Actualisée
le 31 août 2007
LE
POINT SUR LE CONTRÔLE ET LA
SURVEILLANCE DES POPULATIONS - 2
(Aout
2007)
Surveillance - Biométrie - Puçage
- Traçage - RFID - Fichage - Empreinte ADN - Police
La
revue de presse qui est mise
à
jour régulièrement est une
sélection
personnelle.
Visitez aussi
Le
point sur Big
Brother - 1 Juil 2007
Le point sur Big
Brother - 3 Sept/Oct
2007
Le point sur Big
Brother - 4 Nov/Dec 2007
Le point sur Big
Brother - 5 Jan/Mars
2008
Le point sur Big
Brother - 6 Avril-Juin
2008
Le point sur Big
Brother - 7 Juillet-Sept
2008
Le point sur Big
Brother - 8 Oct/Dec 2008
Le point sur Big
Brother - 9 Jan/Mars
2009
Le point sur Big
Brother - 10 Juil/Sept
2008
Le point sur Big
Brother - 11 Jan/Juin
2011
Si un lien ne fonctionne plus, demandez moi la copie de l'article.
- Citoyens
européens sous étroite surveillance
- L'image
de New-York en danger
- Gabon:
Majorité et opposition d'accord pour la biométrie
- Passeport
biométrique qui crash les lecteurs de contrôle
- Les
cookies, maillons faibles des réseaux WiFi
- Etats-Unis:
Feu vert à la surveillance sans mandat
- Aéroports:
Des empreintes plutôt que des papiers
- Yahoo
aurait dénoncé des dissidents chinois
- Spock,
le site Internet qui sait tout de vous
- La
justice simplifie le fichage génétique
- La
douane surveille les suspects
- Zimbabwe:
Le
Président ratifie une loi sur l'espionnage
- Teletag:
La RFID à 180km/heure
- Washington
s'apprête à utiliser les satellite espion
à l'intérieur des USA
- Vidéosurveillance:
"On développe un système sans preuve de son
efficacité"
- Washington
impose des visas aux Européens
- Les
services de renseignements américains dévoilent
un Wikipedia version espionnage
- Pour
lutter contre le terrorisme, l'ONU a établi une "liste
noire" aux confins du droit
- Piratage
informatique contre les ordinateurs du gouvernement allemand
- Talon
...d'Achille ?
- Des
assistantes sociales défendent leur droit au secret
professionnel
- Daniel
Vaillant: "Il faut rationaliser le renseignement français".
- En
Chine, des policiers virtuels vont patrouiller sur le Net.
Le filet est en place. La pêche va bientôt commencer.
Conçue hors de
toute
décision démocratique, et de plus
en plus en
opposition avec le Parlement, l'Europe
des
héritiers spirituels de la philosophie vert de gris
et de la gestion des populations façon
troupeau de bétail, se met
en place en force et à
vitesse express grâce aux initiatives et à
la complicité active des ministres de
l'Intérieur des 27 états membres.
Face à ce constat, s'il n'est pas aisé de mettre
des noms contemporains sur les gourous qui tirent les ficelles en
coulisses, nous
connaissons au moins certains membres importants de ce qui
apparaît comme une secte au regard de la
volonté des peuples et des citoyens
(Définition
de la
secte selon le Larousse en 5 volumes:
1)Clan constitué par des personnes ayant la même
idéologie 2) clos sur lui-même, crée en
opposition
à des idées ou des pratiques dominantes, et
3) professant une même doctrine.)
Tout indique que dès
2008 ce qui a été ne sera plus et
que les
tenailles de l'étau vont se faire sentir
concrètement dans notre quotidien. Le point de
non-retour n'est pas loin.
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Pour votre sécurité, n'utilisez plus votre camera à New-York, achetez plutôt des cartes postales.
Sans les photos et vidéos prises par
des particuliers, nous n'aurions que la version officielle des
événements du 11 septembre 2001.
Est-ce
en prévision d'autres
événements (pas
forcément du même tonneau) que
la mairie de New-York a pris des mesures pour
éviter que les cinéastes amateurs involontaires
n'apportent une contribution embarrassante pour
les thèses officielles à venir ?
