ou des interdictions dont les motifs réels ne sont pas vraiment avouables. Il en est ainsi de la mise en place de taxes nouvelles. 
Souvenons-nous de la vignette automobile. Aurions-nous accepté cette énième taxation sur les véhicules si elle n'avait pas été destinée aux "vieux" ? L'expérience nous invitait pourtant au doute. Mais avec un tel motif, la contestation de la ponction aurait eu en réponse une leçon de morale sur l'égoïsme qui aurait cloué au pilori le plus vindicatif. Après tout, les vieux c'est aussi nous demain. On peut faire le même constat avec la TVA.
De la même manière aujourd'hui, l'écologie, dont la découverte par les politiques est aussi récente que leur conversion, sert en réalité à justifier une kyrielle de taxations à venir. Ce sont pourtant les mêmes politiques et les mêmes spécialistes qui - hier - nous culpabilisaient avec le même ton de moraliste sur la nécessaire croissance et l'indispensable consommation. Ce sont eux qui bétonnaient à tout va, poussaient l'industrie automobile et les avionneurs à produire et remembraient de force les campagnes pour transformer les paysans en producteurs-chimistes. Et ce sont toujours eux qui maintenant culpabilisent la population avec les maux dont ils sont exclusivement responsables.
Si le principe écologique est une évidence aujourd'hui, il s'appelait hier bon sens naturel et personne n'en faisait un concept. Le gaspillage, la pollution et la destruction des richesses naturelles n'ont jamais été une culture spontanée, mais une conséquence - parfaitement prévisible - de l'imposition de règles économiques contemporaines artificielles, basées sur l'unique recherche de gains financiers dont l'application se traduit par la production de biens de plus en plus destructibles afin de multiplier leur renouvellement rapide et donc de générer une production accrue.
Est-ce un hasard ? Les politiques nous ont démontré leur grande capacité à gérer le présent pour leur compte et leur médiocrité à évaluer les conséquences de leurs actes à court, moyen et, encore plus, long terme. Par contre, l'histoire constatera certainement que la succession de tentations/culpabilisations ressemblait fort à une manipulation subtile ayant aboutie à la paupérisation puis à la dépossession des richesses naturelles et enfin à la perte totale d'autonomie des populations et des individus.
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Demandez un taux de chômage à 5%, l'INSEE se chargera de vous le servir.

Le collectif ACDC accuse l'insee d' "escamoter" les vrais chiffres du chômage

Qui croit à la vérité des chiffres officiels du chômage ? Assurément pas grand monde puisque même ceux qui sont chargés de les établir n'ont plus le courage de cacher l'absence prouvée de fiabilité des données de leurs calculs et le parti pris calculé de la méthode retenue pour effectuer ces derniers. Dépourvus d'indépendance et ne voulant pas porter seuls le chapeau, ces experts statisticiens sur lesquels repose la justification de la plupart des politiques économiques et sociales, délivrent même ça et là des bémols sur la photographie qu'ils donnent de la réalité en dévoilant quelques astuces de montage. De toutes façons, il y a longtemps que l'illusion ne sert plus qu'aux discours des dirigeants politiques, des gouvernants et de leurs interlocuteurs journalistes.
On peut même avancer que cette manipulation médiatique dérisoire n'intéresse plus que les maillons qui lui donnent corps et qui en vivent: ANPE, INSEE, Dirigeants, doctes Spécialistes, Journalistes. Une sorte d'opérette désertée par le public ou le factice fait ouvertement parti de l'intrigue et ou les généraux s'alourdissent les uns les autres d'un bon kilo de médailles surdimensionnées.
Il faut en effet avoir une bonne dose d'inconscience doublée de l'insensibilité au ridicule - ou tout simplement l'ego d'une élite convaincue qu'une seule de ses paroles suffit à abreuver de petit lait la plèbe ébahie - pour annoncer que l'emploi reprend quand x entreprises ferment leurs portes ou lancent des plans de licenciement.
N'importe quelle manipulation nécessite un minimum de crédibilité ce qui n'est pas le cas de celle des chiffres du chômage. Mais après tout, quand un slogan politique dont la crédibilité appartient à une autre époque, affirme qu'il faut travailler plus dans une société où la réduction de l'emploi est la règle d'or des managers champion de la croissance à deux points, il ne s'agit plus de manipulation mais d'une certaine forme de cynisme jouissif propre à toute élite dont la légitimité résulte ... d'une vraie manipulation. 
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Machines à voter: Retrait après service rempli ?

