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Actualisée le 30 juin 2008


LE POINT SUR L'AVANCÉE DE LA MONDIALISATION - Janvier/Juin 2008 -
Concentration économique -  Délocalisation - Pouvoirs supra-nationaux - Néo-Libéralisme -  

La revue de presse qui est mise à jour régulièrement est une sélection personnelle.
Des assistantes sociales défendent leur droit au secret professionnel

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- Genève assoit son titre de capitale du commerce international
- Création d'un corps international
- Tunisie: le secteur Textile-habillement face aux défis de la mondialisation
- Tentative de recolonisation ou de neocolonisation Les APE, un danger immanent pour l'Afrique
- Les riches provinces de Chine devraient légaliser l'entrée de domestiques étrangers
- Le "marché des contrefaçons" de Beijing a créé sa propre marque
- Singh : De la place pour la Chine et l'Inde
- David Martinon, un "young global leader"
- En Chine, tout n'est pas si rose pour Areva
- Visa unique accordé par six pays asiatiques d'ici 2015
- Le tPhone, copie chinoise presque parfaite de l'iPhone
- Brider votre ADN corporate
- Tunisie : Le patronat français pour les délocalisations, mais devra convaincre Sarkozy !
- ECONOMIE • La mondialisation, c'est épatant (surtout si vous êtes riche) !
- Blair enseignera "la foi et la mondialisation"
- Après la ruine de la santé, celle du travail et enfin celle du porte-monnaie.
- L'histoire secrète du traité de Lisbonne
- Nestlé prédit la famine
- Chez Dacia, les ouvriers réclament leur part du succès de la Logan
- La marchandisation de l’eau s’accélère
- La flambée des prix des aliments affame les pays les plus pauvres
- OTAN: Sarkozy veut sa part du choc des civilisations
- Espérantophonie contre anglofolie
- Pas de "délocalisation" de la source Perrier dans l'immédiat
- M. de Schutter prédit "la fin de la nourriture à bas prix"
- CHINE: Un évènement capital
- Mondialisation et pouvoir d’achat
- La production PSA et Renault de plus en plus délocalisée !
- Nouvelle hausse des dépenses militaires dans le monde en 2007
- Les entreprises délocalisées reviendraient-elles en France ?
- La mondialisation vaut-elle le coup ?
- Un journal californien teste la délocalisation en off shore une partie de sa rédaction

La Suisse, siège du futur du ministère mondial de l'économie planétaire et de la gestion globale de la main d'oeuvre ?

Genève assoit son titre de capitale du commerce international

La tradition de neutralité jésuitique, les charmes de son environnement bucolique, la discrétion de ses banques proportionnelle à la taille de leurs coffres-fort et à l'anonymat de leurs transactions, sa population polyglotte et policée, son ordre et la propreté de ses villes, sa situation géographique, sont autant d'atouts qui placent la petite Suisse dans le peloton de tête des candidats à l'accueil de l'élite dirigeante mondiale.
Ce n'est donc pas un hasard si un très grand nombre d'institutions à vocation internationale ont bâti leur siège à Genève, Berne ou Bâle, à commencer par celles dépendant de la nébuleuse de l'ONU.
Avec la création de l' IHED (Institut de hautes études internationales et du développement) l'OMC dont le siège est à Genève complète sa gouvernance avec cet observatoire des effets de la mondialisation qui pourrait bien devenir le pilote de sa gouvernance.
De ce fait, prend de plus en plus corps la localisation en Suisse du siège de la gouvernance économique planétaire avec ses trois leviers de commande. La partie commerciale composée de l'OMC, l'ACICI (coopération pour le commerce international), l'AELE (libre échange), l'ACWL (législation de l'OMC), l'OSCE (arbitrage), l'OMPI (propriété intellectuelle). La partie main-d'oeuvre avec l'OIT (Travail), le Bureau Education de l'UNESCO, l'OMS (Santé) et  l'OIM (Migrations). Et la partie financière avec la BRI (règlements financiers internationaux).
A cela s'ajoute une partie communication avec l'UIT (Télécommunications) et l'UPU (Poste universelle) et l'indispensable volet de contrôle des législations locales avec l'UIP (union interparlementaire).
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Les richesses énergétiques naturelles bientôt entre de bonnes mains "éclairées" ?

Création d'un corps international

La consommation des énergies - notamment fossiles - directement liée aux productions industrielles et aux moyens de locomotion entraîne une double problématique: la pollution qu'elle génère et l'appauvrissement de ses ressources naturelles. Ceci est une évidence à la portée d'un gamin de 5 ans.
Si ces conséquences affectent la planète entière, la responsabilité ne concerne que quelques pays qui sont par ailleurs les plus puissants du monde. Or, ce sont ces mêmes pays qui hier - et aujourd'hui encore - associaient la surproduction à la croissance économique comme seuls vecteurs de la richesse et traitaient de ringards et d'arriérés ceux qui affirmaient avec logique que ce principe conduisait à l'impasse qui se dessine aujourd'hui.
Ce sont donc les mêmes qui  viennent nous expliquer ce que nous savions déjà et nous faire la morale pour nous culpabiliser d'avoir consommé et produit selon le modèle qu'ils ont imposé. Fort de ce constat sur la crédibilité des dirigeants, le projet de création d'une nouvelle entité internationale chargée de contrôler la conservation de l’énergie dans le monde ressemble fort à un moyen de justifier une prochaine destruction qui visera cette fois-ci la richesse des populations. En effet, les quelques orientations et décisions qui sont à l'ordre du jour font apparaître clairement la solution de la multiplication des taxes, des ponctions et des réglementations infantilisantes dont les victimes seront ceux qui subissent déjà la paupérisation liée directement au système économique et politique qui est la cause de la pollution et du gaspillage des richesses naturelles. Il n'est d'ailleurs pas inintéressant de noter que ces "solutions" émanent d'une bonne partie de l'élite altermondialiste. De ce fait, il se pourrait bien aussi que ce corps de spécialistes concocte quelques suggestions de nature à entraîner la captation entre les mains d'une poignée de dirigeants "éclairés" de la totalité des ressources naturelles de la planète qui, rappelons-le appartient à tout le monde.
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La course à la mondialisation ou la recherche du travailleur gratuit.

