Actualisée
le 31 décembre 2007
La
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La revue de presse - Mondialisation
2008 - 1er semestre
La revue de presse - Mondialisation
2008 - 2ème semestre
La revue de presse - Mondialisation
2009 - 1er semestre
- Le
Canada vend ses joyaux économiques
- Colruyt,
en panne d'informaticiens, se tourne vers l'Inde
- Majorette,
dernier fabricant français de voitures miniatures licencie
ses salariés et s'installe en Thailande
- Les
pays les moins avancés ne profitent pas de la mondialisation
- Les
occidentaux jugent de plus en plus négativement la
mondialisation
- Paradis
fiscaux: la criminalité transnationale, face hideuse de la
mondialisation
- Mattel
rappelle des millions de jouets et
Produits
défectueux: ce n'est que le début
- Le
retour des barons pillards
- Pour
lutter contre le terrorisme, l'ONU a établi une "liste
noire" aux confins du droit
- Mac-Do:
L'étalon inattendu des monnaies
- La
Chine se fait moins accueillante
- Kouchner
devient le "ministre de la mondialisation"
- Les
Français dans le Top 3 de la productivité
- Terrorisme:
Les services spéciaux de toute la planète se
réunissent à Khabarovsk
- Le
gouvernement tchèque en campagne pour le bouclier
américain
- La
Suisse pourrait perdre 263 000 postes de travail
- Mondialisation:
Sans terre en Chine, propriétaire en Afrique
- La
Mondialisation en marche ou finit la culture et ou commence le commerce
?
- La
bataille contre le tout-anglais continue
- Danone,
découragé, ne veut plus de partenaires chinois
- Traité
européen: La Grande-Bretagne a eu droit à un
traitement préférentiel
- Le
rôle de la Russie dans le nouvel ordre mondial
- Immigration
choisie: les quotas Sarkozy
- La
colonisation US du ministère français de
l'Economie
- L'Europe
adopte un nouveau système antiterroriste inspiré
du modèle américain
- Le
Ministère de la Défense britannique confie la
gestion du LSRC à Steria
- La
mondialisation ou le déclin ?
- 1,5
milliard: le nombre d'humains capables de communiquer en anglais
- La
délocalisation séduit de plus en plus
d'institutions financières
- Au
Spitzberg, un réfrigérateur géant pour
les semences du monde
- Haute
couture: La culture chinoise inspire les marques mondiales
- L'euro
fort va accélérer la délocalisation du
luxe
- Airbus
fait de la Chine sont principal client et partenaire industriel
- La
France en pointe dans le renseignement sur l'Iran
- L'UE
devrait s'attaquer à la mondialisation après
avoir réformé ses institutions
- Récession
inévitable et risque accru de krach financier majeur
- EADS
pourrait délocaliser au Maroc
- Le
pape souhaite un nouvel ordre mondial pour éliminer la
pauvreté
- Danone
a-t-il vu trop grand en Chine ?
- Pourquoi
la France fait-elle réver les étudiants chinois ?
- Combien
y a t-il de pauvres en Chine ?
L'exemple du Canada est
générique de ce qui se passe dans tous les pays
dit industrialisés et donc de la France. Ce n'est pas un
hasard si parallèlement le
Canada s'apprête
à devenir une colonie administrative des USA
tout comme la
France est à présent une colonie de
l'administration européenne. Tout ceci est une suite
logique
des actions des gouvernants successifs de tous ces pays depuis la fin
de la seconde guerre mondiale. Vidage
des caisses par incompétence et
médiocrité, puis transfert
de la
souveraineté nationale à des entités
non élues et enfin abandon
des richesses économiques nationales par cession
à des conglomérats financiers supra-nationaux
validés par les instances administratives supra-nationales.
La
dernière étape de cette logique concerne le
"traitement" des
populations spoliées. Nous y sommes.
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Ce
qui caractérise le plus la majorité
des "dirigeants modernes" c'est leur
absence
totale de scrupules, leur tendance
à croire que les gens sont
des
idiots, leur minuscule
capacité de visionnaires et leur très
faible talent inventif.
Ainsi, lorsque son activité dégage des
bénéfices, mais qu'il n'a pas
le courage d'assumer publiquement sa volonté de
payer ses salariés au taux d'un ramasseur de coton
de la Louisiane du XVIII° siècle, le dirigeant
moderne justifie la délocalisation de sa production
(industrie et services) par des
arguments de plus
en plus incohérents, si possible chargés
d'une bonne dose
de culpabilisation.
Encore un peu et nous allons bien trouver l'un de ces furieux
"capitaines d'industrie" nous expliquer qu'il est obligé de
transporter son outil de production dans une province chinoise
parce que les
salariés européens ...ne parlent pas le chinois.
Par contre, il ne faudra pas compter sur lui pour nous expliquer dans
une poignée d'années à quelle
nouvelle clientèle il vendra sa production
ou ses services une fois que les consommateurs des pays dit "riches"
n'auront plus de revenus pour les lui acheter et que ceux qu'il emploie
désormais n'en auront qu'à peine un peu
plus.
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Les petites voitures des petites thaïlandaises.
Une à une les
entreprises traditionnelles dont le nom faisait partie de notre
patrimoine culturel, délocalisent leurs productions vers des
contrées lointaines. Pour les moins jeunes, le
nom de
certaines est attaché à des souvenirs personnels
qui évoquent un temps pas si éloigné
ou des
marques s'identifiaient à des jeux et des
rêves et ou aucun de leurs produits ne disparaissait
du précieux catalogue. Pour les
garçons le souvenir
de la DS21 qui faisait le tour du monde sur le tapis
de la chambre ou les bolides qui
se patinaient dans des accidents terribles sont indissociables
de Norev ou de Majorette.
Par la magie de la
mondialisation ces souvenirs sont attachés
désormais aux
petites thaïlandaises chargées de
confectionner et d'emballer les derniers modèles au
1/43°.
Plus
généralement, cette situation,
générique d'autres pertes de patrimoine, nous
apprend que la
Thaïlande accueille d'autres PME et PMI françaises,
et n'hésite pas à se qualifier de "Terre de
délocalisation" en mettant en avant tous les avantages
de nature
à séduire "l'entrepreneur moderne":
- un
travailleur
thaïlandais coûte 16 fois moins qu'un
français.
- une main
d'œuvre "disponible
et malléable" (sic) qui
travaille
48h/semaine.
- l'absence de droit de douane pour les
importations quand les marchandises confectionnées sont
ensuite exportées.
Produire là ou c'est le moins cher et vendre là
où le pouvoir d'achat est le plus important. Telle est la
règle purement financière qui justifie les
délocalisations. Le
problème est que le pouvoir d'achat se trouve
là ou les salariés sont le mieux
payés, c'est à dire actuellement
dans
les régions ou les entreprises ferment pour se
délocaliser. Comme les
faibles
rémunérations consenties dans les
régions
d'accueil des entreprises délocalisées ne
génèreront pas le pouvoir d'achat permettant aux
populations d'acquérir les produits, on ne voit
pas très bien comment les brillants décideurs
écouleront à terme la
production qui ne trouvera pas de
consommateurs ayant les moyens de l'acquérir.
Cette logique
implacable est à la
portée de n'importe quel gamin capable de faire rouler une
petite voiture.
Les "dirigeants modernes" et leurs
inspirateurs, eux, n'ont pas du jouer aux
petites voitures. Voilà pourquoi ils
préfèrent faire travailler les petites
thaïlandaises. A chacun ses rêves et ... ses jouets.
Pour la
majorité ce sont les petites voitures, mais pour quelques
uns,
ce sont les petits humains.
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On avait bien compris que les
effets très rapides de la mondialisation
économique entraîne la paupérisation
d'une grande partie des populations des pays
développés (chômage,
délocalisation, précarité, baisse des
revenus, etc...). On
comprend aussi que les
populations des pays dans lesquels les
productions s'installent ne bénéficieront pas en
terme de revenus du transfert de la "manne"
puisque c'est
justement
leurs faibles rémunérations du travail qui
justifie les délocalisations.
On pourrait donc en déduire que les populations des pays les
plus pauvres parmi les pauvres ont une
chance historique
d'intéresser les "entrepreneurs" en chasse de la
productivité humaine quasi gratuite. Donner un
moyen de pitance
minimale à laquelle ces populations n'ont pas
accès
jusqu'à présent serait même un bon
argument "humaniste" dont les artisans du système
économique globalisé ont bien
besoin pour accompagner la pilule amère.
Or, la
pauvreté ne suffit pas pour avoir droit aux miettes
laissées par le rouleau compresseur implacable.
Il
faut aussi des moyens
de communication facilitant les transports, des
richesses naturelles à coloniser, un
niveau d'éducation et une capacité d'attirance de
la population vers les néons de
l'économic-star-system, des
dirigeants politiques dociles et une
culture ancestrale disposée à intégrer
les valeurs de Coca-Cola et les vertus de
la compétition prédatrice.
Autant de raisons qui nous font comprendre que les
pays les plus pauvres, pudiquement nommés les moins
avancés, n'ont aucune chance de sortir de leur
état de misère et qu'elle va
même augmenter jusqu'à la disparition
physique définitive de leurs populations.
Vision pessimiste empreinte de paranoïa ? Pas vraiment,
puisque
les experts eux-mêmes prédisent que "si
les
"forces" de la mondialisation continuent sur la voie des 30
dernières années, elles vont
complètement balayer
ces pays".
