Actualisée
le 4 novembre 2008
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Le point sur
Big Brother - 1 Juil 2007
Le point sur Big
Brother - 2 Août
2007
Le point sur Big
Brother - 3 Sept/Oct
2007
Le point sur Big
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Le point sur Big
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2008
Le point sur Big
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2008
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Le point sur Big
Brother - 11 Jan/Juin
2011
- Biométrie
: Easydentic et Hitachi misent sur les réseaux veineux du
doigt
- Rachida
Dati veut étendre l'usage du bracelet électronique
- Un
syndicat de policiers dénonce les "quotas de PV"
- Les
Lords rejettent une mesure antiterroriste
- Quand
Sarkozy veut surveiller la France et Paris, capitale de la vidéosurveillance
? et Delanoë
s'est converti à la vidéosurveillance
- Taser
France perd son bras de fer contre l'association RAID-H
- Affaire
Besancenot : une amicale d'ex-policiers pourrait être
impliquée
- Une
femme sans papiers dénoncée par la mairie
après l'inscription de son fils à
l'école
- Un
micro espion découvert à la mairie de
Sainte-Maxime et Les Maximois, entre silence et honte
La "démocratisation
de la sécurité"
à laquelle s'emploient les acteurs du tout
sécuritaire, les
chercheurs un tantinet pervers du secteur et bien sur les politiques,
franchit chaque jour une étape supplémentaire
dopée par la
paranoïa instillée par les services de
renseignements et la peur distillée par
les médias.
Dans le registre, les tenailles qui concourent simultanément
à installer la société du
contrôle
s'appellent le fichage, la vidéosurveillance, le
traçage
et la biométrie. Les applications de cette
dernière dont
on parle moins parce que son association avec les systèmes
de
contrôle d'accès n'est visible que dans certains
secteurs
dit de pointe, va assurément inonder
rapidement notre espace
dans un temps de mise en place globale probablement très
court.
On peut même projeter qu'elle est certainement la condition
de
réalisation du dernier maillon de la chaîne
sécuritaire qui est la mise
en place dans notre espace vital de zones à accès
autorisés
(ou interdit) de la même manière que les troupeaux
de
bêtes sont parqués dans des enclos distincts en
fonction
de l'usage ou de la destination qu'on leur assigne.
En effet, en y réfléchissant bien, hormis
quelques lieux
sensibles, rien ne
justifie que la multiplication des
systèmes
de contrôle d'accès envahissent les entreprises,
les
administrations, quasiment tous les bâtiments
publics et
privés et les équipements personnels.
Par
conséquent on comprendra aisément que
l'importance des investissements
dans la technologie biométrique n'est
pas uniquement
justifié par le besoin de remplacer les vieilles serrures
par
des ouvres-porte à la Star Trek ou d'offrir à
l'homme du XXI° siècle l'illusion de se prendre pour
un Moïse commandant aux
éléments par l'imposition de sa seule main
levée.
A lire aussi sur le sujet:
Avec
la biométrie, l'homme devient sa propre étiquette
identifiable au milieu du troupeau.
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Démocratisation du bracelet électronique en attendant le collier de contention sociale.
Comment
exiger des juges qu'ils prononcent
de plus en plus de peines
sévères et donc
d'augmenter les incarcérations - notamment avec le
système des peines planchers pour récidives et la
pénalisation de nouveaux délits -
alors
que les prisons sont
déjà overbookées ? La
solution, c'est
bien
entendu ce petit bijou de bracelet électronique qui permet
de
contrôler et de limiter à distance les
déplacements
de celui qui
en est porteur. Autrement dit la laisse
électronique qui supprime les barreaux et les
murs mais rappelle en permanence à son porteur que
sa liberté est surveillée et dont le
coût d'achat et la
rapidité de mise en place renvoient la construction de
prisons aux oubliettes. Pas besoin de faire un dessin pour comprendre
les perspectives que la "démocratisation" de ce
système permet de réaliser, d'autant que son
acceptation est facilitée par la suppression du traumatisme
lié à l'environnement carcéral et
à la relative absence de rupture avec la vie professionnelle
et familiale. On peut donc s'attendre à voir
son emploi étendu à des populations auxquelles on
ne pouvait décemment pas, jusqu'à
présent, appliquer l'incarcération.
Il pourra en être ainsi à termes rapides, des
infractions au code de la route, de l'outrage,
du chèque sans provision ou du petit vol
alimentaire, de sorte que nous
serons tous susceptibles, un jour ou l'autre, d'être
équipés pour une durée variable de
ce collier-menottes, version Big Brother de la
mise au piquet ou au pilori.
