Actualisée
le 8 octobre 2008
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Le point sur
Big Brother - 1 Juil 2007
Le point sur Big
Brother - 2 Août
2007
Le point sur Big
Brother - 3 Sept/Oct
2007
Le point sur Big
Brother - 4 Nov/Dec 2007
Le point sur Big
Brother - 5 Jan/Mars
2008
Le point sur Big
Brother - 6 Avril/Juin
2008
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Brother - 8 Oct/Dec 2008
Le point sur Big
Brother - 9 Jan/Mars
2009
Le point sur Big
Brother - 10 Juil/Sept
2008
Le point sur Big
Brother - 11 Jan/Juin
2011
- Une
assistante sociale dénonce un
Sénégalais sans papiers à la police
- Jeux
olympiques : la Chine place des espions dans ses tickets
- Le G8
décide d'intensifier la lutte contre le terrorisme
- Sénat
américain : vote sur une réforme des
écoutes secrètes
- Les
mésaventures du blog 93sang30
- Facebook
et MySpace, source de documentation des procureurs
- La
chancellerie donne des instructions sur "la mouvance anarcho-autonome"
- Les
Noirs interdits de bistrot à Pékin
- A
Pékin, les policières à petits pieds
surveillent les étrangers chevelus
- Italie:
3.000 militaires dans les villes à partir de lundi pour
renforcer la sécurité
- Une
enquête ouverte sur un jeune homme blessé par un
Taser
- Le
renseignement centralisé à l'Elysée
avec la nomination d'un coordonnateur, Nicolas Sarkozy au cœur du
renseignement français et Un système pyramidal et
très centralisé
- ETATS-UNIS
– L’Oregon demande à des malades de se
faire euthanasier
- Un
député UMP de Belfort renvoyé en
correctionnelle
- Jean-Marc
Manach : "Edvige n'est pas fait pour lutter contre
l'insécurité" et Le fichier Edvige, protection ou menace pour les
libertés ?
- Aux
Etats-Unis, la caution antiterroriste. Depuis le 11-Septembre,
les autorités ont multiplié les
contrôles et les fichiers secrets.
- Une
ville d'Israël crée un fichier ADN pour les crottes
de chien.
- Lidl
condamné à payer 1,5 million d'euros pour
espionnage de ses salariés.
- Des
professeurs seront bientôt armés dans les
écoles du Texas
- Google
tente de convaincre qu'il n'est pas Big Brother et Le
navigateur Google Chrome déconseillé en Allemagne
et GeoEye-1,
le « satellite de Google », est lancé
- La
guerre contre Al-Qaida n'affaiblirait pas la nébuleuse
terroriste
- La
CNIL dit non aux empreintes digitales pour la biométrie dans
les écoles
- Rachida
Dati convoque 5 procureurs
- La
biométrie mise sur l'iris, les veines et la reconnaissance
faciale
- Les
Etats-Unis, premiers dans le domaine des attaques informatiques
- RG.
Lumière sur les flics de l'ombre
Aucune dictature ne peut exister sans de dévoués collaborateurs immergés dans la population.
Comme je l'avais annoncé
sans grand mérite, il s'est trouvé une
assistante sociale qui n'a pas hésité
à remplir auprès d'un sans papier le rôle
de cheval de Troie et de délation que la police
souhaite donner à ces professionnelles dont la fonction inspire
confiance et humanité. Que nous soyons
affaiblis par la marginalisation forcée ou
imposée ou bien toujours "intégré"
dans la société, nous voilà donc
à présent averti de devoir
activer la
saine paranoïa des temps noirs d'occupation qui
invite à ne
pas
faire confiance sans un maximum de précautions
à ceux
qui remplissent des fonctions "officielles" dans la
société, à commencer par celles qui
sont sensées nous vouloir du bien.
Voir aussi sur le sujet:
Prisonnier
de son voisin et gardien de celui-ci.. (Des assistantes sociales
défendent leur droit au secret professionnel)
Retour
vers le passé, version 1942. (Quand la police pousse les
associations à la délation)
Haut
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Big Brother et les puces RFID, déjà grands vainqueurs des Jeux Olympiques de Pékin.
Les Jeux Olympiques ne sont pas
qu'une vitrine que les dirigeants chinois veulent garnir de
leurs réalisations pour séduire les clients
occidentaux gourmands en contrats commerciaux et en main
d'œuvre à petits prix, docile et
corvéable. Ils sont aussi l'occasion pour les ouvriers du
Big Brother mondial de profiter
du pays où la surveillance, le contrôle et la
répression sont un art parfaitement
maîtrisé afin de mettre en place le
traçage serré à base de puce RFID
qui s'exportera dans la foulée dans les autres pays du
monde. C'est d'ailleurs certainement une des raisons majeures pour
lesquelles la Chine a été choisie pour accueillir
ces Jeux Olympiques à une date
charnière dans l'avancement de ce qui apparaît de
plus en plus clairement comme le plan global orwellien de mise sous
cloche de l'humanité. Le modèle
chinois qui semble tant fasciner Monsieur Sarkozy, au point qu'il soit
l'un des rares à lui servir de caution occidentale, semble
bien celui que le futur nous réserve.
Haut
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Avis mondial de rétrécissement des libertés restantes.
Je ne sais pas si vous l'avez remarqué,
mais il n'y a qu'un
sujet sur lequel les dirigeants politiques sont
systématiquement unanimes et prêts
à la surenchère, c'est le
terrorisme. Il leur arrive même de forcer
un peu les événements pour rougir les braises de
la peur tout en s'auto fournissant de nouveaux motifs pour
ficher, vidéo filmer, tracer, contrôler,
écouter ou censurer les citoyens.
On ne sera donc pas étonné qu'à
l'occasion de chaque raout mondial ils annoncent un nouveau resserrement
des mailles du Big Brother planétaire
dont on sent bien que l'avènement est vital à
leurs yeux et en tous cas pour.... leur propre avenir.