Machines à voter: Michèle Alliot-Marie annonce une décision avant la fin d'année

Georges Bush y doit ses huit années de présidence. Les Iraqiens et les Afghans y doivent donc leur malheur. Les Américains eux-mêmes y voient la clé qui a permis à ses acolytes de se donner la légitimité et les moyens d'entrer chez eux, d'écouter toutes leurs conversations et de tracer leur vie quotidienne sans aucune limite.   
Chez nous, les 1,5 millions de voix électroniques douteuses qui ont participé au vote de la dernière élection présidentielle seront peut être un jour considérées comme la clé qui a porté au pouvoir leur importateur, actuel président (américano) français, jetant ainsi un sérieux doute sur la validité de la légitimité sur laquelle il insiste tant pour s'affranchir des limites de son mandat.
Toujours est-il que les états d'âme de son remplaçant au ministère de l'Intérieur ressemblent fort à un changement d'appréciation du pouvoir dans l'utilisation des machines à voter électroniques, ce qui laisse à penser que leur emploi n'est plus aussi nécessaire qu'il y a une dizaine de mois. Allez donc savoir pourquoi. D'autant que le forcing étatique, à coup de subventions et de mensonges - y  compris par le Conseil Constitutionnel - sur les risques évidents et dénoncés, proclamait il y a peu l'indispensable avancée de ce "progrès" technologique et ... démocratique.
Il est vrai que l'élection présidentielle étant passée et la feuille de route étant sur les rails, le recours au vote populaire devient superflu comme le démontre l'adoption prochaine de la constitution européenne rebaptisée en traité. Et, s'il sera encore pratiqué aux prochaines élections municipales, il portera de toutes façons au pouvoir local un "professionnel" estampillé par le système.
A moins, bien sur que le groupe de travail ad hoc ne conseille l'abandon définitif de la méthode archaïque du bulletin et de l'urne au profit de la généralisation des bébêtes électroniques directement mises en réseau avec l'ordinateur central du ministère de l'intérieur pour .... réduire au strict minimum les délais de dépouillement.    
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L'Histoire à dormir debout.

Les anciens de la Stasi se muent en héros de la paix

Celui qui connaît le passé comprend le présent et prévoit l'avenir. La tentation de Thomas Wegener Friis du  Centre d’études de la guerre froide, était donc grande de faire parler avant leur disparition la soixantaine d'anciens cadres des "services" de la Stasi afin de collationner et conserver ces inestimables petites histoires qui font la Grande, ces sordides "opérations homo", ces suicides de 3 balles dans la nuque, ou ces méthodes de contrôle de la population qui en disent long sur les intentions et les dessous du pouvoir. 
Comme ce n'est pas aux spécialistes de la manipulation que sont les espions et agents de renseignements que l'on va enseigner la force du secret et l'utilité nécessaire des versions officielles, il ne fallait pas se faire beaucoup d'illusions sur l'abandon de leur fierté et l'oubli de leur appétence à la dissimulation. Ceux qui passent le plus clair de leur temps à écrire de petites histoires sans traces pour le compte de bailleurs invisibles, mais qui fabriquent et expliquent en grande partie l'Histoire, n'allaient tout de même pas saborder le travail de leurs successeurs en révélant la fonction néfaste de leur profession.
Bien que l'on n'ait plus de doutes sur le visage caché des démocraties de l'Est au temps de la guerre froide - pas plus que sur celui des démocraties de l'Ouest - on aura quand même confirmé, à travers ces "témoins directs", que c'est toujours pour la paix que les crimes et les guerres sont diligentés, que c'est pour la démocratie que sont bâillonnés les opposants ou les gêneurs et que c'est pour éclairer le chemin de l'humanité qu'on plonge ses citoyens dans la pénombre.
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Presse qui roule amasse la mousse.

Qui contrôle les médias en Europe ?
Sarkozy annonce aux Echos le nom de leur patron

Voir ma chronique qui traite de ces infos: Qui possède les médias, tient le pouvoir
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Un petit chef-d'oeuvre de manipulation !

Fiscalité des dividendes, ou gagner beaucoup plus sans travailler plus !

Voir ma chronique qui traite de ces infos: La recette de la fiscalité aux petits oignons.
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Un nouveau passé pour un autre avenir.

