Actualisée
le 22 décembre 2008
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Revue de Presse - Manipulations
2007
Revue de Presse - Manipulations
2008 - 1er semestre
Revue de Presse - Manipulations
2009 - 1er semestre
Revue de Presse - Manipulations
2010 - 1er semestre
Revue de Presse - Manipulations
2011 - 1er semestre
- MATIGNON
Le budget de com' en hausse de 292 %
- L'institut
de sondages CSA racheté par le groupe Bolloré
- Anthrax
: le coûteux fiasco du FBI
- Berlusconi
se ménage l'impunité et
Berlusconi
se met à l'abri de la justice
- Le
« baromètre » du président
- Un
contribuable messin fait tomber les 48 vice-présidents de
l'agglomération
- Opération
Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents
à la présidence de la République
française
- La
chancellerie donne des instructions sur "la mouvance anarcho-autonome"
- Que
cache l'amitié entre Barack Obama et Nicolas Sarkozy ?
- Suicide
d'un scientifique américain en cause dans le dossier de
l'anthrax
- ALGÉRIE
- Le président Bouteflika s'en prend à la presse
- Bernard
Kouchner s'énerve, France 24 fait disparaître les
cassettes
- IRAN
- Manipulations médiatiques au sujet du départ de
Total
- Russie:
cyber-attaques contre la Géorgie
- Les
Américains s'informent moins et lisent moins les journaux
- Lutte
contre l’insécurité ou flicage ?
Promis, EDVIGE ratissera moins large…
- Paris
Match : les trois jambes de Sarkozy
- Ingrid
Betancourt se voyait déjà Prix Nobel de la Paix
- Comment
dépenser 360 milliards qu'on n'a pas
et Le
plan Sarkozy ne devrait rien coûter aux contribuables
- ASO
- Tour de France:
Clerc prend la porte
et Armstrong
s'en lave les mains
- Sauvés
par les fonds publics, les patrons d'AIG s'offrent une semaine dans un
hôtel de luxe!
et À
peine sauvée, Fortis s'offre un déjeuner
à 150.000 euros et Pendant la crise, Daniel Bouton
spécule sur la Société
générale
- A la
Caisse d'épargne, des demi-démissions
et Charles
Milhaud n'est pas un "homme d'argent". Vraiment?
- Un
amendement taillé pour Bernard Tapie adopté en
commission
- Tapie
: tout était négocié d'avance, la
preuve !
- Les
pompiers volants de DSK
- Les
affaires de fausses décorations se multiplient
- Essence
: une taxe pour obliger les compagnies à baisser les prix ?
Les régimes qui utilisent la propagande sont fondés sur la manipulation de masse.
Lorsqu'une entreprise vante ses produits ou ses
services, cela s'appelle de la communication. Par contre quand
un régime vante ses réalisations ou ses
actions on n'a toujours appelé cela la propagande.
Même
si l'époque est à la confusion des genres et
où il est désormais imposé de traiter
la Nation comme une entreprise, personne
n'est dupe sur le véritable sens de
l'explosion du budget "communication" du gouvernement, donc du recours
à la propagande.
On ne pourra donc pas s'empêcher de trouver une
similitude certaine avec l'usage qui en a été
fait au siècle dernier en URSS, en Chine ou dans l'Allemagne
nazie où elle était
confiée à un
ministère qui en portait le nom et dont l'importance
supplantait
quasiment tous les autres.
Cette technique éprouvée de manipulation
des masses a montré qu'elle s'accompagne du rappel
constant à l'omniprésence du Chef
qui va jusqu'à l'évocation de son omniscience, de
son intervention décisionnaire sur tout et n'importe quoi,
de la présence de responsables
clones sans états d'âmes et sans relief
dévoués à la défense du
Chef jusqu'au ridicule, de la mise en
scène d'événements porteurs d'une
symbolique sacrificielle, de la promotion de héros qui
transcendent les épreuves par une mystique à
peine voilée, d'un fond de paranoïa, etc...
A lire les commentaires sur les forums et les courriers des lecteurs et
à entendre ceux qui s'échangent au bureau, au
bistrot ou entre amis sur l'importance de l'investissement
consacré à la propagande gouvernementale qui
s'ajoute à la présence
médiatique journalière du grand Chef et
de sa famille, il est assez rassurant de constater que l'opération
com' du
gouvernement ne fait pas illusion tout comme la
légitimité du régime qui commence
à être clairement qualifié de dictature
par ceux-là même qui ont voté pour son
Chef. Quant à
l'unanimité sur l'incohérence
de la dépense engagée alors qu'on nous a dit que
les caisses sont vides et qu'on ne peut rien faire pour
arrêter le plongeon irrémédiable du
pouvoir d'achat, elle rassure sur le bon
sens de nos concitoyens et sur les limites qu'ils fixent
à la manipulation.
Haut
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L'institut de sondages CSA dans la stratégie de propagande du gouvernement et du Chef ?
On sait l'importance
capitale que représentent les sondages dans la
gouvernance des différents secteurs de la
société à commencer par
la politique qui en est l'un des plus gros consommateurs au point
qu'ils remplacent
pour les dirigeants le contact et la perception de la
réalité. On sait aussi
qu'ils sont largement sujets
à caution à la fois par la
forme et le sens des questions qui orientent les
réponses des sondés, par la
présentation, l'interprétation et l'utilisation
des résultats qui orientent l'opinion et par le
crédit qu'y portent les décideurs. De ce
fait, on est amené à considérer que
celui qui réalise le sondage détient un pouvoir
absolu de manipulation sur l'orientation des décisions et
sur les comportements qui y trouveront leurs
justifications. C'est ainsi qu'à la question "Etes-vous pour la paix en Europe
?" 99% des sondés répondront par
l'affirmative et qu'à la question "Pensez-vous
que l'Union
européenne soit un facteur de paix en Europe ?"
pas loin de 90% répondront également par
l'affirmative, ce qui permettra ensuite de conclure que l'immense
majorité des européens sont pour l'existence de
l'Union Européenne et donc de la Commission, alors que dans
la réalité une grande majorité la
rejette à juste titre.
On aura donc compris qu'en terme de pouvoir, la
propriété d'un institut de sondages est capitale
pour influer
sur les opinions et les décideurs. Dans cette
perspective, la prise de contrôle de CSA par Vincent
Bolloré, l'ami fidèle de Monsieur
Sarkozy dont on se souvient qu'il lui avait prêté
son somptuaire yacht afin de se préparer à "habiter la fonction
présidentielle" en y faisant sa "retraite", augure
de la qualité
très orientée des futurs sondages politiques
dont l'institut est l'une des références.