En tous
cas, il n'y a pas beaucoup d'autres logiques pour justifier
qu'un
couple filmant plus d'une demi-heure dans un espace public ou un
groupde de 5
personnes utilisant plus de 10 minutes un tripode pour
poser un appareil (!)
doivent en demander l'autorisation (c'est
à dire
être identifié !) et
posséder une assurance de
responsabilité (laquelle ?
et pourquoi ?) d'1
million de dollars
(une paille !).
Mais la mobilisation
des New-Yorkais a payé puisque le 6 août
la municipalité a annoncé le retrait du projet
concocté par le bureau
municipal du film (MOFTB). Partie remise ?
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Comme partout dans le monde, le
prétexte est toujours relativement acceptable pour
mieux installer le principe. Cette fois-ci, au
Gabon, il
fait figure d'innovation
au plan mondial car il permet d'imposer en une seule fois le
fichage biométrique
à toute la population adulte du pays tandis
qu'en
général c'est par les extensions
successives aux critères du fichier que cela
s'opère (par
exemple en France le fichier Fnaeg destiné
initialement aux condamnés pour
délits sexuels graves qui est
ouvert à présent à toutes les
infractions
et suspicions).
Quant à l'accord
entre dirigeants et opposants politiques
sur le principe et les méthodes de contrôle et de
"gestion" de "leurs populations" il ne surprendra pas,
puisqu'il est
constant quelque soit le pays.
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Infaillibilité médiatique mais sécurité manipulable.
Les RFID,
fleuron du système invisible
de
surveillance-contrôle des populations n'en
finissent plus de
révéler leurs dangereuses failles et leurs
capacités à être manipulées.
Loin d'être émus par cet
état de fait
qui contredit le discours officiel, les programmes
d'implantation suivent une courbe exponentielle dans tous
les azimuts.
Le prétexte de la sécurité ne peut
donc plus occulter un
vaste plan de marquage au moyen de puces
émettrices et .... réceptrices. Mais
n'était-ce pas le véritable objectif que de
mettre
un fil invisible à la patte de chaque individu.
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Les ondes du Wifi sont remplies de cookies. La pêche est ouverte !
On peut toujours sécuriser nos
données informatiques, inventer des codages, mettre des mots
de passe, mais on ne
contrôlera jamais totalement le petit postier
invisible qui fait la tournée à la vitesse de la
lumière sur les autoroutes publiques du Wifi.
Gare à ceux qui font trop confiance à la
séduisante et si pratique livraison express de la
WifiCompany car les routes qu'elle emprunte sont remplies de
surveillants publics et privés pas vraiment bien
intentionnés.
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On
identifie la présence et la puissance
du "système" lorsque le
contre-pouvoir officiel (l'opposition) donne un quitus au
pouvoir pour accomplir des actes dont l'essence et les
conséquences sont contraires aux
intérêts évidents et à la
liberté naturelle des populations qu'ils
représentent. Les démocrates du
Congrès américain viennent d'en donner un exemple
lourd de conséquences pour tous les citoyens de la
planète en autorisant le
gouvernement américain à intercepter sans aucun
contrôle les appels téléphoniques et
les
mails émis à l'étranger.
On est donc contents d'apprendre que n'importe
quel citoyen pourra (sera
?!) "écouté" par une administration
étrangère, en toute impunité et en
violation de la souveraineté des nations. Mais
le pire est que nos
propres
gouvernants, loin de réagir normalement, vont à
coup
sûr adopter rapidement les mêmes dispositions.
Le gouvernement mondial supra-national est en marche !
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La biométrie pour passer les frontières au doigt et à l'œil.
Illustration du dilemme qui va semble-t-il se
présenter de plus en plus. Ou bien
vous accepter d'être fiché, pucé,
tracé,
scannérisé, étiqueté,
biometrisé et vous pourrez consommer normalement, ou bien
vous êtes réticent à ces viatiques et
vous allez avoir de plus en plus de mal à vivre.
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Internet ou l'économie mixte à la sauce du Nouvel Ordre Mondial
Une
main au service des pouvoirs politiques et un oeil sur les
internautes, voilà le rôle
dévolu aux fournisseurs d'accès
à Internet sous peine de disparaître. Certains
font même du zèle au point que le
Président du Comité des affaires
étrangères du Congrès
américain les compare à des "collaborateurs nazis"
tant il est vrai que ce genre de comportement évoque les
meilleurs indicateurs immergés de la gestapo (ou de tout
autre milice passée, présente ou à
venir).