Tunisie: le secteur Textile-habillement face aux défis de la mondialisation

Il n'y a pas si longtemps l'industrie française du textile délocalisait en Afrique du Nord ce qui a entraîné la fin des emplois du secteur, un sinistre économique dans le bassin industriel du Nord et des milliers de chômeurs dont le travail et l'expérience avaient fait la renommée des filatures françaises et de quelques marques de confection.
Il n'aura pas fallu beaucoup de temps pour que les pays nord-africains qui ont bénéficié de la manne en accueillant la production délocalisée ne soient sur le point d'être confrontés à la même situation. En effet, la faiblesse des coûts salariaux qu'offre la Tunisie et qui lui a permis de récupérer une partie de la production française n'est maintenant plus suffisamment intéressante pour les donneurs d'ordres qui trouvent en Asie des petites mains meilleur marché. A ce rythme, il ne restera plus bientôt que des salariés sans salaires, des productions sans acheteurs et des dirigeants retraités vivant sur les bénéfices réalisés en ayant réduit leurs coûts salariaux.       

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L'avenir prospère et serein de l'Afrique passe par le rejet populaire de ses élites mondialistes ... comme ailleurs.

Tentative de recolonisation ou de neocolonisation Les APE, un danger immanent pour l'Afrique

Il n'y a qu'une façon pour conserver, au-delà des générations qui se succèdent, la possession des richesses naturelles et humaines d'un territoire préalablement conquis. Après la violence de la conquête et l'asservissement des populations et des richesses locales, vient le temps de l'assistanat sous couvert de coopération "fraternelle" qui suit la décolonisation contrôlée, et enfin l'intégration dans la mondialisation des règles financières, économiques et politiques conçues par et pour l'ancien colonisateur
Une condition est cependant nécessaire pour maîtriser le délicat passage de l'asservissement à l'assistanat. En effet, cette phase qui accompagne obligatoirement les quelques années de l'inévitable décolonisation impose que l'élite locale et les futurs dirigeants "libérateurs" aient été instruits dans les écoles du colonisateur et ceci afin que l'organisation qu'ils imprimeront à leur pays soit inspirée par les concepts politiques, économiques, administratifs et financiers nés et conçus chez ceux qu'ils sont amenés à remplacer. Ainsi, Gandhi a "libéré" l'Inde du joug anglais mais l'administration indienne est au modèle britannique. De même, les Etats africains francophones ont tous calqués leurs organisations, leurs droits et leurs systèmes économiques sur le modèle français. Leurs dirigeants sont tous passés par  l'université française et si un exemple doit résumer cela, c'est celui de Léopold Sédar Shengor, chantre de la négritude et .... académicien français.
Dès lors, en ayant sélectionné et formaté les élites locales à une certaine culture de gouvernance et de système, le colonisateur devenu le "grand frère", pouvait décider par l'intermédiaire notamment des réseaux francs-maçons, de l'identité des dirigeants africains qui allaient devenir leurs interlocuteurs et mener la planification de leurs populations et de leurs richesses. Le tout en échange d'une reconnaissance protocolaire sur le plan international et la main mise "démocratique" sur leur pays.
Dans la phase post décolonisation qui prend fin maintenant, les groupes industriels européens et en particulier français ont dirigé l'économie des pays africains tandis que le système de coopération, largement aidé par le FMI et la Banque Mondiale a produit la dépendance à la dette et assuré de fait la main-mise sur l'économie sociale et politique.
Aujourd'hui, alors que les conséquences de la coopération - notamment les liens entre les groupes industriels occidentaux et les élites politiques locales - entraînent le rejet populaire des dirigeants corrompus et un retour à la volonté d'autonomie ancestrale, c'est le système de la globalisation mondialiste voulu et promu par les dirigeants occidentaux qui se charge d'imposer des conditions supra nationales aux ex-colonies en échange de délocalisations, comme par exemple les centres d'appels ou la confection. Sur le même schéma de la période de décolonisation, ce sont encore les élites locales qui sont sélectionnées en fonction de leur allégeance au nouvel ordre mondial. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre les remplacements démocratiques - donc non violents et habillés de légitimité - des roitelets à la tête des pays africains par des élites africaines blanchies au harnais des organisations internationales dont le rôle a été de préparer et de structurer à ce nouvel ordre mondial. Ainsi au Libéria, l'élection à la présidence en 2006 de Mme 
Ellen Johnson-Sirleaf, formée à Harward, ancienne vice-présidente de la Citybank et ancienne responsable des prêts à la Banque Mondiale, présente le parfait profil du dirigeant apte à servir les intérêts de la supra-colonisation.
Hélas, l'achèvement de la déculturation au profit de conceptions pensées ailleurs condamne le vrai développement - ou simplement la garantie de l'absence de misère - qui passe par l'autonomie des populations et des individus à exploiter seuls ses talents et ses richesses humaines, agricoles et naturelles en adéquation avec leurs cultures et traditions ancestrales. L'Afrique, berceau de l'humanité, représente probablement la dernière chance de démontrer aux peuples de la planète qu'il est possible de s'affranchir du joug des "maîtres du monde" et de la spirale de la pauvreté pour peu que leurs vraies élites fassent entendre dans leurs pays l'indépendance de leur sagesse culturelle et leur originalité qui permettent de bâtir la réelle autonomie que sont en train de condamner définitivement les fausses élites que les ex-colonisateurs n'ont cessé de leur imposer.           