Certains avancent même que cette prise de contrôle
s'inscrit dans la
stratégie de propagande que le gouvernement met en place
à grands frais.
Cela ayant le mérite d'être assez clair,
l'essentiel est donc que nous ne soyons pas dupes des prochaines
tendances de l'opinion publique sur la perception des actions
gouvernementales, du Chef et de sa famille, sur le moral des
ménages ou la foi en l'avenir.
Haut
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De l'efficacité du soupçon pour fabriquer un coupable destiné à rendre crédible un mensonge.
Cette
affaire de l'Anthrax restera avec le 11 septembre le
principal
prétexte
déclencheur
de la mise en place de Big Brother aux Etats-Unis et par
extension dans
le reste du monde. On se souvient en effet de la fiole brandie au
Conseil de Sécurité de l'ONU par le
secrétaire
d'Etat Powell pour justifier l'invasion de l'Iran en lui donnant la
responsabilité de son usage criminel. Même s'il
s'est
avéré rapidement que l'argument était
aussi vide
que la fiole et que les soupçons sur le "coupable" de
la fourniture du poison ne résistaient pas à la
logique et à la réalité,
le prétexte était suffisant pour jeter
le filet de
Big
Brother et la peur sur la société.
A travers ce qu'a vécu Stephen J. Hatfill,
cette manipulation démontre une fois de plus
l'efficacité de l'emploi
des amalgames souvent grossiers destinés à
créer dans l'esprit des manipulés - c'est
à dire nous - le doute et le soupçon puis la
tentation de relayer
la rumeur pour donner du corps à un
scénario construit de toutes pièces
et ne reposant sur rien de concret. Elle montre donc aussi à
quel point il est de plus en plus nécessaire d'être
le plus septique possible face à la culpabilité
des "coupables" que l'on nous livre et aux
vecteurs de la peur que l'on nous distille pour anesthésier
notre libre-arbitre et nous forcer à nous en
remettre sans états d'âmes aux "solutions"
des autorités. C'est à cette seule
condition du doute sur ce qui nous est offert en pâture
que nous pouvons enrayer la manipulation qui a besoin du délai
pendant lequel notre réaction
provoquée par le scénario nous
empêche de voir son incohérence et ce qu'il permet
de mettre en place. Pour preuve, il convient de constater
que si Stephen J. Hatfill vient d'obtenir la confirmation de
son innocence, c'est que sa culpabilité n'est plus
nécessaire pour donner du corps à cette
"histoire" d'Anthrax puisque ce qu'elle a permis de mettre en place ...
ne peut plus être défait. Par voie de
conséquence, si les véritables coupables ne
seront évidement jamais identifiés
officiellement, nous
n'avons pas de doutes sur leurs origines.
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Les représentants du Peuple italien arment le bras d'honneur de Berlusconi. Cherchez l'erreur.
Jusqu'ici, il y avait deux façons dans
une république ou un régime
démocratiquede se
soustraire à des poursuites judiciaires: la
fuite ou la corruption du juge. Ces deux disciplines plutôt
réservées
à l'élite usaient de l'ombre
derrière laquelle il est possible de piper les
règles du jeu censées s'appliquer à
tout le monde. Monsieur Berlusconi vient d'y ajouter une
troisième solution qui a au moins le mérite de
s'exposer au grand jour tout en servant d'un seul coup pour toutes
les "affaires" susceptibles de lui valoir autant de condamnations.
Et Dieu sait s'il y en a, des connues et des pas connues ! En faisant
voter une loi sur mesure par les "représentants du Peuple"
siégeant dans les deux chambres majeures, il
interdit tout simplement toutes les poursuites contre lui que pourrait
décider de bon droit n'importe quel juge.
Il réalise donc en précurseur la transposition
de
l'impunité dont bénéficiaient les rois
puis les dictateurs, aux quatre dirigeants suprêmes d'une
démocratie que sont le président, le
chef de l'exécutif et les chefs des hautes
assemblées des représentants du Peuple, c'est
à dire les garants de la.... démocratie.
La morale de l'histoire retiendra davantage que ce sont
les pseudos "représentants du Peuple" qui ont
donné à Monsieur Berlusconi le moyen de
rendre légale son immoralité.
Cherchez
l'erreur.
Haut
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En politique, rien ne vaut un baromètre anti-fièvre pour faire du malade un bien portant.
Quand un
régime, un gouvernement ou des politique veulent avoir
"bonne
presse" ils ont deux moyens: le
mériter par leurs actes ou la
contrôler par leurs pouvoirs et leurs amis.
Comme le mérite n'est quasiment jamais au
rendez-vous, c'est donc le contrôle médiatique qui
se
charge d'assurer le porte-voix, les compliments
ou même le tressage de couronnes. Cependant
quand le fond est vraiment mauvais, le travail de la forme ne suffit
plus et il est donc nécessaire de bidouiller
un peu ou beaucoup les "baromètres" publics
d'évaluation sociale, économique ou
financière à l'exemple des chiffres du
chômage fournis par l'Anpe ou l'INSEE. Parfois, lorsque
la crédibilité de ces baromètres finit
par ne plus résister à la
réalité et qu'ils en perdent leur
légitimité, il devient indispensable d'en
fabriquer d'autres, extérieurs à l'organisation
publique et à la mesure des objectifs, pour servir
de nouvelle base aux avis journalistiques et créer
la confusion dans l'esprit des citoyens. C'est ainsi par
exemple que l'on a créé des observatoires
privés chargés de donner une
évaluation positive des créations d'entreprises
pour contrer l'incohérence des chiffres
officiels du chômage au regard du constat de son
indiscutable augmentation que fait chaque citoyen par son
vécu quotidien et celui de son entourage.
C'est le cas de cet Institut
Thomas More dont la fonction officielle est de fournir
aux pseudos politiques les "idées" qu'ils n'ont pas,
c'est à dire d'orienter
leurs décisions dans le sens des
intérêts de ses bailleurs de fonds.
On
se sera donc pas étonné qu'il offre aussi les
études et les avis ad hoc, avec tout ce que cela comporte
de.... manipulations évidentes.
Haut
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La "rente pécuniaire" des conseillers des communautés d'agglomération.