Le pire est que la
majorité des "bons" internautes qui n'ont
rien à se reprocher parce qu'ils "ne
font pas de politique"
ou ne téléchargent pas de copies de musiques
illégales pensent
être à l'abri des "requêtes
officielles"
des polices. Ils feraient bien de s'interroger sur les
raisons qui imposent légalement aux fournisseurs
d'accès à Internet de conserver toutes les traces
de leurs navigations et de leurs communications.
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La boite à rumeurs au service du petit espion amateur ou comment se prendre pour un cadre de BigBrother.
User de
la tentation en flattant le coté voyeur et malsain
qui sommeille plus ou moins légèrement au
tréfonds des individus est une remarquable
technique pour installer le principe de la surveillance invisible
et l'outil de base des manipulations perverses. Excellent
moyen pour transformer un
petit espion inavouable en formidable relais de rumeur
basé
sur les amalgames, c'est à dire en bourreau de
son voisin innocent. Mais il y a mieux encore car il peut passer du
bourreau-exécutant au juge-décideur en ayant la
possibilité jouissive d'instiller ses propres "renseignements"
tout droit sorti de son imagination ou fruits pervers de ses
intérêts.
Voilà donc
mis
à la
portée du profane la possibilité d'user de la
puissance dévastatrice et perverse de la rumeur
organisée. Une "avancée"
à faire
frémir d'intérêt un bon nombre de
membres de certaines
sociétés à vitrine philosophique
humaniste qui pratiquent dans l'anonymat social ce genre de sport en
bande (je sais de quoi je parle !). A
moins que quelques-uns d'entre eux aient alimenté
la source
d'inspiration du
concept de ce site.
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Puisqu'on vous dit que votre ADN était sur les lieux du crime !
Voir ma chronique sur cette info:
Puisqu'on
vous dit que votre ADN vous a trahie !.
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Le
flair des douaniers était légendaire.
Hélas il appartient maintenant au musée. En
perdant le contrôle des frontières qui n'existent
plus, ils ont aussi semble-til perdu leur discernement
d'aigle, leur odorat et leur oeil de lynx. Par contre ils ont
indiscutablement gagné dans les "missions"
policières qui sont à présent les
leurs, cet indiscible comportement caractéristique des
représentants de l'ordre modèle pasquaien,
rectifié sarkozyste.
Distiller
la peur auprès du citoyen inoffensif en
appliquant à la lettre et à la virgule toutes les
procédures du manuel du contrôle version
terroriste-délinquant-drogué, c'est tout un art
qui nécessite le courage du dresseur de tigre en
peluche, une certaine jouissance à user de
l'uniforme et un besoin de faire la morale pour mieux s'en convaincre
d'en être le
spécialiste et le gardien. L'uniforme
a toujours eu cette
vertu pour celui qui le porte de lui donner la confiance et
l'autorité qu'il n'aurait probablement pas sans cet
artifice.
Quoi qu'il en soit, si tu es jeune (ou moins jeune), plutôt
réveur, que ta voiture n'est pas du dernier
modèle et que tu voyages en bande de 4 ou 5, saches
que tu interresses beaucoup les douaniers voltigeurs.
Haut
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Ordre Mondial pour se maintenir.
Dénigré par l'ONU pour son incrustation
dans le pouvoir, le Président Mugabe se donne les moyens d'y
rester tout en portant
sa pierre au filet tissé par le Nouvel Ordre Mondial de la
Sécurité. Le risque d'attentats
al-quaïdien au Zimbabwe étant objectivement de
l'ordre de l'infiniment petit compte tenu du peu
d'intérêt symbolique du pays au regard de la cause
supposée (sauf
à envisager l'organisation d'un auto-attentat et de
l'attribuer au label), c'est donc du coté des
opposants qu'il faut chercher les "risques". En l'occurence, c'est
toute la
population qui est considérée comme opposante comme
dans la majeure partie des pays de la planète. Les pouvoirs
ont toujours un coup d'avance !
Haut
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" Cours Forest ! cours ! " ... on te suit !
