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CompteurRetour à l'accueil du siteFermer la pageImprimante .... pour imprimer toute la page. Un clic et c'est parti.MANIPULATIONS BY RELEVEES and THROUGH THE PRESS ..... OR ELSEWHERE - 2RÉLEVÉS und MANIPULATIONEN VON DEN IN DER PRESSE ..... UND AUSSERDEM - 2Manipulaciones de RÉLEVÉS ya través de la prensa ..... O en cualquier otro lugar - 2Manipolazioni di RÉLEVÉS e attraverso la stampa ..... O altrove - 2EnglishМАНИПУЛЯЦИИ НА RÉLEVÉS и через пресс-..... Или в другом месте - 2操作由rélevés ,并通过新闻… … 。或其他地方 - 22 - Rélevés والتلاعب بها عن طريق الصحافة..... أو في أي مكان آخرद्वारा RÉLEVÉS और जोड़तोड़ के जरिए प्रेस ..... या कहीं और - 2



Actualisée le 30 juin 2008


QUELQUES EXEMPLES DE MANIPULATIONS RÉLEVÉS PAR et AU TRAVERS DE LA PRESSE ..... OU AILLEURS
Médias - Politique - Economie - Agences de Renseignements - Désinformations - Rumeurs orchestrées

La revue de presse qui est mise à jour régulièrement est une sélection personnelle.
Des assistantes sociales défendent leur droit au secret professionnel

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- Sarkozy-Bruni: Mariage imminent
- Toi aussi rédige un discours pour Sarkozy et Figures de style
- "Le billet d'1 euro peut jouer sur le pouvoir d'achat"
- Incendie du Reichstag: le verdict annulé 75 ans après
- Bientôt des puces RFID sous la peau des délinquants anglais ?
- Paris-Match change de slogan
- Drôle d'imbroglio entre officines et officiels
- "Ne pas confondre lobbying et groupes de pression"
- Arche de Zoé : un deal dans l’air
- La Maison Blanche détruit ses e-mails, la routine
- Pouzilhac et Ockrent à la tête de France Monde
- La Shoah en CM2: bonne ou mauvaise idée?
- La continuité du pouvoir US, derrière la Maison-Blanche
- Le taux de chômage au plus bas depuis 1983
- Traités européens introuvables : un journaliste irlandais témoigne
- Suspicion de bourrage d'urne pour les élections à Foix-rural.
- Perpignan: la gauche dénonce des irrégularités et demande l'annulation du scrutin
- Saddam Hussein non lié à Al-Qaïda selon le Pentagone
- Cas Sarkozy, la famille est-elle un plus en finance ?
- Salaire du Président: Jospin dénonce les "contrevérités" de Sarkozy
- Brown veut faire des Britanniques de bons citoyens
- Le «cyber espion» de l'Elysée déjà star du web
- Turquie : vers la suppression du référendum obligatoire
- Privé d'un jeu télé parce qu'il s'appelle Islam
- L'administration Bush a manipulé les analystes télé militaires
- La haine anti-France en Chine motivée par une mise en scène?
- MONDES VIRTUELS • Vos enfants les intéressent
- Lutte antiterroriste : les agents de la CIA seraient autorisés à contourner le droit international
- Montpellier: Les francs-maçon devront payer
- La refonte de la carte électorale est lancée
- Un ancien porte-parole de M. Bush dénonce sa manipulation de l'information
- Polémique autour des fonds récoltés à la Pentecôte et «La journée de solidarité sert en partie à combler le trou de la Sécu»
- Plan de lutte contre les pandémies aux États-Unis: laissez mourir les vieux, les malades et les pauvres
- Un produit financier qui dérange et La famine fait spéculer
- Recrutement : l'irrationnel est partout !
- Un espion trop distrait
- Hiroshima : ce que le monde n'avait jamais vu
- Minitraité : Sarkozy veut faire revoter l'Irlande
- Outrage à agent: un procès et... le livre de riverains de Rue89
- 11-Septembre: McCain en péril

Un mariage international pour fêter l'enterrement de ..... la souveraineté française.

Sarkozy-Bruni: Mariage imminent

Ceux qui connaissent le principe de la relation de cause à effet dont la maîtrise sert de base de construction à toutes les manipulations médiatiques et en particulier celles du monde politique, ont apprécié à sa grande valeur l'idylle entre le PDG de l'Elysée et la sulfureuse butineuse du show-biz. Comme tous les contes de fées médiatisés, la mise en scène très élaborée est destinée à voiler des scénarios ou des événements dont la réussite nécessite une très grande discrétion. En l'occurrence, l'enjeu est ici manifestement d'une grande importance pour que l'artillerie lourde soit sortie. En effet, les ingrédients de la bluette semblent avoir été composés pour provoquer des commentaires négatifs ce qui est très efficace pour créer un champ de réactions qui occulte l'actualité, "brûle" les énergies des opposants potentiels et donne le foin aux discussions des citoyens. Qu'on en juge:
- Un président deux fois divorcé mais qui affirme fort devant le pape sa foi catholique tout en fricotant ostensiblement avec une vedette des tableaux de chasse de la séduction consommée,
- Un nouveau mariage qui se profile deux mois après un divorce non souhaité et qui se concrétise dans les deux mois suivants,
- Une "élue" d'origine étrangère appelée à représenter les vertus françaises mais qui a inscrit et prouvé l'infidélité sur sa carte de visite,
- Un entremetteur, gourou du marketing, à la fois à gauche et à droite mais toujours avec caviar et bronzage aussi naturel que la consistance de ses slogans publicitaires,
- Une exposition médiatique des escapades amoureuses où on ne sait plus qui des fonds privés ou publics sont les plus sollicités,
- et d'autres incongruités choquantes ou antinomiques qu'il suffit de cueillir en ouvrant un journal.
Bref, tout ceci ne serait qu'un paravent de fumée bleue-rose pour accompagner de noirs événements.
La fuite savamment distillée de la date des noces nous fournie la clé de la réponse.
Rappel chronologique:
- 29 mai 2005: Rejet populaire de la constitution européenne motivé par le refus de la perte de souveraineté et d'autonomie de la France,
- 13 décembre 2007: Signature du traité de Lisbonne qui, sous un habillage différent mais avec un fond identique (et même élargi), institue la constitution européenne rejetée préalablement par référendum populaire et qui enterre donc définitivement l'existence des pays européens en tant que nations souveraines,
- 4 février 2008: Modification de la constitution française par le Congrès (députés et sénateurs réunis) afin de faire ratifier le traité par les parlementaires puisque le Conseil constitutionnel a jugé que le traité était, en l'état, contraire à la Constitution.
- 7 février 2008: Vote de la loi de ratification du traité par les députés
- 8 février 2008: Vote de la loi de ratification du traité par les sénateurs - La France n'a plus de souveraineté !
- 9 février 2008: Mariage du président
Comme la symbolique est toujours associée à la manipulation, on notera avec intérêt que l'enterrement de la souveraineté de la France va être probablement fêté par le mariage international de son fossoyeur sous les sunlights made in Hollywood.
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Le discours Sarkozien.... Buvez, Eliminez.

Toi aussi rédige un discours pour Sarkozy
Figures de style

La politique a eu ses grands tribuns qui étaient aussi de grandes plumes. Ils ont laissé à l'Histoire des formules qui ne rident pas car elles portent en elles l'éternité de leur signification et la puissance des valeurs humaines partagées. Qu'elles soient devenues des symboles à force d'être récupérées et mises à la sauce de ceux qui n'avaient pas la taille pour les écrire, les a certes galvaudé mais n'a pas réduit leur portée historique et leur charge intemporelle. En faisant appel aux tréfonds de l'âme, elles ont levé le cœur des vaillants de Valmy, fait se dresser les maquisards de tous temps, rendu léger le paquetage des grognards, relevé la dignité et la tête des descendants d'esclaves ou révélé l'insurgence aux peuples sur une montagne du coté de Capharnaüm. Toujours, elles ont été pensées et prononcées avec la sincérité et la conviction sans lesquelles elles n'auraient pas été autre chose qu'un vulgaire slogan à l'efficacité limitée par l'instant.
Il y a quelques dizaines d'années des petits malins, pas plus tribuns que politiques mais assoiffés des liqueurs du pouvoir, ont compris ce qu'ils pouvaient tirer de la force populaire que contiennent les formules quand leurs mots évoquent eux-même une symbolique évocatrice de grandes valeurs, de grandes joies ou de grandes douleurs. Puisant abondamment dans les techniques de manipulation, ils ont transposé à la politique le principe de la publicité qui est de créer l'envie par l'illusion des mots ou des images pour susciter l'achat. La communication politique était née, sonnant la fin des vrais grands tribuns avec leurs grandes idées et tendant le tapis rouge aux sabots du cheval de Troie de la médiocrité.
Dans la lignée de ces commerciaux de la politique, le gouverneur français use et abuse dans son discours des formules gonflées à l'hélium, des affirmations à contre-sens et des slogans au point de forcer la caricature. Formules choc qui se succèdent afin que la réflexion ne vienne pas analyser les précédentes, usage de mots réactifs chargés d'opposition pour réduire le sujet à des sentiments, faux viol des tabous par l'usage de mots populaires afin de placer le propos hors de contexte du sujet, intonations de voix pour donner du "coffre" à la forme et créer l'illusion du fond, citations pour évoquer le parrainage de grandes figures incarnant des valeurs opposées au propos et aux idées du discours, amalgames et réduction, questions fermées et réponses miroir, etc...
Cette technique à cependant un défaut majeur capital car elle ne crée qu'une diversion dont le bénéfice ne s'empoche que dans l'instant, celui de la non-réflexion et de la réaction instinctive. C'est la raison pour laquelle elle condamne son utilisateur à une hyperactivité, à une occupation permanente de l'espace médiatique et à un usage constant de la parole sur tout et n'importe quoi afin de ne pas laisser le temps aux auditeurs de comprendre les mots, de les traduire dans la réalité et de les confronter au bon sens et à la cohérence.
Ainsi, la crédibilité de ce genre de discours est limitée par le temps. Ceci ne serait donc qu'anecdote et parenthèse historique si la diversion qui sert de méthode au discours n'était aussi un moyen de masquer des actes dont les conséquences dans le futur n'ont pas de limites.
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Le must du pauvre: Le billet d'1€ pour alléger les poches vides et faire riche.

"Le billet d'1 euro peut jouer sur le pouvoir d'achat"

Si prendre les gens pour des imbéciles c'est faire preuve d'une arrogance certaine, considérer qu'ils le sont c'est démontrer la suffisance de l'ego qui tient lieu d'intelligence. En la matière voici un spécimen que l'on aurait envie d'empailler s'il n'était un produit courant d'élevage et que sa famille de pensée ne soit en voie d'expansion par les temps qui courent.
En effet, penser à ce point les outils de la gouvernance-marketing pour distiller une médiocre illusion qui n'abuse personne et encore moins ceux qui sont concernés, en guise de solution à une réalité mathématique, c'est à la limite du phénomène de laboratoire. Quant à la proposer publiquement, à moins d'être un humoriste impertinent donc talentueux, c'est donner réalité et illustration aux mots - injustement prêtés à Marie-Antoinette - de J-J Rousseau dans ses Confessions (Livre VI): "Enfin je me rappelai le pis-aller d'une grande princesse à qui l'on disait que les paysans n'avaient pas de pain, et qui répondit: Qu'ils mangent de la brioche. J'achetai de la brioche."
On aurait tord cependant de s'arrêter à l'aspect stupide de cette production intellectuelle d'un ancien Sup de Co car elle révèle l'inspiration qui tient lieu de conscience à son auteur et qui le rattache à la famille des bâtisseurs de la gouvernance globale dont la mise en place d'une monnaie mondiale unique est naturellement une évidence. Vu sous cet angle, le parallèle entre un futur billet de 1€ et le mythique billet de 1$US n'est pas du tout anodin parce que le billet vert a été conçu, d'une part dans des conditions économiques similaires et d'autre part comme une monnaie de faible valeur afin de pouvoir être détenu par tout le monde et ainsi pouvoir véhiculer à travers le monde la symbolique particulière de son graphisme et de son fameux "In God we trust". En lançant cette idée du 1€, c'est donc probablement aussi une manière de préparer la venue du billet du pauvre - bientôt plus de 80% de la population mondiale - qui pourra s'appeler par exemple le Mondo ou le Planéto.
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Du Reichstag au World Trade Center, la Justice sera toujours en retard sur l'Histoire. Est-ce un hasard ?