Ce G8 japonais aura cependant franchi un niveau par l'annonce
de l'emploi
de TOUS les moyens pour lutter contre le terrorisme ce qui
ne nous rassure pas quand on connaît la paranoïa
de certains des participants qui les pousse à confondre
le poseur de bombe hypothétique et le citoyen lambda.
Comme les plus pervers nous ont déjà
montré qu'ils peuvent justifier
leurs actions liberticides par la
volonté de défendre... les droits de l'homme, on
relèvera avec inquiétude le fait qu'ils aient
pris le soin de préciser qu'ils resteront dans le cadre du
respect du droit international et des droits de l'homme, ce qui
laisse justement augurer que ces droits vont se
rétrécir.
Haut
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Aux USA l'immunité des écoutes sans contrôle devient définitive grâce... à ceux qui s'y opposaient.
Ce qui est remarquable dans l'adoption de cette législation
hyper liberticide parce que considérant tout
citoyen comme un terroriste, instaurant l'immunité
des "écouteurs" et donc
génératrice de toutes
les manipulations possibles, ce n'est pas la
énième victoire de
l'administration bushienne, mais le fait que les
sénateurs démocrates l'ont votée comme
un seul homme alors qu'ils revendiquaient jusque là la
défense des citoyens et leur droit à poursuivre les
entreprises
de communication qui mettent sous surveillance les lignes
téléphoniques et informatiques sans aucun
contrôle et sans aucune justification.
C'est donc une démonstration de plus que les
"représentants du peuple" - aux Etats-Unis comme ailleurs -
ne représentent que les intérêts
supérieurs du Big Brother planétaire
dès qu'ils doivent progresser et n'ont dès lors aucune
légitimité populaire.
Haut
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Nouvelle illustration d'une tendance
révélatrice que
développent actuellement de manière exponentielle
les roitelets
de la république *- de
gauche comme de droite -
dont l'ego est aussi chatouilleux que le vernis est fragile. C'est
d'ailleurs certainement en raison de cette seconde faiblesse de
constitution qu'ils n'hésitent pas à employer
pour leur propre compte les moyens de leur fonction
élective, les lettres de cachet ou parfois les services
expéditifs de missi dominici de l'ombre, pour interdire
coûte que coûte aux manants de leur porter autre
chose que des remarques "constructives", des compliments ou de la
dévotion. Le tout bien entendu au non de la
République. Il est vrai que confortés
par l'exemple venant d'en haut et portés par leur
éthique venant du sous-sol, ils n'ont pas d'autre
possibilité pour protéger l'illusion du
paraître sans laquelle ils n'intéresseraient
personne.
Si la plupart des rois devaient leur longévité
aux fous et à la satire qu'ils encourageaient, les roitelets
républicains n'ont trouvé que la censure pour
faire durer le plus longtemps possible l'illusion de leur
légitimité.
Au-delà de cette bouffonnerie, l'invocation
grandissante
des notions de diffamations, d'atteintes
à l'image et d'
outrages institue un climat qui
conduit à interdire
les formes les plus populaires de la liberté naturelle
d'expression que sont la critique même acerbe,
la caricature, la satire, le pamphlet, qui illustrent bien souvent la
vacuité, les travers, les corruptions ou les
mensonges des personnages publics. Inutile de faire un dessin pour
comprendre où cela mène.
* Il ne s'agit
évidement pas d'un qualificatif affecté
à tous les élus - loin s'en faut - mais
à certains d'entre-eux que la majorité des
citoyens identifient sans grande peine à la grande estime
qu'ils ont d'eux-même, à leur propension
à confondre mandat républicain de gestion et
permis divin et à leur goût pour
l'oligarchie familiale.
Haut
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"On
peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui" disait
Pierre Desproges. Le constat peut
être élargi à tout ce
qui est de l'ordre de l'expression de la pensée
car les mots qui la traduisent portent la signification de celui qui
les
lit ou les entend et rarement le sens et la
portée de celui qui les emploie. Il en va de même
pour les actions dont l'interprétation
subjective de la forme peut supplanter leurs objectifs,
leurs causes et la réalité de leurs
conséquences. C'est ainsi que des intentions
obtues, peu honnêtes ou même
manipulées se servent de bribes d'écrits
ou de quelques mots dans une phrase prononcée pour démontrer
l'inverse de ce qu'exprimait le
discours. J'ai constaté personnellement
à quel
point ce filtre
pouvait être important au travers d'un commentaire
trouvé par hasard dans un forum où un
internaute citait mon montage-photo traitant du fichage
Adn des
immigrés. Au lieu de s'en tenir à
l'image et au texte explicite qui l'accompagne, il doutait de
leur objectif et de leur sens sur la seule base que le dossier
dans lequel sont stockés sur mon serveur les pages des
montages-photos est nommé Humour.
Dès lors, si nous avons bien compris que nos
mots et nos actes peuvent être facilement
détournés de leurs sens,
il est important aujourd'hui de se méfier de ceux qui s'en
servent, à
commencer par les "surveillants" et les "procureurs" de la
société dont
les filtres d'interprétation sont manifestement de plus en
plus teintés
de la paranoïa qui animent aussi leurs intentions. En effet,
compte
tenu des moyens
considérables d'observation de nos paroles, de nos faits et
de nos gestes et des lois mis à leur
disposition, les
occasions ne leur manquent pas de trouver pour tout le monde un motif
de condamnation ou même d'embastillage, et peut
être bientôt de
rééducation dans un quelconque camp sur
mesure.
Dans
cette optique, l'encouragement vers la fréquentation des
réseaux
sociaux, des forums et autres lieux d'apparente liberté,
couplés avec la promotion de la notion de tribus sociales
pourraient bien se transformer en un piège
tendu pour favoriser l'expression des états d'âmes.
Lire aussi mes commentaires d'actualité
sur le sujet:
Les
réseaux sociaux sur le Net,
une base de données gratuite pour les surveillants de nos
vies.