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Un débouché d'avenir pour les diplômés occidentaux à Bac +5: Domestiques en Chine.

Les riches provinces de Chine devraient légaliser l'entrée de domestiques étrangers

De délocalisation en transferts de technologies, le marché de l'emploi des pays jusqu'ici développés se réduit comme peau de chagrin au profit de la main d'œuvre qualifiée ou super-qualifiée de la Chine et de l'Inde principalement. Par voie de conséquences, les jeunes générations occidentales devront aller chercher travail et donc pitance dans ces contrées lointaines à la condition bien sur qu'elles soient compétitives par rapport à leurs congénères locaux ou qu'elles possèdent le plus qui transforme la petite main noyée dans la masse en perle rare. Dans ce second créneau, peu de métiers présentent des potentialités objectives puisque les niveaux de qualification, d'expérience et d'abnégation productive sont en faveur des populations laborieuses locales. Il faut donc chercher dans l'originalité qui consiste essentiellement à  offrir le luxe et l'exclusivité de sa culture ancestrale mondialement connue tout en flattant le snobisme des nouveaux riches toujours avides de se payer l'exotisme de la nurse anglaise ou du cuisinier français.
Avec l'opportunité de la récente légalisation des domestiques étrangers par les riches provinces du sud de la Chine s'ouvre donc le fameux bassin d'emplois des services à la personne dont M. Borloo avait eu seul l'illumination qu'il serait le remède au chômage et dont la réalité est voisine de son autre œuvre, le contrat sénior à l'embauche. C'est tout simplement qu'il n'avait pas précisé que ce formidable bassin d'emplois nécessiterait la lointaine délocalisation individuelle des candidats, leur maîtrise - même sommaire - de la langue chinoise, ni que ces derniers devaient posséder les atouts intellectuels et folkloriques de nature à séduire les néo nababs de l'économie asiatique.
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L'étreinte du Samouraï ou la victoire du copiste devenu le modèle.

Le "marché des contrefaçon"s de Beijing a créé sa propre marque

L'Asie a utilisé les talents naturels de ses techniciens pour copier les productions des grandes marques occidentales, notamment celles du luxe, qu'elle écoule auprès des touristes occidentaux. Aujourd'hui, sous le signe de la mondialisation et de la recherche de marges supérieures, ce sont ces marques qui font fabriquer directement leurs productions par les petites mains expertes des pays asiatiques et en particulier de la Chine.  
Si quelques artistes obtiennent la reconnaissance du génie par leur inspiration créatrice et les circonstances, d'autres moins chanceux ou moins créatifs trouvent subsides dans la copie ou l'imitation de leurs oeuvres. Comme on ne peut être un bon faussaire sans être un très bon artiste, la richesse des talents peut finir par payer pour peu que le copiste prenne confiance en lui et propose au client ce qui l'attire.
C'est ainsi que va certainement s'opérer le transfert de clientèle des marques occidentales vers les marques chinoises. En effet, la création de Silkstreet, marque propriétaire du célèbre marché de la contrefaçon de Pékin ou les occidentaux trouvaient pour pas cher les imitations de leurs marques coûteuses, annonce une concurrence qui sera rapidement mortelle pour les produits occidentaux dès que la notoriété des produits chinois et la constitution de gammes originales, auront rejoint la qualité de fabrication existante, ce qui ne tardera pas. L'opération sera d'autant plus facile et évidente qu'il suffira aux fabricants chinois - devenus aussi distributeurs - de fermer le robinet de la production des produits occidentaux dont ils assurent maintenant l'essentiel, tout en inondant les marchés de leurs propres marques. Dans ce jeu stratégique ou le copiste devient le modèle, les dirigeants économiques occidentaux, coupables d'avoir détruit leur potentiel productif et humain, n'auront plus qu'à méditer sur le principe des vases communicants selon SUN WU, dont on est certain qu'ils n'ont d'ailleurs aucun talent ni capacités à en concevoir la copie.
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La Chine et l'Inde, une culture féodale pour servir de modèle au nouvel ordre mondial économique.

Singh : De la place pour la Chine et l'Inde

Le nouvel ordre mondial que veulent les dirigeants occidentaux se traduit par un transfert de repères provoqué par une redistribution calculée des rôles et des situations. Sur le plan économique, il prend de plus en plus la forme d'un turn-over de la pauvreté avec au passage un accroissement de la concentration de la  richesse entre quelques mains et une extension de la paupérisation globale. Par le jeu simultané de la suppression de la souveraineté politique des pays pour les fondre dans des entités géographiques continentales non démocratiques, de la concentration financière et économique au profit de trusts internationaux échappant aux contrôles et aux législations et du transfert de l'offre de travail vers les populations à bas coût (qui le garderont tant qu'elles resteront à bas coûts), les stratèges de la mondialisation sont en train de réaliser le rêve de ceux qui ambitionnent de réduire l'humanité à 10% de dirigeants et 90% de serviteurs. De ce fait, la particularité commune à la Chine et à l'Inde d'avoir conservé les génes culturels de la féodalité ancestrale pourrait bien être un critère aussi déterminant que le coût de leurs mains d'œuvre pour comprendre les raisons qui vont en faire les leaders économiques de la nouvelle ère mondiale et servir de modèle au reste du monde.
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Le bon profil pour servir le nouvel ordre mondial: Une cravate aussi large que les épaules.