Ne
restera plus qu'à coupler
le bracelet électronique
avec le
système Taser et d'y ajouter la
télécommande
à distance via les bornes wifi par exemple, et ce fil
à la patte pourra se transformer en instrument de contention
sociale, de rappel à l'ordre ou d'immobilisation
instantanés, à l'image des colliers
électriques pour chien dont vous pourrez vous faire une
idée en visionnant la vidéo d'un internaute qui a testé
les effets sur lui.
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Attention sur les routes: Retour des bandits de grand chemin.
Il n'y a pas que les principes
républicains qui sont jetés aux oubliettes
quand on demande aux forces de l'ordre de remplir des quotas de
contraventions. Il y a aussi la potentialité bien
réelle de la
tentation de la forfaiture qui consiste en l'occurrence
à atteindre un "chiffre d'affaire" que ne permettrait pas la
réalité en dressant
des
procès verbaux pour des infractions imaginaires
dont la contestation ne pèsera pas lourd face
à l'a priori résultant du pouvoir que
possède un agent assermenté sur n'importe quel
citoyen. En termes populaires, cela s'appelle une escroquerie
par abus de pouvoir et au Moyen-Age cela se nommait le rançonnage
que perpétraient les bandits embusqués sur les
chemins qu'ils rendaient ainsi peu sûrs. Ce
parallèle historique dans la méthode
démontre que des fonctionnaires - dont le minimum
du statut oblige à l'intégrité
et à l'honnêteté - sont
investis d'une mission
officielle s'apparentant au racket pur et simple
et probablement rendus complices par
l'intéressement aux résultats qui est
l'instrument de motivation de tout management appliqué
à ceux dont le travail est de faire "rentrer de
l'argent". Si avec ça on doutait encore que la
République n'est plus qu'un lointain souvenir, il faudra se
résoudre à considérer que la
société est à présent
très proche d'être soumise à la loi des
barbares qui à la suite d'Attila
dépouillent tout
ce qui peut l'être.
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Antiterrorisme: Une loi d'exception pour répondre à la sagesse et au bon sens des Lords
Est-ce
parce qu'ils ne sont pas soumis à la règle des
partis ou
est-ce parce que leur statut les oblige à la sagesse, ou
bien tout simplement parce qu'ils ont deux pences de jugeote que les
Lords anglais de la Chambre du même nom viennent de signifier
au gouvernement de leur pays qu'il y a des limites dans
l'exercice du non-droit ?
Le fait est aussi qu'ils sont loin d'être les seuls
à constater que rien ne
justifie dans le cadre d'une enquête d'octroyer une
prolongation de la durée de rétention arbitraire
d'un individu, sans garanties, et sans
contrôle judiciaire ou extérieur dont peuvent user
à leur guise les services de police et de renseignement sans
avoir besoin d'en motiver la raison autrement que par le flou du
soupçon de terrorisme.
Ainsi les "interrogatoires"
façon "Guantanamo" que l'on
soupçonne d'accompagner ce type de
garde-à-vue particulière resteront
"autorisés" pendant les 28 jours en vigueur au lieu de
s'étaler sur les 42 jours que souhaitait le gouvernement
anglais. Pas si sûr car il reste toujours dans la besace des
dictateurs démocrates la carte des lois d'exceptions qui
permet
tout et dont l'histoire a toujours montré qu'on peut en
créer le moment venu les conditions d'application. C'est
évidement à ce type de loi qu'a pensé
l'impopulaire Premier ministre anglais en réponse
à la sagesse des Lords et dont il a donné
à cette occasion le mode d'emploi en déclarant: "J'ai
préparé un nouveau
projet de loi pour permettre à la police et au parquet de
faire leur travail si le pire venait à se produire, si un
complot terroriste nous frappait et menaçait nos actuelles
capacités d'enquête". Nous
voilà donc prévenu.
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Les politiques de tous bords auraient-ils si peur des citoyens pour les vidéosurveiller à outrance ?
On peut trouver une grande partie des raisons qui
expliquent la
frénésie que les gouvernements mettent dans
l'installation de la vidéosurveillance par les
phobies, l'influence de la mondialisation
sécuritaire et le besoin de s'étalonner sur les
réalisations des collègues des autres
pays que procure l'ivresse des cimes du pouvoir. Par
contre, on
comprend moins que la
même frénésie frappe à
gauche comme à droite la plupart des Maires de
grandes et de
moyennes villes et de plus en plus de toutes petites dont on pouvait
penser qu'étant plus exposés au contact de leurs
électeurs, ils réfléchiraient
à deux
fois avant de se lancer dans la surveillance ou l'espionnage de leurs
aller et venue.