Les
utilisateurs de Facebook ne vont plus
craindre de se lâcher. En toute confiance ?
Haut
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Mise en place du prétexte à des lois d'exception "traitant" les citoyens rebelles au système ?
Voir ma chronique sur cette info:
Malheur
à ceux qui ne respecteront plus les dieux et les
maîtres de la société orwellienne.
Haut
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La Chine réssuscite la notion de "populations socialement indésirables", et passe à l'acte.
Le contrôle et la surveillance
ont un double but évident qui est de "gérer"
les populations en les contraignant dans un
schéma d'organisation sociale de type dictatorial et de faciliter
le matage rapide des révoltes qui s'en suivent.
Mais ils sont aussi le
moyen de rationaliser une finalité qui est
beaucoup moins évoquée. En effet, si le
contrôle et la surveillance impliquent un genre
ultime de société dictatoriale, ses
concepteurs ne trouveront la tranquillité qu'à
partir du moment où il n'existera
plus aucun "anti-corps" dans le troupeau humain porteur
du gène
du libre-arbitre, du besoin de liberté
individuelle ou de réaction à l'injustice.
Dès lors, on comprendra aisément que
l'étendue des moyens de contrôle puisse se coupler
avec le croisement des données collectées pour
établir des "profils"
sociaux conformes ou non au système, afin
ensuite de "purifier" la société en
éradiquant les seconds.
Une fois de plus, le modèle chinois destiné
à être exporté partout ailleurs, nous
fournit une préfiguration de cette gestion à
travers sa décision de lutter contre les "fauteurs de troubles potentiels"
et les "populations
socialement indésirables" (sic). En
l'occurrence il s'agit des noirs et des minorités.
Compte tenu de l'état actuel des moyens de surveillance et
de contrôle installés dans nos pays occidentaux et
particulièrement en France, et des mesures qui touchent les
immigrés (pas tous !), la fabrication de chômeurs
jetés dans la pauvreté, les libertaires
de tous poils et globalement tous les délinquants du mauvais
stationnement à la facture EDF impayée
pour cause de perte de salaire en passant par les contestataires
d'injustices, on imagine sans grande peine le type
de "purification" qui se profile.
Haut
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Les réflexes inculqués sous l'ère Mao sont plus que jamais utiles à la Chine néo-capitaliste.
La force et la pérennité
d'une dictature dépendent de sa capacité
à susciter suffisamment
de kapos
bénévoles et sans uniformes pour qu'ils
surveillent leurs compatriotes, dénoncent leurs
voisins ou
se constituent en milices populaires spontanées traquant et
liquidant les "anti-corps" de la société et
à fortiori les "corps étrangers". Pour
cela il faut évidement des
volontaires qui n'attendent que ça,
c'est à dire en général des
citoyens qui espèrent du régime des protections,
des prébendes ou des promotions. Si la Chine se montre
aujourd'hui capable
de générer sur ordre
autant de ces surveillants dociles et sans états
d'âme hormis
celui de défendre la Nation, c'est
certainement parce que
les décennies d'emprise totale,
d'isolement avec l'extérieur et de contrôle
du Parti sur le fonctionnement de
la société chinoise ont
installé des
réflexes et une culture qui fait de tout
étranger un ennemi potentiel du pouvoir et donc de la
Chine. Il n'est donc pas étonnant que ce soient les anciens
fonctionnaires (du Parti) qui soient les plus
zélés et dociles dans la traque des "chevelus" comme ils
l'ont été il y a plus de trente ans dans
la chasse aux "étudiants" quand Mao et le Parti de la Bande des Quatre
prônait la révolution
culturelle, ou bien récemment dans la mise à
l'index des produits français
lors de l' "opération Jin
Jing". Ceci démontre que la
formation des populations par le communisme à la sauce des
partis staliniens ou maoïstes est la meilleure base pour
garantir la bonne marche du néo-capitalisme à la
sauce mondialiste.
Haut
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Militarisation des villes: L'Italie montre le chemin.
Ce n'est pas un mystère que le
rêve des promoteurs du tout sécuritaire et des
adeptes du Big Brother planétaire est de militariser
la société. C'est aussi le moyen
inévitable auquel ont recours ceux
qui entendent plier les citoyens au type de
société dirigiste dont les théories
ont surtout l'avantage de leur procurer le pouvoir absolu
et les richesses qui vont avec. Ce n'est donc pas une surprise
de constater que les plus en avance dans cette militarisation sont les
dirigeants politiques actuels les plus fascinés par
la puissance de l'argent et les théories
économiques qui reposent sur des concepts guerriers (cible,
conquête de marchés, guerre économique,
stratégie, bataille pour la croissance, etc...). Au rang de
ceux-ci, Messieurs Berlusconi et Sarkozy sont
certainement les plus visibles parce que les moins scrupuleux
ou les moins aptes à la dimension de leur charge et
de leur fonction élective. Si le premier vient de prendre en
un moins une longueur d'avance sur le second d'abord en imposant son immunité
judiciaire totale puis en militarisant les grandes villes,
nous devons nous attendre à ce que le second le suive
rapidement sur ces terrains. Dans tous les cas, gageons qu'ils
prendront tous les deux de bons
conseils auprès des dirigeants chinois -
incontestablement maîtres en matière de
militarisation de la société - puisqu'ils n'ont
pu résister à la tentation de leur
prouver leur amitié (et leur caution) par leurs
présences à la cérémonie
d'ouverture des Jeux Olympique de Pekin.
Haut
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Tir de Taser à la tête.... du client. Encore un outrage.
Même si l'ONU considère qu'il
est une arme
pouvant être mortelle et en tous cas un instrument
de torture, le Taser a le charme de ces flingues
qui ne font pas couler le sang et la
séduction de ne pas faire passer ad patres la cible, du
moins selon son constructeur. Bref, de quoi inciter le
shérif des temps modernes à s'en
servir sans inquiétudes éthiques
pour transformer en paralytique le rebelle ou le mouton
sortant du troupeau. C'est probablement en cédant
à cette tentation que l'un d'entre eux s'est
essayé à la rafale de décharges
électriques dans la tête de l'un de ces dangereux
nouveaux citoyens-terroristes, ce que ne permet pas l'usage de l'arme
traditionnelle qui s'en tient réglementairement au tir en
dessous du dessous de la ceinture. On a les expériences
qu'on veut bien tenter.