Le nouveau manuel d'histoire de Shanghai soulève des débats

Connaître le passé permet de comprendre le présent et de prévoir l'avenir. Par voie de conséquence, enseigner une histoire parcellaire, reformater ou carrément réécrite permet d'invoquer des justifications tirées du passé "retravaillé" pour conditionner à l'acceptation des orientations du présent. C'est ainsi que les manuels français d'histoire d'après 1870 qui traitaient les Allemands avec mépris - le terme boches était par exemple employé à la place d'allemand - ont conditionné le ressenti et la haine qui ont été si utiles en 1914 pour faire partir les vaillants patriotes avec la fleur au fusil. Les exemples de ce type sont foison jusqu'à l'histoire de nos origines que l'écriture officielle des académies toutes aussi officielles s'emploie à romancer pour la faire rentrer dans une logique d'évolution ou le passé serait primitif et primaire, le présent intelligent et l'avenir serait voué à l'illuminisme.    
Aussi, il n'est pas étonnant au pays où Mao avait battu les cartes de la révolution culturelle pour mieux brouiller les repères populaires, que les historiens chinois en charge d'écrire le programme de l'histoire officielle enseignée aux jeunes pousses, délaissent les guerres, les dynasties et les révolutions qui ont fait la Chine pour apprendre la politique nationale et internationale, l'économie et l'histoire culturelle. Evidement, ces dernières seront suffisamment subjectives et constitutives du présent pour créer des certitudes dans l'esprit des futurs adultes-travailleurs et formater les réactivités qu'attendent en retour les dirigeants chinois.
La Chine n'a bien sur pas l'exclusive de cette manipulation qui est d'ailleurs millénaire, mais son exemple illustre l'accélération de la volonté - un peu partout dans le monde - de rompre avec les racines du passé, soit en les réécrivant synthétiquement, soit en les transformant, soit en les reliant à une symbolique.
Après tout, c'est toujours comme cela que les penseurs de l'Homme Nouveau ont voulu solutionner le problème de la mémoire populaire qui gène l'acceptation de nouveaux schémas sociaux et de nouvelles organisations. Il semble que cette fois-ci, après leur dernier essai localisé en Europe il y a un peu plus de 60 ans, ils aient réuni les moyens pour y parvenir. C'est certainement ce qu'il faut comprendre derrière la notion de rupture qui fleurie dans les discours ça et là.
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Une bonne manipulation nécessite un minimum de cohérence.

Beijing 2008: La cHine refute les rumeurs sur l'interdiction de la Bible durant les JO

Pour bien fonctionner une rumeur publique doit provoquer une réaction immédiate, spontanée et émotive du public qu'elle cible. Pour cela elle fait référence à des certitudes et des concepts qui sont associés à des émotions et des valeurs radicales imprimées dans l'inconscient collectif. Par exemple, le fait de prononcer le mot "marxisme" fera immédiatement penser à Staline, au KGB, au goulag, à l'absence de liberté, aux dissidents et à la pauvreté. Aussi, pour discréditer une analyse politique concluant avec bon sens à la nécessité d'une action étatique privilégiant le collectif social, il suffit de la qualifier de marxiste pour lui ôter toute objectivité en l'associant ipso facto et en un seul mot à l'image désastreuse de l'ex URSS du petit père des peuples et de ses parents et cousins.         
C'est ce qu'ont manifestement tenté d'actionner quelques fondamentalistes chrétiens en lançant l'annonce de l'interdiction des bibles dans l'enceinte du futur village olympique chinois pour dénoncer l'absence de liberté religieuse comme étant l'expression de l'atteinte à la liberté tout court. En faisant appel dans l'inconscient à une réalité passée concernant les missionnaires et la religion catholique, cet appel à la réaction occidentale se heurtait, non seulement au démenti crédible par rapport aux positions officielles chinoises, mais aussi à un concept qui ne fait plus réagir les occidentaux. La religion chrétienne, entachées des injustices de la colonisation et de son prosélytisme de contrainte n'est plus associée à la liberté, de sorte qu'elle ne fait pas le poids face à l'étudiant athée de la place TienAnmen, les blogueurs censurés ou les dissidents incarcérés qui incarnent aujourd'hui à juste titre le "croyant" de la liberté collective et individuelle.
A trop tirer sur les ficelles et sur les amalgames, une manipulation finit toujours par ne plus fonctionner.
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Les éditeurs attachent beaucoup de prix aux Prix Littéraires.