En général, c'est avec un mépris
certain que les élites politiques taxent
de populistes les slogans populaires qui les
réduisent à de vulgaires
opportunistes
à l'unique recherche d'intérêts
personnels, voir à d'ambitieux capteurs
d'argent publics dont la pratique de la corruption n'est pas le moindre
des moyens. Il s'en trouve même qui - sans rire -
n'hésitent pas à clamer que la
démocratie serait en danger quand on stigmatise un
élu pris la main dans le sac ou qu'on s'interroge
sur la légitimité d'un projet politique
dont le bénéfice évident n'a rien de
collectif ce qui n'est pas le cas de son déficit. Le
célèbre "Tous
pourris" résume à lui seul ces
sentiments populaires qui puisent leur inspiration dans des constats
plus que dans des jalousies. De ce point de vue, ce n'est pas la
"rente" que se sont auto attribués près d'un
tiers des conseillers de la communauté
d'agglomération de Metz Métropole
sous forme de vice-présidences
rémunérées, qui aidera
à le démentir. Le plus remarquable dans cette
histoire - qui n'est certainement pas unique - c'est que les
juges administratifs n'ont pas trouvé anormal en terme
d'organisation et de gestion républicaine le nombre
pharaonique de vice-présidences "exotiques",
mais se sont bornés à retoquer la forme du vote
qui les a instituées, ce qui équivaut
à reculer pour mieux sauter. Le problème est
qu'on ne pourra même pas objecter qu'il suffira aux
prochaines élections d'éjecter les gourmands
conseillers par la sanction démocratique du vote
puisqu'ils... ne sont
pas élus, mais désignés
par le conseil municipal des communes ou ils siègent. A voir
les avantages qui se décident et se
distribuent en "famille"
dans ces organismes publics on comprend un peu mieux pourquoi
ils prolifèrent jusqu'à remplacer
le
pouvoir et les prérogatives des assemblées
élues par les citoyens. De quoi conclure que le
"sentiment
populiste" est vraiment l'expression du constat populaire.
Haut
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Les ficelles qui ont fait et animent la marionnette Sarkozy. Article à diffuser sans retenue.
Je n'ajouterai pas de commentaire à cet
article
capital qui se suffit à lui-même car il
donne tous les liens de compréhension
et l'envie de les explorer. Je rappellerai juste qu'à partir
du moment où nous savons, nous ne
pouvons plus invoquer la manipulation pour justifier notre
passivité à commencer par la retenue
ou la crainte à diffuser cet article autour de
nous.
Haut
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Aujourd'hui les anarchistes. Demain les libertaires. Ensuite... tous les hommes libres.
Voir ma chronique sur cette info:
Malheur
à ceux qui ne respecteront plus les dieux et les
maîtres de la société orwellienne.
Haut
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Nicolas Sarkozy aurait-il annoncé aux initiés le nom du prochain président US ?
Voir ma chronique sur cette info:
Nicolas Sarkozy adoube Barack
Obama futur chef de l'administration US
Haut
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Affaire de l'Anthrax, après le faux coupable, le faux suicidé qui fait un bon coupable posthume?
Après le camouflet
infligé
par le "faux" coupable Stephen J. Hatfill, il était probable
que le
FBI
propose un nouveau
responsable dans cette affaire de l'Anthrax. Comme les
thèses du petit chimiste afghan et des
éprouvettes iraqiennes n'ont pas
résisté à l'évidence
de la filière des laboratoires militaires US,
on
pouvait s'attendre à ce que les soupçons
du FBI se portent à nouveau sur un de ses
chercheurs pour remplacer l'innocent innocenté. Par
un curieux hasard du destin, voilà que nous
apprenons le suicide de l'un de ceux-ci et pas des moindres - Bruce
Ivins - considéré comme un "scientifique
à la
renommée mondiale et couvert de décorations".
Comme le hasard fait parfois bien les choses, on nous apprend
aussi qu'il était dans le collimateur du FBI au point que "l'accusation
réfléchissait à réclamer la
peine capitale à son encontre" ce qui
justifierait son geste et signerait son aveu posthume. Le hasard
aurait-il fournit une
manière élégante de refermer une
enquête qui s'est obstinée
à ne pas franchir les portes interdites ? La
réponse est contenue dans la question.
Dans tous les cas,
Bruce Ivins aura bien mérité la reconnaissance de
ses employeurs d'abord pour avoir contribué pendant 33 ans
(l'age du Christ !) à la fabrication de ces "virus
militaires" qui font des USA le
maître mondial de la guerre bactériologique
et probablement ensuite pour porter à son corps
défendant la paternité d'une
responsabilité qu'il n'a jamais eue.
Haut
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Pour les monarques républicains la presse doit être une agence de communication.
Les
monarques avaient leurs historiens attitrés - sorte de
journalistes
de l'époque - qui rendaient compte de leur règne
pour la postérité. Ils gravaient tous
dans le
marbre de l'histoire officielle la grandeur des actions
royales
et suggéraient plus ou moins fortement le
génie qui
les concevait. A l'arrivée du régime
républicain et des
lois sur la liberté d'expression et d'impression,
l'actualité du pouvoir devait
s'écrire en temps réel et à
plusieurs mains avec plus ou moins de liberté
selon les périodes et la volonté des
élus et des dirigeants en place. De ce fait, le compte rendu
de l'actualité du pouvoir à laquelle les citoyens
n'ont pas accès en direct a donné
l'impression par la liberté de la presse que les
dirigeants ne pourraient plus masquer une
réalité défavorable, des
compétences inexistantes et des actions néfastes.
Si cela a parfois fonctionné avec des journaux
d'investigations, il faut hélas constater que la
majorité des organes d'information a pris
les teintes des courants politiques, philosophiques ou des
intérêts économiques qui les ont
crées pour diffuser leurs idéaux.
Par
voie de conséquence, la presse s'est muée
en instrument
de manipulation pour conquérir le pouvoir ou
s'y maintenir. C'est dire si les nouveaux monarques
républicains ne cessent de la confondre
avec une agence de communication. Au fond, les appellations
changent, mais les missions restent les mêmes. Les monarques
s'appellent dorénavant Présidents et ils donnent
aujourd'hui le nom de journalistes à ceux qu'ils
appelaient historiens. Ceci est valable autant pour Monsieur
Bouteflika que pour Messieurs, Bush, Poutine, Sarkozy, etc...