Un vieil adage du capitalisme dit que ce dernier accouche toujours des
solutions aux crises qu'il crée. Sans prendre beaucoup de
risques, on peut affirmer que la
solution qui accouchera de la mondialisation économique
telle
qu'elle est pensée et menée sera
inévitablement
..... la "solution finale"
pour une grande partie de la population mondiale, y compris
la moins pauvre actuellement. Il serait donc
peut-être temps de s'intéresser
à la réalité de la philosophie de la
poignée d'inspirateurs qui irriguent celle des
artisans du
Nouvel Ordre Mondial.
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Vox populi versus voluntas dei, et vae victis (la voix des peuples contre la volonté des dieux, et malheur aux vaincus)
Le
résultat de ce
sondage interpellera mollement une grande partie des dirigeants
politiques, mais n'étonnera pas les citoyens des pays
occidentaux.
D'ailleurs, un
résultat inverse aurait eu le
parfum de la manipulation à laquelle nous
sommes
habituée.
Il faut dire que les
artisans convaincus ou inconscients de la mise en place
du système en
sont
aussi des bénéficiaires tandis
que la plus grande partie des populations occidentales
commencent à sentir les
effets mortels de leur
Nouvel Ordre Mondial et le disent.
Dès lors, il devient urgent de s'interroger
sérieusement sur la non-légitimité dans
nos
démocraties (même
virtuelles) de ces
"politiques"
sans la volonté desquels le nouvel ordre mondial avec
sa conception exclusivement prédatrice et
uniquement financière de
l'économie ne peut exister, s'installer et
prospérer.
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Historiquement,
la
première
"organisation" opérationnelle trans et supra-nationale
contemporaine s'appelle la
Mafia. Ce
n'est donc pas un hasard si sa marque de
fabrique apparaît tellement dans la mondialisation,
notamment
économique et financière.
Son
expérience, son habileté à construire
les discrets réseaux intégrés, son
mode de fonctionnement pyramidal et cloisonné, ses
objectifs, sa technicité en matière de recyclage
d'argent, sa maîtrise de la corruption et des jeux de
l'ombre sont d'une redoutable efficacité quand il s'agit de
s'affranchir des frontières et de siphoner l'argent public
et privé en dépossédant le plus grand
nombre au profit de la "famille".
De
la blanchisserie du départ aux paradis fiscaux modernes,
elle s'est étendue à tel point que
l'on peut se demander si elle n'est pas le marionnettiste
co-scénariste de
l'économie mondialisée à
laquelle tient tant
le Nouvel Ordre Mondial.
Pour preuve, les paradis fiscaux, indissociables des
sociétés de transferts informatiques
interbancaires de capitaux (SWIFF) et des chambres de compensations des
paiements entre banques (CHIPS), sont utilisés en
chœur et en souvent en synergie par le gratin mondial des
acteurs de l'ombre et autres malfaisants. On y trouve les services
spéciaux, les
guérillas
diverses et variées, les cartels
de la prostitution
et de la drogue, les trafiquants
d'armes en tous genres, les corrompus et les
corrupteurs,
dictateurs
et démocrates confondus. Mais on y
trouve aussi la crème
politico-économico-financière de la
planète puisqu'on y dénombre comme utilisateurs
des banques à
l'enseigne respectée,
les multinationales
prédatrices (pléonasme ?) et pas mal
d'Etats
occidentaux faiseurs de morale, sans parler d'un certain
nombre de partis
politiques majeurs
(et de leurs chefs évidement). Bref, le gratin
a remplacé
les distillateurs clandestins de la prohibition
ou alors ce sont ces derniers qui ont remplacé le gratin.
C'est au choix, mais le résultat est le même.
Dans tous les cas, vouloir
comprendre la mondialisation sans connaître la mafia, c'est
disserter sur la pluie en ignorant le rôle
des nuages.
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Les jouets de la mondialisation sont aussi défectueux que ses artisans.
Les
érudits de la mondialisation économique vous
diront qu'elle est un vaste
monopoly ou les gagnants amassent le plus de capitaux en
"rognant" sur tous les coûts. Voilà
que l'empereur des jouets est mis à l'amende en
tombant sur la case Consommateurs pour avoir
oublié qu'elle
existe.
Au
passage on apprend que la bagatelle de 86
millions de produits chinois
ont
dû être rappelés aux
États-Unis, dont 30% sont des jouets. Une
paille pour les
brillants gestionnaires qui n'en finissent pas de prouver leur
qualité d'usurpateurs ! Et encore ce n'dest qu'un
début !
Dans cette histoire de jouets, est-ce donc la fourmi chinoise si
prisée par les "capitaines d'industrie" occidentaux, qui
fournit une
qualité de travail et donc de produit
à la hauteur des
revenus qu'on lui octroie, c'est à dire très
faible ? Pas si sur puisque la fourmie, c'est bien
connu, fait avec
abnégation et rigueur .... ce pourquoi elle est
programmée.
En tous cas, Mattel
démontre que c'est
toujours aux enfants que les
requins s'attaquent en premier parce qu'ils sont moins dangereux pour
leurs commerces d'illusion.
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Quel est le modèle américain qui fascine N. Sarkozy de Nagy Bocsa ? Selon Paul Craig Roberts, ancien Secrétaire-adjoint au Trésor de Ronald Reagan, c'est "Une société féodale ou les riches se font concurrence dans une consommation ostentatoire, tandis que les serfs se battent simplement pour survivre"
Quand un ancien
Secrétaire-adjoint au Trésor de
Reagan que l'on ne peut suspecter d'antilibéralisme, parle
du néolibéralisme des
élites de l'ère bushienne dans ces termes, cela
donne une
idée de l'avenir sombre qui
attend toutes les classes de la
société américaine, à
commencer par la "décimation
de sa classe moyenne".
Cet article (dont la
légitimité de son auteur renforce le
poids)
vaut
toutes les démonstrations sur la
mystification des
élites américaines actuelles. Sa lecture
devrait être imposée à tous ceux
qui
confondent "l'Amérique
libérale où
tout est possible" avec les "pillards" qui la
détruisent et exportent à toute la
planète
leur "modèle" grâce à
leurs clones dont nous possédons aujourd'hui un des
meilleurs exemplaires.
Florilège du constat:
- diplômés qui sortent de l'université
pour devenir
barmen ou chauffeur de taxi et qui n'auront "jamais l'occasion
de
travailler dans les professions pour lesquelles ils ont
été formés" pas plus que
d'emprunter un ascenseur social qui disparaît,
- "PDG qui
délocalisent leurs sociétés
et convertissent les salaires de leurs anciens employés
américains en packages de 100 millions de dollars qu'ils se
versent à eux-mêmes",
- Avocats qui vendent "la
manière d'échapper à la loi et de
remplacer leurs employés américains par des
étrangers moins bien payés",
- La "grande partie des
gains de productivité et du PIB aux Etats-Unis, autour desquels
on a fait tant de battage, sont des "gains fantômes" qui
n'existent pas vraiment.",
- "les plus grosses
récompenses vont aux banquiers d'investissement, qui
collectent des commissions pour créer des packages
financiers pour les dettes",
- "Jamais auparavant
dans notre histoire, l'élite n'a eu un tel
contrôle sur le gouvernement.",
- "L'Amérique
en tant que terre d'opportunité fait désormais
partie du passé".
Une Amérique
de "barons"
qui fabrique une "richesse
vertigineuse pour quelques-uns", et entaîne "le déclin
constant pour la masse".
C'est
cette
Amérique là, très loin de ses
valeurs historiques,
qui
fascine
depuis longtemps le nouveau président
français au point d'afficher avec
délice un style de
vie de nabab californien, de ne pas cacher sa
fierté
de fréquenter ses richissimes amis qui
lui louent de somptueuses demeures de parfait mauvais
goût
ou lui prétent leurs navires dorés, ou
encore d'imposer en guise de politique publique les slogans
qui
fleurissent
dans les clubs-house de golf pour milliardaires à
la fortune express.
De
quoi se sentir de plus en plus proche des américains et de
plus
en plus éloigné des braqueurs sans
frontières qui grandissent
grâce à la crédulité de
leurs supporters ou de leurs alliés du moment, tout en
installant les barrières sécuritaires
destinées à mater toutes les
populations quand elles constateront leur état de
servage.
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Derrière les bons sentiments, les
symboles et les chartes d'intentions en tous genres, peuvent
se cacher de redoutables
instruments de destruction parfaitement
indéfendables.
Il en va ainsi du super organisme
planétaire qu'est l'ONU vers lequel on se
tourne quand les ravages d'un conflit décidé par
les oligarchies d'Etat poussent vers la mort, la
ruine ou l'enfer les populations les plus exposées ou les
plus indésirables. A voir le
nombre de résolutions martiales de son Conseil de
Sécurité qui restent sans suite, on
peut raisonnablement conclure que l'efficacité de
ce cénacle n'est pas différente de celle
de la SDN (Société des Nations), son
prédéceseur dans la fonction.
La cause principale de cet état de fait réside
dans la
confusion entre la fonction que l'on attribue à l'ONU et son
rôle réel issu de sa composition et de son
fonctionnement. Cette sorte de super Etat souverain, non
élu et sans contrôle n'est que l'expression de la
fédération des dirigeants des Etats de la
planète qui le composent. Comme dans toutes
fédérations, ce sont
les plus forts qui imposent leurs choix, en l'occurence actuellement
les Etats-Unis et ses satellites importateurs chez eux du New
World Ordre de la
pensée néolibérale bushienne.