Incendie du Rezichstag: le verdict annulé 75 ans après

L'immense majorité des observateurs qui se sont penchés sur cet épisode déclencheur de l'Histoire ne pouvait envisager que Marinus van der Lubbe fut seul responsable de l'incendie du Reichstag, quand bien même il aurait été l'un des pyromanes, ce qui n'a jamais été prouvé. Un grand nombre n'a même pas eu l'ombre d'un doute sur le rôle de prétexte qui lui a été dévolu par ceux-là même qui avaient intérêt à électriser les passions pour prendre possession du pouvoir en sauveur de l'ordre. Toujours est-il qu'il a rejoint le Panthéon maudit des "instruments" ou l'avait précédé Ravaillac, Charlotte Corday, Gavrilo Princip, Raoul Villain, etc..., et où l'ont rejoint Lee Harvey Oswald, Sirhan Sirhan, et beaucoup d'autres encore.
Créer l'événement pour déclencher la mise en place d'une solution radicale est le B-A BA de la manipulation de masse. Le temps que l'analyse de la relation de cause à effet éclaire les doutes sur les circonstances de l'événement et le tour est joué. Dans l'Histoire plus encore que dans les faits divers, chercher à qui profite le crime c'est être certain de suivre la piste du commanditaire et de son but.
Dès lors comment ne pas rapprocher l'incendie du Reichtag qui déclenche immédiatement l'ordre nazi de l'écroulement du World Trade Center qui entraîne dans les deux jours l'avéèement de l'ordre mondial de Big Brother. Les scénarios sont tellement similaires, l'annonce de l'identité des coupables si rapide, les incohérences si troublantes et les "solutions" si empreintes d'un même esprit que l'on n'a peu de peine à y cerner le même type de commanditaires. La seule différence est que les "instruments humains" du 11 septembre 2001 n'auront pas eu besoin d'être exécutés par décision de justice et que l'ami Bin Ladin reste introuvable pour mieux continuer de servir.
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De la mode du percing branché à l'implantation de la RFID pour tout le monde.

Bientôt des puces RFID sous la peau des délinquants anglais ?

Tout comme la collecte et le fichage des empreintes ADN, le marquage par puçage sous-cutané de puces RFID nécessite une stratégie visant à leur acceptation populaire. En effet, leur caractère monstrueux transformant l'humanité en un troupeau de bétail entraînerait le rejet physique, instinctif, naturel et vital de n'importe quel humain normalement constitué s'il n'était emballé dans la justification par la peur après que le principe de l'implantation d'un corps étranger dans la chair ait été banalisé par la mode ou le signe d'appartenance à une classe privilégiée.
C'est ainsi qu'a été préparée la jeunesse aux implants sous-cutanés par la mode du percing via les peoples du show-biz et l'effet VIP dans les boites de nuit branchées fréquentées par la population marginale la plus manipulable qu'est la jeunesse dorée bling-bling.
Aujourd'hui, s'amorce la phase de puçage massif de toute la population en commençant par sa partie la moins défendable et la plus porteuse de peur donc justifiant ce moyen de sécurisation. C'est certainement dans cette optique que le syndrome du pédophile est si présent dans les médias depuis une quinzaine d'années. Bien entendu, tout comme pour les empreintes ADN, nous passerons immédiatement du pédophile et du criminel aux délinquants condamnés à de la prison, puis aux délinquants non emprisonnés avant de marquer les coupables "d'incivilités" (non-paiement du stationnement, fumeurs, etc...) et ceux qui en seront témoins (la police prend l'habitude de faire aussi un prélèvement salivaire sur un témoin qu'elle interroge !), et enfin tous les coupables potentiels, c'est à dire TOUS les humains dès la naissance.
Provoquer par la manipulation les bas instincts de la peur pour susciter la tentation de la domination et la marginalisation de l'autre, est le meilleur moyen pour enchaîner.

Voir aussi mon commentaire sur cette info dans la revue de presse: Contrôle-Surveillance Jan/Fev 2008
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Paris-Match spécialiste de la mise en scène et de ..... la mise en condition.

Paris Match change de slogan

Le slogan "Le poids des mots, le choc des photos" avait été conçu pour évoquer un travail journalistique proche de l'événement, à l'aspect brut, réunissant à égalité les photos et les commentaires dans un même viseur sensé restituer l'image et le son du sujet. Le slogan est resté mais le concept a évolué jusqu'aux reportages people tendance XVI° de ces 10 dernières années. L'évolution était donc prévisible vers une nouvelle signature en phase avec la commercialisation des illusions que le pouvoir entend assigner comme fonction à la presse. Mais pas seulement, car le nouveau concept de Paris-Match révèle aussi, à mon sens, une intention de conditionner les lecteurs à une réalité certaine que préparent les puissants coreligionnaires de son propriétaire.
En choisissant une signature pléonasme qui fleure bon le déni de mise en scène de l'actualité - "la vie est une histoire vraie" - les caïds de la communication annoncent aussi la mise en condition par la présentation de modèles à fortes densités émotionnelles ou violentes dans lesquels les lecteurs pourront s'identifier d'autant mieux qu'ils les prépareront à une réalité à venir: "celui-ci n'est pas un soldat, mais mon frère", ou "ceci n'est pas un exploit sportif, mais des années de sacrifice". Lecteurs assidus, voici votre prochaine réalité, celle-là véritable, faite de sang, de sueurs, de sacrifices et de larmes.
Cette mutation vers un rôle de conditionneur nécessite aussi que le support renforce sa crédibilité journalistique - même si elle est également une illusion - tout en gardant un pied dans la commercialisation des rêves qui doivent illustrer pour le bon peuple la présentation des dirigeants et des stars. C'est ce que confirme le patron des publications d'Hachette dont fait partie Paris-Match quand il affirme vouloir le réinstaller "comme un hebdomadaire d'information". Rêvez, lecteurs assidus, à la vie des puissants qui s'occupent de votre bien.
Nous sommes bien loin du journalisme dont la grandeur et l'honneur faisait écrire à Paul Morand qu'il compile "l'inventaire cumulatif du monde". Mais est-ce encore d'actualité ?
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Le monde souterrain des Gaspards est aux commandes.

Drôle d'imbroglio entre officines et officiels

Les initiés savent bien que le monde de l'invisible est peuplé de monstres, d'esprits malins et de guides aux multiples visages qui tirent, chaque fois qu'ils le peuvent, les ficelles du monde visible. Ils n'ont d'ailleurs pas grand mérite à avoir cette connaissance à la portée de n'importe quel détenteur de bons sens, puisque l'invisible est par définition opposé au visible de sorte que si ce dernier est régi par des règles et des valeurs, son opposé s'emploie à les transgresser. De plus, comme la maîtrise de l'invisibilité du monde occulte offre l'avantage de pouvoir manipuler en toute tranquillité le monde visible - disons plutôt officiel - on est certain de voir s'épanouir en priorité dans l'un puis dans l'autre les pervers, les manipulateurs et les fabricants d'illusions qui installent le véritable pouvoir sur nos vies.
Compte tenu de l'état actuel nauséabond de la moralité publique, il n'est pas étonnant de découvrir ça et là les courageux hommes de l'ombre derrière les rares "affaires" qui franchissent le cap médiatique et qui en cachent beaucoup d'autres plus croustillantes encore car elles fleurent toutes bon - ou plutôt mauvais - le parfum des réseaux, des coups tordus à plusieurs bandes et des barbouzes publiques et privées dont on serait bien en peine de savoir qui des deux sphères manipule l'autre. Par voie de conséquences, on peut se poser la question de savoir si la "sortie" de ces affaires n'est pas elle-même une manipulation.
Vu sous cet angle, il n'est pas inutile de rappeler que l' "affaire" Clearstream est "sortie" avec la plainte de M. Sarkozy, Ministre de l'Intérieur qui voulait laver l'honneur de M. Sarkozy, Ministre des Finances dont le nom figurait dans un listing d'usagers dont seul le milieu avait connaissance. En clair, le ministre le plus outillé en matière d'officines publiques de renseignements, de manipulations et de montages pratiquait la tactique de Napoléon qui consiste à se défendre en attaquant préventivement sur la place publique. Au passage on apprend maintenant qu'il préférait à ses propres services les réseaux de l'omniprésent humaniste M. Bauer.
Tandis que Denis Robert paye très cher d'avoir ouvert la porte pour nous inviter à aller voir plus loin, le volet judiciaire de l'affaire se résume à la recherche des responsables de la fabrication d'un vrai-faux-vrai listing. Un beau travail d'enfumage comme on sait les allumer dans le monde souterrain des Gaspards.
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Le lobby des lobbies inspire un député pour rendre légales leurs pressions désintéressées.

"Ne pas confondre lobbying et groupes de pression"

Comment aliéner le pouvoir politique aux intérêts particuliers ? Autrement dit, comment transformer en fantoche celui qui prend des décisions qui s'imposent à tous au nom de sa légitimité populaire ?
Deux conditions sont nécessaires. Il faut d'abord promouvoir dans l'esprit des citoyens l'idée que la politique est un métier réservé à des individus formés et sélectionnés dans des cercles de pouvoir (réseaux humanistes, Sciences Po, ENA, Parti politiques majeurs, etc...), puis proposer aux électeurs un choix de pure forme entre plusieurs de ces "professionnels". Comme ces derniers ne sont en fait que des produits formatés aux règles du système et que celui-ci fonctionne sur le cloisonnement des "compétences", l'élu s'adjoindra inévitablement des spécialistes - qui sont en même temps liés à des intérêts particuliers - et s'en remettra à leurs avis pour prendre des décisions qui concernent tout le monde. Cette répartition des "compétences" généralisée à tous les secteurs de la société et qui montre régulièrement la déliquescence des responsabilités (Outreau, sang contaminé, etc...) se traduit en politique par la banalisation de la notion de lobby importée des Etats-Unis. Cependant comme il reste encore des bribes de valeurs républicaines dans la population et qu'elles sont utiles pour justifier la légitimité des politiques d'aujourd'hui, la réalité de l'existence du lobbying est du domaine du non-dit ce qui n'abuse d'ailleurs pas grand monde, mais qui oblige les intéressés à la contorsion et à la perte de temps de devoir expliquer en quoi l'intérêt général gagne à satisfaire l'exclusivité de l'intérêt particulier.
Comme rien n'arrête les incohérences et le ridicule au royaume des suffisances, voilà donc le député qui a trouvé la solution pour soulager ses confrères. Il lui suffit simplement de changer la définition du mot lobby pour en faire un aimable cénacle d'altruistes animés par le désir désintéressé de fournir aux élus l'éclairage qui leur manque.
Il ne reste plus maintenant qu'à voter une loi qui fasse obligation aux dictionnaires de supprimer la définition toujours en vigueur du mot lobby (toute organisation capable d'exercer une pression sur les pouvoirs publics pour favoriser ses propres intérêts) et d'en profiter pour réviser la définition des expressions: représentativité démocratique, mandat électoral et légitimité populaire.
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L'Afrique de Papa c'est fini ! Voici celle du fiston. Qu'est ce qu'on dit ? Merci Bwana !