Certes, les uns comme les autres sont majoritairement issus et
sélectionnés par le Milieu politique et sont donc
beaucoup plus dépendant des consignes et des axes que leurs
hiérarchies adoptent que de l'opinion ou du bien de leurs
concitoyens. En l'occurrence sur le sujet de la
vidéosurveillance le moins que l'on puisse constater est une
belle unanimité, ce qui nous oblige
à conclure une fois de plus que les
élus ne représentent qu'eux-mêmes.
Reste à chercher les intérêts
philosophiques, stratégique ou matériels dont le
Milieu se montre - consciemment ou inconsciemment - le
représentant. Le sujet de
la vidéosurveillance devrait nous y aider.
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Le tir judiciaire de Taser France contre RAID-H n'a pas électrisé la justice.
Cette
première décision judiciaire
défavorable à
la société SMP Technologies qui commercialise le
Taser en
France intervient au moment où son
pistolet
électrique rentre massivement dans l'arsenal de tous les
commissariats et où les polices municipales
bénéficient depuis peu de l'autorisation
de s'en
doter, ce qui ravi la plupart des maires. Cependant, on aurait tort
d'interpréter ce "renvoi dans les cordes" au-delà
de sa portée réelle, c'est à dire l'absence
de délit à qualifier publiquement de "dernière
gégène au pays des droits de l'homme" le
pistolet
(presque) non létal.
C'est d'ailleurs bien le moins que pouvait faire le tribunal puisque la
technologie et les effets du joujou policier démontrent
largement que son usage rappelle celui de la bonne vieille dynamo
des interrogatoires musclés. Cela étant,
la tactique
de la multiplication des plaintes pour dénigrement ou diffamation
qu'emploie Taser France est intéressante à noter
car elle vise à créer un contre-feu
médiatique en utilisant les armes offertes par les lois sur
la diffamation, l'outrage ou le droit à l'image
dont se sont dotés opportunément le pouvoir et
les élus afin d'obtenir des condamnations judiciaires contre
ceux qui soulèvent ou révèlent leurs
abus de pouvoir ou leurs atteintes à la
République. La stratégie de Taser France rappelle
en cela celle de Clearstream
contre Denis Robert
ou celle de Nicolas
Sarkozy contre tous ceux qui pointent, en
général avec l'arme de la dérision ou
de l'humour, la réalité du personnage et de ses
actes. Curieux quand même et révélateur
que ces
trois instruments
du contrôle de la société
que sont le
pouvoir politique, le pouvoir policier et le pouvoir financier,
utilisent la
même méthode pour se fabriquer
l'illusion d'une virginité en noircissant artificiellement
celle de ceux qui dénoncent leur
réalité.
Lire aussi:
Suisse:
Climat électrique pour les étrangers
indésirables.
Une
preuve foudroyante.
La
gégène portative condamnée par l'ONU.
Ouf !
Le
Taser pour électrifier les prisons ? Crises cardiaques en
vue.
Annonce
de bavures à venir avec "l'arme anti-bavure", le Taser X26.
Avec
le drone au Taser, le feu du ciel sera policier.
Tir
de Taser à la tête.... du client. Encore un
outrage.
Le
spécialiste de l'arme (presque ?) non-mortelle veut
électriser le Grand Jury d' RTL.
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Police publique et officines privées: Entre copinage et corruption. Mais pour quels clients ?
Ce
n'est plus guère un secret que les agences
privées de renseignements ou de
sécurité
offrent aux anciens policiers un recyclage lucratif, qu'ils en soient
les créateurs ou qu'elles les accueillent. Si cette
activité leur donne logiquement la
possibilité de continuer à exercer leurs talents
professionnels, ce sont surtout les
moyens qu'ils tirent
des relations avec leurs
anciennes attaches qui constituent l'essentiel du
fond de commerce
de ces entreprises et l'attrait qu'elles représentent pour
leurs clients. Le problème est que ce copinage
secret entraîne
évidement la possibilité
avérée de l'usage
illégal des services
d'Etat à des
fins privées, l'existence d'une corruption
active au sein de l'administration, la potentialité
de manipulations perverses et les
effets d'un système
d'obligés réciproques qui peut
conduire les fonctionnaires en poste à faire
réaliser sans se mouiller des opérations
illégales par leurs anciens collègues devenus "free
lance" et pour ces derniers à
bénéficier de leur couverture en cas de besoins
ou de "dérapages". Bref, ce n'est pas pour rien que l'aspect
glauque, le
caractère secret et certaines
actions peu légales des services
spécialisés de ces entreprises leur valent
l'appellation d'officines.