Haut
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Si ce n'est l'honnêteté
intellectuelle, au moins le bon sens fait dire qu'un homme politique
qui nomme sa femme (ou quelqu'un de sa famille) à la
tête d'un média qu'il contrôle,
transforme de facto ce dernier en agence
personnelle de communication. Jusqu'à
présent ce cas de figure ne se rencontrait pas
au-delà d'un conseil général ou
régional et encore avec suffisamment de finesse pour ne pas
attirer l'attention au-delà des initiés. Lorsque
Bernard Kouchner a franchi le pas en nommant Christine Ockrent
à la tête de France 24 avec autant de scrupules et
de "classe" qu'un Berlusconi bardé d'immunité,
nous savions que le
mélange des genres discréditait obligatoirement
la chaîne et que nous ne tarderions pas
à voir l'un de ces croustillants cirages de pompes qui font
les délices de la presse d'un protectorat bananier
ou la mise sur la touche d'un journaliste aux lombaires pas assez
souples. Voilà qui est fait.
Voir aussi:
Même l'arène des
journalistes est remplie de doutes sur la
crédibilité de la reine du JT.
Ockrent-Kouchner: Family trust sur fonds publics et moralité
d'exception.
Haut
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Total utilise les médias pour annoncer qu'il part d'Iran... mais y reste en réalité.
La real
politik
est devenue le principal
argument pour justifier de positions jusque
là inacceptables ou que la morale
républicaine
réprouvent. Nous l'avons vu avec la Chine
où
l'illusion d'hypothétiques contrats qui n'ont d'ailleurs aucune
retombées en terme d'emplois pour nous, permettent
de s'affranchir d'une tradition française qui portait
courageusement le discours original de l'humanisme sur la
scène internationale et qui a fait tant de bien aux nations
opprimées devenues de solides amies. Il suffit donc de
mettre en avant ce joker
sans avoir besoin d'en démontrer la pertinence pour naviguer
au grès d'intérêts dont on ne voit pas
le sens public ou la cohérence avec des
déclarations officielles concomitantes. Il arrive aussi
parfois que le risque de l'inconfort
à se justifier publiquement sur certains sujets
pousse à cacher pudiquement la réal
politik
économique au prix du silence sur
les contorsions qu'elle procurerait aux discours politiques.
C'est ainsi que Total utilise les médias pour annoncer son
désengagement de l'Iran
alors qu'il y reste tandis que le discours diplomatique ne cesse
de préparer les populations
à faire la guerre à ce pays.
Moralité, la real
politik répond à des
mécanismes dont la
logique apparente cache des motivations qui
appartiennent au dessous
des cartes.
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Les barbouzes d'Etat sont les meilleurs terroristes de l'Internet.
Compte tenu de l'importance et de la
variété des virus et autres programmes
malveillants qui infestent nos ordinateurs, on a du mal à
croire qu'ils soient l'oeuvre de petits génies pervers et
isolés ayant trouvé matière
à accomplir leurs fantasmes grâce
à Internet en jouissant par avance des
dégâts qu'ils occasionnent. S'il y a bien eu
quelques malins qui se sont amusés, ni vus ni connus,
à déposer leurs bouts de code
facétieux dans les replis d'un mail, d'un fichier ou d'une
image à télécharger, ils n'expliquent
pas les cybers
attaques qui nécessitent des moyens à la hauteur
des sombres objectifs de leurs initiateurs. L'attaque dont
vient de faire les frais la Géorgie lève pour une
fois le voile sur ce que nous subodorions depuis longtemps,
à savoir que l'immense majorité des cybers
attaques proviennent d'organismes d'Etat ou d'Agence de renseignement.
Ainsi, la prochaine fois que votre PC présentera les
symptômes de la maladie et qu'on vous parlera des terroristes
de l'Internet, songez plutôt à la
barbouze en costume cravate dont l'objectif est de vous rappeler que
vous êtes... à sa merci et que de la Toile
informatique à la toile d'araignée qui enferme
dans ses mailles, il n'y a pas l'ombre d'une
différence.
Haut
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En
toutes choses, la
confiance ne se décrète pas. Elle se
suggère d'abord puis ensuite doit se
mériter à
l'épreuve de l'expérience. C'est
ainsi que les médias informatifs
bénéficient au départ de l'a
priori porté par l'étique des journalistes
qui doivent en principe y rendre compte stricto sensu de
l'actualité. Puis ils perdent logiquement cette
confiance lorsque les lecteurs constatent des incohérences
ou des omissions volontaires dans la relation des
événements. Cette perte de confiance finit par
se transformer défiance
et en rejet quand le média devient clairement
le porte-parole
d'un pouvoir quelconque ou se fait carrément l'instrument
de la manipulation des masses. Il ne faut donc pas
être étonné que les lecteurs
américains - comme les autres également - portent
un jugement très négatif sur la
qualité et l'honnêteté du contenu des
médias traditionnels qui ont largement
mérité cette appréciation à
coup de scoop bidon, de mises en scène ou de copinage avec
les pouvoirs. Il ne faut pas non plus être surpris qu'ils cherchent
ailleurs l'état de la réalité
et les avis "non autorisés" plutôt que les
présentations tronquées, aseptisées ou
manipulées du 4ème pouvoir. A ce
titre Internet représente le moyen d'aller au plus
prés de cette réalité parce qu'il
offre la palette la plus large et la moins "encadrée" des
témoins et des avis pour se faire une réelle
idée.
Ainsi, contrairement à l'idée que
suggère le titre de cet article, les américains -
comme les autres - prouvent qu'ils veulent vraiment s'informer beaucoup
mieux et par leurs propres moyens.... en lisant, regardant ou
écoutant beaucoup moins les médias
officiels. Et c'est certainement la raison principale qui pousse les
manipulateurs de fausses vérités à
installer la
censure sur le Net.
Haut
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Les concessions sur Edvige: Un leurre pour laisser Cristina dans l'ombre.
Il
faut être dépourvu de bon sens pour ne pas
comprendre que
la philosophie qui transparaît derrière
les mesures
contre
le terrorisme, l'insécurité et pour l'ordre
public se
fonde sur le
principe que
tout citoyen est un délinquant qui passera à
l'acte
tôt ou tard et un potentiel contestataire pouvant
possiblement
devenir un terroriste. C'est en tout cas ce qui a
justifié la création par décret du
fichier de
renseignements policiers baptisé Edvige dans lequel tous les
citoyens à partir de 13 ans (et probablement en
réalité plus jeune encore) seront à
terme
répertoriés.
Est-ce parce que les politiques et les dirigeants associatifs ont senti
légitimement venir sur eux l'ombre
de la police de la
pensée et que d'autres ont frémi
à l'idée
d'être classifiés en fonction de leur religion ou
de leurs
moeurs comme ce fut le cas durant la sinistre période nazie,
que
l'affaire a bousculé les colonnes médiatiques
alors que
d'autres
"dispositifs" de surveillance n'avaient pas jusque là
suscité le renfort des élus
et
de "ceux qui comptent dans la société"
? Toujours est-il que l'affaire a fait du bruit au point que
le véritable instigateur
élyséen du fichier honni a fait mine de
céder en
partie aux détracteurs. Une attitude inhabituelle
pour celui dont
rien ne peut arrêter les réformes.