On peut même s'interroger sur le fait que l'ONU, changeant de
nom à l'occasion d'un conflit majeur à venir (comme sa grande soeur la SDN)
ne fournirait pas à terme la structure de ce gouvernement
mondial qui germe. En tous cas, la révélation de
telles pratiques atteste qu'il en est sur la voie.
Voir aussi mon commentaire
complémentaire dans la revue de presse Controle-Surveillance
en
cliquant ici.
Haut
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Le Big-Mac de Mac Do, remplace l'étalon or. Tout un symbole !
Pour conquérir
le monde, générer
la manne financière et faire
adopter leur modèle de civilisation,
les penseurs du Nouvel Ordre Mondial
ont choisi deux
armes alimentaires: Coca-Cola
et Mac Do.
Si Coca-Cola
est aujourd'hui le second mot le plus
prononcé
dans tous les pays du monde, Mac Do vient quant à
lui de fêter ses 40 ans de mondialisation.
En s'implantant dans pratiquement tous les
pays
du monde, le
Big-Mac a réussi à formater
le goût des jeunes
générations depuis presque un
demi-siècle et s'est imposé comme le
menu
partagé par la grande majorité des habitants de
la
planète au point que son
prix de vente étalonne les écarts de pouvoir
d'achat entre les pays.
Mais il se pourrait bien que le
deuxième effet à retardement de ces armes
alimentaires soit plus sanitaire qu'économique ou culturel.
En effet, vu les conséquences sur la
santé qui
suivent leur consommation (obésité, maladies
cardiaques, dérèglement du
métabolisme, etc...), on peut
logiquement déterminer qu'il s'agit aussi d'armes
de destruction massive. Cet aspect militaire ne
surprendra pas puisque l'économie est le champ de
bataille moderne de ceux qui restent
des conquérants.
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La "longue marche" en avant de l'empire économique chinois.
Voir mon analyse à partir de cette
info:
La
longue marche en avant de l'empire économique chinois
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Du devoir d'ingérence humanitaire à la politique de l'ingérence.
Le
choix fait par Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa de recruter le french
doctor qui avait manqué la
présidence de l'OMS qu'il lorgnait, était donc
motivé par une
stratégie mondialiste plus que par
une tactique de politique intérieure. A l'heure
ou
décline le leadership bushien dans la conquête
néolibérale du monde et que se dessine le
sarkosien pour le remplacer, la dernière sortie de
l'inventeur de l'ingérence humanitaire conseillant
à sa consœur Condoleezza Rice de se
charger de "remplacer"
(sic!) le
gouvernement iraqien formé et installé par les
Etats-Unis ressemble bien à une passation de pouvoirs un peu
précipitée.
Si tel est le cas, le rôle du
médiatique moraliste sera certainement de faire
passer plus facilement à travers le monde la
pilule mondialiste
en surfant sur son aura médiatique internationale
chargée d'une histoire humanitaire plus acceptable que celle
de
Madame Rice.
Dans cette optique, il ne faudrait pas trop se glorifier de la
présence grandissante de la France sur la
scène
mondiale car elle serait due en fait à la densité
de son
réseau diplomatique présent partout dans le monde
et à son image
historique de "pays des Droits de l'Homme"
qui lui vaut un a-priori positif, et qui, en la
circonstance, pourrait
ressembler à un cheval de Troie. Bernard
Kouchner, the
right doctor for the right potion ?
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"Travailler plus pour gagner plus ": Augmentation en vue ?
Voilà
un classement qui devrait faire
plaisir à ceux qui affirment que les français ne
travaillent pas assez (enfin ceux qui ont encore un
boulot). Théoriquement, il devrait aussi ralentir
mécaniquement l'ardeur qui anime les managers en
relativisant le besoin "vital" de délocalisation
des fonctions productives des entreprises. En effet,
à ce rythme et avec un petit effort
supplémentaire, la tête du classement est
à portée d'objectifs, d'autant qu'avec le risque
de voir partir ailleurs leurs emplois en même temps que leurs
ateliers ou leurs bureaux, les vaillants Français ont toutes
les raisons de se motiver en mettant un coup de collier.
Par contre, il n'est pas du tout certain qu'ils pourront
goûter l'application du slogan
présidentiel qui
veut que travailler plus procure des gains supplémentaires
car il y a un autre classement dont les managers font aussi une
priorité. C'est celui du coût du travail dans
lequel ils estiment que notre place est aussi calamiteuse que le sont
leurs marges bénéficiaires.
Il va donc falloir attendre encore un peu pour que la France caracole
en tête du classement économique mondial des
nations
riches. Juste le temps d'accepter de travailler
plus en gagnant moins. CQFD.
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Si tous les espions du monde se donnaient la main ! ... Ca vient.
En
principe, l'existence et
la mission des James Bond sont intimement
dévouées aux ordres des très hauts
dirigeants de leur nation,
lesquels en les utilisant pour
les intérêts
supérieurs de leur pays, les chargent des basses besognes
qui
débusquent les obstacles chez les autres, les circonviennent
et
au besoin les aplanissent.
Dans la pratique cela veut dire que les espions en espionnant,
sont amenés à s'espionner mutuellement
et
réciproquement.
De ce fait, le
monde de l'ombre est par
définition opaque, insaisissable, rempli de
fantômes, de manipulations
et de manipulateurs eux-mêmes manipulés.
C'est le lot du milieu. Aucun
de ceux qui le fréquentent ne peut affirmer en
connaître tous les
recoins, tous les acteurs, toutes les logiques et
encore moins le
maîtriser. C'est sa force et son terrible danger car il constitue une
caste secrète en marge de
l'humanité dont les membres partagent des
moyens, des techniques et une
moralité identiques au-delà des nationalismes et
de la
diplomatie. Ainsi, celui
ou ceux qui pourraient prendre le contrôle de cette caste
seraient à coup sur Le Maître du Monde.
Mais voilà que sous le
double effet de la mondialisation et de l'épouvantail
terroriste,
nos barbouzes (en imper,
en col blanc ou en tenue de combat) laissent
au vestiaire stylos-micro et parapluies bulgares pour
fraterniser
et se refiler les bons tuyaux.
De ce fait, "l'Internationale
des services spéciaux" entraîne
mécaniquement la fin
de la spécificité
nationale des espions et la création de facto d'une
organisation supra
nationale totalement incontrôlable du fait même de la
culture de ses agents et de la perte du lien national.
Une fois que le
terrorisme aura définitivement perdu de sa crédibilité
tout comme la présentation d'un complot terroriste mondial, il faudra bien que les
moyens, les techniques et
les objectifs de cette Internationale s'emploient contre
un ennemi potentiel.
Les doutes
qu'inspirent les bizarres terroristes et les pratiques que nous
découvrons à petites doses, accolés
à la
frénésie que mettent la plupart des
dirigeants politiques dans l'installation d'un système
global de surveillance des populations (vidéosurveillance,
rfid, gps,
biométrie, empreintes adn, connexion transnationale des
fichiers, etc...) désigne naturellement et in
fine le citoyen comme étant cet ennemi.
Vu sous cet angle logique, il semble que se
dessine de plus en plus les caractéristiques finales
du Nouvel Ordre Mondial dont la mondialisation
économique et la géostratégie
diplomatique seraient à la fois des composantes et
des étapes dans la déstructuration des
populations des pays
dit riches et de leurs moyens vitaux, et le formatage
"à la Chinoise" des pays moins riches plus aptes
à accepter les nouvelles
conditions d'existence.
Qui contrôle l'ombre, contrôle le monde,
disais-je.
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Dirigeants politiques: de l'oligarchie nationale à l'oligarchie mondiale.
Il
y a 50 ans, la volonté d'un puissant pays d'installer un
dispositif militaire de surveillance sur des terres qui ne sont pas les
siennes aurait
été
considérée
au mieux comme l'expression d'une vassalisation et
au pire comme une déclaration d'hostilité, sans
parler de la réaction des populations concernées.
Il y a 20 ans, le
même pays
aurait été obligé de
déployer
une grande finesse diplomatique envers un "peuple ami"
et
d'ouvrir le pipe-line de sa manne financière
pour obtenir
conjointement l'accord des dirigeants (le plus facile) et
des populations (le
plus difficile),
les premiers n'agissant pas sans un minimum d'acceptation des seconds
sous peine de troubles, voir de risques de destitution.
Aujourd'hui, sous le double prétexte de la
pacification planétaire et de la guerre au
terrorisme, les
frontières disparaissent en même temps que la
souveraineté des peuples, de sorte que les
dirigeants locaux prennent toutes libertés pour
concéder ce qu'ils veulent de leur territoire à
d'autres dirigeants autrefois extérieurs, au
mépris absolu des habitants.
On a du mal à ne pas voir dans cette conception de
la politique intérieure le miroir
de la mondialisation économique dont la
principale conséquence (but ?) qui va devenir de plus en
plus évidente, est de supprimer
toutes les capacités d'autosatisfaction des
besoins des populations par la
production alimentaire et industrielle locale, tout en
répartissant artificiellement par concentration chaque
production spécifique dans des régions
déterminées du monde.
De fait, on voit clairement apparaître à la
tête de nombreux pays une sorte de (pouvoir et opposition)
répondant aux intérêts d'une "caste"
de dirigeants politiquesoligarchie qui n'est plus nationale mais
planétaire, et dans tous les cas opposée
aux intérêts et à la volonté
des citoyens.
La question est de savoir comment, dans une démocratie
populaire, émergent ces
dirigeants et par quels truchements
démocratiques ils peuvent obtenir la
légitimité de
leurs populations.
Haut
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Fabrication de "bouches inutiles" ?