Arche de Zoé : un deal dans l’air

Il n'y a que les 160 morts, le bon millier de blessés et les méchantes langues qui trouveront que le scénario Tchadien est du pur jus de la Françafrique de la grande époque Focart, Banania et Oui Oui Bwana réunis.
Six aventuriers s'en vont en Afrique enlever 103 gamins qu'ils font passer pour orphelins afin de les livrer à des familles que rebutent les formalités d'adoption légales mais pas le petit noir. Manque de pot, ils se font prendre la main dans le sac et écopent tout naturellement de 8 ans de travaux forcés (l'Afrique garde ses charmes coloniaux, car en France le tarif c'est perpette !). Heureusement les bougres sont français, le Tchad est une chasse gardée, M. Sarkozy n'a pas perdu ses réflexes pasquaïens ni la main corse, et les commanditaires sont manifestement assez puissants pour prendre le risque de s'offusquer en public et agir en privé. Voilà donc le commando rapatrié fissa sur le continent comme des assurés d'Europe Assistance, mais obligé de satisfaire pour un temps et de très mauvaise grâce aux exigences carcérales dans les geôles françaises. En fait, le temps d'obtenir la grâce de l'humaniste Président Idriss Deby qui doit à la France sa place et son maintien sur le trône tchadien. Est-ce la velléité d'autonomie propre aux suzerains ou un deal à deux bandes qui a poussé ce dernier à faire le difficile sur le coup d'éponge gracieux ? Toujours est-il qu'il a fallu la menace d'un coup d'Etat sanglant, la présence des rebelles à quelques pas de son palais présidentiel, le bruit des balles et l'amicale main française offrant in extremis l'exfiltration, pour que du jour au lendemain - en fait l'espace d'une visite du ministre français de la défense - le roitelet africain renie ce qu'il avait proclamé il y a deux mois .....et que par miracle les rebelles abandonnent le combat à deux mètres de la victoire. On négocie toujours mieux avec un pistolet sur la tempe surtout quand c'est le protecteur qui le tient.
Les mauvaises langues diront certainement que le président tchadien est aujourd'hui encore plus dépendant du grand frère parisien qui lui permet d'embastiller l'opposition locale après une belle frousse. Ces impertinents pourront même imaginer que toute cette histoire était montée de toute pièce dès le départ afin de susciter la réaction logique de la population tchadienne à l'enlèvement de ses gamins et donner ainsi une occasion aux opposants de surfer sur l'hostilité envers la France dont le président tchadien est si proche ....et encore plus maintenant. Ils iront certainement jusqu'à voir l'ombre française armant et guidant les rebelles vers Djamena puis les plantant le moment venu en changeant de camp après avoir pris soin d'identifier les sympathisants.
Evidement, toutes ces conjectures hypothétiques ne tiennent pas la route puisque M. Sarkozy a déclaré haut et fort dès son entrée en fonction et avec le ton de la rupture martiale que dans les relations franco-africaine "Il faut définitivement tourner la page des complaisances, des officines, des secrets et des ambiguïtés", même si la mise en pratique tarde un peu ou que, comme le prétend le président camerounais Paul Biya, il s'agit d'une "rupture dans la forme" mais d'une "continuité dans le fond".
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Aux Etats-Unis (comme ailleurs), les archives du pouvoir ne contiennent que ce que l'on y a mis.

La Maison Blanche détruit ses e-mails, la routine

L'effacement des mails reçus et envoyés par les locataires de la Maison Blanche et concernant notamment la période de la guerre en Irak n'est pas une surprise quand on se souvient des armes de destruction massive de Saddam Hussein, de la fiole d'Anthrax de Powell, de l'identification dans l'heure des kamikazes du World Trade Center tout comme de son effondrement hollywoodien, ou des machines à voter de Floride. La pitoyable et peu crédible explication est d'ailleurs de la même veine que pour ces montages cousus de fils blancs. C'est dire si la technique du passage en force est la marque de l'esbroufe au service de la médiocrité, du mensonge grossier et de l'escroquerie pure et simple. Sur ce point, la famille de pensée et de philosophie des Bush compte quelques spécimens passés et présents que la France abrite aussi.
De toute façon, ce genre de péripéties ne fait que renforcer et même confirmer la certitude que les événements et leurs versions officielles ne correspondent ni à la réalité, ni aux motifs invoqués pour les expliquer ou les justifier.
Ceci doit nous inviter à relativiser la portée des archives d'Etat et des documents déclassifiés lorsqu'ils sont ouverts aux chercheurs, historiens et journalistes, non parce qu'ils peuvent être faux, mais parce qu'ils sont expurgés de l'essentiel permettant de comprendre reéllement les véritables raisons des événements et les rôles effectifs des acteurs connus ou occultes qui conditionnent notre histoire et écrivent les versions officielles qui nous tiennent lieu de certitudes. Si pour la période des Bush c'est une évidence, ce principe est aussi valable ailleurs et dans tous les temps.
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Ockrent-Kouchner: Family trust sur fonds publics et moralité d'exception.

Pouzilhac et Ockrent à la tête de France Monde

Ou y a de la gène, y a plus de plaisir. Comme les roitelets et les reinettes (du nom de la grenouille qui enfle) de la république ne se gênent pas pour prendre leur plaisir, cela débouche inévitablement sur les exceptions républicaines qu'illustre la monarchie du même nom. En un autre temps on aurait appelé le Fait du Prince ce que l'on nomme aujourd'hui mafia dans les couches citoyennes dont l'avis n'a d'ailleurs aucune espèce d'importance.
Christine Ockrent avait déjà opposé un mépris très élitiste aux doutes de la profession (et du public) sur le mélange des genres dont elle est assez coutumière. On n'est pas reine pour rien et à ce titre la jurisprudence Drucker ou Schoenberg (Mme Borloo) ne saurait la concerner ! Voilà maintenant que son ministre de mari la recrute dans une haute fonction puisqu'il s'agit de la diffusion de la voix de la France à l'ensemble de la planète. En passant, on suppose que la discussion sur le salaire et les à-coté a du être facilitée par le jeu conjoint de la relation privilégiée entre les parties et surtout par le fait que la caisse est publique. Ou il n'y a pas de gène il n'y a que des avantages.
Précision utile: Le profil hyper élito-europhile de la journaliste-patron d'exception est évidement un sérieux atout pour décider en famille des orientations de France Monde.
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Une même logique de la lettre de Guy Moquet à la mémoire des enfants juifs. Préparez-vous.

La Shoah en CM2: bonne ou mauvaise idée?

Voir mon analyse: Un habile et curieux appel à la mémoire pour s'habituer au futur en préparation

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Derrière l'illusion des marionnettes démocratiques qui s'interchangent, se cache le véritable pouvoir qui reste toujours aux commandes.

La continuité du pouvoir US, derrière la Maison-Blanche

Combien de citoyens un peu observateurs et dotés d'un minimum de bon sens, croient encore qu'un homme, même hyper doué, brillant et charismatique puisse accéder à la conduite d'une nation sans avoir été au préalable sélectionné, formé, encadré et mis sur orbite par des réseaux puissants qui exercent leur véritable pouvoir derrière la scène politique ? Probablement très peu car il n'est pas possible d'expliquer autrement les causes des guerres, de la misère et des malheurs sociaux qui ne profitent qu'à ces puissances de l'ombre qui ne sont pas qu'économiques. Cherchez à qui profite le crime et vous trouverez le responsable. Aux Etats-Unis, nous savons depuis quelques décennies, notamment grâce à l'avertissement d'Eisenhower, que le véritable pouvoir est détenu par le lobby militaro-industriel dont cet excellent article liste le nom des marionnettes ayant occupées la Maison Blanche depuis la fin de la guerre. Si un doute subsistait, il suffit d'une recherche sommaire sur le web pour constater que les fabricants des machines à voter qui ont crée l'illusion démocratique de l'élection du dernier en date, sont tous liés à ...l'industrie de l'armement. Ce qui est établi aux USA peut aussi l'être ailleurs et en particulier en France, ne serait-ce qu'à travers l'existence des mêmes ressorts de l'illusion démocratique largement relayée par les médias et du même type de frénésie à décréter des lois d'exception qui installent tous les éléments d'un Etat policier ...qui fait la fortune des fabricants de joujoux sécuritaires, lesquels sont aussi des fabricants d'armes.
Le système semble tellement bien rodé et efficace, comme on a pu le constater dans le choix pipé lors de la dernière élection présidentielle française, que le seul grain de sable qui pourrait le gripper serait de délégitimer les marionnettes principales en propulsant les petits candidats dont le pouvoir réel autorise encore la présence en qualité de faire-valoir. Reste que l'efficacité de voir transformer un vote en voix réelle est tributaire... du nombre de machines à voter misent en place.
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Le nombre des chômeurs réels augmente, mais le chômage baisse. Miracle électoral ou tendance dure ?

Le taux de chômage au plus bas depuis 1983

On connaît depuis longtemps le slogan commun à tous les politiques de métier: "Demain, on rase gratis". Si le mensonge ne fait plus illusion, il n'empêche pas ceux qui usent de la technique d'arriver à leurs fins, c'est à dire de continuer à vivre sur le dos du mouton. Il en va ainsi de l'acceptation du système dont on sait qu'il est une farce, mais que l'on ne veut pas changer parce qu'il serait le moins pire. Il ne faut donc pas s'étonner que la ficelle préférée des manipulateurs grossisse au fur et à mesure que se réduisent leurs scrupules.
La variante du jour pour booster les candidats du pouvoir en place particulièrement mal en point au seuil des élections du 9 mars, est d'annoncer qu'en à peine 10 mois ledit pouvoir - plus exactement son chef - a réussi à faire descendre le taux de chômage au niveau de celui de 1983. Cependant, si la responsabilité du nouveau Génie des Carpates présidentiel dans ce miracle est subliminalement suggérée, elle risque de ne pas être assez crédible pour effacer l'incohérence du chiffre au regard du lot quotidien de licenciements.
Par contre, en dehors de l'habituel bidouillage des chiffres de l'INSEE, les citoyens-électeurs trouveront certainement plus de crédibilité comme explications à cette baisse (avec deux s), dans les radiations ou la non-prise en compte du million de Rmistes, les départs en retraite du papy-boom, la mise à l'écart des chômeurs de plus de 50 ans, les formations-garage, les plans de reclassement, les inscrits en intérim mais pas à l'ANPE, et les SDF.
Si on ajoute à ces chômeurs réels la manipulation qui consiste à considérer comme un emploi réel le fait de travailler une poignée d'heures par semaine à un taux de rémunération inférieur au SMIG (environ 300euros/mois !), comme la majeur partie des emplois à la personne de M. Borloo, on comprendra le fondement de la prophétique promesse présidentielle qui annonce "une baisse sans précédent du chômage et accessoirement une nouvelle définition de ce que seront un emploi et un chômeur.
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Ratification du Traité de Lisbonne: Les Irlandais diront-il oui sans voir les textes ?

Traités européens introuvables : un journaliste irlandais témoigne

Quand il n'y a aucune arrière-pensée dans les intentions et que celles-ci soutendent des actions conçues pour être justes, on n'a évidement rien à cacher. C'est même le tout le contraire puisque tout ce qui concourt à démontrer la justesse des intentions permet de convaincre les sceptiques. Inversement, quant on en appelle - généralement de manière hautaine - à la confiance en guise de démonstration du bien fondé des intentions, c'est qu'invariablement il est urgent de ne pas faire confiance. Pire encore, quand on interdit l'accès aux moyens de se faire une opinion, c'est que les intentions sont manifestement très mauvaises. Et quand l'opinion n'est même plus requise, c'est carrément du fascisme.
Parmi les pays qui avaient été conviés en 2005 à ratifier la constitution, ceux qui avaient donné leur blanc-seing par référendum populaire l'avaient fait avec une participation médiocre et s'étaient prononcés sur la base d'une "synthèse" du texte réduit aux grands principes, comme ce fut le cas en Espagne. Par contre, ceux qui avaient décliné l'offre l'avaient fait à la lumière des chausse-trappes relevées par les citoyens qui avaient pris le temps de lire le pavé constitutionnel. La suite a démontré de quelle manière cette constitution rejetée a été imposée, révélant au passage le mode de gouvernance non démocratique qui trahie des décisions futures dont la concrétisation sera marquée du sceau commun aux dictatures.
Le peuple irlandais qui est le dernier caillou dans la chaussure des élites européanistes va donc devoir se prononcer avant la fin de l'année sur ce fameux Traité-Constitution sans avoir la possibilité d'en examiner le contenu et en étant prié de faire confiance aveugle aux arguments explicatifs de leurs élus, ce qui - par parenthèses - renvoie à la forfaiture de nos propres représentants.
Les deux tiers des Irlandais qui sont encore indécis et qui tiennent le sort de la constitution européenne entre leurs mains, vont-ils réaliser l'attente de la majorité des peuples d'Europe ? L'absence des machines à voter électroniques de leurs bureaux de vote à la suite d'un rapport édifiant de la Commission on Electronic Voting, est certainement une chance supplémentaire pour que l'opinion populaire se traduise dans les faits.
Un oranger sur le sol Irlandais ? Pourquoi pas ?
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Le bon vieux bourrage des urnes toujours en activité.