"Manoeuves" et "manipulation" pour conclure la saison des prix littéraires

Les prix littéraires sont aux ventes des maisons d'édition ce que l'EPO est aux sportifs: un booster pas vraiment naturel.
De ce fait, les arrangements qui répartissent la manne entre éditeurs majeurs - ce qui n'est plus un scoop depuis longtemps - n'ont aucune raison de s'interrompre tant que la potion continue de nourrir ses hommes et participe à l'équilibre général du haut de la profession. Car le plus remarquable est que cela marche puisque les livres primés bénéficient mécaniquement des faveurs du public. Snobisme ? Réflexe moutonnier ? Habitude de ne trouver du talent qu'aux primés ? Besoin de coller à la norme et à la tendance du moment ? Probablement tout ceci. 
La véritable manipulation est donc d'avantage dans l'utilisation du réflexe panurgien du consommateur, lecteur plus ou moins occasionnel, que dans la répartition des "primes à la vente" que constitue l'attribution à tour de rôle du droit de mettre en bandeau sur un livre le sésame "Goncourt", "Renaudot" ou "Femina" qui aimante l'oeil et les sous de l'acheteur.
Quant aux auteurs, quels que soient leurs talents, ils seront de plus en plus condamnés à relativiser la rencontre de leur oeuvre avec le public à l'aune du système qui abouti à ce que la majorité des lecteurs achète ce qu'on leur dit d'acheter.
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Ce si précieux Dalaï Lama.

Ce que le Dalaï Lama ne dit pas sur le Tibet et sur sa doctrine

On sait à quel point les fables religieuses sont utiles à la "gouvernance" des consciences et de nos petites vies. On sait moins qu'elles sont un recyclage d'une histoire unique venue de la nuit des temps. Toujours est-il que les incohérences de ces fables sont devenues tellement grotesques que les religions occidentales, arrivées en bout de course au siècle dernier, ont du revoir leur catéchisme et par exemple remplacer le Jésus blond en Maître spirituel un peu basané, sans que cela soit d'une grande efficacité d'ailleurs. Il fallait donc "inventer" un nouveau support.
C'est ainsi que le Bouddhisme tibétain est venu à la rescousse de l'occident en troquant hors de ses frontières sa réalité religieuse et la puissance de son clergé au profit de l'AOC philosophie spirituelle. Après presque un siècle d'incubation dans les loges d'initiés puis l'instillation par celles-ci dans les sphères élitistes, le Bouddhisme s'est répandu dans la société occidentale via le laboratoire californien de la mouvance new-age dont quelques indices sérieux montrent qu'il n'est pas très éloigné de l'influence de la CIA. Pour preuve, ce sont les Américains qui ont fourni à cette philosophie son incarnation de chair et d'os en la personne du Dalaï Lama, exfiltré par eux du toit du monde quand la Chine a réagi militairement à leurs visées géostratégiques et à leur tentative de prise de contrôle des richesses locales. Du reste le dieu-roi en exil s'est toujours appliqué à servir les positions de son sponsor vis-à-vis de la Chine, au point qu'il vient d'être récompensé par le titre de citoyen modèle des Etats-Unis. 
Ainsi depuis les années 70, la conscience mondiale itinérante, dûment nobelisée, s'en va répandre les bonnes vibrations de capitales en capitales ou il est reçu comme un chef d'Etat et ou il offre au passage aux populations le visage de la douleur de son exil pour mieux en désigner les responsables.
Ceux qui voudront très objectivement dépasser l'iconographie officielle du prophète réincarné, connaître la réalité du Bouddhisme tibétain et du pouvoir de son clergé, ou tout simplement comprendre comment et avec quels moyens se fabrique une vérité en gommant la réalité, trouveront un grand profit à lire l'excellente Histoire du Bouddhisme tibétain, la Compassion des Puissants d'Elisabeth Martens. Ils y trouveront en tous cas des éléments d'appréciation de ce qui pourrait bien devenir la religion du nouvel ordre mondial. 

Voir aussi mon commentaire complémentaire dans la revue de presse Religion: Une conscience planètaire pour préparer à la religion spirituelle du nouvel ordre mondial ?
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La libération d'Ingrid Betancourt quelques jours avant la ratification de la constitution européenne ?