Des
"crânes d'oeuf" de la finance, colonne vertébrale
du Nouvel Ordre Mondial, ont eu
recours à une
étude pour constater qu'un coiffeur a
besoin d'avoir
son
client à portée de ciseaux ou que
l'agriculteur
ne pourra pas récolter s'il n'est pas dans son champ.
Au-delà de l'évidence du constat qui n'avait pas
besoin d'une "étude" pour être évident,
l'inventaire des métiers délocalisables
concoctée par ces financiers est surtout une
liste des
futurs indésirables, car répertorier
les
métiers c'est répertorier ceux qui les
exercent.
Par voie de conséquence, si l'exercice d'une profession
n'est plus utile sur le territoire, où
vont aller ceux qui
l'exercent ? Certainement pas là où
on a l'intention de concentrer
leur métier au niveau
planétaire puisque d'autres professionnels
locaux s'en
chargeront. Pour la Suisse cela représente 12% de la
population active à laquelle s'ajoute leur famille. Une
paille ! Changeront-ils de métiers et pour lequel de ceux
qui permettent de rester sur le territoire de leur naissance ou de
leurs ancêtres ? En auront-ils les qualités, le
goût ou les aptitudes ?
Un
chose est certaine. Il y aura des convois pour ... ailleurs. Et pas
seulement en Suisse.
Haut
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Suivant le scénario de la
mondialisation version Nouvel Ordre
Mondial, il n'y a pas que les industries qui
délocalisent. Les
populations aussi doivent mettre le baluchon sur l'épaule,
quitter
la terre des ancêtres et partir
à la conquête d'Eldorados ou d'autres
populations, toutes aussi miséreuses, seront contraintes de
se mettre en servage ou de laisser la place à leur tour pour
d'autres Eldorados.
Bref, le jeu des
chaises musicales avec comme participants forcés ceux que
les "globalisateurs" considèrent comme les moins utiles ou
les plus encombrants. A chaque tour une chaise
disparaît
emportant avec elle l'un des indésirables.
Devant ce constat on est bien obligé d'admettre que
le
"turn over" mondial du salariat et le "déchet" qu'il produit
a
une logique qui n'est pas
seulement économique. Le
déracinement des populations est aussi une composante
apparemment nécessaire à la perte des
repères
ancestraux dans l'optique du formatage collectif
et
individuel à la matrice du Nouvel Ordre Mondial
dont
la mondialisation économique est le premier levier.
Haut
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Vers une culture universelle nommée Mac Kultur ?
Si la partie visible
de la mondialisation est économique et
financière, elle ne doit pas faire oublier que
son objectif
est le formatage
culturel au sens étymologique de civilisation. Ainsi, l'implantation
d'une culture universelle se fait insensiblement, mais
très rapidement, par la diffusion du modèle
hollywoodien assuré par le
tissage et la manipulation des moyens de communication (l'actuel
président français illustre parfaitement ce
modèle
sans profondeur dont les reliefs se forment et se déforment
au
gré des besoins marketing).
Plutôt
que de combattre chaque culture, la culture universelle - concept
purement théorique, mais lourd de sens dans la perspective
du
Nouvel Ordre Mondial - impose ses facettes via les canaux
commerciaux
auprès des jeunes
générations,
elles-mêmes "coupées" de
leurs aînés par la technologie, les nouveaux
repères sociaux, l'éclatement des
territoires du à la mobilité
forcée de leurs
habitants, et
l'explosion
des cellules familiales souches. La
rupture de la chaîne
générationnelle - qui n'est pas le
bénéfique conflit de
génération - alliée
à un
culte individualiste prédateur est le plus efficace vecteur
de
déculturation qui soit, tant il
entraîne la perte
irrémédiable des racines collectives et
individuelles pour offrir l'individu tout cru à un nouveau
format matriciel.
En l'espace d'une trentaine d'années,
les
jeunes générations ont
été conditionnées par ce
format basé sur des émotions
fabriquées, de la
violence, des "modèles"
illustrés par des success-stories
fondées sur les
règles prédatrices du
néo-système et non plus sur les
valeurs humaines
primordiales. Le tout encadré par une réécriture
de
l'Histoire. Pendant ce temps là, la
génération précédente,
surfant sur les trente glorieuses de la société
de consommation a troqué
le bon sens ancestral pour une
pseudo logique économique assise sur la
virtualité boursière plutôt que
sur la satisfaction des besoins et l'illusion
de la
seule croissance économico-financière comme
pourvoyeur de confort et de sécurité.
On comprendra donc aisément que l'enjeu
culturel dans son sens étymologique de
civilisation, est la
finalité vitale du Nouvel Ordre Mondial.
Si vous en doutez, analysez les zones géographiques ou le
fer
est porté sous des prétextes divers par les
porte-drapeaux du libéralisme globalisateur. Il s'agit
toujours
de populations à forte culture ancestrale (Iraq, berceau de la
civilisation, l'Iran de la Perse millénaire)
que les remaniements géopolitiques explosifs (les Balkans) n'ont pas
réussi à diluer totalement et dont il faut
à présent couper les racines, au besoin
en brisant
les peuples.
Haut
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Pour les députés, un brevet en anglais vaut mieux qu'un brevet de patriotisme.
De tous temps, la place d'un pays sur
l'échiquier mondial et le respect qui lui est
donné, s'évaluent au rayonnement
de sa langue,
qu'il soit le fruit des conquêtes de sa puissance
militaire ou l'expression de sa force économique
traduite par son dynamisme commercial.
Longtemps, le
français a été la langue
de la diplomatie parce que la
richesse de notre
vocabulaire fournissait la précision indispensable
à la formalisation rédactionnelle des
traités et des accords. Mais pas seulement. La
France
était aussi le pays des Lumières et pour les pays
non-européens, le contre-poids aux intentions
hégémoniques anglaises.
En votant pour l'application du protocole
européen qui prévoit que les brevets
déposés en anglais et en allemand seront
désormais dispensés d'une traduction
française, les députés -
la représentation nationale ! - se sont accrochés
avec délice un galon supplémentaire à
leur costume de Juda et d'artisans de la langue mondiale
officielle.
Et ils ont donc ajouté une croix au tableau
des bras d'honneur fait aux citoyens français et
particulièrement aux entreprises
françaises qui utilisent des brevets étrangers et
qui vont devoir dorénavant alléger leur
trésorerie du montant des frais de traduction.
Ainsi,
la prochaine fois que vous entendrez un dirigeant
politique français - de gauche ou de droite - affirmer qu'il
convient de se serrer la ceinture pour aider la
compétitivité de "nos entreprises", souvenez-vous
qu'il
parle évidement des entreprises
étrangères.
Haut
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Les partenaires chinois de Danone lui ont fait goûter la recette du yaourt à l'étouffée.
Le partenariat économique avec la Chine
ressemble beaucoup au baiser
de l'araignée. Danone a finit
par s'en rendre compte à ses dépens. En
pensant augmenter sa compétitivité tout
en ouvrant un marché quantitativement énorme, le
géant de l'alimentaire s'est plongé dans un bain
remplit de sangsues. De fait, la réunion d'une marque
possédant une technicité
avérée avec une entité
possédant la capacité productive à bas
coût, finit à terme par la
rendre totalement dépendante de la seconde, puis
par la vider de sa substance suivant le principe des vases communicants.
La Chine, avec sa culture, ses moyens humains et son ambition
née de l'époque maoïste,
bonifiés par son art
millénaire de la stratégie, est experte
dans la
lente absorption méthodique de ceux qui la
considèrent principalement comme un potentiel et un moyen.
Comme le proférait très justement Coluche: "Quand on mélange les
blancs et les jaunes, il ne reste que du jaune".
Haut
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Le futur gouvernement du Nouvel Ordre Mondial passe par le traité européen.
Les
dirigeants et les politiques fuient comme la peste les consultations
populaires,
et en premier lieu celle sur l'adoption d'une constitution
européenne pourtant du seul ressort des peuples qui n'ont
jamais
donné de mandat en ce sens à leurs
"représentants".
En contournant ou en niant la volonté populaire par le tour
d'illusionniste du changement
de dénomination du projet de constitution en
traité,
l'oligarchie politique en fait la démonstration. Mieux
encore,
le traité a été
rédigé de
manière à exclure
toutes ratifications des peuples
au profit d'un enregistrement de pure forme que les
parlements nationaux se feront un devoir de signer des deux
mains,
démontrant ainsi que la majorité de leurs membres
n'ont
aucune légitimité.
Au-delà des intérêts strictement
personnels, des
lobbies et des usurpations qui animent ces politiques de tous poils et
de tous bords, se dessine une raison majeure à cette
manipulation. Sans
l'illusion démocratique, le Nouvel Ordre Mondial ne pourrait
se construire.
La preuve - ou plutôt l'aveu - nous est donné par
le
premier ministre britannique Gordon Brown qui a
déclaré: "L'Europe
nouvelle doit jouer un rôle plus important en tant que leader
dans le nouvel ordre mondial".
Ainsi, la constitution européenne qui est un
préalable technique indispensable pour
déposséder
les pays européens et leurs peuples de toute
souveraineté, est donc destinée à mettre
le continent européen en configuration
d'intégration sous gouvernement mondial.
Dans cette optique, qui doit logiquement entraîner plus ou
moins
vite un climat effectif de guerre civile entre les citoyens et les
pouvoirs, on comprend mieux pourquoi les politiques sont si
pressés de mettre en place un système militaro
policier
de contrôle
et de surveillance des populations.