Incident. Suspicion de bourrage d'urne pour les élections à Foix-rural.

Le bourrage des urnes n'est pas sans risque. Il semble quand même que certains dont l'ambition pour l'écharpe républicaine dépasse allégrement les scrupules de la morale du même nom, estime que le jeu en vaut la chandelle surtout quand on a un gros doute sur la confiance que les électeurs vous portent. Cependant, en plus d'un penchant certain pour la manipulation, la technique requiert du doigté, de la discrétion et une bonne connaissance de la liste électorale car il faut faire coïncider le nombre d'enveloppes ajoutées à autant d'électeurs dont on est certain qu'ils ne viendront pas voter. Autant dire que le bénéfice du bourrage d'urne est réservé aux vieux routiers tendance caciques bien installés et bien entourés, pouvant compter sur des supporters parés à exécuter la besogne.
Est-ce un réflexe, l'absence des fidèles soutiers ou l'angoisse d'une défaite possible qui ont conduit cet élu multi-décénal à mettre lui-même la main dans l'urne et à griffonner en rafale une demi-douzaine de signatures sur la feuille d'émargement sans se préoccuper des témoins ? Quoi qu'il en soit et puisque le délit semble bien constaté, et à la condition évidement que la juste sanction républicaine s'applique - au pénal cela va sans dire ! - voici un des piliers du Conseil Général local qui va devoir se passer pour quelques années de son fauteuil moelleux et du respect obligé de ses concitoyens. Cependant, au vu de sa réaction outragée et de son retrait du lendemain qui semble plus dicté que spontané, il n'est pas du tout certain qu'il trouve dans cette "traversée du désert" l'humilité et la sagesse qu'acquièrent les gamins pris les doigts dans le pot de confiture.
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La magie du vote démocratique: Rien dans les mains, tout dans les poches et les chaussettes.

Perpignan: la gauche dénonce des irrégularités et demande l'annulation du scrutin

Le vote qui est aujourd'hui la seule expression de la démocratie à laquelle les citoyens sont justes conviés de temps en temps est aussi le seul exercice un peu aléatoire que les politiques de métier doivent subir et qu'ils s'ingénient donc à contrôler. Même si le plan marketing-publicité, l'arrosage pré-électoral et l'adoubement des réseaux plus ou moins visibles remplissent correctement leur rôle, il reste cependant la problématique de l'électeur revêche à l'illusion ou mal ciblé. La manipulation des votes - autrement dit le bourrage d'urne - est donc la méthode la plus employée pour faire coïncider ambition et résultat et forcer une réalité qui pourrait être déplaisante. Mais elle n'est pas sans risque puisqu'elle oblige à une intervention physique dont la discrétion est parfois difficilement garantie comme vient d'en faire l'expérience ce président de bureau de vote perpignanais. Heureusement, un précédent ministre de l'intérieur a puisé dans la solution utilisée par le malin G.W Bush le moyen de rendre invisible la manipulation des bulletins en les faisant ...disparaître tout simplement au profit d'un clavier. En passant de la manipulation physique à la manipulation électronique, les illusionnistes de la politique ont ainsi la possibilité de passer de la prestidigitation d'amateur à la grande illusion professionnelle dont les tours sont beaucoup moins décelables par le public et qui procure à l'illusion démocratique une sorte de perfection. De quoi donner au maire sortant perpignanais le regret de faire voter des morts et des pas encore nés et d'avoir préféré investir dans des chaussettes à contenance élastique plutôt que dans les précieuses machines à voter.
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Pour l'Iraq comme pour ailleurs, la vérité sort toujours trop tard. Est-ce un hasard ?

Saddam Hussein non lié à Al-Qaïda selon le Pentagone

Connaissant le bonhomme, on avait de sérieux doutes quand il a affirmé que l'Iraq de Saddam Hussein subventionné par son vice-président, était la base arrière de son ex-ami Bin Ladin. On a plus eu beaucoup de doutes le jour où il a usé de ce prétexte pour lancer les armées de l'axe du bien à la conquête du pays pour y installer sa conception de la démocratie vert de gris. Aussi, quand le Pentagone avoue aujourd'hui que le prétexte était bidon, on n'est évidement pas surpris par ce scoop officiel très tardif. On pourrait simplement rechercher les raisons qui poussent le Pentagone à faire cet aveu alors qu'il s'est employé pendant des années à donner corps à ce qui n'existait pas et qu'il pouvait bien continuer à garder le silence sur la réalité. A ce jeu, on en trouvera au moins deux qui sont liées entre elles. D'abord, le fait que la révélation de la supercherie ne peut plus empêcher ce qu'elle a permis, ce qui est le cas puisque l'Iraq est durablement à feu et à sang et que les traces archéologiques de son histoire - qui est celle de l'humanité - sont irrémédiablement détruites. Ensuite parce que le cynisme est commun à toutes les manipulations perverses utilisées par les prédateurs.
Bref, cette révélation est l'application pure et simple de la gestion des temps de la manipulation.
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Les trusts familiaux fers de lance de la privatisation de la société.

Cas Sarkozy, la famille est-elle un plus en finance ?

La première caractéristique d'une République bananière est de mélanger les genres, de diluer les intérêts et les fonds publics dans des intérêts et des fonds privés et de confier tout cela à une oligarchie héréditaire qui se répartie les fortunes, les fonctions dirigeantes et monopolise les accès à l'une comme à l'autre par le jeu de la cooptation, de la monarchie républicaine et de la corruption. Curieusement, l'Ancien régime qui pourtant faisait officiellement de l'hérédité le viatique légitime pour posséder la richesse et le pouvoir, n'a jamais atteint les degrés de cynisme, d'incohérences et de médiocrité qui sont ceux de notre République du XXI° siècle.
C'est ainsi que l'on constate des incohérences comme, par exemple, l'omniprésence des énarques - produit par et pour l'administration publique - qui pullulent dans les directions des grands groupes privés. Sont-ils compétents ? A l'évidence certainement pas puisqu'ils ont été formés exclusivement pour une mission publique et désinterressée dont la raison d'être, les règles et la fonction sociale ne sont pas celles de l'économie privée, qu'ils n'ont jamais rien construit seul et avec leurs seuls moyens, et qu'ils seraient même infoutus capables de le faire correctement comme l'ont démontré la kyrielle d'exemples de Jean-Marie Messier (Vivendi) aux délires de grandeur de Jean-Yves Haberer (Crédit Lyonnais).
Mais ce genre d'incohérences n'est qu'apparentes si on veut bien considérer la réalité dans laquelle nous vivons qui est celle de l'économie mixte ou les responsables du privé et du public s'entremellent pour abouti à terme à privatiser concrétement l'ensemble de la société, c'est à dire à faire passer la propriété de la richesse et du bien communs dans les mains de groupes privés dont les intérêts sont aussi privés. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la bonne connaissance du monde de la finance et de l'adhésion à ses objectifs sert d'alibi intellectuel pour confier aux énarques (et assimilés) la direction d'entreprises vivant de fonds publics ou ayant une vocation publique*, alors qu'ils n'ont aucune connaissance du fonctionnement, de la culture ou des métiers de ces piliers de la société qui leurs sont gracieusement et fraternellement confiées.
C'est aussi dans cette optique qu'il me semble utile de comprendre l'augmentation des nominations qui mettent en relation directe des membres d'une même famille** représentant des pouvoirs et surtout des intérêts théoriquement différents ***. Plus que l'expression d'une république bananière affranchie de tous scrupules ou d'une franche stratégie de corruption latente, ces apparentements - d'autant plus terribles qu'ils sont familiaux - facilite une externalisation de la gestion publique avec complicité intérieure et la main mise sur l'ensemble de la société d'une oligarchie mélangeant l'intérêt collectif public et les intérêts particuliers de la propriété privée.
* Distribution d'eau, collecte des ordures, infrastructures de transports ou de communication, production et distribution d'énergie, etc...
** Ce qui est flagrant pour les parents d'une même famille génétique ne doit pas faire oublier les "familles" d'intérêt que sont les réseaux pseudo humanistes, les anciens éléves de grandes écoles, les fraternités diverses, etc...
*** Ici les familles Sarkozy ou Strauss-Khan, ailleurs les Kouchner-Ockrent, Baroin-Drucker, etc...
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De l'indemnité de président élu au salaire de PDG nommé, juste une question d'appréciation.

Salaire : Jospin dénonce les "contrevérités" de Sarkozy

La mise au point de Monsieur Jospin sur la réalité de la rémunération du premier ministre qui avait servi d'étalon pour établir le "salaire" présidentiel, est venue confirmer que l'alibi était une fois de plus de l'ordre de l'affirmation qui accompagne le passage en force. Notez qu'on s'en doutait un peu.
Accusé d'être pris les doigts dans le pot de confiture, le président avait fait comme tous les gamins dans le même cas: Dénoncer les copains passés avant lui, puis laisser entendre qu'ils en ont pris autant, et enfin affirmer qu'au fond, ce qu'il a fait n'est que justice. Cette réponse aux inévitables réactions de ceux qui pensaient bêtement que l'exemple doit venir d'en haut quand les temps sont difficiles était évidement de l'ordre du réflexe. De ce fait, la polémique sur le fameux 140% d'augmentation du salaire présidentiel a occulté le fond, c'est à dire le principe, au profit de la forme, c'est à dire le montant.
Car dans sa réaction, le président n'a pas fait que répondre en attaquant. Il a objecté une évidence personnelle qui institutionnalise un principe nouveau, celui du "job présidentiel" qui transforme radicalement la fonction élective en un "métier" ou un "emploi", avec tout ce que cela implique. En cela la majorité du personnel politique qui a poussé des cris d'orfraie à l'annonce du montant du "salaire" élyséen avait déjà bien aidé à faire passer ce principe du salariat, convaincu lui-même d'exercer un métier et non une fonction représentative depuis que cette notion de "spécialiste" à été introduite à l'époque giscardienne avec les conséquences que nous subissons depuis.
Ainsi donc, la sincérité du président n'était pas feinte quant à la volonté de se doter d'une rémunération de PDG en lieu et place de ce qui ne peut être républicainement qu'une raisonnable indemnité. Après tout, ne se considère t'il pas - à l'inverse de ses prédécesseurs et contre les principes républicains - comme le PDG d'une entreprise qui se nommerait La France ? De fait, s'il faut retenir une inspiration à sa vision et à sa compréhension de la fonction présidentielle de même qu'à son impérieux besoin de "réformer" la République et le pays, c'est bien cette confusion manifeste entre la nation et une entreprise cotée au CAC40.
Il ne faut donc pas s'étonner qu'il entende être considéré comme tel et jouir de tous les avantages, parfois grossiers ou grotesques, qui vont avec. D'ailleurs tout le montre, dans le comportement personnel, dans la rhétorique, dans l'usage des institutions, dans la façon de gérer la démocratie comme on "manage" maintenant les rapports dans l'entreprise, dans la fascination pour les success stories à l'américaine, dans le travail sur l'image qui ressemble tant à un plan marketing-notoriété, dans les amitiés, dans le rapport à l'argent, etc... Par voie de conséquence, il ne faudra pas non plus être surpris que la République et la société entière ne soit l'objet d'une privatisation globale avec toutes les conséquences - souvent dramatiques - que sont capables d'engendrer les "grands patrons" des "grandes entreprises new look".
L'époque est bien révolue où un De Gaulle - quoi qu'on pense du personnage - refusait l'octroi des deux ou trois étoiles supplémentaires qu'on lui proposait au prétexte qu'elles lui donneraient un rang en conformité avec son destin et se satisfaisait de sa pension de général en retraite. Il est vrai qu'à cette époque le mérite ne se traduisait pas en volume de stock options mais en respect pour la valeur d'âme qui, comme on le sait n'a pas de compte à rendre aux actionnaires.
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"Maréchal, nous voilà !".... en attendant, "Maître, voici vos dévoués sujets" ?