Blague à part - si j'ose dire car cela est très
inquiétant -
si le parquet consent à faire instruire la plainte du
blessé, il restera encore au représentant de
l'ordre qu'elle vise, la possibilité de faire usage devant
le tribunal de l'arme de défense professionnelle
qu'apporteront sous serment ses collègues témoins
de la scène en assurant que si le tir,
justifié par l'impossibilité de contenir
à plusieurs l'outrage du récalcitrant, a atteint
sa tête c'est
parce qu'il la subrepticement portée
devant le canon. Ainsi va la République.
A lire aussi sur le sujet:
Suisse:
Climat électrique pour les étrangers
indésirables.
Une preuve foudroyante.
La gégène portative
condamnée par l'ONU. Ouf !
Le Taser pour électrifier les
prisons ? Crises cardiaques en vue.
Annonce de bavures à venir avec
"l'arme anti-bavure", le Taser X26.
Avec le drone au Taser, le feu du ciel sera policier.
Haut
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Nicolas Sarkozy prend le contrôle de la surveillance des citoyens.
Voir ma chronique sur le sujet: L'appareil de surveillance des citoyens
entre les seules mains du président.
Haut
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Du suicide assisté réglementé par la loi à l'élimination des malades puis des inutiles au système.
L'usage monstrueux que fait l'Oregon en
matière de loi sur l'euthanasie assistée pourrait
bien préfigurer ce qui sera très prochainement
généralisé pour la
"gestion" des populations. Comme d'habitude c'est par la
demande de lois réclamées par des citoyens pour
faire cesser
"légalement" des souffrances biens
réelles que se légitimise un principe
qui devient rapidement une arme entre les mains de pervers. De
fait, tant que la loi ne se mêle pas de
réglementer un acte
que le médecin de famille
accomplissait de tous temps pour délivrer de la
souffrance inutile, ce geste reste dans la
sphère de
l'humain, c'est à dire de la
souveraineté du malade et de ses proches. A
partir du moment où on demande aux lois de la
société de se substituer à la
souveraineté du citoyen sur des sujets qui
relèvent de l'humain, on délègue aux
pouvoirs politiques et sociaux l'exclusivité d'une
décision qui devient rapidement entre leurs mains un
"instrument" de gestion au service d'une politique au
mieux déshumanisée et au pire barbare.
C'est exactement vers cette seconde voie que conduit la
légalisation du suicide assisté motivé
par l'état physique d'un malade comme le montre
l'administration rationalisée de l'Oregon. Ainsi demain,
rien n'empêchera de réguler le volume d'occupation
des hôpitaux et des asiles psychiatriques en
expédiant ad patres ceux qui seront
considérés comme
irrécupérables suivant les critères
"légaux" que définiront les "autorités
compétentes" en fonction de leurs objectifs ou de leurs
délires. Il sera ensuite très facile
d'étendre le principe aux prisons, aux chômeurs,
aux rebelles, aux adeptes d'une religion ou d'une
spiritualité, bref à tous les humains qui
ralentissent ou gênent la bonne marche des rouages de la
société idéale.
Haut
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Apparition du délit d'outrage non public. En route vers l'Archipel du Goulag.
Si l'emploi de l'outrage à
représentant de l'autorité -
c'est à dire un fonctionnaire ou un élu - est une
arme
pour faire taire les rebelles qui s'utilise de
manière exponentielle, elle est carrément
loufoque et
révélatrice quand celui qui s'estime
"outragé" est
un magistrat, surtout quand il sévit au Parquet.
Loufoque car le "délit" est instruit
et jugé par un collègue du même milieu
contre un "profane",
ce qui revient à lui demander de "venger" le corps
professionnel
tout entier, ce dont il ne se privera évidemment
pas en salant l'addition au passage pour
bien montrer qu'on peut compter sur lui (utile pour la
carrière).
Révélatrice car elle démontre le
niveau d'amalgame flagrant entre l'individu et la
fonction
qu'il est sensé servir et dont la majorité des
bénéficiaires ne se prive pas d'user, voir
d'abuser. Cet
usage de l'outrage ou de l'injure conduit évidement
à une
situation
de véritable impunité
en interdisant toute contestation d'incompétence, d'abus de
pouvoir ou de malversation quelles que soient les formes que peuvent
prendre les réactions légitimes à
l'injustice. On imagine donc
sans peine
tout ce que le bénéficiaire de l'outrage peut
tirer de
son emploi.
Ce qui est remarquable dans le cas présent c'est que
l'affaire oppose deux
représentants de fonctions qui n'hésitent pas
à user de cette procédure contre des citoyens
qui ne
les considèrent pas comme des demi-dieux sacrés
et n'ont
pas peur de les braver.
Mais il y a plus remarquable encore car "l'outrage"
présent n'est pas public au sens juridique du terme.
Il
s'agit en effet d'une remarque dont la verdeur prononcée in
situ peut être justifiée par la
réaction à une procédure sans forme
judiciaire établie - donc proche de l'abus de
pouvoir - par l'un des deux protagonistes d'un affrontement
politico-personnel entre notables locaux.
Dès lors, si
l'emploi du délit d'outrage vient à englober ce
genre de réaction épidermique
prononcée hors public, qu'en
sera t'il du sort des citoyens
dont la lecture du courrier ou l'écoute d'une conversation
à leur insu déplairont à l'un de ces
apparatchiks du système ? La réponse
est dans la
lecture ou la relecture d'Alexandre Soljenitsyne.
Voir aussi:
Le
délit d'outrage à
représentant de l'autorité: un bon moyen pour
habituer le citoyen à subir l'incompétence,
l'abus de pouvoir et même les bavures.