Haut
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De la guerre froide à la conquête des sièges du futur gouvernement du nouvel ordre mondial.
La guerre froide fondait l'équilibre
mondial sur la dualité USA - URSS. A l'heure ou cette
dualité n'est plus, et que les USA veulent imposer leur
système et leur leadership sur la planéte, le
rôle que la Russie entend joué n'est pas
celui d'un faire-valoir.
Contrairement
à ce que pensent les européens, qui ont un peu
vite concluent qu'elle avait fait le choix de l'Ouest, c'est
à dire de l'Europe, la Russie voit son
avenir dans une autre géographie.
Dans l'optique qui est de plus en plus évidente de la
création d'un gouvernement planétaire
centralisé administrant le nouvel ordre mondial, il parait
évident que les
blocs politiques vont disparaître puisque le
système global s'appliquera partout, quelles que soient les
cultures, les histoires ou les volontés politiques
des peuples.
Se dessine donc une
architecture mondiale dont la géographie
continentale attribuera les postes du management administratif,
économique et social d'une
politique unique.
Ainsi, l'enjeu actuel des puissances majeures serait d'une part la
recherche
rapide de la main-mise sur le pouvoir régional
et la contribution aux idéaux sécuritaires de la
politique mondialiste.
A ce titre, les pays européens
majeurs ont réglé à l'amiable
un
combat de préséance en se fondant dans une
entité supra nationale dotée de tous les
pouvoirs et dont les dirigeants nationaux se partagent les ors et les
prébendes. Si sur les autres continents les "coquilles"
destinées à recevoir les leaderships
régionaux ont déjà pris forme (Organisation des États
américains, Organisation de coopération de
Shanghai, Union Africaine, ANASE, Ligue
des États arabe, USA étendu
à la matrice de l'ALENA, etc....), la
Russie quant à elle voit naturellement
l'Eurasie comme un terrain promis. Les
actuelles positions de Poutine en matière de
sécurité mondiale et ses futures positions de
géopolitique locale ne devraient pas infirmer cette
hypothèse.
Par voie de conséquence, on peut raisonnablement envisager
que les USA - passé l'épisode
bushien dont le
rôle historique aura été d'imposer
brutalement le
concept du nouvel ordre mondial tout en détruisant les
foyers de nationalismes comme les Balkans, l'Afghanistan et l'Iraq
-
rentreront dans
le rang pour laisser le soin aux dirigeants
des puissances qui se seront imposées en leaders
régionaux, de régler
le sort des territoires qu'ils auront couverts de leur influence.
Haut
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Choisir parmi les immigrés aujourd'hui pour mieux choisir parmi les nationaux demain.
La Suisse
envisage de délocaliser les métiers qui peuvent
s'exercer à l'étranger ce qui équivaut
à remplacer
les nationaux par une main d'œuvre à bas
coûts sans la présence d'une immigration.
La méthode est brutale, mais a le mérite
de la clarté des intentions.
Plus subtile donc moins franche, la
France de M. Hortefeux - rien à voir avec la
vraie, celle de l'Histoire -
utilise l'immigration pour signifier aux nationaux leur
inutilité. La méthode, assise sur la
culpabilisation
(le français
ne veut pas travailler, il n'est pas qualifié,
etc...), les non-dits
(bas salaires, horaires
et conditions de travail, mobilité géographique
et précarité incompatibles avec une vie
familiale, recherche d'employés jeunes et sans attaches,
employés jetables, etc...) et les mensonges
(statistiques du
chômage, diplôme=compétence,
travailler plus pour gagner plus, etc...), vise en
réalité à fournir
aux entreprises non délocalisables une main
d'œuvre fraîche, flexible, à bas
coût, sans droits effectifs, expulsable
et renouvelable à loisir.
Ainsi, le
vrai visage du nouvel ordre mondial de la gestion des individus
commence à prendre forme par la pseudo économie
du travail. Ce n'est rien moins que l'application au
"réservoir humain" des méthodes de la
colonisation, identiques ou proches de la mise en esclavage
des plus jeunes et plus costauds ou des plus utiles ponctuellement. Par
voie de conséquence, c'est aussi l'évidente suppression
des autres ..... qu'ils soient étrangers ou nationaux.
De ce fait, entretenir le débat de l'immigration (quotas,
sécurité, droits, etc...), c'est aussi donner
corps à l'écran
de fumée qui cache les vraies motivations des
prédateurs, lesquelles apparaissent de plus en
plus: Constituer un volant de "serviteurs
dociles et sans ambitions", quelles que soient leurs
origines, faisant fonctionner le
système de production et de services nécessaires
à la vie d'une élite.
Il est peut être encore temps de se rendre
compte qu'il n'existe que deux races: les
prédateurs et les humains.
Haut
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Aujourd'hui, l'intelligence
économique
est le bras armé dans une guerre qui ne
verse pas de sang mais propage la misère. Qu'il
s'agisse
d'espionner les concurrents étrangers, de voler des brevets,
d'influencer les dirigeants politiques, de favoriser des
délits d'initiés ou de mener des raids boursiers,
le renseignement économique est l'arme des
prédateurs des temps modernes que les frontières
ne gènent plus.
Dans cet environnement dangereux où la prudence est de mise
et où la
perennité de notre tissu d'entreprises
passe par la protection nationale, on avait compris que la
nomination
en 2005 de Christine Lagarde au poste de ministre du commerce
extérieur avait tout l'air d'une opération de noyautage
de
l'industrie américaine dans le dispositif de nos actions
commerciales vers l'étranger. On pouvait juste
espérer que la fibre du sol de naissance - à
défaut de celle du patriotisme - l'empêche de
satisfaire trop ostensiblement les
intérêts étrangers qu'elle
défendait précédemment à un
haut niveau.
Sa nomination au rang supérieur et hyper
stratégique de ministre de l'économie, des
finances et de l'emploi, a fait monter d'un cran le sentiment
que la
souveraineté de la politique économique
française était définitivement
révolue au profit d'une confusion avec les
conceptions et les ambitions de l'administration américaine.
Par voie de conséquence, la
cession de notre patrimoine productif aux
conglomérats financiers internationaux
devenait une évidence tout comme la
déréglementation de notre droit social
et commercial.
On n'avait cependant pas imaginé qu'elle oserait imposer
la langue anglaise pour la rédaction des notes de ses
collaborateurs.
Lubie d'une fanatique du
modèle US ? Ou plus sûrement le moyen
d'éviter la
perte de temps et le coût des traductions
nécessaires à la communication de ces notes
internes à ses ex-employeurs américains ? En tous
cas un
indice certain du choix de l'anglo-américain comme langue de la future
administration mondiale.
Après le T-shirt de la
police de New-York porté ostensiblement par le
président, voilà un nouvel
indice tangible qui dévoile la
réalité des intentions et de la mission des
dirigeants français, ..... pardon
franco-américains.
En tous cas, avec de tels dirigeants "étrangers"
à la
tête du pays, il parait bien illusoire d'espèrer
gagner la
bataille de l'intelligence économique.
Haut
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En marche vers un ministère mondial de la sécurité.
On
pourrait attribuer ce copier/coller à la fascination
ou à la dépendance
dont sont atteints les dirigeants européens vis
à vis du Grand Frère
américain et qui les pousse à nous imposer des
règles économiques,
politiques et culturelles auxquelles ne nous préparent
pas nos
racines. C'est bien entendu une part de la
vérité, mais ce n'est pas la
principale.
Le nouvel ordre mondial exige une uniformisation telle qu'il n'y ait
pas d'exception qu'elle que soit la région du monde ou l'on
se trouve. L'administration centralisée que l'on
nous réserve a en effet besoin
d'être efficace partout au-delà des
considérations géographiques et
culturelles et nécessite donc que soit mise en place une
législation unique.
Le terrorisme élevé au niveau d'une cause
mondiale - c'est à dire sans frontières -
véhicule suffisamment de peur et de brouillard pour servir
de prétexte acceptable à une stratégie
en trois temps. D'abord la mise en
commun internationale des moyens de lutte
puis leur coordination
sous un seul commandement mondial et enfin l'adoption
d'un dispositif sécuritaire unique que les pays
ne décident pas mais qu'ils sont tenus de respecter et
auquel ils doivent affecter les moyens policiers existants.
C'est donc logiquement par le canal de la commission
européenne - organe non démocratique et
supra-national - que ce dispositif est imposé aux pays
(devenus simples régions) qu'elle administre
déjà de fait. Vu sous cet angle on comprend mieux
pourquoi les dirigeants ont tant besoin de s'affranchir des populations
pour donner très rapidement vie à
la future constitution européenne,
recyclée sémantiquement en traité, qui
donnera une légitimité politique et juridique aux
décisions de ce type.
L'actualité internationale devrait sous peu nous apprendre
l'adoption de ce même dispositif sécuritaire pour
les autres continents de la planète.
Voir aussi mon commentaire sur cette info dans la
revue de presse Contrôle-Surveillance.
Haut
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Quel que soit le pays,
la
notion de
souveraineté nationale exige que les principaux
services
publics stratégiques soient totalement
contrôlés,
dirigés et maîtrisés par la puissance
publique.
Ceci est encore plus vrai pour ce qui touche à la
défense
militaire des frontières et de la population. Pure logique
qui
tombe sous le bon sens.
Aux Etats-Unis, la création et la prolifération
des agences
a entraîné le transfert de cette
maîtrise au secteur
privé, notamment au lobby militaro-industriel qui y a fait
sa fortune. Compte tenu du patriotisme
naturel américain qui pousse à un
certain
impérialisme extérieur, notamment dans
le secteur économique,
il ne pouvait y avoir de grands risques concernant la
loyauté du secteur privé investi de cette mission
de
service public.