Brown veut faire des Britanniques de bons citoyens

De tous temps, il y a toujours eu deux façons pour les dirigeants politiques d'obtenir le respect de la population. Soit le mériter naturellement, soit l'imposer. Comme la première hypothèse est rarement réalisée ou en tous cas pas longtemps, c'est la seconde que l'on rencontre le plus souvent. Dans ce second registre, la méthode proposée par Gordon Brown a été éprouvée de maintes fois et pas seulement dans le domaine politique. Elle consiste à personnaliser la fonction du dirigeant de telle sorte qu'il incarne l'histoire, l'âme et les valeurs du drapeau, du régime ou de l'institution dont il est provisoirement le chef. Cette manipulation permet de renforcer la légitimité ou la valeur personnelle défaillante du dirigeant et de sa cour tout en culpabilisant ceux qui voudraient les remettre en cause. Hier, c'était "S'opposer au roi, c'est braver Dieu", aujourd'hui c'est "Fustiger le président, c'est s'attaquer à la république et à la démocratie".
Cependant, cette technique éprouvée s'oppose au paradoxe de la mondialisation qui abat les frontières, les souverainetés et les cultures qui sont les bases sur lesquelles s'appuie la légitimité que le pouvoir s'approprie pour exiger le respect de ses dirigeants, lesquels sont par ailleurs les artisans de la fusion des nations dans la mondialisation politique. Pourquoi donc s'enfoncer dans cette schizophrénie au risque d'y perdre la crédibilité ?
Comme ce n'est pas le moindre exemple d'incohérences qui animent les dirigeants de moins en moins démocratiques et que par ailleurs l'exercice de leur gouvernance s'accompagne d'une bonne dose de manipulation, cette nouvelle incohérence pourrait donc ne pas être le fruit d'une imbécillité supplémentaire. En effet, la technique d'obtention du respect du au dirigeant par son amalgame à la symbolique de la nation*, nécessite que cette dernière ait encore une légitimité pour les populations, ce qui reste le cas malgré (ou à cause de) la globalisation galopante. On aura donc compris que l'usage des références ancestrales légitimées par le peuple offre la seule possibilité d'introduire le respect pour ses dirigeants, puis de le contraindre à une série d'obligations et enfin de réprimer très sévèrement les manquements à ces obligations imposées. Il est bien temps ensuite de gommer les références qui ont servi à la légitimité de l'amalgame dirigeants-nation pour imposer la seule sacralisation du chef... quel qu'il soit dans l'avenir.
Si le large consensus des citoyens anglais autour du respect qu'ils portent à la Reine offre une base idéale pour remettre au goût du jour une forme de l'ancien "Maréchal, nous voilà !", il ne faudrait pas croire que nous sommes de l'autre coté de la Manche à l'abri d'un tel appel forcé à la sacralisation du chef intouchable et à la répression de la moindre atteinte à sa légitimité ou à son image. Il suffit pour s'en convaincre de relever les nombreuses marques de la manipulation qui nous y conduit, comme le retour suspect de la Marseillaise dans les écoles ou encore la nomination d'un "cyber espion" chargé de surveiller sur Internet la diffusion des informations, caricatures et critiques sur le chef de l'Etat.
* notion différente de celle de l'Etat.
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Le premier but du traqueur Internet d'images sarkoziennes non conformes: Servir d'épouvantail.

Le «cyber espion» de l'Elysée déjà star du web

Les marques d'attention et les compliments poussés du président français envers le très inquiétant M. Poutine ont pris parfois un tour très amical débordant du cadre diplomatique. Quelque chose comme une connivence quant à la conception du pouvoir, la façon de l'exercer en autocrate et une complicité dans la connaissance des moyens d'anesthésier les populations en maniant le chaud et le froid, les slogans populaires et la main de fer, les évidences et les mensonges, les amitiés et les trahisons.
Aussi, à la lumière des pratiques de ce très cher et très démocrate M. Poutine, la nomination de ce jeune et novice cyber-espion semble n'avoir de portée que dans l'annonce de son existence. En effet, son "travail" étant efficacement et discrètement déjà du ressort des RG et de la DST réunis, on ne voit pas bien ce qu'il pourrait y apporter de plus techniquement et professionnellement, ne serait qu'en raison de l'inexpérience de son jeune age. Dès lors, deux significations chargées de l'habituel message destiné à véhiculer la peur et la culpabilité se dégagent de cette nomination. La première serait d'avertir qu'il ne faut plus toucher à l'image du président sur Internet, avant de ne plus être autorisé sans risques à en faire la critique. La seconde serait de détourner, par la potentialité d'être considérés à terme comme complices, les internautes qui visitent les sites où le comportement, les fréquents dérapages et les incohérences présidentiels sont stigmatisés par la caricature qui est la forme traditionnelle et incisive de l'expression populaire.
Les monarques appréciaient les fous du roi parce qu'ils illustraient les sentiments du peuple et que cela leur permettait de "naviguer" au mieux entre leurs désirs et le maintien du calme populaire. A l'inverse les présidents accros à la surveillance des citoyens ne peuvent s'empêcher de vouloir briser les vrais thermomètres de leur impopularité dont ils savent bien qu'elle apparaît rapidement quand les illusions sont trop grosses. Hélas, l'histoire montre que ce genre de choix envoie d'abord les citoyens les plus forts et les moins manipulables dans les prisons, puis conduit presque toujours les usurpateurs au bout des fusils d'un peloton d'exécution sommaire ou d'une corde comme Ceucescu ou Mussolini, et réserve enfin à ceux qui meurent dans leur lit la paternité étymologique d'expressions évocatrices de l'abject comme régime stalinien, folie hitlérienne ou comportement à la Néron.
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M. Sarkozy installe la France dans l'ère de l'Europe: La démocratie sans le peuple.

Turquie : vers la suppression du référendum obligatoire

"A l'école, on m'a appris que la Turquie se trouvait en Asie mineure". C'est ainsi que le candidat Sarkozy s'alliait, avec l'ambiguïté manipulatrice qu'on lui connaissait déjà, les voix électorales de ceux qui ne souhaitaient pas la voir intégrer dans l'Europe. Un an plus tard, les voix engrangées ne lui étant plus utiles, le président Sarkozy va faire supprimer de la constitution la tenue du référendum populaire que M. Chirac avait rendu obligatoire comme préalable à l'acceptation par la France de tous nouveaux membres dans l'Union Européenne. C'est la seconde fois en quelques semaines que la souveraineté populaire va être expurgée de la constitution par les "représentants du peuple", après la manipulation du Traité de Lisbonne.
Cependant, cette deuxième trahison des citoyens - car il s'agit bien d'une haute trahison - ne devrait pas surprendre, puisqu'elle était programmée dans la stratégie des europhiles lorsqu'ils ont soufflé à M. Chirac l'idée de ce referendum préalable dont l'unique but était d'évacuer la "question turque" des arguments avancés en 2005 par les opposants à la Constitution européenne.
L'histoire a montré que la ficelle était trop grosse puisque l'adhésion turque est restée la plus importante motivation des sympathisants de droite ayant rejeté la Constitution. A elle seule, cette absence de confiance révélait une double prise de conscience par les citoyens. D'une part, que la "promesse solennelle gravée dans le marbre" serait effacée à la première réquisition des élites bruxelloises. D'autre part que la constitution française n'était plus considérée par le personnel politique - de gauche comme de droite - comme une charte sacrée, mais comme un vulgaire texte modifiable en fonction des besoins du moment.
A cette perte de confiance citoyenne, confirmée par le rejet de la Constitution européenne, la majorité de la classe politique qui est avant tout européaniste, a trouvé la parade en répondant par une cynique défiance: Vous ne voulez pas de notre Europe ? Nous ne voulons pas de votre consentement ! Vous criez au déni de démocratie ? Exit la voie référendaire et la démocratie c'est nous !
Sur ce point, la responsabilité de M. Sarkozy dans ce qu'il faut bien appeler la fin de la souveraineté populaire, est partagée par la majorité de la classe politique, pas mécontente d'avoir pour l'occasion l'homme capable de faire passer en force l'inacceptable et d'assurer de la même manière le passage vers la VI° république dont la constitution sera la transposition de la Constitution européenne.
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Aux jeux télé, Farid ou Malik peuvent jouer et même gagner, mais pas Islam. Trop symbolique !

Privé d'un jeu télé parce qu'il s'appelle Islam

Le rôle de manipulation et de conditionnement de la majeure partie des émissions télévisées grand public n'est plus un secret, notamment pour ce qui concerne les journaux télévisés. Partant de ce constat et avec un peu d'expérience, il est facile à partir du décryptage des "messages" de conditionnement qu'instille chaque nouvelle émission de jeux ou de real TV dites de divertissement, d'en traduire les nouvelles règles sociales qui vont nous être imposées. Il en est ainsi du très évident principe de l'enfermement d'un Loft Story qui prépare à l'acceptation de la vidéo-surveillance permanente et globale ou du plus subtil Kho-Lanta qui met en valeur trahisons et manipulations comme clés implicites permettant de sortir vainqueur d'une situation où la solidarité était jusque là la seule solution et qui conditionne d'une part à l'égoïsme, au mensonge, à la manipulation et à la froideur cannibale sensés être les seuls moyens de survivre dans l'environnement de misère qui s'en vient et d'autre part au fait que la règle du destin à venir fixe à un petit nombre ceux qui seront autorisés à s'en sortir.
Bien évidement, ce qui est valable pour les émissions destinées aux adultes et aux adolescents l'est plus encore pour les émissions destinées aux plus jeunes. Il suffit de jeter un oeil sur l'un de ces programmes pour comprendre comment on implante par les émotions des repères dans le cerveau des tout -petits.
C'est donc dans la perspective du formatage des jeunes téléspectateurs plus que dans le racisme au premier degré qu'il me semble intéressant de décrypter la "sélection" des "scénaristes" de l'émission In ze boîte. Si la responsabilité de leurs casteurs s'arrête aux effets du formatage à la stricte application des règles de la laïcité publique primaire pour éliminer Islam mais pas Ali ou Mouhamad, il n'en est pas de même de la logique qui ne veut pas prendre le risque de montrer aux chères têtes blondes la possible victoire d'... Islam.
En effet, le fait que ce ne soit pas la couleur du prénom qui pose problème mais sa signification, trahie pour les "consciences" qui veillent sur les scénaristes de ces émissions l'importance de la dimension du "choc de civilisations" vers lequel nous amènent les tenants de "l'axe du bien" auxquels nous sommes maintenant pieds et poings liés et auquel il est important pour eux de ne pas associer le sentiment d'échec dans le cerveau des jeunes, même subliminalement.
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Rappel utile: La communication militaire ne sert qu'à intoxiquer l'adversaire et conditionner le moral des populations.