Cependant, la
reculade symbolique de l'Elysée sur Edvige ressemble fort
à une
manoeuvre classique de diversion et d'anesthésie
pour
donner aux contestataires l'impression
que la vox populi a du pouvoir et surtout
dévier
l'attention sur l'existence d'un autre fichier
dénommé Cristina dont la
portée et l'usage sont plus dangereux
qu'Edvige.
En effet, simultanément à la publication au JO du
décret
créant Edvige, un autre décret créait
Cristina affecté à la Direction centrale du
renseignement intérieur. Or cette nouvelle entité
qui réuni l'ex DST et les ex RG - donc disposant du Secret
Défense qui interdit tout contrôle - dépend directement de
l'Elysée et
couvre l’antiterrorisme, le contre-espionnage, la
protection du
patrimoine économique et informationnel et la
surveillance des "mouvements
subversifs
susceptibles de porter atteinte à la
sûreté nationale", soit des notions
suffisamment vagues pour y rattacher une majorité de
citoyens.
Dès lors on comprendra aisément les
conséquences sociales et politiques qu'entraîne
l'existence et l'usage d'une base de données contenant des renseignements
potentiellement subjectifs - voir malveillants - entre les
mains d'une entité conjuguant des missions
qui concerneront à terme tous les citoyens
(voir plus haut), le secret
défense qui interdit tout contrôle
démocratique et la centralisation
directe entre les mains du Président.
Parions que les garanties données aux
élus et aux dirigeants associatifs sur les renseignements
de leurs fiches Edvige suffiront à
rassurer la majorité d'entre-eux et à
clore le débat qui n'a pas eu lieu. Quant aux citoyens, ils
savent maintenant, en ce qui les concerne, que tout ce qu'ils font,
disent ou même pense... pourra être retenu contre
eux si tel est l'intérêt ou la volonté
d'en haut.
Voir mon autre commentaire sur cette information:
Edvige
offre aux rédacteurs et aux sources
un terrible outil de manipulation et de perversité.
Voir aussi ma chronique: L'appareil de surveillance des citoyens
entre les seules mains du Président
et mes commentaires d'actualité:
- Fichage
policier: la roulette russe façon Stasi,
Securitate, Savak, etc....
- La
super agence du pouvoir politique pour espionner les
Français. Secret défense en prime.
- Pour
qui travaille le monde glauque du
renseignement public et privé ? Peut être pour
votre voisin, votre concurrent, votre DRH, votre conjoint, etc...
Haut
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Sarkozy mal aimé ? Comment voulez-vous plaire avec 6 cerveaux,3 jambes et un ventre raboté.
Est-ce par manque de temps ou par distraction que
le photographe officiel du grand homme a oublié de gommer la
jambe de son garde du corps élyséen qui le
suivait
"à la culotte", ou cette troisième jambe
était-elle un montage
subliminal intentionnel
destiné à évoquer une
particularité physique surnaturelle expliquant les
capacités d'infatigable grand voyageur de son
modèle ? Si dans les deux cas la
manipulation de l'image est
une certitude - d'ailleurs avouée - on peut
quand
même s'interroger sur la faiblesse
de vue de la
rédaction de Paris-Match qui n'a pas
détecté le membre
supplémentaire de l'illustre personnage avant le bouclage de
l'édition. D'où la seconde
hypothèse de l'image subliminale d'un surhomme tripode qui
ferait écho à l'existence de ses cinq ou six
cerveaux révélés par son
épouse ou à sa silhouette
dépourvue des reliefs propres
aux quinquagénaires. Si en plus on tient compte que
cette photo met en scène le "sauveur de la France"
en présence du vicaire du dieu des chrétiens,
avouez que le symbole n'est pas anodin. Quand l'illusion
rejoint de mystique, il n'y a plus rien à dire, il faut
prier.
Voir aussi: Paris
Match retouche les poignées d'amour de Nicolas Sarkosy de
Nagy Bocsa - Leschroniques.net vont plus loin... pour vous
habituer
Haut
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La quête du Nobel de la Paix: le coup de trop pour les sponsors d'Ingrid Betancourt ?
Nobel voulait récompenser "des personnes
qui ont rendu de grands services à l'humanité,
permettant une amélioration ou un progrès
considérable dans le domaine des savoirs et de la culture".
De ce fait, on a beau tourner cette volonté posthume dans
tous les sens, on ne
parvient pas à trouver en quoi Ingrid Betancourt,
l'otage
passive de la jungle colombienne devenue la Sainte de
l'Elysée et du Pape réunis, pouvait
prétendre à concourir pour l'attribution du prix
Nobel de la
Paix. Certes,
ses soutiens (parmi lesquels on devine évidemment le poids
élyséen) affirmeront que ses intentions ont
toujours été pacifiques (qui n'en a
pas?) et même avanceront que c'est à ce
titre que ses geôliers l'ont kidnappé pour
sensibiliser l'opinion internationale aux raisons de la
guérilla qu'ils mènent contre la "paix"
autoritaire que
font régner les dirigeants locaux depuis plus de 40 ans.
Mais comme
on
rencontre aussi ce genre d'intentions chez la plupart
des Staline "pacifiant" l'URSS, des César ou des
Napoléon envoyant leurs soldats pour installer la "paix de
l'Empire" ou des Bush
actuels faisant résonner leur concept de paix mondiale
à coups de canon, la validité de l'argument ne
pouvait pas dépasser le cercle des inconditionnels.
Toujours est-il que cette nomination a eu des
conséquences qui devraient en toute logique faire
redescendre
ses promoteurs sur le plancher des vaches et mettre un bémol
à la starisation de l'icône dont on
commençait sérieusement à
comprendre qu'elle servait à l'entretien du symbole
éculé
de la
sainteté
qui passe par le martyr, en même temps qu'elle servait
à montrer les bienfaits de l'association
- si représentative de la laïcité
positive - des espoirs religieux et de la
mobilisation citoyenne.
Au rang de ces effets, l'association entre l'oscar de la paix et les
affres de l'innocente emprisonnée évoquait le
fait qu'un
otage passif mais médiatisé
à outrance oeuvre d'avantage pour la paix qu'un modeste
militant pacifiste actif,
ce qui pouvait constituer un autre message subliminal en forme
d'avertissement pour ces derniers: Laissez faire les
libérateurs
officiels.