Boostée par la technique, la distance
et la qualité de lecture des RFID augmente à vue
de nez au rythme
d'environ 1 centimètre par jour et devrait logiquement
décupler cette capacité très vite. Jusqu'à
quelles limites ? Ben, celles qui séparent les bornes de
lecture fixes des porteurs de RFID. Sachant qu'il y a
potentiellement autant de bornes que peuvent en
abriter radars, cameras de
surveillance, portiques de magasins, détecteurs, Wifi,
émetteurs/récepteurs invisibles, etc..., et que
les RFID équipent à peu prés tout ce
que vous utilisez ou portez quotidiennement (vêtements,
cartes, véhicules, portables, etc...), le
rayon de lecture sera définitivement opérationnel
entre 10 et 25 mètres selon les lieux.
En ce qui concerne les implantations des "bornes", votre imagination
n'atteindra
pas celle des concepteurs ! Regardez
bien autour de vous il y
a une foule d'équipements publics et privés qui
sont implantés ou remplacés en ce moment.
Haut
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Les américains considérés par l'administration US comme "Ennemis de l'Etat".
Voilà qui est maintenant quai-officiel
(la source de l'info a requis l'anonymat). L'administration US des
néo-libéraux du Nouvel Ordre Mondial va espionner
les Américains avec les moyens et les instruments
destinés à surveiller les ennemis .... des
Etats-Unis. On ne peut pas être plus clair dans
l'expression de la vision que l'on a de ses concitoyens !
Compte tenu de la fidélité qu'affiche le
Président français au modèle
néo-libéral US et la
célérité qu'il met à
importer ses méthodes et moyens de
"sécurisation", il va falloir s'attendre à
être, nous aussi, considérer comme des ennemis de
l'Etat.
Haut
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Et si la véritable " efficacité " de la vidéosurveillance n'était pas liée à la délinquance ?
Développer
un système sans avoir de preuves de son efficacité,
ni même d'avoir fait d'études
sérieuses et pluridisciplinaires, n'est pas une
nouveauté dans la sphère des décideurs
politiques. Ce serait même une marque de fabrique
à laquelle s'ajoute maintenant la
frénésie de la course avec les
"pays amis" pour être en tête de la
sécurisation mondiale. Dès lors il
ne faut pas s'étonner que les
villes qui ont développé avec entrain la
vidéosurveillance préfèrent garder le
secret sur les résultats de l'évaluation du
système, tant ils sont peu probants en terme de
délinquance.
A moins que le prétexte officiel justifiant la mise en place
du système ne soit ... qu'un prétexte. Et qu'il
ne devienne urgent d'accélérer les implantations
de
caméras (en
utilisant toutes les justifications qui passent)
avant que le prétexte ne s'avère plus du tout
crédible aux yeux de la population. Tout
ceci ressemble fort à une course poursuite ... avec la
population plus qu'avec les si précieux
délinquants.
Haut
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La loi votée le 3 août par le
Congrès américain impose à tous les
non-américains - donc les européens - un
visa
électronique (ETA) qui oblige
à donner aux autorités US, 48 heures avant le
départ, le
détail du parcours envisagé sur le sol
américain, ... sans pour autant
préjuger de son acceptation (!).
La réponse de
l'Union Européenne (à défaut de celle
de la France désormais doublement absente du fait de
l'amitié très personnelle qui lie les deux
présidents) devrait être naturellement vigoureuse,
notamment du point de vue des libertés. Mais ce qui
est naturel et logique ne figurant pas dans le guide des
procédures de la sécurisation globale qui est la
bible des dirigeants des deux cotés de l'atlantique, il y a
fort à parier au contraire qu'elle collabore
activement en fournissant gracieusement ses fichiers contenant toutes
les données des citoyens européens.
Haut
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Un outil d'intoxication du Renseignement par le Renseignement ?
Voir mon commentaire sur cette info dans la revue
de presse Manipulation en cliquant ici.
Haut
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L'ONU et son Guantanamo administratif.
Nous connaissons Guantanamo et les pseudo
dangereux terroristes, les prisons secrètes de la CIA, la
fiole d'Anthrax ou les armes de destruction massive Iraqiennes, les
enlèvements d'opposants en territoires étrangers
ou le gel discrétionnaire des avoirs au petit bonheur la
malchance, comme étant justifiés par le
"renseignement" US version administration Bush.