Ceci n'est évidement pas le cas des pays dont les
frontières ont été
façonnées par une
riche et longue histoire jalonnée de multiples
conflits,
d'occupations et de reconquêtes du territoire. Aussi, la
notion de défense nationale est obligatoirement
liée pour
eux à la maîtrise par l'Etat de tous les
aspects stratégiques et techniques de sa puissance
militaire, à commencer par la conception et la
fabrication de ses armes et de ses moyens de renseignements.
La mondialisation dont le modèle politique et
économique
se calque sur les conceptions américaines - dont la France
sarkozienne va commencer à faire l'expérience - exige
que les
souverainetés nationales disparaissent au profit de la
vision et des décisions des artisans du nouvel ordre mondial
dont les intérêts des conglomérats
économiques sont le bras armé.
Il n'est donc pas étonnant que des gouvernements
confient la
conception ou la gestion de pans
stratégiques de leurs systèmes de communications
et de renseignements militaires à des entreprises
privées sans attaches nationales concrètes
et dont la propriété peut changer
de mains à tous moments en fonction de raids boursiers ou
d'absorptions-acquisitions. Qu'ils s'inquiètent
ensuite publiquement des dangers de
perméabilité ou d'intrusions dans leurs
systèmes sensibles ferait sourire si ce n'était
pas la preuve qu'ils ont déjà
été subtilement pris en main par des
entités possédant de
nombreuses ramifications et oeuvrant pour de multiples
gouvernements parfois opposés.
Haut
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Le choix pour l'européen: devenir chinois ou mourir ?
Les
promoteurs du concept de la mondialisation que sont les dirigeants
occidentaux estimaient évidement en tirer profit. On ne
chasse pas facilement la culture du rapport colonial envers les pays
émergeants, même derrière
un discours humaniste.
Pilotée par les financiers
sans frontières
et lancée sans gardes-fou sur l'autoroute de
l'économie globalisée par les politiques, c'est
sous la forme
des concentrations d'entreprises, de la recherche du plus bas
coût de main d'œuvre et des
délocalisations que se
traduit la réalité de cette globalisation. Les
conséquences - prévisibles - en forme de
boomerang
menacent évidement en premier la vieille Europe
dont de
nombreux indices prédisent que ses populations vont en mourir,
tout au moins une grande partie d'entre elles. D'où la
question de son
devenir qui commence à travailler les élites
européennes (et globalement occidentales) prenant conscience
d'un rapport
de force où le rôle du colonisateur
dévoile de plus
en plus les traits de l'empire économique chinois.
Dès lors, ayant abandonné leur
souveraineté
nationale, laissé filer leurs joyaux
économiques et
vivant de plus en plus à crédit, les
dirigeants des
pays européens sous tutelle de la commission
européenne
n'ont plus d'alternative: La fuite en avant pour tenter
de faire mieux que
la Chine ou faire de l'Europe un sanctuaire de villégiatures
pour
les élites mondiales ? Obtenir de
l'européen qu'il accepte avec ferveur un salaire
inférieur à ses alter-ego chinois ou faire de ses
plus belles régions et de ses plus typiques constructions
des lieux de repos et de tourisme pour clientèle
aisée et d'agréables cadres pour
sièges sociaux ?
L'alternative pourrait paraître caricaturale.
Elle est évidement volontairement radicale, mais
elle est pourtant très plausible. Comme il y a peu de chance
que l'européen puisse vivre à la chinoise, il
semble que l'exemple du choix
de "reconversion" décidé dans
certains bassins sinistrés donne consistance
à la seconde hypothèse.
Haut
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Un seul système, un seul gouvernement et évidement ... une seule langue.
Le nouvel ordre mondial, vendu par la quasi
totalité des dirigeants mondiaux, conduit vers un
gouvernement unique de la planète en transformant le
caleïdoscope des pays existants en une seule nation. Ceci est
une évidence.
La logique
n'acceptant qu'une
seule langue prédominante et
officielle dans une nation, on n'a pas de doute
sur le fait que l'anglais
(américanisé) est voué à
devenir celle-la. Tractée par Coca-Cola, MacDo et
Hollywood, elle s'est implantée partout dans le
monde depuis une soixantaine d'années, y compris par les
armes dans les régions ou elle
heurtait la culture ancestrale. Elle reçoit aussi
le précieux
renfort de nos dirigeants new looks qui prennent
leur part de travail en éliminant
méthodiquement le
français des secteurs internationnaux ou il était
reconnu comme
la langue la plus précise.
Les plus américanisés vont
même jusqu'à en faire la langue de
communication interne aux élites de leur
ministère .... français.
Compte tenu du fait que 400
mots suffisent à la communication basique
et qu'il en faut deux fois moins pour comprendre et exécuter
un
ordre, nul doute que l'apprentissage de l'anglais dès la
maternelle sera suffisant pour que le nombre d'humains aptes
à
digérer le nouvel ordre mondial atteigne rapidement les
quotas
nécessaires.
Haut
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Délocalisations: Les institutions financières joignent l'exemple au conseil.
Les institutions financières qui
conseillent ou poussent les entreprises à augmenter
leurs marges en réduisant les coûts humains
se devaient de donner l'exemple en pratiquant l'offshoring, c'est
à dire en délocalisant la production
d'une partie de leurs services. Les 2/3 des plus importantes, avec en
tête les banques de financement et d'investissement, y ont
réduit de plus de la moitié leurs coûts
de traitement des opérations.
Mais contrairement à la majorité des
autres secteurs économiques ou délocalisation
rime avec l'emploi d'une nouvelle main-d'œuvre
locale, les banques et les assurances s'en tiennent
à déplacer
leur personnel.
Hélas, comme on ne traite pas encore un trader
maison comme une ouvrière du textile, les assurances en
particulier, se trouvent confronté à un double
problème. D'une part les états
d'âmes dépressifs de leurs salariés
expatriés se traduisent par le mal du pays, des
difficultés à encaisser le choc culturel
et peut-être les aléas du regroupement familial.
D'autre part, la pression
des normes de régulation que mettent en place les
autorités locales trahissant leurs impatiences d'un retour
sur accueil sous
la forme de l'embauche de leurs diplômés.
Que l'on se rassure cependant, ces petits ajustements
n'empêcheront pas les institutions financières de
conjuguer la gestion externalisée de leur personnel de la
même manière qu'elles
gèrent leurs territoires de chasse, c'est
à dire sans tenir compte des frontières.
Haut
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Précaution: Les graines du passé pour l'après OGM ou/et pour l'élite mondiale.
Sous couvert de mise en commun des richesses, la
mondialisation ressemble fort à une opération
de concentration de ces mêmes richesses
dans un dispositif
de contrôle économique et politique
piloté et géré par une
élite mondiale.
L'initiative et la réalisation de
cette réserve mondiale de semences qui
apparaît au premier abord comme la volonté
estimable de sauvegarder le plus
vital des patrimoines de l'Humanité et comme
une application fondamentale du principe de précaution,
prend la forme d'une de ces captations
de richesses dont les populations perdent le contrôle et
l'usage. La preuve que l'intention louable n'est peut
être pas dénuée de cette
arrière-pensée est fournie par la
majorité des pays pauvres qui s'opposaient à la
perte du contrôle - et donc de la possession - des
variétés de graines apparues ou
développées - et donc cultivées - sur
leurs terres.
Ceci est aussi à mettre en perspective avec l'offensive
qui vise à substituer partout dans le monde les OGM
à ses graines ancestrales.
Raisons de plus pour saluer et protéger le
travail de l'association Kokopelli
dont le travail essentiel ne plaît pas aux lobbies et aux
autorités compétentes. Allez savoir pourquoi.
Haut
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Même la mode se met à la Chine.
Est-ce pour se rapprocher
de la clientèle des nouveaux millionnaires chinois
ou pour imprimer
au prêt-à-porter une tendance vers le
modèle asiatique que la Haute Couture se met au
goût de l'actualité économique ?
Certainement les deux à la fois.
Connaissant le rôle de la poignée des cabinets
de tendance qui donnent aux maisons de la haute couture
les tons et les orientations qu'elles déclinent chacune
à leur manière au fil des collections de saison,
cette inspiration culturelle asiatique annonce
une mise en valeur du modèle chinois. Car
au-delà de l'aspect purement artistique ou exotique, le
rôle d'une tendance est de véhiculer dans
l'inconscient les "valeurs" qui seront déclinées
dans le proche futur. Tout ceci est en
effet beaucoup plus pensé et calculé que ne
l'évoque la liberté d'une
création artistique pure qui, si elle n'était
encadrée, ne donnerait pas autant d'inspiration commune aux
créateurs "maisons".
Il faut donc s'attendre à ce que
le modèle chinois habille les people qui sont,
comme on l'a bien compris dans nos sociétés
d'images et d'illusions, les vecteurs d'une modélisation
culturelle mondiale.
Haut
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Un
produit de luxe répondait traditionnellement
à deux critères
principaux: la fabrication
artisanale (savoir-faire, qualité des
matières, tradition transmise) et le nombre
d'exemplaires
réduit, le second critère
étant la conséquence du premier. Le luxe
est aujourd'hui avant tout "La Marque", laquelle
justifierait la pratique de prix
qui n'ont plus grand chose à voir avec le rapport
offre/demande. De ce
fait, le support étant maintenant moins
important que la griffe de la marque qu'il reçoit, il n'est
pas étonnant que les financiers et les
spécialistes du marketing appliquent au luxe les
méthodes qui font leur fortune pour les productions
communes. Heureusement, il subsiste dans le milieu des patrons comme Hermès qui n'ont pas
perdu de vue que leur "métier
est fondé sur le désir de l'objet, et le
désir de
l'objet est lui-même basé sur les savoir-faire de
notre
maison".