L'arbitraire et l'excès de pouvoir
légalisé par l'arme judiciaire de l'outrage
à dépositaire de l'autorité publique.
Haut
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Edvige offre aux rédacteurs et aux sources un terrible outil de manipulation et de perversité.
Il
y a une douzaine d'année un sous-préfet avec que
je rencontrais dans le cadre d'activités
associatives, me disait lors d'une
discussion
privée à bâtons rompus, le peu
de crédit qu'il fallait donner aux renseignements des RG
et me faisant part de deux ou
trois expériences où il avait
été
convaincu que les indications de "source sûre"
confiées par ces derniers étaient de pures
manipulations qui lui auraient fait prendre des
décisions injustes. Je ne savais
pas que je serais victime dans les mois suivants de ces
"renseignements" des RG qui donnerait du corps
à la manipulation
perverse qui allait
ruiner ma vie.
C'est dans cet esprit qu'il faut appréhender le principe du
fichier
Edvige -
opportunément crée par décret - car il
n'est rien moins que l'officialisation et l'extension des notes blanches que
produisait les RG et des fiches de Gendarmerie des années 80
rédigées sur tous
les résidants de toutes les communes.
Ces
"renseignements" reposaient le plus souvent sur des informations
parcellaires et non recoupées, des "on dit",
des interprétations
subjectives ou des à
priori, quand ce n'était pas des
ragots
malintentionnés, lesquels devenaient une
réalité par
l'onction du tampon policier avec les
conséquences que l'on imagine lorsque la personne
concernée faisait l'objet d'une procédure
ultérieure ou d'une diffusion discrète de sa
fiche.
Nous entrons donc à
présent avec la légalisation pour tous les
citoyens du principe d'Edvige dans avec tout ce que
cela comporte de
possible perversité diabolique, de manipulation et
de subjectivité dans le contenu des fiches et bien
sur des
conséquences dans l'usage qui en sera fait. Dès
lors,
c'est moins la notion de fichage policier qu'il convient de retenir
avec
Edvige - puisqu'il existe déjà plus d'une
trentaine de
fichier
de police plus ou moins officiels et 9 fichiers de renseignements - que
l'avènement d'un
monde où la suspicion
équivaudra officiellement à une condamnation
fondée sur les à-priori et la
subjectivité des rédacteurs
ou des "sources" voire à la malveillance des informations
qui y seront collectées et des
intentions de ceux qui s'en serviront ou pourront
l'alimenter.
Si la majorité des observateurs s'accordent pour
dire que ce genre de fichage n'est pas fait pour lutter contre
l'insécurité mais pour collecter du
renseignement sur les individus ou les groupes susceptibles de porter
atteinte à l'ordre public (c'est à dire n'importe
quel citoyen y compris le pêcheur du dimanche à la
retraite), peu ont mis en avant les
tentations dangereuses qui peuvent potentiellement animer les
rédacteurs, les sources et ceux qui en auront l'usage.
Sans parler de l'utilisation que pourrait faire un dictateur
d'une telle base de données.
Voir mon autre commentaire sur cette information:
Les
concessions sur Edvige: Un leurre pour laisser Cristina dans l'ombre.
Voir aussi ma chronique: Contrôle: Automatisation des
écoutes téléphoniques par la Justice
et mon commentaire d'actualité: Fichage
policier: la roulette russe façon Stasi,
Securitate, Savak, etc....
Haut
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Aux USA les pacifistes sont considérés comme des terroristes. Et en France ?
Il ne se passe par une journée sans que
nous constations une nouvelle
avancée dans le contrôle des citoyens
ou que nous apprenions que tel ou
tel organisme d'Etat franchit allégrement et sans aucun
scrupule la limite démocratique et s'affranchit de la
Déclaration Universelle des Droits de l'Homme
en surfant sur le prétexte antiterroriste, au point que nous
n'avons plus grand doute sur le fait que nous sommes manifestement
traités par les gouvernants comme des terroristes
en puissance qu'il convient de stopper dare-dare.
En la matière le "grand frère
américain" est un précurseur dont le
modèle inspire avec frénésie la
plupart des pouvoirs politiques un peu partout dans le monde et en
France en particulier. Ce n'est donc certainement pas un hasard si
le 11 septembre ne pouvait avoir lieu ailleurs qu'aux
Etats-Unis.
Aussi, cette nouvelle démonstration de l'usage du 11
septembre qu'offre la
police du Maryland qui s'est employée à
infiltrer, surveiller et ficher secrètement des
militants anti-guerre et anti-peine de mort montre
clairement qu'elles sont les "cibles" qui rentrent dans la
"menace terroriste". Loin d'être le fait d'une
poignée de fanatiques marginaux et
incontrôlés abusant de leurs pouvoirs comme on en
rencontre dans toutes les polices du monde, cet exemple est
générique de la paranoïa
qui anime les pouvoirs politiques et policiers dont la philosophie
et les techniques des ex KGB, Gestapo, Savak, etc... est
manifestement maintenant la
base de la gestion des populations et de la gouvernance.
A ce propos, à quoi pourraient donc servir les fichiers
français Edvige et plus encore Cristina si ce n'est
à justifier la collecte, la centralisation et l'usage
du type de renseignements dont la police du Maryland
donne un exemple ?
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L'instauration des instruments de traçage commence par les animaux et termine par les humains.
L'implantation
de puces d'identification RFID sur l'immense
majorité des
animaux - qu'ils soient d'élevage, pseudo sauvages
enfermés
dans les
réserves et les zoos ou de compagnie -
est
en voie d'être complètement
réalisée. Ceci implique que
tout animal "libre" c'est à dire sans
maître a beaucoup de souci à se faire pour
échapper
à la
laisse
électronique ou à
l'élimination
pure et
simple s'il n'est pas pucé.
Parallèlement,
les
empreintes génétiques Adn individuelles des
humains de toute la planète sont également en
voie
d'être prélevées et
fichées avec la
même constance et la même ampleur que pour pucer
les animaux.