Voici que l'ONU,
ce symbole de morale planétaire, possède
aussi dans son attirail un
curieux comité des sanctions contre Al-Qaida et les
talibans,
dépendant du Conseil de Sécurité
et permettant
à l'un de ses 15 membres de bloquer sans appel,
économiquement, financièrement, socialement et
même dans ses déplacements et
contacts, n'importe quel individu sur
la base de "renseignements"
invérifiables laissant soupçonner une possible
complicité avec la nébuleuse
Al-Qaïdaesque. N'importe qui peut donc se retrouver en 5 jours
sur
la "liste noire" des "terroristes" pour peu que l'un de
ces Etats le décide.
Il semble bien que le "renseignement"
qui n'en finit plus de
prouver son inanité, mais pas son
inefficacité en tant que
prétexte, est en train de justifier des mesures d'exception.
Raison suffisante pour s'interroger rapidement sur la
pertinence des
pouvoirs à multiplier les instruments de renseignements et
de
suivi de la population.
Voir aussi mon commentaire
complémentaire dans la revue de presse Mondialisation en
cliquant ici.
Haut
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Si les services spécialisés de l'armée
chinoise ou d'une autre sont capables de pirater le système
informatique des ministères sensibles d'un
Etat comme l'Allemagne, rien
n'empêche de penser qu'ils sont parfaitement aptes
à s'emparer
des données multiples de chaque citoyen que
détiennent nos pouvoirs centraux ... et d'en
faire ce qu'ils veulent. Avec la frénésie de
fichage dont nous sommes tous victimes, il y a de quoi être
inquiet ... mais pas surpris.
Haut
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La fin du Programme Talon ... ou la simple fin de la phase 1 du moulin à rumeurs ?
En annonçant la fin du programme Talon lancé
en 2003, le Pentagone met fin à l'existence d'un
instrument conçu dans le pur style de ceux de la Stasi et de
la Gestapo réunis. On pourrait croire qu'avec
cette annonce le principe d'un système
de collecte d'informations douteuses "fragmentaires
et incomplètes"
qui peuvent "être
liées ou pas à une menace
réelle" soit
aussi abandonné.
C'est en fait tout le contraire. D'une part, parce que le Pentagone en
profite pour préciser que la base
de donnée sera conservée (et donc
utilisée) et d'autre part parce qu'un
nouveau système plus condensé et mieux
adapté aux besoins va s'y substituer.
A ce propos, il semble que la
création d'Intellipedia (voir information plus haut)
qui
contient en germe tous les ingrédients d'un moulin
à rumeurs gigantesque et incontrôlable
réponde en tous points aux intentions et aux
caractéristiques du défunt Talon qui
n'aura donc été qu'une ébauche
d'instrument permettant de marquer au fer rouge et sans obligation de
preuves, n'importe quel individu.
Ne doutons pas que l'importation de ce système sera au menu
de la prochaine entité française
DST-RG-SDAT.
Haut
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Prisonnier de son voisin et gardien de celui-ci.
Le but des penseurs d'une
société basée sur le
contrôle et la surveillance des citoyens (en l'occurrence devenus sujets
ou
numéros) est d'arriver
à ce que chaque individu qui la compose soit à la
fois le prisonnier de son voisin et le gardien de celui-ci.
Le meilleur vecteur pour y parvenir a toujours
été la
délation, cette dangereuse pratique qui valait une paire de
baffes aux gamins de l'après-guerre dont les parents avaient
le souvenir encore frais de la peur et des conséquences
qu'elle faisait planer.
L'histoire contemporaine montre que pour parvenir à
"institutionnaliser" la délation, trois stades sont
nécessaires. Dans un premier temps elle
est organisée en orientant la fonction du
renseignement à vocation de défense militaire
vers l'intérieur des frontières de sorte que
des citoyens-fonctionnaires
sont employés pour dénoncer
d'autres citoyens (c'est le cas des RG).