Ainsi va la mondialisation économique qui remplace
les artisans par des faiseurs d'illusions
au détriment du produit qui à terme y
perd son âme et l'âme de ceux qui se sont
succédés pour lui donner sa
notoriété.
Mais, ce qui est le plus symbolique dans ces
délocalisations, c'est que la qualité et le
savoir-faire ne seront plus au rendez-vous, et que cela n'effleurera
pas la clientèle attirée par le seul luxe
de La Marque comme le carré VIP attire le
people.
Décidément, la mondialisation à la
sauce financière s'avère un trésor
d'illusions.
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Incontestablement, l'américanophile
Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa est fier d'appliquer sur tous les fronts
son principe du "donnant-donnant". Tantôt pour
monnayer ce qui ne lui appartient pas, tantôt pour "enterrer l'esprit de 68"
dont il n'a saisi que les déviances bourgeoises qui ont
modelé la société de l'individualisme
qu'il représente lui-même si bien.
Pour un bénéfice médiatique
très personnel, voilà que son
périple chinois est aussi placé sous un
"donnant-donnant" qui s'avérera assez vite
inévitablement un "perdant-perdant" pour "l'entreprise
France" et donc surtout pour nous, petits citoyens rendus
impuissants. En l'occurrence c'est un "Tu me passes une
commande et je te donne le moule du produit que je te vends"
que le négociateur en chef a conclu comme un stagiaire BEP
Force de Vente prêt à laisser sa chemise pour la
signature du contrat qui lui vaudra le diplôme. Il faut en
effet
être un bien
piètre stratège pour donner la
crémière,
la vache et la ferme, avec et pour le prix du kilo de beurre
(qui plus est en $ et non en €, ce qui n'est pas loin
à l'heure actuelle de couter plus que cela ne rapporte).
Ce qui
n'est pas le cas du stratège chinois qui
n'aura pas eu
à forcer son mérite au-delà d'un
petit chèque pour un gros investissement. Tout
juste aura t'il du flatter le Napoléon* qui
sommeille d'un oeil dans l'ego de son hôte en lui
montrant l'armée de soldats en terre cuite de Xi'An**
et
peut être à lui servir le verre de saké
qui déride les complexes. Il est même possible
qu'il ait adopté la retenue qui sied au joueur qui veut
aller loin dans la compétition.
Bref, les connaisseurs en matière de commerce me
comprendront. C'est
toujours avec les mauvais commerciaux que sont signés les
contrats qui
plombent la boîte, que tombent les notes de frais de nabab en
goguette et que les leçons d'efficacité
remplissent les cartes de visite. Des gars qui
vous grillent le terrain et la boîte en même temps,
avant d'aller servir
la concurrence.
Entre l'admiration du Texas
way of life et la fascination du New Deal chinois,
il y a tout lieu de s'attendre à ce que le VRP
président rentre de son voyage avec l'idée d'appliquer
en France la recette chinoise du travail. En
ce cas, il va falloir qu'il se dépêche car, au
train ou vont les exportations d'entreprises et de production, il
risque de ne plus y avoir du tout de travail chez nous.
Emporté par son enthousiasme, il se pourrait aussi qu'il se
mette en tête d'importer
la conception chinoise des Droits de l'Homme comme le
laisse penser sa discrétion
sur le rappel de la conception française en la
matière et l'absence, dans
la délégation qu'il a
constituée, de personnalités que le sujet
intéresse.
Vous avez dit
rupture ?
* La
statue, pas le stratège évidemment.
**
La saveur du symbole d'une armée figée de statues
de terre est à
prendre dans sa dimension très asiatique, mais parfaitement
compréhensible
à nos esprits occidentaux.
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Grand Frère français en voie de remplacer Big Brother US ?
Monsieur Kouchner, le
French Doctor actuellement logé au ministère des
affaires étrangères et tout
dévoué à son bienfaiteur, l'avait
sous-entendu en évoquant la guerre à venir contre
l'Iran. Il était renseigné de première
main, ou plutôt, les renseignements français
avaient des informations, si ce n'est de qualité, au moins
suffisamment alarmantes pour réveiller le clairon. Les
Etats-Unis viennent de le confirmer en faisant état de la
bien meilleure qualité des espions français.
Reste à savoir si ces renseignements ont la consistance de
ceux qui concernaient les armes de destruction massive Iraqiennes
et l'Anthrax de Powell dont nous connaissons les
conséquences et donc le rôle purement
déclencheur. Ce pourrait en effet être le cas dans
la perspective ou le
petit frère français de G. W Bush montre de plus
en plus de velléités à
remplacer sur la scène internationale son grand
frère en fin de mandat. L'appel au nouvel ordre
mondial à la tribune de l'ONU ou
le mimétisme de réactions et
d'intentions, laissent
en effet penser qu'une passation de pouvoir est dans l'air.
Dès lors, les
méthodes éprouvées pour
réduire l'Iraq à l'état de ruine ont
quelques chance d'être réutilisées pour
faire de même avec l'Iran récalcitrant.
Mais cette fois-ci avec la
France en première ligne pour appuyer sur le bouton.
D'où la légitimité US
conférée à
la qualité supérieure du renseignement
français en forme de labellisation et de passation
de témoin, qui plus est par une représentante du
parti démocrate qui devrait logiquement succéder
à l'ère républicaine de
l'évangéliste texan.
Les rôles sont connus, la distribution se renouvelle en ce
moment, et le scénario commence à
être
assez clair.
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La constitution européenne passage capital vers le nouvel ordre mondial.
Aujourd'hui, plus personne ne se risque
à affirmer que la mondialisation se borne uniquement
à la disparition des frontières
économiques et financières. Le volet
institutionnel et administratif semble même l'objectif
actuel le plus important relativisant ainsi le
libéralisme économique et la puissance
financière trans-nationale à des "outils" de
déstructuration plus qu'à une
finalité.
En effet, nous subissons un
véritable hold-up de la souveraineté des nations,
soit par la force brutale comme en Iraq ou hier en Afghanistan et dans
les Balkans, soit par la mise
sous la tutelle "démocratique"
des
nations par des entités
politiques supra nationale comme l'Union
Européenne.
Dès lors, se dessine un peu plus clairement la
réalité d'un scénario dont la
première étape a eu pour but de détruire
les équilibres vitaux des peuples
(économique, financier) et la seconde vise à abolir
les frontières politiques et administratives pour
réunir les populations sous une seule autorité,
d'abord régionale puis mondiale.
C'est dans cette seconde phase que s'inscrit évidemment la
logique de l'instauration
de la constitution européenne contre la volonté
des peuples ou à tous le moins sans son consentement express.
On comprend donc pourquoi les pseudos élus et les dirigeants
politiques ont louvoyé jusqu'à la forfaiture et
la trahison pour que l'entité européenne ait
rapidement une
existence constitutionnelle .... opposable aux citoyens.
Dans la perspective de la troisième étape - un
ordre unique applicable au champ planétaire - il
était en effet capital de dissoudre
les droits nationaux
du vieux monde pour permettre dès demain de
décider
du sort administratif, politique, financier,
policier ou économique des populations regroupées
et placées
sous la gouvernance de l'autorité
européenne. Ainsi, les dirigeants de cette
dernière n'auront plus de difficulté
à instaurer et faire appliquer aux "sujets"
européens - y compris par la force qu'ils
contrôlent - les règles qui seront de plus en plus
les mêmes partout dans le monde.
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L'inévitable réaction en chaîne pour aboutir à la paupérisation générale des populations.
Dans
tout effet il y a une cause de sorte que vouloir l'effet oblige
à provoquer la cause. La crise des
emprunts
immobiliers à risques américains (subprime)
était évidemment prévisible puisque
les crédits consentis à des ménages
dont on savait qu'ils ne pourraient pas les supporter,
entraînaient inévitablement une ligne de
créances douteuses dans les bilans des banques
prêteuses et des banques garantes. Compte tenu du volume de
ces créances qui ne seraient pas honorées, il
était aussi inévitable que nous assisterions
à la mise en
situation de faillite d'une bonne partie du secteur bancaire
américain. Les experts avaient d'ailleurs
prédit cette issue un an avant qu'elle n'apparaisse
officiellement et l'honnête homme doué de
bon sens pouvait l'annoncer bien plus tôt.
De ce fait, la crise du secteur bancaire américain qui n'en
est qu'à ses débuts, entraîne
des conséquences
en chaîne pour les
économies de tous les pays par la logique du
jeu de la mondialisation économico-financière
dont le principal effet (objet ?) est de former des concentrations
d'entreprises
par secteur.
En effet, la
mondialisation qui est présentée comme une
ouverture
à la concurrence est en fait le moyen de briser les
nationalismes économiques en faisant absorber les
entreprises
par des conglomérats multinationaux essentiellement
financiers.
D'absorptions en fusions et de raids boursiers en faillites
provoquées, les tissus économiques locaux
deviennent la
propriété de groupes externes qui les modifient,
les
détruisent ou les reformatent. Le très
feutré et discret secteur bancaire et financier n'est pas le
dernier à en fournir l'exemple. La
conséquence est un jeu de dominos qui
n'épargne aucun pays à commencer par la France,
et aucune banque majeure.