David Martinon, un "young global leader"

Il y a des gens qui vous inspirent confiance au premier coup d'œil et il y en a qui vous poussent à recompter vos doigts après qu'ils vous ont serré la main. David Martinon me fait penser à ces seconds et je sais que je ne suis pas le seul. Est-ce cet air de placeur de SICAV à hauts risques travaillant à la com' ou est-ce ces impressions pas franches que laissent les reportages ou il apparaît ? Ou est-ce encore son passage par l'ENA qui transparaît dans la suffisance qui tient lieu de compétence ? Peut être est-ce aussi l'adoubement envers son patron qui trahi une similarité de mentalité et de valeurs ? Toujours est-il que le petit poulet de la couvée sarkozienne, dont on dit qu'il est le choix de Cécilia, est maintenant estampillé par l'élite du nouvel ordre mondial comme un bon soutier politique appelé à se dévouer aux intérêts de ses promoteurs. Question de profil sans aucun doute.
En tous cas, si avoir les épaules aussi larges que la cravate permet de compter dans les élites du nouvel ordre mondial, ce genre de carrure ne semble pas d'une grande efficacité pour en imposer au vil peuple appelé à recevoir avec fleurs et dévotion l'élu descendu du ciel sous son parachute élyséen.    
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Les contrats chinois du super VRP présidentiel ou l'art de faire payer au pays une fortune pour quelques Unes de journaux.

En Chine, tout n'est pas si rose pour Areva

Les manifestations de satisfaction des politiques qui s'improvisent hommes d'affaires ne servent en général qu'à faire les gros titres des journaux à coup d'annonces de signatures de contrats valant des milliards d'euros. Dans la pratique, lorsque ces faits d'arme concernent le marché Chinois, on serait bien inspiré d'attendre le premier chèque pour crier victoire. Outre le fait que ces contrats - sensés nous rassurer - ne sont en fait pas générateurs d'emplois pour nous puisque les fabrications sont majoritairement effectuées sur place, ils contiennent des clauses dont nos VRP de luxe se gardent bien de faire trop grande publicité car elles aliènent notre patrimoine de créations.
Ainsi, l'essentiel de la promesse de pactole récoltée par le président-vendeur français lors de son séjour chinois de novembre dernier était constitué par la vente de réacteurs nucléaires EPR au profit d'Areva assortie de l'inévitable transfert de la technologie de retraitement des déchets. L'affaire était dans le sac, passez muscade et envoyez la monnaie ! A ceci prêt que les malins Chinois qui savent aussi ce que sont les obligations d'un contrat, n'entendent pas que la charrue passe avant les bœufs. En clair, c'est la technologie de retraitement du combustible usagé - utile aux applications militaires et civiles - qui les intéresse manifestement plus que la livraison de réacteurs dont on doute à peine qu'ils puissent les construire eux-même sans grande difficulté. 
Il se pourrait bien qu'à vouloir faire les malins pour parader en Une des journaux nationaux, nos brillants négociateurs ne coûtent au pays le double de ce qu'ils prétendent rapporter si les Chinois veulent prendre au sérieux et faire appliquer les engagements signés.
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Disparition des souverainetés nationales et mise en place de la gestion planétaire par régions continentales.

Visa unique accordé par six pays asiatiques d'ici 2015

Dans la logique des concepteurs de la géopolitique économique, sociale et administrative du nouvel ordre mondial, les pays souverains doivent être démembrés pour être remplacés par des régions administrées à l'intérieur de zones géographiques correspondant en gros aux continents. Cette finalité nécessite un certain nombre d'étapes destinées à faire passer les peuples, sans révoltes majeures et violentes, de la notion collective de souveraineté, de culture et d'autonomie particulière à une administration planétaire centralisée et rationalisée dans laquelle les populations - plus exactement les individus - seront gérées en fonction de critères qui leur échappent et pour lesquels leurs avis et leurs consentements ne sont pas requis. C'est cet objectif qui explique la manière dont l'Europe est en train de boucler en force - comme le démontre la ratification non démocratique de la constitution européenne rebaptisée Traité - la fusion de ses nations sous une administration non élue, autocratique et dont chaque décision est empreinte du caractère propre à la vision de l'administration stalinienne centralisée des territoires, des ressources et des populations.        
Le partenariat touristique entre le Cambodge, le Vietnam, le Laos, la Thaïlande, le Myanmar et la Chine, s'inscrit dans la même stratégie de régionalisation par le fait qu'il centralise la délivrance des visas de séjour entre les mains d'une seule autorité qui sera forcément supra nationale. En effet, on ne pourrait envisager qu'un de ces pays autorise l'entrée d'un visiteur étranger sans l'aval des autres dans la mesure ou le visa lui ouvre simultanément les frontières de tous ces pays. L'étape suivante devrait logiquement être la création d'un passeport asiatique commun à ces pays, de la même manière que le passeport européen a remplacé les passeports français, allemand, italien ou espagnol.
Ainsi va à marche forcée et sous l'habillage de quelques illusions d'avantages, l'uniformisation de l'administration de tous les citoyens du monde sous une direction aussi dirigiste que non démocratique.
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De la contrefaçon du pauvre à la copie du partenaire, puis du produit concurrent au produit-phare.

Le tPhone, copie chinoise presque parfaite de l'iPhone

Quelle est la différence entre contrefaçon, copie et produit concurrent ? A vrai dire, tout est question de position, de moyen et de puissance financière. On pourrait résumer en constatant que la contrefaçon est la copie du pauvre et le produit concurrent est la copie du riche.   
A l'époque ou les magnétoscopes japonais et taiwanais écrasaient les productions européennes en terme de prix, de miniaturisation et de performance, nous n'avions aucun doute sur le fait que la technologie de base avait été piratée, mais nous ne parlions pas de contrefaçons ou même de copie. Le salutaire protectionnisme avait répondu pendant un temps à ce raid commercial dont les conséquences sur nos industries étaient mortelles, ce que la suite a démontré. Aujourd'hui, ce moyen n'est plus d'actualité dans une Europe technocratique et schizophrène qui ferme ses frontières aux hommes et les ouvrent toutes grandes à la délocalisation de ses productions. De ce fait, la Chine en particulier, en possédant à la fois la technologie et la production va rapidement lancer ses propres gammes concurrentes qui vont se substituer aux produits sous marques occidentales avant que ces dernières ne soient absorbées purement et simplement comme de simples entités de distribution. Dès lors, la similitude - jusque dans le nom - entre l'iPhone et le tPhone est davantage à comprendre comme l'annonce à peine provocante que la copie devient le modèle en même temps que s'affiche la prédominance à concevoir et créer ce que nous achèterons demain.
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Incorporation du gène chinois par hybridation dans l'ADN des crocodiles financiers.