L'administration Bush a manipulé les analystes télé militaires

Avec la discipline, le secret est la force des armées et la condition de la victoire. Ainsi, il convient de rappeler que si leurs chefs (présents ou en retraite) sont amenés à parler en période de tension guerrière, ils ne le font qu'en étant animée par le besoin d'intoxiquer l'adversaire, de conditionner le moral des populations, de flécher les interrogations et les regards hors de la réalité des dispositifs mis en place ou de les diriger vers des leurres et de ne surtout pas révéler les intentions, les stratégies et les buts recherchés par le pouvoir politique et militaire qui commandent les troupes. De ce fait, attacher la moindre importance à ce que peut dire dans les médias et dans ces périodes là un "expert militaire" c'est évidement accepter, au mieux d'être manipulé et au pire de servir de relais à la manipulation.
De la même manière, on sait le rôle de conditionnement qui est celui des principaux médias, qu'ils soient gouvernementaux ou privés.
Alors quand les premiers répondent aux micros des seconds, on ne peut pas être étonné après coup d'avoir été roulé dans la farine. En l'occurrence, si la responsabilité de l'administration Bush dans cette manipulation des "analystes militaires TV" rejoint la kyrielle des mensonges dont elle a fait sa marque de fabrique, il serait injuste de lui en faire porter seule le chapeau tant les médias américains (et beaucoup de leurs confrères étrangers) en partagent la construction.
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Que faisait Jin Jing dans la liste des relayeurs français de la flamme olympique à Paris ?

La haine anti-France en Chine motivée par une mise en scène?

Au malaise qu'a laissé le passage de la flamme olympique à Paris commence à s'ajouter le sentiment d'une opération de manipulation. En effet, si nous avons découvert à cette occasion que les autorités chinoises pouvaient être ordonnateur du maintien de l'ordre sur le territoire français et que nos propres forces de police travaillent maintenant "à la chinoise", nous avons aussi constaté que les responsables de Pékin ont pris prétexte de la pseudo bousculade d'une relayeuse en fauteuil roulant pour en faite l'icône du mécontentement national à l'égard des critiques et des manifestations occidentales et motiver leurs militants-citoyens disciplinés au boycott des produits et des commerces français installés chez eux.
Or, un certain nombre de constatations semblent indiquer que ce prétexte n'a pas été saisi au vol mais pourrait bien avoir été calculé en amont par la fabrication pure et simple de l'épisode. C'est ainsi que l'étrange absence des mystérieux cerbères chinois autour de la relayeuse en fauteuil roulant a éveillé quelques doutes car elle tranchait singulièrement avec leur omniprésence paranoïaque tout au long de la mascarade. Certains ont aussi émis des doutes - probablement à tort - sur le fait que les "manifestants" qui ont approché la relayeuse - sans grande violence d'ailleurs - étaient des chinois. On aura aussi noté le comportement de cette relayeuse qui donnait l'impression de se préoccuper davantage de la protection fébrile de la torche que d'elle-même, ce qui prend après coup un relief troublant à la lecture des déclarations grandiloquentes de "l'ange en fauteuil roulant" et de l'orchestration qui est faite en Chine de son "exploit".
Quoiqu'il en soit, il me semble qu'un élément d'appréciation capital de nature à étayer la thèse de la mise en scène préparée de cet épisode n'a pas été fouillé. En tout cas, je ne l'ai relevé dans aucun média pas plus que dans les commentaires de forums ou de blogs que j'ai visités. Le voici. Si nous savons que la relayeuse était chinoise, nous savons aussi que les relayeurs de la flamme sont par tradition et logique de la nationalité du pays dans lequel elle passe. Par conséquent, trois questions se posent:
- Que faisait cette chinoise dans la liste des relayeurs appelés à faire circuler la flamme olympique dans Paris ?
- Le CNOSF qui a établi cette liste était-il en manque d'athlètes handicapés français du niveau international de Jin Jing, l'escrimeuse chinoise en fauteuil roulant ?
- Qui a suggéré cette présence sur la liste et qui l'a acceptée ?
Les réponses pourraient aussi nous permettre de mieux cerner les raisons qui expliquent le si haut niveau de coopération policière et de déférence dont nos dirigeants ont fait preuve dans cette histoire envers les mandarins de l'Eldorado des prédateurs économiques des temps modernes. Pourquoi l'empressement du Président à se confondre en excuses officielles et à envoyer à Pékin une brochettes de hauts émissaires pour jouer les Bourgeois de Calais tout en fermant les yeux de "la patrie des Droits de l'Homme" sur les innocents tibétains monstrueusement mis aux fers ?
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Plus vite les enfants rentrent dans la nouvelle matrice sociale, moins ils en contesteront sa virtualité.

MONDES VIRTUELS • Vos enfants les intéressent

Le rôle des programmes TV pour la jeunesse dans le formatage des enfants est maintenant largement démontré. Si le support médiatique télévisé a remplacé peu à peu la "transmission traditionnelle" familiale et scolaire pour devenir à son tour l'outil de repères et de conditionnement à la matrice sociale dans laquelle les jeunes devront se fondre le plus tôt possible, il n'est pas uniquement la conséquence de la révolution technologique et sociale qui a accompagné le passage vers la société de consommation. Avec le recul des cinquante dernières années on peut affirmer qu'il est probablement aussi l'instrument d'adaptabilité sociologique à une nouvelle matrice de société dont la caractéristique principale est de lier tous les individus à la prédominance d'une fonction économique.
C'est ainsi que dans cette perspective d'adaptabilité, la téléphonie mobile et l'Internet ont été massivement offerts aux jeunes - et aux moins jeunes - pour créer l'illusion de la communication dans une société de moins en moins sociable, véhiculer des nouvelles "valeurs" de plus en plus virtuelles, sélectives et excluantes et.... surveiller tout le monde.
L'apparition des réseaux sociaux ou des "tribus" dont les termes ne sont ni anodins ni innocents et qui sont destinés à développer la grégarité sélective, est spécialement favorisée auprès des jeunes au travers des blogs personnels reliés entre eux et des sites dédiés. Ainsi captivés et captés par ces agrégateurs sophistiqués, ils livrent leurs contours personnels aux appétits des analystes marketing qui de cette manière affinent leurs "offres produits" sans passer par les standards publicitaires comme le démontre cet article. De la même manière, les plus jeunes à partir de 4/5 ans sont conviés à pénétrer dans des univers virtuels dont le principe est calqué sur ceux dans lesquels les ado et les adultes sont de plus en plus enfermés, avec pour conséquence et pour objectif de les préparer aux règles et au "jeu" de la société nouvelle basée sur le seul critère de la survie par le gain financier obtenu par tous les moyens.
Après avoir utilisé les nouvelles technologies, le conditionnement au nouvel ordre de la société semble commencer à réinvestir le vecteur de l'enseignement comme le montre l'exemple de la Bizworld Foundation qui a pour mission d'immerger les enfants du primaire dans la gestion spéculative de l'argent, de leur inculquer les nouveaux concepts de l'esprit d'entreprise, et de valoriser à leurs yeux le leadership de ceux d'entre-eux qui réussissent le mieux à les mettre en pratique à travers leurs "babies corporations" dont les clients sont leurs parents et leurs voisins. Nul doute que les meilleurs de ces petits traders en culottes courtes qui font aussi dépenser beaucoup d'argent à leurs avatars sur les sites des mondes virtuels, seront ainsi parfaitement "armés" pour dévorer plus tard leurs petits camarades, lesquels ne songeront probablement pas à constester l'inhumanité et l'imbécilité du système..... auquel ils auront été conditionnés grâce aux mondes virtuels de leur enfance.
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Nouvelle notion juridique US: le Droit du non-Droit.

Lutte antiterroriste : les agents de la CIA seraient autorisés à contourner le droit international

Plus qu'un catalogue de valeurs objectives ou subjectives, le Droit est une règle du jeu en société assortie d'une liste de sanctions applicables à ceux qui la transgressent. Evidement pour que ce règlement s'applique, il faut que les joueurs contraints de s'y soumettre y trouvent une sécurité assortie d'avantages supérieurs aux désavantages et que des arbitres (policiers et juges) soient suffisamment légitimes - tout au moins en apparence - pour être chargés de son application.
Toutes les sociétés se sont dotées de ce code de bonne conduite auquel leurs pouvoirs dirigeants ont cependant adjoint un joker personnel qui prend le nom de "Fait du Prince", "Secret Défense" ou "Raison d'Etat" qui leur permet de s'exclure si besoin du respect de la règle. Si ce joker suffit à l'intérieur des frontières pour faire taire les dénonciateurs, il s'avère moins efficace en terme d'image vis à vis de la communauté internationale, notamment au regard de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, la super règle du jeu international à laquelle adhérent la majorité des pays dits civilisés pour faire partie du cénacle planétaire qu'est l'ONU.
L'administration américaine vient d'y trouver remède en utilisant l'exercice dont les avocats américains sont les spécialistes: l'interprétation juridique qui tente de prouver la légitimité et le devoir de s'affranchir d'une règle de droit dont le respect empêcherait la réalisation d'un principe estimé supérieur et présenté comme étant de ce fait potentiellement en danger. Ce petit jeu de construction intellectuelle, reposant le plus souvent sur une affirmation subjective basée sur une hypothèse non vérifiable et faisant appel au sentiment de peur, permet de transformer un non-droit en droit légitime. On peut ainsi justifier par exemple un meurtre au prétexte que la victime aurait eu l'intention d'en commettre plusieurs sans pour autant que cela soit établi. On comprend tout de suite l'intérêt et le bénéfice de ce genre d'arguties pour couvrir et permettre la réalisation de pratiques malhonnêtes comme la torture ou les enlèvements d'individus gênants pour les pouvoirs.
Une fois acquise cette légitimité du non-droit, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, déjà passablement non respectée, pourrait même être juridiquement invoquée pour justifier la soustraction des individus qui dérangent sous le prétexte qu'ils mettent en danger l'humanité et.... le système. Le cynisme a toujours fait bon ménage avec les adeptes de la gégène.
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Un frère donne, un frère reçoit et la famille prospère.

Montpellier: Les francs-maçon devront payer
Martine Petitout : « Nos actions sont utiles »
« Le Centre culturel ne peut pas faire appel »
Francs-maçons - La mairie et le Centre culturel font appel

On ne peut pas contester que l'époque des chevaliers du Temple nous a donné l'architecture des cathédrales, l'organisation coopérative des terres cultivées, la structure et l'amélioration des voies de communications terrestres et maritimes, ou le principe de la banque de dépôt et... des intérêts. On ne pourra pas non plus contester que tout ceci était à l'entier bénéfice de l'Ordre, tant du point de vue politique que social et financier, puisque ces apports ont donné aux malins chefs des moines-soldats la main-mise sur le Trésor national et la puissance sur l'empire chrétien. Ce à quoi Philippe Le Bel a fini par mettre fin le 14 septembre 1307 en mettant la main et le feu sur leurs personnes et leurs biens meubles et immeubles, tandis que les papes Clément IV puis Clément V se chargeaient pour les mêmes raisons de la dissolution et de la confiscation des biens du Temple par une bulle pontificale de 1312, "non point sous forme d'une sentence définitive, car, selon les enquêtes, nous n'étions pas juridiquement en mesure de la prononcer, mais par voie de provision, soit ordonnance apostolique". Bref, les pouvoirs politiques et religieux avaient bien compris le danger de la "mission augustinienne" de la haute hiérarchie templière qui instaurait sur la chrétienté un empire totalitaire à structures militaires et théocratiques (ce qu'incarne aujourd'hui l'Opus Dei).
C'est l'héritage de ces chevaliers du Temple que les hautes sphères initiatiques de la franc-maçonnerie revendiquent pour donner du corps à une légitimité sociale douteuse et flatter l'ego de leurs membres. Si elles vont même jusqu'à évoquer une invérifiable filiation, on leur concédera cependant et sans retenue l'héritage du penchant "jésuitique" de la conduite discrète et du contrôle de la société avec comme corollaire l'inévitable sentiment de "posséder" le bien public et en particulier ses fonds. Le fait est qu'en optant pour la discrétion ou plutôt le secret d'appartenance qui permet de cacher aux yeux des citoyens profanes les liens entres les frères de la diaspora franc-maçonne, les membres influents de cette dernière se sont dotés d'un moyen plus efficace et plus stable que de placer un moine confesseur-conseiller auprès du roi pour faciliter la réalisation des intentions. Ainsi, lorsque les deux bouts du tuyau de "siphonnage" sont de la même famille, cela devient un jeu d'enfants de se procurer des fonds afin de s'assurer l'exclusive et donc le contrôle et les bénéfices d'un service social, comme le montre cette affaire de subventions qui éclaire les dessous des très fréquentes attributions de fonds publics à des "associations" aux statuts fumeux fleurant bon la symbolique de l'intérêt public.
Il ne reste plus qu'à espérer que cet exemple judiciaire contamine les institutions qui jusqu'à présent font preuve d'une cécité obstinée quant il s'agit de reconnaître - et à fortiori de sanctionner - les collusions évidentes entre frères francs-maçons qui sont la cause d'innombrables injustices et de détournement de patrimoines publics et privés.
Vu l'ampleur de la situation qui n'en fini pas d'affaiblir la société et dont les causes ne font plus mystères pour une majorité de citoyens, il semble en effet que les temps soient venus de faire tomber les masques, sans quoi un inévitable 14 septembre 1307 pourrait bien donner à la franc-maçonnerie un vrai motif de comparaison avec les chevaliers des Ordres du Temple.
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La bonne vieille méthode du redécouage de la carte électorale.