Otages en Colombie: Uribe et les FARC veulent que Sarkozy joue un rôle plus important

On connaît l'usage des événements à fortes connotations émotives utilisés pour masquer discrètement des décisions impopulaires ou carrément inacceptables. Ainsi, la médiatisation d'un bon match de foot, d'un fait divers bien mis en relief ou les déboires d'une étoile du show-biz correspondent en général avec une augmentation de taxes ou le vote d'une mesure liberticide ou contraignante. La technique est tellement éprouvée que lorsque s'annonce ou intervient ce type d' "événement" les citoyens les plus vigilants jettent immédiatement un coup d'oeil sur l'actualité des ministères, du parlement, de la diplomatie ou sur les mouvements financiers et économiques. De la même manière, l'observateur avisé du fait public peut prévoir l'arrivée de l'un de ces "événements" - voir même cerner la forme qu'il prendra - à partir du moment ou une décision impopulaire est potentiellement dans les cartons.
Ainsi, la manière dont monte en puissance et s'articule l'opération "libération Betancourt" augure d'un de ces coups du lapin qu'assène à grands coups de pelle l'actuel pouvoir. Si le choix est large pour déterminer celui qui va bénéficier de cette couverture, j'en vois cependant un en particulier à la hauteur de l'événement qui s'annonce et qui pourrait bien être la ratification du traité de Lisbonne par le Congrès, véritable forfaiture parlementaire qui scellera la constitution européenne refusée par le Peuple. L'enjeu est en effet de taille puisqu'il n'est ni plus ni moins qu'un trait de plume qui consacre la fin de la souveraineté française, sonne définitivement le glas de la démocratie et de la république et lève le verrou qui permet d'assujettir sans retour notre pays à un futur gouvernement mondial.
En effet, la manière bizarre dont Hugo Chavez a été écarté de la négociation le lendemain de sa visite à Paris, l'appel public dans la foulée du président vénézuélien (pantin de l'administration Bush) invitant le président français (très proche complice de la même administration) à entrer dans la danse, suivi immédiatement de la diffusion de la "preuve" de vie de Betancourt (annoncée par H. Chavez !), le ton, le contenu et la forme médiatique des messages adressés aux ravisseurs et à l'otage, tout ceci ressemble fort à une manipulation à trois bandes dont le but est de donner la paternité de la libération au président français.
Bénéfices attendus tous azimuts. En France avec la mise en musique médiatique pour couvrir la fameuse forfaiture qui scelle la tutelle européenne sur la France et tord le cou à la volonté populaire. Du coté des Farc avec probablement une discrète indemnisation en nature sur le même principe que l'opération "infirmières bulgares". Du coté vénézuélien, avec la libération croisée de prisonniers sans que le président local se déjuge de sa position intransigeante. Du coté américain avec un camouflet public infligé au gêneur Chavez qui se serait bien vu en négociateur incontournable.
Les prochains jours et semaines devraient confirmer le timing de l'opération "libération Betancourt". Et si tel est le cas, il faudra se souvenir in fine que la fin du calvaire de la courageuse ex-sénatrice vénézuelienne ne sera intervenue qu'en raison de l'utilité qu'elle représentait pour ses "sauveurs".
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Ce n'est pas en France que l'on verrait ça. Quoi que ?

Italie: l'infiltration de la Rai par des proches de Berlusconi fait scandale

Les liens entre M. Berlusconi et certains dirigeants de la télévision publique italienne sont un secret de polichinelle. Le vrai scandale est de ne pas les avoir dénoncés dès que celui-ci a décidé des nominations ou quand il a été élu. Du reste, les "révélations" qui provoquent l'agitation outragée du microcosme politico-médiatique italien sont des pratiques courantes dans le monde des médias de l'information ou de la distraction des populations puisque ces derniers sont les principaux instruments modernes de la gouvernance des peuples.
En France, nous avons bien Mmes Ockrent, Drucker ou Schönberg qui continuent à officier doctement tout en étant liées avec MM Kouchner, Baroin ou Borloo ce qui constitue déjà un scandale. Au-delà de ces cas qui sont publics, la promiscuité des médias avec le personnel politique est telle que les amitiés ont du mal à rester discrètes comme le montre le dernier lapsus révélateur de M. Pujadas, manifestement plutôt copain avec "Nicolas". Au reste, on ne voit pas comment, aujourd'hui, il pourrait en être autrement dès lors que les principaux médias d'information - publics ou privés - sont liés au pouvoir au point que ce dernier participe très activement aux choix des amis qui en deviennent les propriétaires.
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Les élites des Républiques bananières sont toujours de grands moralisateurs, mais n'ont pas un échantillon sur eux.