Dans un second temps, elle
est discrètement
encouragée auprès des citoyens
eux-mêmes en valorisant les penchants des
plus lâches ou en utilisant
un fait de société réactif
(enlèvement,
pédophilie, etc...). Enfin, quand les deux
premiers
stades sont
acquis et banalisés, elle est imposée
par la loi en rendant coupables (avec la notion
de complicité active) tous
les citoyens qui ne dénoncent pas
quiconque est stigmatisé par une autre loi. Aujourd'hui des sans-papiers,
hier des juifs, demain tous ceux qui ne plairont pas ou qu'il faudra
faire disparaître de la circulation. A ceci
près que ce n'est pas un "occupant" étranger qui
impose ses conditions, mais un pouvoir sur ses propres concitoyens.
Le
cas des assistantes sociales est
particulièrement pervers puisqu'elles
bénéficient auprès des populations
affaiblies d'une légitimité qui incline
à la confiance et à la confidence de
sorte qu'elles représentent un cheval de Troie
idéal. Si certaines accepteront les
conséquences d'une désobéissance en
refusant de
violer la parcelle d'humanité qui pousse à tendre
la main au fugitif innocent, d'autres auront probablement moins de
scrupules ou de marge de manœuvre.
A l'évidence, c'est sur cette réalité
que
comptent les
inspirateurs de ce type de lois qui savent parfaitement que le
risque de la délation
entraîne l'individualisation qui sape la cohésion
populaire et lui interdit la rébellion, avec en
prime la perte de souveraineté humaine et
l'asservissement à une
règle extérieure à
l'humanité.
C'est la forme suprême du contrôle et de la
surveillance.
Haut
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On
voudrait croire que la réunion dans une seule
entité des
Renseignements Généraux, de la Direction de la
Sécurité du Territoire et certainement de la Sous
Direction Anti Terroriste n'est que l'expression d'une
rationalisation des services dont certaines missions
pourraient se
chevaucher, voir faire double emploi.
Mais, vaccinés
par les conséquences des diverses rationalisations
qui fleurissent loin de toute innocence, on ne pourra faire
l'économie de la
logique qui veut qu'avec un tel instrument mêlant
compétences et terrains d'action, le risque grandisse de
voir les libertés restantes s'amenuiser sans
pour autant atteindre les objectifs de sécurité
qui servent aussi de prétexte à sa
création.
De la même manière on aura vraiment peine
à croire que cette nouvelle entité sera
dédiée aux seules préventions et
recherches des terroristes patentés. La
"défense du
territoire" implique un doigté, une subtilité et
un discernement
qui ne se caractérisent pas par la
technique de
l'éléphant dans un magasin de porcelaine.
En
tous cas on ne voit vraiment pas comment les missions de cette
"machine à scandales" que sont les RG (titre du livre du commissaire
principal des RG:
R.G. La machine à scandales
)
pourraient
ne pas
être renforcées
par le double apport des moyens
technologiques ou physiques et de l'opacité qui fait la
caractéristique organique et opérationnelle des
services
de renseignement et d'espionnage dans lesquels ils vont se
fondre.
Quelle
est la limite entre un citoyen et un terroriste ? Si on se
base sur la
culture de ces services, on peut frémir. Mais n'est-ce pas
du
point de vue des penseurs du tout sécuritaire, à
la fois
le but réel et son expression que de considérer
le
citoyen comme un ennemi ?
Haut
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Chien de chasse cybernétique, mais pas virtuels.
Comme prévisible, l'espace
de partage et de liberté qu'est l'Internet ne pouvait (ne
devait ?) pas rester longtemps sans présence
policière (ou milicienne) officielle.
La Chine qui possède l'une des meilleures
technicités du contrôle musclé des
populations (Merci le
grand timonier) est naturellement à la
pointe dans ce secteur et sera assurément rapidement un
modèle pour les autres "démocraties
avancées".
Le Net, un espace réduit aux commentaires des
dernières saillies du dernier reality show, à la
diffusion exclusive des médias officiels
dédiés aux louanges des rois du
personnel politique ou financier, aux chances de victoires des
sportifs milliardaires, à la délation et
à la rumeur organisées, ou à la
diffusion de la bonne parole des Alphas ?
Le reste, considéré
comme conspirations et
complots d'ennemis d'Etat devra-t-il se mettre
à la poésie cryptée comme au temps
des: "...
sanglots longs de l'automne bercent mon coeur d'une langueur monotone
.... je répéte, ... les sanglots longs de
l'automne
bercent mon coeur d'une langeur monotone ..." ?
Haut
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Paul-Vincent
PAQUET
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Août 2007
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