La refonte de la carte électorale est lancée

Bien que les élections soient de plus en plus un alibi qui permet d'entretenir l'illusion démocratique en manipulant le choix des candidats et le vote des électeurs, la plupart des "démocrates" les considèrent suffisantes pour qualifier une société de démocratique, même si la démocratie ne se traduit pas au quotidien dans les faits.
C'est ainsi qu'il suffit de gagner une élection pour se croire ensuite légitimement autorisé à faire tout ce que l'on veut, y compris de défaire le socle national en décidant l'abandon de la souveraineté du pays sans consultation populaire, comme nous l'avons vu en février dernier avec la ratification du traité de Lisbonne. Sans aller jusqu'à ces extrémités, combien d'élus ne se comportent-ils pas en autocrates quand ils décident tels ou tels investissements aussi pharaoniques et coûteux qu'inutiles et dont le choix d'opportunité ne rentre pas dans le cadre du mandat de gestion que constitue une élection communale. Bref, dans la pratique, il n'y a guère que le passage par les urnes qui diffère de l'ancien régime. Par voie de conséquence, tout ce qui concourt à forcer le résultat électoral ne peut que tenter ceux pour qui la possession personnelle du pouvoir est le principal objectif.
Aussi, le privilège de la transformation de la carte électorale dont use le pouvoir actuel, ne surprendra personne puisque la forme que l'on donne à ce genre d'ajustement pré-électoral permet d'augmenter la potentialité de futures victoires. On peut juste noter que si la pratique est constante quelles que soient les époques et la couleur des dirigeants, le recours cette fois-ci à la voie de l'ordonnance pour imposer le redécoupage, donne une idée claire de la vie démocratique telle que la conçoivent les dirigeants... "démocrates".
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Les révélations "officielles" des manipulations et des mensonges de la Maison Blanche arrivent... mais trop tard. Pourquoi ?

Un ancien porte-parole de M. Bush dénonce sa manipulation de l'information

Les "révélations" de M. Scott McClellan ne surprendront pas grand monde, du moins ceux dont la crédulité a des limites, mêmes très élastiques. Seule la qualité de son ancienne fonction de responsable du service de presse de la Maison Blanche (c'est à dire de la propagande) dans la période de la seconde invasion de l'Iraq par son patron et ses amis, apporte une légitimité et une preuve de poids au lourd dossier de leurs mensonges déjà démontrés. Il confirme par ailleurs l'usage et l'importance essentielle et déterminante des médias dans la stratégie d'intoxication dont le New-York Times vient par ailleurs de révéler l'entreprise de manipulation des analystes militaires TV par la Maison Blanche pour obtenir une couverture favorable de la guerre en Irak.
Cela étant, lorsque la manipulation est révélée au public par une source officielle après une période de multiples dénis, c'est toujours quand il n'y a plus rien à faire pour empêcher ce qu'elle a permis, comme le démontre l'impossibilité de sortir du chaos dramatique dans lequel l'Iraq a été plongé volontairement et durablement (ceci vaut aussi pour l'Afghanistan ou le Kosovo). On peut même considérer que ces "révélations" font aussi partie de la dernière phase de la manipulation qui consiste à "griller" publiquement les responsables afin de "donner un os à ronger" à la population dont les doutes sont arrivés à maturité et ainsi lui procurer la sensation que les "méchants" sont toujours démasqués et punis par la perte de leur crédibilité et de leur légitimité. C'est ainsi que nous allons certainement assister à une série de "révélations" dont la portée (et l'objectif) s'arrêtera à la personnalité et à la responsabilité de la diaspora bushienne et qui ne seront qu'un constat ne permettant pas d'aller suffisamment loin pour détruire les dispositifs que les prétextes utilisés par la manipulation ont permis d'installer (chaos Iraqien, affrontement de civilisation, fichage, surveillance et contrôle de nos vies, lois d'exception, etc...).

Pour mieux comprendre, voir mon analyse: MANIPULATION de MASSE: REDUIRE le DELAI entre le SENTIMENT REACTIF et le DOUTE
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La bonne vieille recette de la vignette des vieux où comment bien se servir de la solidarité.

Polémique autour des fonds récoltés à la Pentecôte
«La journée de solidarité sert en partie à combler le trou de la Sécu»

On n'avait pas de grandes illusions sur le bénéfice que tireraient l'aide médicalisée aux personnes âgées du nième impôt déguisé dont le produit devait servir à combler les manques d'infrastructures, de soins et d'accompagnement en la matière et dont l'Etat a montré notamment lors de la canicule qu'il est un responsable dispendieux, mauvais gestionnaire et bien peu visionnaire. On se doutait donc que la manne servirait pour une part à renflouer les caisses de l'Etat, pour une autre part à financer les inévitables et juteux audits et études qui pullulent systématiquement dès qu'il y a des fonds publics à investir, et pour une bonne part à subventionner des établissements privés dont les actionnaires ont généralement une conception très personnelle de la solidarité. Bref, même si les vieux ne travaillent plus, ils peuvent encore servir à rapporter de l'argent.
Cependant on a découvert à cette occasion une originalité dans le procédé de ponction choisi par les très fertiles concepteurs de l'impôt qui, en enfonçant un peu plus le clou de la culpabilisation pour régénérer le prétexte usé de la solidarité obligatoire, ont adapté pour le bénéfice de leur comptabilité le vieux principe de la corvée des villages: Travailler gratuitement quelques heures par semaine pour la communauté. A ceci près que la corvée des villages était à l'entier bénéfice direct de la communauté et qu'elle n'était pas imposée mais le fruit d'une solidarité spontanée dont tout le monde bénéficiait à commencer par ceux qui en avaient le plus besoin (coupe et ramassage du bois de chauffage pour ceux qui n'avaient plus la force de le faire, fauchage et battage des foins en commun, etc...).
Faut-il voir dans cette nouvelle forme de prélèvement solidaire une tendance appelée à se généraliser dans la mesure où le porte-monnaie des citoyens n'a plus de liquidités à ponctionner ? En tous cas le principe du travail gratuit sous couvert de solidarité présente suffisamment d'avantages pour donner des idées à beaucoup de.... négriers modernes.
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Application de l'eugénisme à la mode des élites darwiniennes.

Plan de lutte contre les pandémies aux États-Unis: laissez mourir les vieux, les malades et les pauvres

Si à l'intérieur d'une même espèce animale il peut exister des luttes pouvant aller jusqu'à la mort du perdant, elles ne sont justifiées que par la préséance de mâles sur le groupe ou de femelles jalouses de leur progéniture, mais jamais dans le sens de la prédation. En effet, la loi de la chaîne animale montre qu'elle s'applique de manière verticale c'est à dire suivant l'échelle des prédateurs et non horizontalement, c'est à dire au sein de la même espèce. Elle est de plus dictée par de stricts et raisonnables besoins alimentaires. A ce titre on la considère comme un régulateur naturel, ce que Darwin a traduit par la théorie de la sélection naturelle des espèces. Jusque là, rien que de très logique et de... naturel. Le problème est que Darwin a fait des émules auprès des élites plus ou moins illuminées qui ont saisi l'opportunité du principe du plus fort qui mange le plus faible en l'appliquant à la race humaine. De cette sorte, ils ont trouvé une raison "scientifique" aux hiérarchies sociales qu'ils dominent et une justification rationnelle chaque fois que le système qu'ils ont mis en place dans la société fabrique des prédations individuelles et collectives. C'est ainsi que la race humaine se trouve être artificiellement la seule sur la planète à pratiquer en son sein la prédation sociale suivant des règles non naturelles.
Comme ce sont évidement ces élites qui inspirent ce plan américain de traitement des pandémies (évidement exportable chez nous), il ne faut pas être surpris qu'ils écartent cyniquement ceux qu'ils considèrent comme des faibles. A ceci près que dans la majorité des cas ces derniers ne le sont qu'en raison des conditions affaiblissantes qui leur ont été imposées par les prédateurs économiques, sociaux, religieux ou culturels. Quant à envisager l'hypothèse que les pandémies, les guerres ou les famines - déjà considérés comme des vecteurs de la régulation démographiques - soient un peu provoquées, il n'y a qu'un pas que la logique darwinienne des élites mondiales nous oblige à franchir.
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Que serait la tranquillité des gros spéculateurs si les petits charognards n'existaient pas ?

Un produit financier qui dérange
La famine fait spéculer

Lorsqu'une armée en déroute dévaste et pille sur son passage un territoire, c'est toujours la dernière colonne qui subi les représailles des autochtones. De la même manière, lorsqu'une épuration se forme, ce sont toujours des demi-sel trop voyant et pas assez prévoyant qui se font rattraper par le col. En tous cas, tout se passe comme s'il fallait attendre que les conséquences du mal ne puissent plus être inversées pour que se réveillent les "valeurs" et se défoulent les moralistes et les "résistants" (souvent de la dernière heure) pour exorciser les mauvaises consciences et faire oublier les "paranoïaques" qui disaient la vérité trop tôt.
C'est ce que m'évoque la révélation par les médias de ces produits financiers spéculatifs qui proposent aux "petits" boursicoteurs de faire de l'argent en accélérant les causes de... la famine mondiale. En effet, voilà plusieurs années que cette spéculation sur les cours des matières premières alimentaires est menée par les grands fonds spéculatifs mondiaux sans que les mêmes médias s'en soient offusqué ou en aient fait la Une en dénonçant les responsables et les politiques qui leur facilitaient la tache. Aussi, je me demande si cette subite dénonciation un tantinet moraliste, ne serait pas un prétexte pour détourner l'attention sur les vraies causes et les vrais responsables - financiers et politiques - d'une réalité qui nous touchera tous de plus en plus en stigmatisant des demi-sel.
Au fait, combien parmi les citoyens disposant d'un peu de moyens ne verraient pas d'un mauvais oeil - secrètement et au fond d'eux-mêmes - l'opportunité de faire faire la culbute à leurs économies quand ce genre de spéculation est à portée de main ? En clair, combien seraient prêts à abandonner les scrupules pour augmenter leur pécule ou leur position sociale en bénéficiant de l'injustice ou du malheur des autres ? Leur importance explique peut être aussi les raisons pour lesquelles il est si facile de marginaliser ou de ridiculiser les "oiseaux de mauvaises" augures qui préviennent des catastrophes quand il est encore temps de les éviter.
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Le sort jeté aux entreprises par les apprentis sorciers du recrutement.