Brider votre ADN corporate

Ce n'est plus un mystère que les grands groupes ne sont que des entités financières dévoreuses d'entreprises, tueuses de concurrence et expertes dans la réalisation des monopoles que n'avaient pas pu mener à bien les plus intégristes des marxistes. De ce fait, le temps, le travail, la qualité, la culture, l'expérience, l'intégration sociale et nationale, et l'imagination créatrice des patrons et des salariés qui faisaient patiemment la notoriété, la force et l'âme des entreprises traditionnelles ne font pas partie des gènes de ces aspirateurs économiques dont la base d'ADN est très proche de celle des crocodiles hybridée du camouflage des caméléons. Techniciens de l'anesthésie, de la greffe, de l'amputation ou même de l'euthanasie des entreprises dont ils absorbent la moelle et rejettent le sang nourricier, ils sont aussi de fins manipulateurs de leur propre ADN qu'ils hybrident périodiquement des gènes de leurs proies pour mieux se faire accepter d'elles. Dès lors, l'intégration du modèle économique du moment dans leurs discours et leurs fonctionnements est essentiellement le moyen de suivre la boussole qui indique le coffre du trésor. Le problème avec l'ADN chinois dont ils ont isolé quelques gène qu'ils s'incorporent, est qu'il contient le gène du nationalisme qui n'est ni transmissible, ni reproductible, ni hybridable, de sorte que leurs peaux (et la notre par la même occasion) pourraient bien finir, au bout du compte, en trophées de chasse accrochés aux murs du China Investment Co, de la Banque industrielle et commerciale de Chine (ICBC), de la China Construction Bank ou de la Banque de Chine. 
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La croisière s'amuse: Les états d'âme de M. Sarkozy géneraient les délocalisations du Medef.

Tunisie : Le patronat français pour les délocalisations, mais devra convaincre Sarkozy !

Au travers de la puissance des mines, des aciéries, des industries de la machine-outil et de la banque, le grand patronat du XIX° siècle teintait sa richesse de patriotisme en invoquant son rôle de moteur du développement et de garant de l'indépendance nationale. Il fit ainsi pénétrer les rejetons de la grande bourgeoisie industrielle et financière dans les palais dorés de la république et y ramassa les nouveaux titres de baronnies et les médailles que cherchent toujours ceux pour qui la noblesse peut s'acheter à défaut de la mériter. Cependant, sa conscience patriotique n'allait déjà pas jusqu'à considérer le citoyen autrement que comme une variable tayloriste de production ou un motif d'exercice paternel de la charité chrétienne.
Par la suite et jusqu'à maintenant, sous une forme moins ostentatoire, les héritiers de cette oligarchie ont continué de truster des monopoles économiques et politiques sur les mêmes principes financiers et humains, en investissant dans les productions les plus en phase avec les besoins du moment. Ces derniers temps, en prenant la précaution d'associer la touche d'humanisme des PME et des entreprises artisanales, ils ont même trouvé au patriotisme une nouvelle forme avec le concept de "l'Entreprise" qui serait l'Alpha et l'Omega de la société. Grâce au chômage grandissant et à la fin des souverainetés nationales européennes, cet amalgame forcé a réussi à culpabiliser le fondement de la société de telle sorte que le Medef peut maintenant s'affranchir des scrupules vis à vis de la nation en prônant ouvertement la délocalisation du travail et ...en appelant des étrangers à faire pression sur le gouvernement français afin qu'il "repense la chaîne des valeurs" (sic) et facilite la besogne.         
A en croire les confidences publiques faites courageusement hors de France par Laurence Parisot - la Louise Michel du Medef - il ne resterait plus qu'à lever les scrupules dont serait atteint Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa, probablement en raison d'un risque majeur de perte définitive de légitimité républicaine. Comme ce dernier verrou - s'il existe - ne résistera pas à l'amitié fraternelle et serrée qui le lie (dans tous les sens du verbe) aux barons d'Empire du CAC 40, on peut dire aujourd'hui que l'opération délocalisation massive des productions existantes sur le territoire national sera couronnée de succès.
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La mondialisation, un truc génial pour faire fortune dans le commerce négrier.

ECONOMIE • La mondialisation, c'est épatant (surtout si vous êtes riche) !
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La caractéristique des prédateurs humains est d'allier la perversité au cynisme. La perversité parce qu'elle permet d'attendrir la chair de ceux qui leur servent de repas en les culpabilisant et le cynisme parce qu'il nourrit la jouissance propre à tous les médiocres pour lesquels la possession matérielle des biens et des hommes est vitale. Quand ces prédateurs ont réussi à imposer la légitimité de leurs théories sociales, philosophiques ou économiques par la ruse, la manipulation et le mensonge, le système global produit mécaniquement la misère, l'esclavagisme et la dégénérescence de la race humaine par l'eugénisme des talents et l'hybridation des consciences. De ce fait, le seul racisme qui existe est bien celui des prédateurs envers la souche de la race humaine. La mondialisation illustre parfaitement la mécanique de prédation par la perversité en justifiant sa mise en place par l'idéal d'une nation planétaire fraternelle débarrassée de ses frontières économiques, culturelles et religieuses, tandis que sa traduction concrète montre qu'elle rend l'humanité dépendante et donc esclave en privatisant ses biens vitaux et communautaires.  Ainsi, quant apparaissent les premières marques de cynisme comme celui qui suinte du rapport de l'EAAG, on est certain que les prédateurs humains sont dans la phase de confiance qui trahie la possession effective et sans retour des ingrédients de leur repas et l'annonce de la manière dont ils vont le consommer.     
Comme le disait Aguigui Mouna, "les valeurs morales ne sont pas cotées en Bourse", ce qui ne veut pas dire que les mots qui les traduisent ne puissent pas faire l'objet d'une fusion-acquisition de la part de ceux qui n'ont aucun lien avec la race humaine parce qu'ils ont besoin de leur usage pour masquer leur vraie nature et leurs intentions. Nous sommes hélas arrivés au point ou le masque ne leur est plus utile et ou nous allons regretter amèrement d'avoir préféré les mots aux valeurs réelles, l'illusion des légitimités sociales aux actes et les leaders aux altruistes.
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Foi en la mondialisation ou mondialisation de la foi ? Les deux formes d'une même religion ?