Mini Loyer à Paris pour le bras droit de Boutin: une nouvelle affaire Gaymard ?
Le directeur de cabinet de Christine Boutin très bien logé
Que les politiques vivant en HLM lèvent le doigt

S'il y a quelque chose de rassurant dans cette histoire de location d'appartement à bas coût par le directeur de cabinet de la très moralisatrice ministre du Logement - et en particulier des non logés ! - ce sont les réactions qui fleurissent dans les forums des sites Internet des principaux médias (y compris Le Figaro). Rassurantes, parce qu'unanimes, mais aussi parce qu'elles montrent que la nouvelle définition des valeurs républicaines et morales qu'illustre le plus haut sommet de l'Etat n'ont pas trouvé de convertis dans la masse populaire, contrairement à ce qu'indiquent les sondages.
Au-delà de ce salutaire constat, on trouve dans cette histoire une bien belle illustration de l'instrument de base utilisé par tous les dirigeants dans une république bananière: la manipulation des sujets par la légitimité du pouvoir et la culpabilisation morale dont ils se font les parangons. Voilà en effet l'exemple d'un monsieur qui s'appuie sur la double légitimité républicaine (haut fonctionnaire, énarque) et chrétienne (engagement actif*) pour donner des leçons de morale, porter la vindicte et user de son pouvoir afin de sanctionner ceux qu'il estime être des profiteurs. C'est ainsi qu'il déclarait martialement dans l'émission de France Culture Du grain à moudre du 16 novembre 2007 qu'il "se trouve actuellement dans le parc HLM des gens qui ne devraient pas y être", qu'il considérait donc que c'était "un véritable scandale" et qu'il était en train de "mettre en place de véritables sur-loyers pour ceux qui occupent indûment le parc HLM". Qui pouvait se douter que ce pourfendeur des abus en est un gros usager ? Quasiment personne et c'est justement là qu'est la force de la manipulation qui est aussi la pratique instinctive chez tous les pervers: accuser l'autre de ses propres turpitudes.  
Cela dit, une manipulation en valant une autre, on peut tout à fait envisager - en raison de la médiatisation de cette histoire - un jeu de poupées russes tel que le pratique le milieu. En effet, la "révélation" de cette escroquerie morale détruit la légitimité du bonhomme et emporte celle de sa patronne (et surtout de ses sponsors !), ce qui permet de confier le marocain à quelqu'un d'autre lors du prochain remaniement qui s'annonce pour le début d'année.
Reste que l'exemple de M. Bolufer n'est pas isolé **, loin s'en faut, dans la mesure ou il s'agit d'une pratique constante réservée à l'élite politico-administrative dont un bon nombre est assujetti à l'ISF ! C'est d'ailleurs sur cette réalité qu'il base sa contre-attaque, appliquant le principe qu'au royaume des républiques bananières, les crocodiles se tiennent ou se dévorent.
* Notamment dans l'association la Cité catholique inspiratrice de Laissez-les vivre. M. Bolufer a été très actif dans l'opposition à l'avortement. Il a collaboré en 1983 au Projet pour la France dans lequel il proposait des retraites à capitalisation familiale basées sur le nombre d'enfants. Bref un militantisme plus proche de l'Opus Dei que de la kermesse paroissiale.
** Nous avions déjà eu le cas de M. Gaymard dont l'engagement chrétien actif est similaire de celui de M. Bolufer ce qui semble donner une paternité à l'expression "Charité bien ordonnée commence par soi-même". 

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Le B.A BA de la CIA devant une commission d'enquête: Rien dans les mains, rien dans les poches ... tout dans la version officielle.

La CIA a fait obstacle à l'enquête de la Commission 11/09

Les doutes de plus en plus sérieux concernant l'implication de la haute administration bushienne dans l'attentat du Word Trade Center ne vont pas s'atténuer avec la révélation des cachotteries de la CIA devant la commission d'enquête. Pourtant, les vidéos des interrogatoires musclés des présumés membres d'Al Qaïda auraient été certainement très intéressantes au moins pour lever un coin du voile sur la réalité de la version officielle qui n'en finit plus de s'écrouler. C'est peut être pour cela que la CIA a préféré en détruire une bonne partie et s'abstenir d'en présenter ce qui restait. Au-delà de l'aveu de l'usage de la torture - dont personne ne doutait vraiment - et qui justifierait le pudique black out sur la présentation de vidéos de loques humaines, électrifiées ou réduites à l'état de zombis décharnés, il se pourrait bien que les "aveux" des interrogés attestent de leur ... innocence.     
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Nicolas, Pimprenelle, le Marchand de sable et.... les Producteurs.