Haut
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Crise financière: Un chèque en blanc pour les banques et une créance pour les contribuables.
Nicolas Sarkozy nous a montré
à plusieurs reprises qu'il affectionne les situations de
crise où son tempérament semble le pousser. Il
est vrai que ce genre de situations attire d'avantage ceux qui y
trouvent l'occasion d'exprimer leur opportunisme au travers
d'une communication basée sur
les émotions, les slogans réducteurs,
les mâles affirmations et les décisions
impulsives sensées qualifier les grands chefs,
qu'à ceux qui ont le sang froid d'analyser rapidement la
globalité des paramètres, d'en discerner les
conséquences et d'agir sans mettre en péril
l'essentiel de l'avenir de leurs concitoyens.
C'est ainsi qu'il a décidé dans l'urgence de garantir
- avec les fonds publics - les pertes actuelles et futures des banques
privées responsables de leurs propres faillites.
Passons sur l'aspect très peu libéral
de la chose pour un adepte convaincu du désengagement de
l'Etat et de la loi du marché et glissons sur la suspicion
de complicité qui résulte de cet octroi d'une
garantie illimitée à ce qui n'est rien moins
qu'un jeu spéculatif très proche de
l'escroquerie, pour nous arrêter aux conséquences
du mécanisme mis en place. D'abord, en installant ce filet
de sécurité, l'Etat signifie aux banques
qu'elles peuvent purger
sans obligations en retour et sans perdre un centime, toutes leurs
créances douteuses issues de leurs spéculations
inconsidérées, tout en conservant
évidement les profits
générés
précédemment qui sont partis dans les
goussets des actionnaires et
souvent aussi dans les paradis fiscaux. Ensuite, l'Etat se met en
position de devoir palier
aux futures pertes, sans aucune contrepartie autre que
l'illusion d'un remboursement ou de la "nationalisation"
d'entreprises bancaires sans aucune valeur que leurs passifs.
A la décharge de Nicolas Sarkozy, il faut
reconnaître que sa responsabilité est largement
partagée avec la majorité des dirigeants
mondiaux qui adoptent le même type de "solutions" dans leurs
propres pays. Tout au plus peut-on lui attribuer le rôle de
porte-parole de l'establishment politique mondial dont on a du mal
à
envisager qu'il ne soit pas, en l'occurrence, bien piloté
par
les véritables responsables de l'effondrement, par ailleurs
prévisible et prévu.
Dès lors, nous pouvons
déjà projeter
que la prochaine "étape" verra les gouvernements
étranglés par l'obligation qu'ils viennent de se
mettre au cou de garantir les futures pertes des banquiers
(évidentes puisque les créances pourries ne sont
pas encore toutes visibles). Pour y faire face, les derniers
services publics encore contrôlés par l'Etat
seront mis sur le marché pour pas grand chose et les
citoyens seront mis à contribution, si ce n'est au travers
de l'impôt, au moins par l'augmentation des taxes existantes
et l'apparition de nouvelles (le Grenelle de l'environnement sera alors
très utile).
Mais, comme il sera quasi
impossible d'obtenir
des citoyens déjà exsangues de verser
la totalité des fonds nécessaires à la
couverture exponentielle du
risque, il ne restera que la solution d'emprunter
à ceux qui
possèdent en propre les liquidités mondiales,
c'est
à dire la poignée des véritables
détenteurs de capitaux (donc les actionnaires majeurs des
banques les plus importantes) qu'il faudra évidement
rembourser (intérêts compris). Il se passera alors
ce qui se passe toujours quand un créancier
réclame sa créance sans pouvoir l'obtenir. Il
devient le propriétaire des biens de l'emprunteur
défaillant, en l'occurrence du pouvoir, des richesses, des
entreprises et services publics, en un mot de l'autonomie et
de la souveraineté des pays.
Dans la mesure où il ne s'agit pas d'un
scénario catastrophe mais de la pure
application logique
d'un système qui repose sur l'appropriation des richesses
mondiales grâce à la mondialisation
de la finance
et l'aide des dirigeants politiques, on n'aura du mal à
envisager que la France qui est le seul pays parmi les "grands"
à n'avoir aucune marge de manoeuvre (caisses vides, dette
publique exponentielle, chômage réel
consécutif à la destruction du tissu
économique, etc...) puisse, comme l'affirment le
sommet de l'Etat, compter sur des banques
solides qui la mettent à l'abri d'user de la "couverture"
illimitée qui vient de leur être offerte.
Voir aussi mes commentaires:
Crise
financière: Qui souffle la tempête,
récolte le trésor.
Crise
financière: De l'importance
de ne pas avoir ouvert ses frontières à la
mondialisation.
En
1929 le banquier sautait par la fenêtre. Aujourd'hui il fait
sauter la banque et fête le bon coup.
Haut
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Place nette pour le retour d'Armstrong... qui lui, est du coup beaucoup moins net.
Voir ma chronique sur le sujet: Tour de France: O.P.A des sponsors de Lance
Armstrong sur l'organisation ?
Haut
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On
fustige à juste titre l'absence
de scrupules
et de
retenues que montrent les hauts
dirigeants de
banques qui venaient tout juste d'être absous
de
leur incurie par la manne publique généreusement
donnée par leurs alter-égo de la politique.
Même les politiques, contraints comme le président
français à réagir sous peine
d'apparaître
comme complices d'un racket, y vont de leurs cris d'Orfraies,
jouent en paroles les redresseurs de torts devant le bon Peuple et
réclament des têtes qui de toute façon
ne
tomberont pas bien bas.
Par contre, nous ne trouvons singulièrement pas
beaucoup de traces de ce
discours, ni même de l'annonce de sanctions
concrètes et
encore moins l'évocation de plaintes judiciaires dans la
bouche
des actionnaires, c'est à dire des
employeurs de ces dirigeants salariés qui leur
coûtent
pourtant très chers en salaires et en frais de
fonctionnement
personnels.
Pour le profane citoyen, la retenue de ceux
qui
devraient être dans les premiers concernés
est rendue
encore plus criarde quand on considère que la mission qu'ils
ont
confiée aux Docteurs Folamour de la finance était
de leur procurer des profits en constante
évolution, alors que l'évidence de la situation
actuelle
montre qu'ils ont conduit
à des pertes abyssales. Il est vrai que le
Milieu est aussi feutré que ses crocs sont saignants et que
trop de gesticulations offusquées pourraient conduire au
risque que le bon
Peuple estime les gains faramineux précédemment
engrangés comme largement suffisant pour combler le trou des
pertes privées que leurs gouvernants ont
décidé de colmater avec leurs impôts.