Blair enseignera "la foi et la mondialisation"

A un certain niveau de pouvoir, la conduite des affaires politiques côtoie le mystique et s'en nourrie. On n'est pas investi de la fonction des demi-dieux sans être tenté de se prendre pour un contre-maître du grand architecte de l'univers, un prêtre-prophète de Yahvé, d'Allah ou du dieu à barbe blanche. Cette aptitude particulière de l'ego qui fait se courber devant le supérieur invisible et se penser supérieur au vulgaire inférieur est peut être même la condition pour accéder au casting des bergers de l'humanité si on veut bien reconnaître les traits communs à tous les dirigeants importants (et à la plupart des autres aussi).
C'est assurément cette dimension qui expliquait l'empressement de Tony Blair à avoir fait allégeance au croisé fanatique de l'axe du bien en allant jusqu'à lui fournir la fausse preuve des armes de destruction massive iraquiennes pour justifier de porter le fer, le feu et le chaos sacrificiel sur la terre des premiers humains. C'est cette même fibre - typiquement mystique - que l'on peut entrevoir de temps en temps chez le président français actuel, notamment dans ses volontés d'imposer la mémoire sacrificielle.  
Maintenant au-dessus des vulgaires contingences électorales et ayant accédé au cénacle intouchable des "consciences supérieures" glorifiées par les plus hautes instances internationales pour services rendus, il n'est pas surprenant que l'ex Premier Ministre anglais s'attaque au chantier sur la Fondation de la foi et prenne son bâton de pèlerin pour sensibiliser en premier les futures élites internationales produites par l'Université de Yale * à la dimension mystique supérieure du plan mondialiste.
Par voie de conséquence et sans être grand devin, on peut craindre que la mondialisation telle que la conçoit le nouvel ordre mondial sera cimentée par une mystique incarnée pour le peuple vulgaire par la religion unique dont les dirigeants mondiaux seraient les grands prêtres. En tous cas, cela ressemble fort au "plan divin" ou au "grand oeuvre" qui fait vibrer et qui occupe tant d'initiés depuis si longtemps, dans l'ombre et à des degrés divers.
*Au nombre de ces élites figurent entre autre, les Bush père et fils, Bill et Hillary Clinton, Gérald Ford, John Kerry, etc..... C'est aussi à Yale qu'a été fondée et siège toujours la société secrète élitiste des Skull and bones.
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Après la ruine de la santé, celle du travail et enfin celle du porte-monnaie.

Bruxelles cherche à tâtons un plan climat sans délocalisation

Le fait que l'industrie lourde pollue n'est pas une nouveauté. Dès que les premières cheminées d'usine se sont élevées, il fallait être aveugle et dépourvu d'odorat pour ne pas se rendre compte que les rejets dans l'atmosphère n'avaient rien de sains, pas plus que les conditions de travail de ceux qui étaient en dessous. Mais ces industries faisaient vivre des bassins entiers de population et grossissaient la fortune de leurs propriétaires. Plus il y avait de cheminées qui crachaient leurs fumées, plus les dirigeants politiques rendaient gloire à ces oriflammes du progrès, "source de bien être économique" et donc de santé nationale. Par contre, ceux qui prédisaient les conséquences de cette fuite en avant et dénonçaient l'asservissement au petit confort domestique des fourmis humaines en échange de leur santé et de leur travail, étaient traités de rétrogrades, d'ennemis du progrés et de la société. Avec les mêmes certitudes employées par leurs prédécesseurs pollueurs pour préférer ce type de croissance à la santé des générations futures, leurs successeurs viennent aujourd'hui nous culpabiliser d'être responsables de ses conséquences et nous mettent à l'amende avec une kyrielle de taxes ad hoc
En fait, cette culpabilisation n'est pas innocente car elle permet de faire passer la pilule de la délocalisation de ces industries. En pratique, les cheminées fumantes ont émigré dans les pays ou les scrupules des dirigeants sont au niveau de ceux de nos politiques du XIX° et surtout où la main d'oeuvre ne coûte quasiment rien. L'Union Européenne a donc beau jeu de faire le grand écart entre son plan climat et la fin de l'industrie européenne à laquelle il porte le coup de grâce. Il y a fort à parier qu'elle sortira de son chapeau une nouvelle usine à gaz réglementaire dont les caractéristiques essentielles seront  de favoriser la concentration capitalistique des groupes industriels, d'injecter - d'une manière ou d'une autre - des fonds publics dans ces groupes qui de toutes les façons délocaliseront leurs productions et de faire financer cette politique par une fiscalité verte dont les citoyens seront les principaux contributeurs.
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Les dessous du plus grand hold-up contre les démocraties européennes.