De nombreux indices montrent qu'à terme ces
deux vecteurs d'identification seront associés pour
les animaux comme pour les humains. De ce point de vue, la similitude
de "traitement" et donc de
considération entre les animaux et les humains est frappante
tout comme
sa finalité est révélatrice de
l'installation d'une société
de zombies enchaînés à un pouvoir
absolu et froid, disposant du droit de vie et de mort sur tout ce qui
est vivant.
Au rang de ces indices figure l'idée lumineuse des
responsables de la commune israélienne de Petah
Tikva de récupérer l'Adn contenue dans
les déjections canines (et félines)
pour identifier leurs auteurs et par suite leurs
maîtres au prétexte de la lutte pour la
propreté urbaine, car il faut toujours un
prétexte acceptable pour mettre en place ce genre de
monstruosités liberticides. Ainsi, il sera
rigoureusement impossible à un animal de se
déplacer sans que le moindre de son parcours ne soit
tracé par les gardiens invisibles, que
ce soit en temps réel avec les bornes lectrices de
la puce RFID implantée sur lui ou hors du rayon de
lecture de ces bornes par la récupération de l'empreinte
Adn (déjections, salive, poils, etc...) qu'il laisse, comme
tout être vivant, partout où il passe.
Il ne faut donc pas être grand devin ou atteint de
paranoïa conspirationiste pour imaginer la transposition
imminente à l'être humain puisqu'une
des deux composantes - son Adn - est
déjà largement stockée. Ne reste plus
qu'à nous convaincre - de gré ou de force -
d'adopter la puce sous-cutanée comme un code-barre
incrusté dans n'importe quel produit de consommation. Ce ne
devrait pas être bien difficile puisque nous l'avons
déjà accepté pour nos animaux et qu'il
suffira probablement d'une bonne série
d'enlèvements sordides et crapuleux pour que nous en soyons
même demandeurs.
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L'espionnage des salariés où comment manager un outil productif considéré comme peu fiable.
Deux interrogations viennent à
l'esprit à la suite de cette très importante
décision de Justice allemande dont on aimerait qu'elle soit
imitée en France. La première pose la
question de l'ampleur
du phénomène car si Lidl a
été pris en flagrant délit et
sanctionné, combien d'autres sociétés
pratiquent cette activité
qui transforme à leur insu leurs salariés en
animaux de zoo ou en délinquants potentiels. La
seconde évoque la
disproportion entre la sophistication perverse de ce type de
surveillance, le lieu où elle est pratiquée et le
prétexte qui est avancé pour la justifier.
Dans un cas comme dans l'autre, si la perversité
paranoïaque des responsables de l'entreprise sert
de déclencheur, elle se nourrit aussi des deux vecteurs de
l'instauration globale du Big Brother planétaire que sont l'exemple
venu du pouvoir politique et les
théories managériales qui
considèrent - sans en faire de publicité - que le
salarié est un outil de production soumis à des
tentations et des sentiments qui le rendent moins fiable qu'un
robot.
Sur ce second point qui n'a pu prospérer qu'à
partir du moment où les
cadres dirigeants n'ont plus été issus de
l'expérience sanctionnée par la progression dans
l'entreprise mais recrutés à moins de 25 ans sur
les seules compétences et aptitudes à reproduire
des schémas théoriques et scolaires,
on ne pourra que constater l'incongruité de la
gestion pseudo rationnelle d'une entité
économique prise pour une maison de redressement avec la
bonne conduite d'une entreprise à vocation productive et
commerciale qui passe par la confiance entre direction et
salariés. De ce fait, il ne faut pas être
étonné que ce genre de dirigeants craignent
naturellement plus le salarié qui effectue le travail que le
client.
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Armer les profs est un excellent moyen pour habituer les jeunes à la peur du pouvoir.
Plus on habitue tôt les jeunes
à un environnement et un modèle de fonctionnement
social moins ils en contesteront l'existence - voir le bien
fondé - quand ils deviendront adultes. C'est le principe de
base sur lequel reposent toutes les éducations. Dans cette
optique, et quelqu'en soit le prétexte, on comprendra
aisément qu'associer
une arme à l'image du premier modèle de
l'autorité sociale extérieur à la
famille que rencontre un enfant et qui le marque pour la vie,
entraîne des conséquences dont la
principale sera la perception
d'un pouvoir inspirant la peur et capable de donner la mort.
C'est exactement ce type de banalisation de la violence dont on accuse
les jeux vidéo, les programmes TV et les films
d'être une cause essentielle des tueries dans les
écoles et les universités avec cette dimension
supplémentaire qu'elle est "officielle, portée
par une autorité et dans le
réel. Dès lors comment ne pas
interpréter la "solution" d'armer les enseignants,
non pas comme une réponse primaire en forme de
surenchère au risque dont l'efficacité
est très relative, mais comme un
moyen de
préparer les jeunes à accepter et subir une
société fondée sur la loi de la jungle
(sociale, professionnelle, économique,
financière, sélective) organisée et
contrôlée par un pouvoir militarisé
?
En tous cas, si les élèves ne sortent pas
bien armés intellectuellement et intelligemment de leurs
études, au moins ils sauront qu'il vaut mieux tenir la
crosse du revolver que d'être en face du
canon. Une démonstration de plus du rôle
assigné à l'école pour
préparer à l'entrée dans la vie, que
certains considèrent - parfois à juste titre -
comme un conditionnement programmé.
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Google n'est pas Big Brother mais certainement son meilleur instrument.
Voir ma chronique: Google: L'illusion de la destruction des
données personnelles collectées sur
les internautes.
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La guerre contre Al Qaïda s'enlise sans résultats, mais on connait déjà le vainqueur: Big Brother.