Dès lors, il n'y aurait pas dans les agapes
banquières que le quotidien
d'un milieu déconnecté de la
société ou l'élite
ne s'évalue - et se
reconnaît - qu'à son train de vie
de nabab, son penchant
à vivre sur la bête et son impunité,
mais aussi la forme du bon
gueuleton qui accompagne la conclusion
des coups
fumants réalisés au
dépend des naïfs.
Voir aussi mes commentaires:
Crise
financière: Qui souffle la tempête,
récolte le trésor.
Crise
financière: De l'importance
de ne pas avoir ouvert ses frontières à la
mondialisation.
Crise
financière: Un chèque en blanc pour les banques
et une créance pour les contribuables.
Haut
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Parachutes dorés et reclassements en or: La famille est très soudée.
Même s'il n'est pas dupe du fait qu'un
exemple n'est pas la généralité,
l'homme de la rue accueille d'habitude avec un certain plaisir
l'annonce du limogeage d'un de ces dirigeants qui donnent des
leçons de gestion et accumulent les investissements douteux
ou dont le quotidien consiste à concocter des plans de
licenciements. Cependant, il aurait grand
bénéfice à ne pas
se faire trop d'illusions sur la portée réelle de
la sanction car si le fait de se faire virer pour une
faute équivaut pour lui au chômage de
très longue durée, c'est loin d'être le
cas pour ce genre de hauts dirigeants. En effet, avec ou sans parachute
doré sur tranche, la chute est très relative, et
en tous cas jamais longue ni violente comme nous le montrent ces deux
articles sur l'éviction - somme toute très douce
- des deux patrons de la Caisse d'Epargne. A cette occasion, on notera
que la définition que donne M. Milhaud à la
notion d' "hommes
d'argent" n'est manifestement pas la même que
celle de la rue. De là à
considérer que la
cooptation et l'esprit de famille constituent le vrai parachute le plus
efficace et le moins officiel dont disposent ces
élites, il n'y a qu'un pas dont leurs rebonds moelleux
fournissent
l'enseignement.
Haut
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Les députés votent un texte révolutionnaire visant M. Tapie.... mais qui ne s'appliquera pas à lui.
Pour le Larousse, une indemnité est "Une somme d'argent
destinée à dédommager quelqu'un d'un
préjudice subi". Depuis toujours, c'est aussi
celle que retiennent les juristes qui
la considèrent comme la juste
réparation ou compensation financière
consécutive à un événement
ou à une situation ayant entraîné une
perte
financière, morale ou matérielle pour celui qui
les a subis. Il en est ainsi des indemnités que
perçoivent les élus en dédommagement
du temps qu'ils ne consacrent pas à leur travail
rémunéré habituel, des
indemnités que reçoivent les victimes d'une
maladie professionnelle, d'une erreur médicale ou d'un
accident dont ils ne sont pas responsables ou encore d'une
indemnité d'astreinte par exemple, ou bien des
indemnités octroyées par la Justice pour
compenser les douleurs morales et psychologiques
consécutives à une injustice, etc.... Par
voie de conséquence, les indemnités - judiciaires
ou contractuelles - ne sont évidement pas
considérées par le fisc comme un revenu
puisqu'elles ne sont pas le fruit d'un travail ou d'un
investissement. De la même manière,
elles ne
rentrent pas dans le calcul des retraites, ce qui est logique
puisque ce ne sont pas des revenus.
C'est donc au prix d'une révolution
étymologique, juridique et fiscale qui instaure
pour tout le monde une
injustice légale d'une immoralité
évidente, qu'une poigné de
députés (33 !) ont voulu courageusement * régler
leurs petits comptes avec M. Tapie en utilisant leur pouvoir
législatif comme une arme, ce qui en dit long
sur l'usage qu'ils peuvent faire des pouvoirs républicains
qui leurs sont confiés par les citoyens, mais aussi sur leur
absence
bizarre de prise en compte d'un principe essentiel du droit qui est la
non-rétroactivité des lois. De ce
point
de vue, l'amendement prend au mieux l'aspect d'un coup
d'épée dans l'eau puisqu'il ne
peut pas s'appliquer rétroactivement à M. Tapie
et au pire se révèle un coup
médiatique destiné à
créer l'illusion
d'une indépendance des députés
majoritaires sans revenir sur ce qui a été
tricoté. Par contre, il prendra sa pleine mesure pour les
futurs citoyens à qui la
Justice aura généreusement estimé
qu'ils méritent de recevoir plus
de 200.000 euros en réparation d'un important
préjudice moral !
* Si la cause de leur
démarche est parfaitement morale puisqu'elle veut
reprendre à M. Tapie une partie de ce qu'un (faux) tribunal
lui a généreusement accordé - du moins
du point de vue du "préjudice moral" - on
s'étonnera que pas un des 13 députés
appartenant à la majorité
présidentielle et ayant voté ce texte,
à commencer par celui qui en est à
l'origine, n'ait mis à l'époque
publiquement et clairement en cause ce que tout le monde avait compris,
à savoir la manipulation couverte (ou initiée ?)
par la tête du pouvoir dans le but de
"récompenser" M. Tapie de son soutien à
la dernière présidentielle et ce au
préjudice évident des
intérêts de l'Etat.
Voir aussi un autre exemple de la propension des
députés à changer le sens
éthimologique et juridique des mots ou des principes pour
faire adopter des lois normalement inacceptables:
Le
lobby des lobbies inspire un député pour rendre
légales leurs pressions
désintéressées.
Haut
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Affaire Tapie/Adidas: C'était bien un petit arrangement entre amis.
Que Bernard Tapie ait été
victime ou non d'un coup tordu dans cette affaire Adidas n'a au fond
pas grande importance puisque c'est la loi
du Milieu dont l'actualité nous montre le
degré de moralité. Après
tout, vouloir barboter *dans le marigot des
crocodiles exige qu'on en accepte les conséquences. Qu'il
ait
été l'objet d'un règlement de comptes
plus ou moins politique par fisc interposé n'a pas non plus
grande originalité au regard des victimes de ce
même fisc qui n'ont pas les
moyens de financer une pléiade de ténors du
barreau pour les défendre d'une fatwa
administrative et leur éviter l'expulsion injuste.