Recrutement : l'irrationnel est partout !

A force de déléguer aux psycho-machins la "sélection" des salariés, les responsables des entreprises modernes ont versé dans l'absurde.... rationnel. Pire, ils ont contribué à transformer le capital humain des entreprises en assemblage de pions sélectionnés en fonction de concepts pseudo-scientifiques ou purement ésotériques, là où plus qu'ailleurs la diversité des talents naturels qui ne se révèlent que sur le terrain représente la force des entreprises. A leur décharge, il faut concéder qu'eux-mêmes ont été promus et formés à l'utilité des méthodes de recrutement et de management mises au point dans les laboratoires californiens - leaders dans la recherche des techniques de manipulation des masses - et qu'ils ont été propulsés directement dans leurs fonctions de sélectionneurs sans passer par les cases naturelles de l'apprentissage et de la reconnaissance en milieu ouvert.
Si on ajoute à ces critères loufoques de recrutement, le désormais sacro-saint viatique obligatoire des diplômes qui ne cesse de prouver sa stupidité sur le terrain surtout dans les fonctions de direction, d'organisation, de stratégie ou de gestion (vérifier ce que laisse derrière lui un sciences-po par exemple pour prendre conscience des problèmes dans lesquels nous sommes plongés !) et vous aurez une bonne idée des raisons pour lesquelles le bon sens, l'efficacité, la cohérence et la constitution des hiérarchies sur la seule promotion interne des compétences démontrées ont quitté les entreprises et pourquoi la manipulation, le harcèlement et l'injustice s'y développent.
Un vieux principe de bon sens énonce que pour détruire un groupe humain constitué selon des règles naturelles de compétences, de reconnaissance, de justice et d'objectifs partagés, il suffit d'y introduire à un bon niveau de pouvoir un élément inadapté porteur de concepts théoriques à l'apparence rationnels mais chargés de modifier profondément les critères de fonctionnement et d'appréciation du groupe jusqu'à ce que l'ensemble ne soit plus dirigé que par des règles qui échappent au bon sens. De ce fait, par le jeu des cooptations et de la sélection sur des critères absurdes, les vraies élites sont peu à peu remplacées par des médiocres suffisants qui affaiblissent le groupe et le font mourir. Ne serait-ce pas exactement cette mutation à laquelle nous avons assisté ces trente ou quarante dernières années dans les entreprises de plus de dix salariés et plus généralement dans tous les secteurs de la société ?
Edgar Morin a parfaitement résumé le danger et donner la solution en une phrase à appliquer plus qu'à méditer: "Nous devons nous opposer à l'intelligence aveugle qui a pris presque partout les commandes, et nous devons réapprendre à penser: tâche de salut public qui commence par soi-même".
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Quand les services secrets montrent ce qu'ils veulent cacher, la manipulation est dans l'air.

Un espion trop distrait

Quand l'existence et l'objet d'un document secret émanant des services du même nom sont révélés au public c'est évidement que l'opération est non seulement autorisée mais qu'en plus elle est certainement montée à cet effet. De ce fait, on esquissera un sourire entendu devant cette histoire de "haut responsable des services", incompétent au point de laisser sur la banquette d'un train de banlieue un document dont il sait l'importance et incapable d'activer ses agents pour le récupérer une fois la bévue constatée. Plus désopilant encore, on se demandera pourquoi Scotland Yard a diffusé à la presse l'information de l'ouverture d'une enquête sur la découverte des documents alors que ceux-ci étaient clairement tamponnés de l'équivalent du Top Secret. Bref, ce ne sont pas les doutes que procurent les incohérences de cette "affaire" ou la docilité des médias à la diffuser sans discernement qui nous assaillent mais l'odeur particulière de la bonne vieille manipulation classique destinée à montrer ce que l'on veut cacher pour justifier des décisions programmées qui s'en cela s'exposeraient à de sérieuses critiques d'opportunité.
Il faut dire qu'en la matière, la corde de la communication officielle d'informations à la presse par les services secrets est passablement usée et sujette à moquerie, notamment depuis la communication du fameux rapport ultra secret britannique - avec photos satellite et tout et tout - "prouvant" l'existence des armes de destruction massive iraqiennes alors qu'il ne s'agissait que d'une manipulation construite sur la copie d'un travail exploratoire hors d'actualité d'un obscur étudiant.
Cela étant, puisque cette manipulation est logiquement le premier étage d'une opération évoquant un futur guerrier et que l'objet tourne encore autour d'Al-Qaïda, on peut s'attendre sans grandes surprises, soit à un durcissement de Big Brother, soit à une accélération du processus d'affrontement avec l'Iran par exemple, ou plus sûrement les deux à la fois. Par voie de conséquence, il a peut être aussi risque d'attentat dans l'air puisqu'on connaît bien maintenant l'efficacité de ce genre de déclencheur.
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Des photos inédites de l'horreur d'Hiroshima dans la continuité des camps de concentration.

Hiroshima : ce que le monde n'avait jamais vu

Voir ma chronique: La chair des civils offerte en holocauste a remplace la chair à canon militaire
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" Le Peuple d'Irlande dit NON, il dira OUI ! ". Il y a toujours du positif à tirer quand la vraie nature se révèle.

Minitraité : Sarkozy veut faire revoter l'Irlande

Le principal effet de cette "solution à la soviétique" est de révéler la vraie nature de M. Sarkozy de Nagy Bocsa à ceux qui n'en ont pas encore conscience (si, si, il en reste !)
Le second sera de faire douter une bonne partie des partisans sincères du OUI sur la notion de "valeur" démocratique" que les constructeurs de l'Europe prétendent lui donner (il suffit de faire un tour sur les forums et les blogs pour le constater).
Le troisième sera probablement l'apparition d'une véritable constante populaire transfrontalière en Europe qui se dessine déjà et qui par son existence délégitimisera les "faux" représentants des peuples. Et pourquoi pas rêver que cette émergence constitue la vraie Europe des peuples, libres et souverains de décider de leur sort individuel et commun puisqu'ils n'ont jamais vraiment eu envie à leur niveau de se faire la guerre.
A ce compte, avec un peu de chance et beaucoup d'éveil, nous pourrons peut être dire un jour merci à Monsieur Sarkozy d'avoir illustré si brillamment la réplique d'Audiard "Les cons ça osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît" et d'avoir ainsi montré la vraie conception de cette Union Européenne qui n'est rien moins qu'une dictature.
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L'arbitraire et l'excès de pouvoir légalisé par l'arme judiciaire de l'outrage à dépositaire de l'autorité publique.

Outrage à agent: un procès et... le livre de riverains de Rue89

Avec la plainte pour diffamation, celle pour outrage à dépositaire de l'autorité publique est un puissant instrument pour dévier l'attention et brouiller les cartes de la réalité, trouver un moyen d'accuser celui qui accuse ou carrément obtenir une condamnation pénale injuste sur la seule foi de la parole de celui qui sait qu'elle ne sera pas mise en doute. Bref c'est un "instrument" dont usent généralement ceux qui ont besoin de "mouiller" la légitimité républicaine pour masquer la non-légitimité des actes qu'ils accomplissent en son nom, de forcer au respect de l'uniforme quand le respect pour celui qui le porte ne se justifie pas ou plus et du pain béni pour tous les kapos en mal de reconnaissance, qu'ils sévissent en distributeurs stakhanovistes de PV de stationnement non gênant, en ministres sans grandeur, en experts sans compétences ou en préposés refoulés traquant le citoyen réputé fraudeur systématique selon des humeurs proches de celles qui poussaient les tricoteuses de la Convention à hurler leur haine à l'écoute d'un mot qu'elles ne comprenaient pas ou à la vue d'une personne dont les qualités ou le comportement réveillaient en elles un mépris formaté.
C'est ainsi que le recours grandissant à cette procédure démontre qu'il y a de plus en plus de fonctionnaires ou d'élus qui sont convaincus que leur personne se confond avec l'uniforme ou la fonction qui leur sont confiées et leur donne le droit et le moyen de "faire jouer les galons" pour imposer aux citoyens un respect que leur comportement personnel détruit. Il démontre aussi par voie de conséquence que de plus en plus de citoyens sont amenés à réagir humainement en victimes de l'arbitraire ou du comportement de fonctionnaires ou d'élus confondant l'usage personnel d'un pouvoir qui ne leur appartient pas ou la suffisance qu'ils tirent d'une fonction, avec le rôle que la république leur demande d'exercer avec tout le discernement et l'intelligence nécessaires au maintien de la justice sociale.
Se pose donc aujourd'hui la question du maintien de cette disposition pénale dont la raison d'être principale était motivée par le besoin de faire respecter l'autorité de l'administration républicaine dans les premiers temps de celle-ci et de protéger le travail de ses représentants et fonctionnaires face aux us et coutumes locales qui pouvaient se maintenir contre l'uniformisation des lois et des règles édictées par le pouvoir central qui oeuvrait à l'organisation de l'unité républicaine nationale. Cette justification n'est plus et il semble au contraire que des us et coutumes non républicains se développent au sein des corps sensés servir la République et les citoyens, auxquels l'arme judiciaire de l'outrage à dépositaire de l'autorité publique permet de s'institutionnaliser et de créer des castes d'intouchables tels qu'en ont produit l'ancien régime, le stalinisme, le maoïsme ou les démocraties militaires.

Voir mon autre commentaire sur le sujet dans la rubrique Contrôle-Surveillance:
Le délit d'outrage à représentant de l'autorité: un bon moyen pour habituer le citoyen à subir l'incompétence, l'abus de pouvoir et même les bavures.
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Les dictateurs organisent toujours les prétextes qui leur permettent de prendre le pouvoir.

11-Septembre: McCain en péril

Problème / Réaction / Solution, telle est l'équation basique de la manipulation de masse utilisée pour conduire les peuples depuis que les sociétés se revendiquent civilisées. En créant ou favorisant un événement suffisamment traumatisant pour générer une réaction émotionnelle spontanée la manipulation imposera dans la foulée des mesures qui n'auraient pas été acceptées sans cela. C'est ainsi que l'incendie du Reichstag venait tellement à point pour propulser la "solution" du parti hitlérien que son origine ne pouvait qu'en être suspecte, tout comme l' "opération 11 septembre" ne pouvait manifestement pas mieux tomber (si j'ose dire) pour mettre en pratique le programme du Big Brother planétaire et le scénario du chaos constructeur sur fond de choc des civilisations.
Dès lors, les froides analyses des motivations de l'électorat dont sont capables les stratèges de la politique comme celle qui a échappé en public à Monsieur Charlie Black sur le "grand avantage" que représenterait un second 11 septembre afin de propulser à la présidence américaine son très militariste poulain Mac Cain pour continuer l'a croisade mondiale de l'actuel président républicain, ne pourra pas surprendre grand monde. Elle résonne en écho à ce que beaucoup d'observateurs un tant soit peu éclairés ont analysé et démontré, à savoir que le type d'effondrement du WTC ne pouvait pas être causé par les avions qui l'ont percuté et qu'il était survenu au meilleur moment possible pour servir de prétexte imparable à "faire la guerre" un peu partout dans le monde.
Il reste donc à attendre de voir si les sponsors du candidat Mac Cain seront assez "allumés" pour rééditer une seconde fois le coup du terrorisme destructeur alors que plus grand monde n'en sera dupe. Cela étant, comme la manipulation par la peur est la première nature de ces gens là et qu'il existe une quantité de moyens pour provoquer la réaction émotive, on peut être à peu près certain d'assister dans les prochaines semaines à l'un de ces événements propices à servir de prétexte à ce qui est le moins souhaitable pour nous.
Voir en complément mon analyse: Manipulation de masse: Réduire le délai entre le sentiment réactif et le doute.
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Paul-Vincent PAQUET - © Janvier-Juin 2008
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