S'ils
arrivent à leurs fins - ce qui est en très bonne
voie - les instigateurs du Big Brother
planétaire élèveront
certainement un monument commémoratif
à Al Qaïda. Cette nébuleuse plus
médiatique qu'identifiable leur aura servie de prétexte
pour installer l'idée
de la peur permanente et ainsi
réaliser la mise en
coupe réglée et surveillée de toutes
les populations du monde, justifier l'invasion
guerrière des régions où le
nationalisme représentait le dernier rempart culturel contre
l'implantation de leur modèle mondialiste et
des hommes chargés de l'importer, créer les
conditions du choc
des civilisations nécessaire à la
réalisation de la théorie du chaos
constructeur
destiné à accoucher d'une nouvelle civilisation
dont ils seront les maîtres.
Comme dans toutes les manipulations qui utilisent un
prétexte de départ pour imposer ce qui en temps
normal serait violemment rejeté, la présentation
et donc l'existence d'Al Qaïda et de son chef
désigné Bin Ladin commencent à perdre
de leur crédibilité dans le public,
ne serait-ce qu'en raison de la disproportion des moyens
démesurés engagés pour les combattre
au regard des résultats. Qu'on le veuille où non,
le
bon sens populaire finit toujours par douter quand les
incohérences se font persistantes, et en la
matière elles foisonnent. Des détenus
de Guantanamo présentés et
traités comme des intégristes sanguinaires et
dont on voit bien qu'ils n'étaient majoritairement
que des gamins pris au piège, à l'avion
fantôme du Pentagone, en passant par les
incohérences de l'effondrement du WTC et les questions sur
les moyens logistique et matériels de premier ordre dont
disposerait manifestement une
organisation clandestine sans frontières
à qui on a coupé les ressources
financières en confisquant les comptes bancaires et
dont l'oeil
de Big
Brother et les oreilles des espions n'arrivent même pas
à localiser depuis 7 ans le chef malade dans une zone de
montagne inhospitalière et sans ressources alimentaires
naturelles. Bref, si une partie de l'opinion
mondiale trouve que cette guerre tarde à être
victorieuse, si une autre partie voit dans cette
"résistance" un espoir de ne pas être
colonisé par Mac'Do et Coca-Cola et si les deux pressentent
qu'Al Qaïda est promise à un long avenir
médiatique, une autre commence à
constater que les
moyens mis en oeuvre sont surtout plus efficaces à
ficher, fliquer et pénaliser les citoyens qu'à
débusquer le taliban *
dans
sa grotte de Jalalabad.
De ce point de vue, une chose apparaîtra probablement de plus
en plus certaine: Le
grand vainqueur de cette "guerre" sera celui qui l'a
initié dans l'ombre et la grande perdante sera
assurément l'humanité.
* Le terme taliban est le
pluriel "duel" du singulier talib
qui signifie étudiant. Taliban
est donc un couple d'étudiant alors que le pluriel de talib (au
delà de deux ) est talibun.
En
dehors du fait que la sonorité de taliban
est plus
harmonieuse et plus virile aux oreilles occidentales, on peut se poser
la question du choix de ce terme qui réduit le
"danger" à un couple d'individus alors que l'on
veutévoquer une armée de combattants.
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La CNIL refuse la biométrie à l'école, sauf si.....
De temps en temps, à
travers ses avis ou ses refus de validation, la CNIL
trace les limites du supposé supportable
en matière de surveillance. C'est le cas de ce
rejet de la mise en place d'un dispositif biométrique pour
contrôler l’accès
à un établissement scolaire et suivre la
présence des élèves. Cependant,
à y regarder de plus près, on note que son
argumentaire ne repose pas sur le respect du principe fondamental
humaniste qui interdit de considérer et de traiter un
être humain - à plus forte raison un enfant -
comme on "gère" du bétail dans son parcours vers
l'abattoir (marqué,
bagué, pucé,
contrôlé et
tracé). La CNIL considère en
effet que l'emploi
d’un tel dispositif ne peut être
justifié que par un "fort
impératif de sécurité
lequel serait nécessité par le besoin de
sécuriser l'accès à
l'établissement dans le cadre "d'un
enjeu
majeur dépassant l’intérêt
strict de l’organisme". De ce fait, il
suffirait
que le pouvoir politique considère demain que les
établissements scolaires sont la cible d'un danger
terroriste ou hautement susceptibles d'être
exposés
à une tuerie du type de celles qui se
multiplient
aux
Etats-Unis ou récemment en Finlande, pour
que le besoin de sécuriser les établissements
(de la maternelle aux universités) offre
à la biométrie l'espace qui lui est pour le
moment refusé.
Dès lors, faut-il s'attendre à ce
que deux ou trois tueries
médiatisées, quelques graves mises en
danger dans des établissements scolaires et la
révélation de redoutables menaces, s'invitent dans une
prochaine actualité ?
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Dans l'esprit
éclairé des
concepteurs de la République, la Justice devait
être la seule des
institutions dont les décisions rendues par les juges, ne
pouvaient - et ne devaient pas - être
influencées par un lien de subordination avec le pouvoir
exécutif. La raison reste à la fois double et
simple
à comprendre. D'une part parce que la
Justice est en République le socle de la
société et à ce titre
elle doit être indépendante
de toutes pressions, de tous pouvoirs et de toutes idéologies sous peine de ne
plus être rendue "au nom du Peuple". Et
d'autre part, parce qu'il est tout aussi capital qu'elle
ne puisse être en aucune manière
utilisée comme l'instrument direct d'une politique sociale
sans quoi elle perd son essence, sa légitimité et
le
respect populaire qui lui est indispensable pour exister. De nos
jours l'indépendance
de la Justice est très relative, ne
serait-ce qu'en raison des réseaux
d'intérêts qui y ont mis leurs
"pattes", tout comme sa justesse est quotidiennement prise en
défaut par le fait qu'elle
s'est singulièrement éloignée de son
essence populaire en sélectionnant des juges "forts en
thème" mais proches du cancre en expérience et en
connaissance de la vraie vie de leurs concitoyens.