L'histoire secrète du traité de Lisbonne

Il n'est jamais inutile de vouloir soulever les cartes du jeu de la géopolitique pour comprendre à quelles sauces sont ou seront accommodées nos vies, cerner les discrètes inspirations profondes qui commandent le menu et identifier les manipulations sans lesquelles nous refuserions de servir d'aliments au repas. Cet article revient sur la mécanique du plus grand hold-up qui ait été perpétré contre la démocratie moderne, c'est à dire l'abolition des souverainetés nationales des pays européens, sellées par la manipulation de la constitution européenne finalement imposée grâce au traité de Lisbonne (idée lancée par Monsieur Sarkozy en gage d'allégeance à l'oligarchie européaniste). 
II n'est pas non plus inutile de garder à l'esprit que cette manipulation n'aurait pas pu fonctionner sans l'appui inconditionnel et quasi unanime des membres de la "représentation nationale" dont la trahison leur ôte toute légitimité à parler d'humanisme, de démocratie et d'Europe des Peuples.
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Pro-mondialistes ou alter-mondialistes ? La misère ou la famine ? Et si c'était les deux ?

Nestlé prédit la famine

En apparence opposés, les pro et les alter mondialistes ont en commun une même vision globaliste et élitiste de la gestion des ressources et des hommes au niveau planétaire. Si l'application du libéralisme mondialiste se traduit par  la confiscation des ressources naturelles et la captation financière par une poignée de prédateurs et donc l'installation durable de la misère pour 90% de l'humanité, les théories des alter-mondialistes pourraient bien nous mener à la famine. En effet, à coup de subventions, d'incitations fiscales, de réglementations et de culpabilisation des citoyens, l'orientation radicale vers l'usage des biocarburants entraîne mécaniquement une ponction importante sur les productions céréalières au détriment de la filière alimentaire et au profit de la filière... pétrolière. Du fait de la grande gourmandise des biocarburants en céréales, des prix que sont prêts à payer les industries pétrolières qui ont investi la filière, de la domination des grands producteurs céréaliers sur le marché dont ils fixent les cours, de la disparition des petites exploitations, de l'abandon par le pouvoir politique de son rôle et de ses moyens de protection de la nation quand elle est soumise aux dangers des prédateurs extérieurs ou intérieurs, et du jeu mécanique de l'offre et de la demande, la part de production destinée à nourrir la population se réduit évidement comme peau de chagrin. Par conséquent, il n'est pas besoin d'être économiste pour comprendre que la répercussion de l'augmentation du prix des céréales sur les productions alimentaires va "interdire" l'accès d'une grande partie des populations à la nourriture marchande, d'autant que d'un autre coté la mondialisation économique réduit leurs revenus et qu'elles ne possèdent plus le carré de jardin nourricier de leurs ancêtres campagnards.
Tout ceci était évidement prévisible pour ceux qui ont constaté que les pro et les alter mondialistes constituent en fait les deux mors du "nouvel ordre mondial" en marche, portant chacun une forme de discours différente mais ayant en commun une même propension à vouloir "gérer" et organiser la planète selon leurs intérêts propres et leur conception de l'humanité. En cela ils ne diffèrent pas de ceux qui pensent sans trop le clamer, que les famines, comme les guerres, sont des régulateurs darwiniens de l'humanité. Il serait peut être temps de se rendre compte qu'elles ne doivent rien au hasard.
Voir aussi sur le sujet:
L'arrêt de la spirale de la famine passe par la souveraineté alimentaire des pays.
Pénuries alimentaires programmées et fabrication de "bouches inutiles".
L'offre des technocrates: La famine par la pénurie des denrées ou par leurs prix trop chers.
L'art de la conquète ou comment confisquer l'eau pour devenir le maître de la planète.
Plus de doutes sur le choix des dirigeants mondiaux d'un génocide alimentaire de 20% de l'humanité.
Face aux effets de la mondialisation, les dirigeants traitent le mal par un peu plus de mal. Hasard ?
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Les Roumains apprennent l'équation mondialiste: "Gagner du travail, mais pas du revenu".

Chez Dacia, les ouvriers réclament leur part du succès de la Logan

Les bénéficiaires des délocalisations qui croyaient que le libéralisme économique leur apporterait la manne et un niveau de vie proche de celui des salariés dont ils héritaient de l'emploi, vont devoir déchanter beaucoup plus vite qu'on ne pouvait le prévoir. Les Roumains sont en train d'en faire l'amère expérience et il est certain que celle-ci s'accompagnera de la perte de leur travail s'ils persistent à exiger une part du fruit qu'ont produit leurs efforts. C'est ce qui leur a été expliqué en réponse à leur demande d'augmentation à l'annonce des 57,1% d'augmentation au mois de février des ventes de voitures Logan qu'ils produisent. Hélas, la traduction des "valeurs" de ce capitalisme libéral, sous des habits attrayants, n'est pas si différente de celles du collectivisme façon Ceucescu dont  ils ont aussi la rude expérience.
Les prochains remplaçants des roumains qui bénéficieront de la délocalisation de la fabrication des Renault-Dacia sont prévenus: Ils gagneront du travail, mais pas du revenu. Accessoirement, pour garder ce travail il leur faudra même augmenter leur compétitivité en acceptant 20 ou 30% de moins de revenu que leurs infortunés prédécesseurs roumains, lesquels coûtaient déjà 6 à 7 fois moins que nous. A ce rythme, la notion de revenu pourrait finir par disparaître pour être remplacée par la gamelle deux fois par jour, deux bleus et une paire de godillots par an, et le dortoir et la paillasse. Pessimisme ou réalisme ?
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L'art de la conquète ou comment confisquer l'eau pour devenir le maître de la planète.