Par
contre, qu'il ait bénéficié - alors
que des fonds publics étaient en jeu - d'un traitement
de faveur jamais vu jusqu'alors pour recevoir hors
des instances judiciaires républicaines une
indemnité record et douteuse eu égard
à l'importance très relative de
son préjudice moral, est une
exception dont on se doutait bien qu'elle avait
reçu l'onction présidentielle si ce n'est l'ordre,
ne serait ce que parce que le gouvernement lui avait
donné sa bénédiction.
Il est vrai que même en contrôlant au plus
prés la procédure judiciaire
républicaine, et même si le
représentant du gouvernement avait requis
ce genre de bonté pour M. Tapie, pas un seul juge n'y
aurait donné droit.
La confirmation de cet arrangement n'a donc pas tardé
à nous en
être donnée de la bouche même du
président de ce tribunal privé qui n'a aucune
légitimité républicaine. C'est
donc bien la
présidence et le gouvernement qui ont
donné le
feu vert et pourquoi pas fixé à
ce tribunal
de circonstance le cadre d'une décision qui n'a
fait qu'entériner un arrangement préalable
dans
lequel on perçoit l'intention de récompenser un
soutien amical. Décidément, la "rupture"
annoncée commence à montrer des traits peu
réguliers.
* Barboter
est aussi à prendre dans son sens argotique
Haut
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But de la Com' de crise: Banaliser l'appétit de DSK pour la fesse féminine.
Par les temps qui courent, la gestion de crise
est un commerce en plein essor pour les agences de communications qui
en ont fait l'un de leurs départements phares. Il est vrai
que
si
ce genre d'intervention ne peut changer la
réalité des
choses, il est diablement utile pour l'étouffer
dans une
société où la forme tient lieu de
fond. C'est donc
à un travail de spécialistes
de la haute manipulation
médiatique auquel ont recours ceux qui usent
déjà
de ses ficelles au quotidien. On ne sera donc pas
étonné que
l'essentiel du boulot de ces pompiers consiste à fournir aux
médias - et donc aux journalistes - la contre
version des
faits
ou à minima gomment
ou banalisent pour les spectateurs-citoyens ce qui devrait normalement
emporter (ou envoyer) aux oubliettes leurs clients. Comme
leurs efforts
sont en général couronnés de
succès, on vérifiera ainsi le
rôle et
la légitimité des journalistes devenus
porte-parole.
En ce qui concerne DSK, cette histoire nous permet de confirmer la
pudeur de la majorité des
journalistes qui n'avaient pas cru devoir intégrer dans
leurs
analyses le tempérament de chaud lapin
du candidat à la direction du FMI.
Pourtant cet aspect du personnage débordait largement du
cadre privé pour influer sur sa vie publique au point
que l'un d'entre eux - le journaliste de
Libération, Jean Quatremer - avait eu le courage
d'évoquer le risque de scandales du
à son appétence stakhanoviste à sauter
sur la première fesse féminine qui
passe. C'est donc sur ce penchant que la gestion de crise a
travaillé pour que les
médias nous fasse
comprendre qu'un tel comportement est... normal. Je
ne suis
pas sûr que tout le monde en soit convaincu, mais ce qui est
certain c'est que pour éviter de perdre leur
crédibilité, ses
anciennes collaboratrices ambitionnant un parcours public
auront intérêt à décliner
son parrainage. Question de com' évidemment.
Haut
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La décoration fait l'honneur comme l'habit fait le moine.
"Tant
de gens
échangent volontiers l'honneur contre les honneurs"
constatait Alphonse Karr. De fait, on
connaît bien la vertu des décorations qui
permettent de rehausser un blason dont les
mérites du propriétaire ne suffisent pas
à lui
faire une honnête
réputation. C'est ainsi que l'obtention coûte que
coûte de ces insignes
distinctifs devient une tentation
pour les esprits faibles et un commerce
d'obligés pour ceux qui les
délivrent
quand le système social et politique repose sur le respect
artificiel des
illusions comme c'est le cas actuellement. Ce n'est cependant pas chose
nouvelle puisqu'en la matière le monde des
notables francs-maçons et la
médiocrité
qui servaient de colonne vertébrale à la
III° république nous avait donné en 1887
l'exemple d'un certain Daniel Wilson, député
d'Indre-et-Loire et gendre de Jules Grévy
(Président en exercice), qui, derrière une femme de paille
nommée Limouzin, faisait
à l'Elysée même (où
il résidait !) le commerce occulte de la vente de
Légions d'Honneur. On se souviendra à ce propos
que si la crise politique qui a suivi la
révélation de ce commerce
d'initiés
avait conduit son beau-père à la
démission, le député Wilson quant
à lui en était sorti avec un acquittement
fraternel en appel et s'était même fait
réélire deux fois de suite.
Rien d'étonnant donc à ce que dans notre
société actuelle fondée sur l'étalon
du paraître, pervertie par le
mensonge et les symboles et associant la valeur de
l'être à sa capacité
à rouler ses concitoyens, le besoin de se
vêtir des insignes distinctifs de l'honneur et du
mérite soit un moyen de plus d'user
d'un masque dont les avantages et les
bénéfices sont illustrés par les
multiples exemples venus d'en haut. Cela
étant, rien ne nous oblige aujourd'hui encore plus qu'hier
à évaluer
positivement la valeur du moine à la richesse de
son habit. L'époque autant que l'expérience
poussent même à le considérer avec une
grande suspicion proportionnelle aux symboles qu'il porte et que le
système a inventé pour lui permettre d'imposer
aux autres le respect que ses actes ne peuvent lui procurer
naturellement.
A ce sujet, l'obtention frauduleuse de breloques
républicaines n'est probablement pas plus
malhonnête que leur délivrance
quasi statutaire à des hiérarques
politiques ou administratifs et pas moins
qu'à des amis, des exécutants
zélés ou
des obligés. Il y a de toute façon bien
longtemps que ces
médailles ne sont plus du métal dont sont fait
les héros et les vraies élites.
Haut
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Comment faire payer le consommateur en lui donnant l'illusion de défendre son pouvoir d'achat ?
En
vertu du principe du report des taxes sur le prix de vente,
voilà une nouvelle idée subtile qui aboutie
à taxer
indirectement le porte-monnaie du
consommateur
sans écorner la marge des compagnies
pétrolières. Vu la
nécessité de combler le trou abbysal de la dette
publique que creuse sans retenue le président en distribuant
la
mane publique à des financiers privés, ce genre
d'idée
va certainement fleurir de plus en plus jusqu'à
faire
descendre la consommation des ménages au minimum
vital.
Haut
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