Cependant, depuis une
soixantaine d'années, la Justice n'a pas
été
globalement "dirigée" pour servir à
la gouvernance politique de la société,
si ce n'est indirectement et à petites touches successives
en
modifiant régulièrement la
portée, le cadre,
le sens et les sanctions fixés
par lois qu'elle
doit appliquer et que le pouvoir - de gauche comme de droite
- fait voter à comme un seul homme
à ses
députés majoritaires. De la même
manière, s'il n'est pas un mystère que tous
les pouvoirs en place ont tenté d'infléchir des
décisions ponctuelles par l'intermédiaire
des "souhaits" appuyés des magistrats du Parquet,
les juges du siège ont majoritairement rejeté
toutes les tentatives brutales de leur tenir la plume.
Or il semble bien qu'aujourd'hui le
pouvoir politique ait la claire intention de faire de la
Justice
pénale l'un de ses instruments
privilégiés de
gouvernance sociale et nourrisse la secrète
intention de transformer
les juges en fonctionnaires
disciplinés, prescripteurs
automatiques (et non décideurs) de peines d'emprisonnement
ou
d'amendes salées à l'encontre de
tous les citoyens
qui leur sont amenés. En tous cas, la lecture
des déclarations, le décryptage des
actes et des attitudes ne procurent pas grands doutes sur la
finalité des intentions qui
animent l'actuelle
garde des sceaux. Aussi, le fait et la
manière de convoquer les procureurs des juridictions qui ne
condamnent pas suffisamment ou pas assez fort aux yeux de la ministre,
trahissent une impatience
à atteindre des quotas de sanctions qui en
d'autres temps étaient réclamés (et
obtenus) par un sinistre occupant. La prochaine étape verra
t'elle la ministre tancer directement les juges
pour objectifs non atteints ? En tous cas, ce n'est
manifestement pas l'envie qui lui manque.
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Avec la biométrie, l'homme devient sa propre étiquette identifiable au milieu du troupeau.
Lorsque le gaucho des pampas ou
l'éleveur du Cantal marquaient leurs troupeaux, ils
utilisaient le fer rouge. A présent,
c'est l'étiquette rivetée dans l'oreille
du bestiau et la puce RFID sous cutanée pour le suivre
à la trace dans son parcours inexorable vers l'abattoir.
Appliqué à l'homme, le marquage ne saurait
reprendre l'étiquette dans l'oreille pour des raisons autant
esthétiques que pratiques, mais surtout parce que l'homo
sapiens sapiens refuserait violemment cette similitude de
traitement avec ce qui finit dans son assiette. Si on le prépare
à l'implant sous cutané avec la mode des percings
et au code-barre
directement sur la peau avec celle du tatouage, ces
"solutions"
n'atteignent pas le
raffinement et la discrétion de mise en place de la
biométrie qui offre par ailleurs l'avantage de
faire de l'oeil, du visage et des veines de chaque humain les
paramètres et le support de sa propre étiquette
d'identification tout en procurant une infinité
de possibilités d'utilisations connexes.
Ainsi se dessine le
nouveau destin de l'homo sapiens sapiens que lui réservent
les "gestionnaires" de la société
idéale qui se bâtie à
marche
forcée sans que nous montrions apparemment beaucoup
d'énergies pour nous y opposer. Peut être que le
rappel de la destination finale qui est celle de tous
les troupeaux, c'est à dire l'abattoir,
pourrait réveiller la parcelle d'instinct de survie
qui semble être la seule capable de renvoyer
les "bergers" d'où ils viennent.
A lire aussi sur le sujet:
La
"démocratisation" du contrôle d'accès
par la
biométrie annonce t'elle la restriction des
déplacements ?
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Internet: C'est là où on est le plus surveillé que l'on est le moins en sécurité et non l'inverse.
Les deux pays majeurs qui pratiquent le plus la
surveillance sur Internet - les USA et la Chine - sont aussi les plus
gros pourvoyeurs en attaques informatiques. Autrement dit, c'est
là où vous êtes le plus
surveillé que vous êtes le plus en danger.
Ce
constat pourrait étonner si on ne tenait pas compte de
la face cachée de la surveillance qui est la manipulation. A
ce titre,
le récent conflit entre la Russie et la Géorgie
nous a montré un exemple de ce que peut faire un
Etat - ou plus exactement ses services secrets - en
matière de cyber attaque. Aussi, puisqu'il
est de plus en plus évident que le citoyen
internaute est la cible privilégiée des services
de surveillance et de contrôle et que ceux-ci disposent de
moyens
considérables
notamment pour rentrer dans nos PC, on ne fera pas preuve
d'une paranoïa délirante en leur
attribuant une bonne partie de la responsabilité des virus
et autres bébêtes qui s'invitent
régulièrement dans nos machines, ne serait-ce que
pour nous convaincre d'y installer une
plus grande "sécurité" à la conception de laquelle ils ont
évidement largement participé.
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Coup d'oeil discret mais instructif sur le RG.
Avec les RG, la France était le seul
pays dit démocratique à posséder une
police de renseignements au service du pouvoir en place (et bien souvent de ceux qui y
avaient leurs entrées),
orientée sur les citoyens. S'ils n'existent
plus en tant qu'entité indépendante depuis leur
intégration dans la super structure du renseignement
dont le locataire de l'Elysée s'est
doté, leurs "missions" de base - toujours
orientée vers les citoyens - vont assurément
s'affiner, se diversifier et en un mot s'amplifier avec le risque
évident de prendre la forme des ex KGB, Stasi,
Sécuritaté et autres polices de l'ombre.
Consolons-nous cependant car, à l'imitation des USA de
l'après 11 septembre, la plupart des pays du monde se dotent
de ce genre de sonde immergée dans la population. On lira
donc avec l'intérêt du citoyen curieux du
fonctionnement de la République et de la
réalité des libertés dont il dispose,
ces articles que le Télégramme de Brest a
publiés sur la Maison des oreilles
indiscrètes, des coups pas très droits et des
visiteurs de poubelles.
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