Il n'est donc pas nécessaire d'être devin ou
expert pour annoncer (et non pas prédire !) un krach
financier planétaire dont l'effet se portera
sur l'économie et surtout sur les
ménages.
Compte tenu de la fabrication
volontaire - ou en tous cas
délibérément entretenue -
de l'origine de cet effondrement, il ne faut pas non plus
être un fin spécialiste des manipulations pour
comprendre que la
cause n'était pas due à
l'incompétence ou au hasard et qu'il n'est pas
difficile de cerner, au-delà de la crise
provoquée, l'autre effet qui a tout l'air d'être
le but final: la mise en
situation de précarité et de pauvreté
d'une masse considérable de l'humanité
devenant ainsi les "bouches inutiles" du système.
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Le malheur des uns pour le bonheur des autres en attendant le malheur pour tous ?
Il
n'y a plus de pudeur - ni de risque - à affirmer en toute
tranquillité que le recours à
la délocalisation est le fait d'une bonne gestion
d'entreprise. La
preuve, le très policé PDG d'EADS, Louis Gallois,
formé chez les jésuites et volontier
taxé d'humaniste par les observateurs du milieu,
est
en train de délocaliser la
production des Airbus
malgré un carnet de commande plein au moins sur 6 ans. La
cause serait due à l'euro trop fort par rapport aux autres
monnaies. Soit ! Mais une fois que le dollar remontera - ou
qu'on le fera remonter - est-ce que
les emplois délocalisés prendront le
chemin du
retour ?
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres*, on
ne sera
pas étonné que le Maroc trouve "super"
l'arrivée d'une partie de la production ... jusqu'au jour ou
le travailleur français coûtera moins cher que le
travailleur marocain.
* Donnée
essentielle de la bonne gouvernance.
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Qu'est
ce qui est commun
aux financiers, aux
politiques, aux
trusts
économiques, aux
promoteurs de la
sécurité globale, aux
théoriciens de la gestion des populations, aux
élites de tous poils
et de tous ordres, aux
écologistes
intégrés, aux
pro et aux alter mondialistes, aux
mafias à multiples
visages, et
....au
pape ? La nécessité d'un nouvel
ordre
mondial !
En effet, le concept revient constamment dans les paroles de tout ce
qui a du pouvoir sur la planète, comme un leitmotiv ou une
clé
incontournable. Qu'il soit justifié par un constat
tiré de la
mondialisation
économique ou qu'il apparaisse comme une volonté
philosophique, rien
ne pourrait être envisagé hors de ce fameux nouvel
ordre
mondial, Sésame de la prospérité, de
la paix et pour le Pape, de la fin de la misère.
Du coté du Vatican ce n'est pas une
nouveauté. Jean-Paul II l'avait
évoqué
publiquement le 1er janvier
2004 ("On sent toujours
la nécessité d'un Nouvel Ordre International
basé sur
l'expérience et les résultats obtenus au cours de
ces années par
l'Organisation des Nations-Unies") et son successeur
Benoit XVI l'a
carrément appelé
dans son discours de Noël 2005. Il ne fait donc
qu'enfoncer le clou
avec le marteau sensible de l'injustice.
Or, il est bon de rappeler que
la
misère et l'exclusion qui sont le lot de plus
du tiers des habitants de la planète n'est
pas le fruit de leur incompétence ou de
leur inadaptation, mais
la conséquence des actes et des organisations
décidés par les mêmes milieux que ceux
qui nous
affirment y remédier par un nouvel ordre mondial.
En
effet, la misère commence par
l'impossibilité de
consommer les fruits de la terre - naturellement en abondance - et de
se construire un toit. Autant de choses essentielles qui
nécessitent des
denrées et des matériaux existants
à
l'état naturel que les organisations ont accaparé
pour
les assujettir à un octroi.
Les prémices du nouvel ordre mondial montrent que ce sont
justement ces richesses
de la planète qui sont massivement
captées, contrôlées et
confisquées par les
politiques économiques lesquelles
sont vérrouillées par les politiques
institutionnelles dont le but est clairement de régenter
l'humanité sous un seul chapeau.
En conséquence, on ne voit pas comment le nouvel
ordre
mondial du pape pourrait s'opposer à
celui annoncé
par
MM Bush
et Sarkozy. A moins que dans son esprit la
pauvreté ne soit effectivement
éliminée par la disparition physique des pauvres
du fait des conséquences de la mondialisation
économique. Envisagé sous cet angle
logique, nul doute que sous le nouvel ordre mondial la
pauvreté et les pauvres ne feront pas long feu.
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La leçon de patriotisme économique faite par la Chine aux dirigeants occidentaux.
Plus grand monde ne conteste que l'un
des buts de la mondialisation économique est d'abattre
les
frontières nationales et de substituer
aux intérêts
nationaux ceux des groupes financiers et commerciaux.
C'est ainsi que
les
conglomérats économiques et financiers
s'approprient les
économies nationales. Bien
évidemment, ce scénario ne pourrait pas
prospérer sans les décisions essentielles de nos
dirigeants politiques qui ont majoritairement troqué les
valeurs de leurs électorats contre celles
du classement Forbes des milliardaires.
Devant cet état de fait, le choix politique
du tribunal chinois de Hangzhou de faire
passer le patrimoine national avant les intérêts
de Danone - fusse au prix du
désaveu d'un contrat juridiquement
établi - sonne comme le rappel d'un
principe essentiel à la survie des peuples
souverains qu'ignorent nos politiques occidentaux.
Coopérer, s'allier, s'unir, ne signifient
pas se vendre, se céder ou s'abandonner. Il est remarquable
que cette leçon soit donnée par le pays
le plus cité aux populations occidentales comme un exemple
d'inspiration.
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Sur la trace des grands anciens.
La
venue des étudiants chinois en occident n'est pas une
nouveauté. Il est même utile de rappeler que
Deng Xiaoping
- l'ancien compagnon de route de Mao, le Premier
Ministre
chinois et l'ordonnateur de la répression de 1989 - a
débarqué en France à La
Garenne-Colombes en 1920 à l'age de 17 ans
pour y bâtir sa force
révolutionnaire sous
l'influence de Zhou
Enlai - qui y résidait aussi - du PCF,
du monde ouvrier, de la
misère et des idées de Proudhon et de
Montesquieu. On
peut même avancer que la
France a été
le phare et
l'étincelle des générations majeures
de dirigeants chinois
historiques. Chen Duxiu, l'auteur en 1919 du Manifeste pour une Jeunesse
Nouvelle qu'ont lu tous les leaders de la Longue Marche,
n'écrivait-il pas que "la France est la source des
trois piliers de la modernité: les droits de l'homme, la
théorie de l'évolution et le socialisme. S'il n'y
avait pas la France, je ne sais dans quelles
ténèbres nous serions encore" ?
Il n'est donc pas incongru, au moment ou nos
propres
dirigeants enterrent notre passé et transforment nos valeurs,
que les
étudiants chinois soient fascinés par ce que la
France représente de symboles et
d'itinéraire pour leurs grands
prédécesseurs.
Alors que la mondialisation
économico-financière
transfère la production vers les pays naguère
colonisés ou
sous-développés,
les
étudiants
chinois viennent chercher en occident des valeurs et une histoire qui
n'existent plus. A moins
que, comme leurs illustres anciens, ils ne
viennent chercher à coté des grandes valeurs, le
poison qui infestera les futurs dirigeants de leur pays.
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La pauvreté diminue en Chine et le problème de la survie va se poser ailleurs.
Compte tenu du déplacement du travail
vers l'Asie et la Chine en particulier, il serait anachronyque que la
pauvreté ne recule pas dans ces contrées
à bas coût de main d'œuvre. C'est ce que
confirment
les études officielles quelles que soient les normes
d'évaluation retenues. Encore faut-il relativiser cette
évolution quand le gouvernement chinois fixe la
pauvreté absolue à un revenu de 0,17
€/jour et la pauvreté relative à 0,24
€/jour, ce qui ne
représente même pas le produit de la
mendicité d'un SDF.
Cela dit, la
notion de pauvreté est différente selon la
position que l'on tient. Ainsi, pour
les spécialistes qui n'ont jamais
vécu la pauvreté, elle se
réduit au revenu/jour et par habitant
tandis que pour
les pauvres - les premiers concernés - elle se ressent
à l'estomac qui réclame sa pitance, au
froid qui glace les os et congestionne les poumons ou aux cailloux qui
rentrent dans les chaussures par la semelle. Deux notions
qui résument une bonne part des causes de la
misère car elles opposent la norme financière de
ceux qui
décident au vécu de ceux qui subissent. De ce
fait, il existera des paysans vivant correctement sans revenus
et
des miséreux avec un SMIC sans que les statisticiens
puissent traduire mathématiquement cette
réalité.
Et si la pauvreté n'était pas tout simplement l'impossibilité
sous une forme ou sous une autre de se nourrir (planter et
récolter), de
s'abriter et de se
couvrir (vêtement et toit), c'est à
dire de pouvoir vivre ou survivre sans argent. Envisagé sous
cet angle naturel, il est
à prévoir que le nombre grandissant des exclus de
nos "démocraties occidentales" affrontera la
pauvreté absolue qui prendra une forme encore plus dramatique.
Car le système ne se contente pas de paupériser
les populations. Au travers de l'état des
réglementations sociales
(contraintes), de propriété et
de liberté (multiples interdictions), il interdit de revenir
au fondement de la survie qui consiste à pouvoir se
construire une cabane et à récolter quelques
patates.
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