Cela étant, quand un commerce existe, perdure et se
développe, c'est qu'il correspond à une demande
particulière. En l'occurrence, il
serait judicieux de s'interroger d'abord sur le
profil, la moralité et les intentions réelles de
ses clients dont la réalisation des objectifs
nécessiterait pour certains de passer la marge de
la légalité.
Lire aussi:
Pour
qui travaille le monde glauque du renseignement public et
privé
? Peut être pour votre voisin, votre concurrent, votre DRH,
votre
conjoint, etc...
Haut
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La délation pratiquée par des fonctionnaires non policiers est l'indicateur d'une dictature.
La délation est un indicateur
incontestable de toutes les périodes grises ou
sombres de l'histoire car elle sert d'étalon
à l'emprise autoritaire du pouvoir en place sur la
société et la population. Qu'elle
soit spontanée, encouragée ou imposée,
elle est toujours une tentation orchestrée par le pouvoir
à laquelle on cède ou pas selon le
degré d'humanité que l'on possède et
l'importance de la pression que l'on subit. A ce titre, il convient de
différencier la délation
spontanée du citoyen qui en supporte
l'entière responsabilité, de la délation
forcée qui résulte d'une
pression qui peut aller jusqu'à la torture. Plus pervers est
le cas de la délation
qu'opèrent des fonctionnaires non
policiers car elle résulte de l'utilisation d'un rapport de
force ou d'une légitimité qui ne rentre pas dans
le cadre répressif. C'est donc une démarche
volontaire
et consciente qui n'est pas du zèle mais
l'expression d'une
méchanceté certaine doublée d'une
jouissance dans la domination du faible qu'aucune loi ne
peut imposer à celui pour lequel le sentiment humain est
supérieur. Pour preuve, on se rappellera comment des
fonctionnaires à l'époque de la Terreur avalaient
des pages entières contenant des listes de suspects qu'ils
ne connaissaient même pas pour les soustraire à la
recherche des inquisiteurs républicains et comment des
employés de préfecture lors de la seconde guerre
mondiale ont fourni des papiers légaux à ceux
qu'ils auraient pu dénoncer.
Par voie de conséquence, lorsque qu'apparaissent les
premiers cas de délation de fonctionnaires, la prudence
exige la discrétion et le minimum de recours aux
administrations, surtout quand on fait partie de ceux qui sont dans le
collimateur du pouvoir. Heureusement, c'est aussi dans ces
périodes que se forgent les plus beaux exemples
d'humanité dans la main tendue de citoyens (et de
fonctionnaires) qui ne réclament
aucune contrepartie que le bonheur de savoir l'autre
momentanément hors de danger.
Lire aussi:
Aucune
dictature ne peut exister sans de
dévoués collaborateurs immergés dans
la population.
Le hold-up des pervers sur la république nous menace tous.
Les
citoyens dans la nasse des littles brothers.
Prisonnier
de son voisin et gardien de
celui-ci.
Retour
vers le passé, version
1942.
Haut
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Les murs ont des oreilles, même dans le bureau du maire.
Quels peuvent bien être les secrets
inavouables qui s'ourdiraient dans le bureau du maire de Sainte-Maxime
pour justifier la présence tout aussi secrète
d'un micro espion ? Telle est la question qui vient à
l'esprit du citoyen lambda. Les motifs possibles
étant aussi nombreux et variés qu'il
peut y avoir d'intérêts à les
espionner, mieux vaut retenir le fait qu'au moment ou beaucoup de
maires se lancent dans la vidéosurveillance de leurs
concitoyens, il n'est pas désagréable d'en voir
un éprouver la sensation
oppressante de se faire espionner. A ce propos, pourquoi
ne pas lancer l'idée d'une vulgarisation de la
"sonorisation" - cette fois publique - des bureaux des élus,
non pas dans son aspect voyeur, mais comme un instrument du devoir de
contrôle que tout citoyen devrait exercer sur leurs
activités ? Voilà un usage utile de Big Brother
qui, s'il n'agrée pas les dirigeants politiques
locaux adeptes de la surveillance des citoyens, aurait au moins le
mérite de nous donner une petite idée des motifs
réels qui animent certains d'entre eux.
Lire aussi:
Des
micros même dans le confessionnal.
Haut
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