Sarkozy et Bruni, c'est un conte de Noel

La mise en scène méthodique de leur vie privée et publique est devenue un fondement de l'existence des politiques. Cette transposition pure et simple des techniques de conditionnement des consommateurs conçues aux Etats-Unis nous a fait longtemps sourire quand il s'agissait de commenter la piètre conscience politique des électeurs américains dont les choix semblent déterminés par la plastique corporelle des candidats, le sourire de leurs épouses, l'illustration de l'American Dream que dégagent leurs parcours personnels, le nombre de leurs relations dans le monde des people, leurs signes extérieurs de richesse, le pedigree de leur chien, la carte postale de leur home sweet home ou la virginité de leur conscience. Tout ceci est évidement pure et grossière fabrication, manipulation des esprits et formatage des individus pour en faire les acteurs passifs ou actifs d'un système d'illusions géré par la réactivité à des émotions provoquées. Christian Salmon dans son livre Storytelling

illustre parfaitement cette mécanique. Ainsi, l'Amérique nous apparaît comme un vaste Disneyland médiatico-social, peuplé d'habitants spectateurs rêvant d'enfiler le costume de leurs héros de cinéma et occultant* le sort et la vie des soutiers miséreux qui oeuvrent en coulisse et hors la vue pour que le spectacle fonctionne.
C'est ce modèle qui est manifestement le fantasme et le moteur de vie du gouverneur français Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa, ce qui explique la sensation de défiance, d'artifice et parfois de médiocrité et de ridicule que dégage le personnage et qui se traduit au filtre de notre culture millénaire et adulte par les attributs de traître, de menteur, de gesticulateur, d'opportuniste, ou d'acteur.
C'est donc dans cette seule perspective qu'il faut prendre la love story entre le PDG néo salarié de la colonie France et la croqueuse italiano-française dont l'anachronisme apparent cache mal l'alchimie très étudiée. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si l'idylle a été mise en scène symboliquement** à .... Disneyland Paris et qu'elle s'est nouée sous les auspices (et la baguette ?) de .... Jacques Séguéla, l'un des gourous majeurs qui a introduit le marketing politique en France. Ce fabricant d'histoires et de personnages a d'ailleurs lié la sauce par la suggestion de la suite du scénario - façon confidence évidement - au micro d'Europe 1 en affirmant: "je pense qu'ils ne se quitteront plus jamais", ce qui veut dire "préparez-vous à immortaliser le passage du carrosse nuptial", apogée de tout conte de fée.
Comme tout marketing est un moyen et non un but, nous passerions à coté du principal si nous ne poussions pas la réflexion au-delà des acteurs, vers le vrai bénéfice recherché par la production d'un conte de fée pour ceux qui décident du moment et de la forme de son emploi. Dans la veine du Panem et circences des empereurs romains, le conte de fée médiatique moderne est projeté sur un écran disposé au bon endroit pour masquer l'écriture d'un autre scénario qui générera dans la réalité proche - à la différence de l'histoire médiatisée - les ingrédients bien réels d'un cauchemar éveillé. En la matière, les différents "contes de fées" que l'on nous sert actuellement, comme celui de Madame Dati, augurent d'un avenir beaucoup moins rose pour les spectateurs que pour les chevaux-de-retour médiatiques qui veulent nous faire croire aux émois des tourtereaux.
* Sauf à en faire un conte de fée suggérant l'ascension du pauvre par le seul fait de sa volonté.
** Toutes les manipulations de masse s'accompagnent d'une signature symbolique qui "marque" le sens, l'origine, le cadre virtuel dans lequel le scénario est construit et - pour les plus avertis - signale le ou les scénaristes occultes.

Voir mon commentaire sur la confirmation du rôle de ce "conte de fée" et la clé de son objet qui a été donnée indirectement le 6 janvier 2008.

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Paul-Vincent PAQUET© Aout-Décembre 2007
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