La marchandisation de l’eau s’accélère

S'il est une richesse vitale qui permet à l'humanité d'exister, c'est bien en premier l'eau. Ressource naturelle et donc gratuite, elle est depuis une trentaine d'années l'objet d'une appropriation sous couvert de protection de sa qualité ou de pénurie à venir. Ce véritable hold-up est générique d'une tendance qui affecte d'autres richesses naturelles dont la propriété ne peut être décrétée, comme les graines de plantes alimentaires. Comment en est-on arrivé là ? Cet article retrace la genèse qui conduit à la privatisation de l'eau, des fonds internationaux promis mais non débloqués aux PPP en passant par la montée en puissance des majors de la gestion de l'eau financés par les contrats publics et les inévitables arguments de la pénurie engendrée par l'agriculture industrielle ou le gaspillage de la consommation courante largement promus par ceux-là mêmes qui en stigmatisent les dégâts ou bien encore par la menace culpabilisatrice du réchauffement planétaire.
Au final, quelles que soient les "solutions" utilisées - dessalinisation de l'eau de mer, retraitement des eaux usées, etc... - elles seront exclusivement la propriété des majors de l'eau via les brevets qu'elles déposent systématiquement. En décrétant grande cause mondiale la protection de l'eau potable et en imposant des règles draconiennes de captation, de traitement et de distribution, les pouvoirs politiques achèveront de confier à ces majors l'exclusivité de la gestion de l'eau par un jeu d'agréments. Dès lors, possédant la ressource et régulant sa distribution en fonction de pénuries ou de rationnements (ou de pollutions ?) organisés pour en tirer le meilleur prix comme c'est le cas actuellement de n'importe quel marché mondial, il ne faut pas être devin pour prédire que la moindre goutte d'eau naturelle (même pluviale) sera non seulement interdite de captation libre, mais en plus devra être payée au prix fort, avec comme conséquences la fin des exploitations agricoles nourricières traditionnelles, notamment dans les régions pauvres, et donc la famine pour un bon tiers de l'humanité sans compter l'autre tiers en voie de paupérisation. 
Dans les plus vieux traités sur l'art de la guerre, il est dit que pour conquérir - sans pertes au combat et sans risque de rébellion des populations - un territoire avec ses richesses, ses populations civiles et militaires, il faut connaître par l'astronomie les périodes où les conditions climatiques sont défavorables afin que les récoltes soient pénuriques, puis s'employer à diminuer le débit des cours d'eau des zones habitées et enfin rendre cette eau saumâtre. De ce fait, non seulement la population ne combattra pas, mais en plus elle s'aliénera de son plein grés au nouveau maître qui lui distillera l'eau nourricière. Il est aussi conseillé, le moment venu où la population est affaiblie, de rencontrer secrètement celui qui règne sur le territoire convoité afin de lui dévoiler la stratégie, lui montrer l'impossibilité dans laquelle il est de s'y opposer et lui proposer de devenir le gouverneur de son royaume dont il devient l'exécutant des décisions de l'empire, tout en gardant son trône et ses privilèges.
N'est-ce pas cette ancestrale technique conçue à l'aube des temps "civilisés", constamment utilisée depuis pour bâtir les empires sans que nous en ayons la perception, qui est actualisée aujourd'hui ? Pensons-y à chaque fois qu'il est question de confier à des intérêts privés ce qui est gratuit à l'état naturel, à commencer par la privatisation communale de la gestion de l'eau.
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Pénuries alimentaires programmées et fabrication de "bouches inutiles".

La flambée des prix des aliments affame les pays les plus pauvres

L'adage populaire africain "Quand les obèses grossissent, les gros maigrissent et les maigres meurent" rappelle que le bon sens est le plus court et le plus sûr chemin pour délier les pelotes les plus serrées.
Dans bien des cas, il s'avère que l'usage de la logique peut transformer n'importe quel citoyen doué de bon sens en stratège visionnaire bien plus juste, crédible et efficace qu'un de ces spécialistes supra-diplômés entraînés à convaincre de l'efficacité des équations économiques sensées permettre de produire plus pour vendre plus à une main d'œuvre de moins en moins payée.      
Ainsi, lorsque les spécialistes imposent leur bonneteau financier contre-nature appliqué à tout et n'importe quoi et que les politiques lui soldent à tour de bras leurs pouvoirs régulateurs au nom d'une économie de marché qui n'en est pas une, notre citoyen analphabète doué de bon sens prédit dans son coin qu'à ce jeu pipé ce ne seront pas les meilleurs qui s'enrichiront mais les plus pervers et les plus cyniques parmi les prédateurs. Il ajoutera certainement qu'ayant volé les souverainetés populaires et politiques en même temps que les richesses naturelles et le contenu des porte-monnaie grâce à leur jeu de bonneteau, les businessmen de la finance et les théoriciens qui les justifient, entraîneront mécaniquement la majeure partie de l'humanité dans la pauvreté, puis dans la misère et enfin à la famine.
Avec le même bon sens et deux doigts de mémoire, le citoyen prédira que la pénurie de matières premières alimentaires actuelle n'en est qu'à ses débuts dans la mesure où ses causes principales prennent leur source dans ce que le système a mis en place et dont la mondialisation économique et politique entraîne l'augmentation des effets et leur globalisation à toute la planète. Il n'aura pas grande peine à démontrer qu'elle est, partout dans le monde, une conséquence directe des productions industrialisées promues par les politiques agricoles des organismes nationaux et internationaux qui ont tué le tissu agricole traditionnel nourricier à coup d'incitations, de subventions ou de recomposition des territoires. De la même manière, il pointera l'emploi de la gestion des stocks et des productions comme variables d'ajustement des cours mondiaux et l'inévitable spéculation à laquelle on livre le prix des denrées de base dès l'instant où on les soumet, non pas à la demande des consommateurs et à l'offre des producteurs, mais à la virtualité des marchés financiers. Quant à l'objection du changement climatique et de la raréfaction de l'eau, son bon sens répondra qu'ils étaient prévisibles et pour une bonne part la conséquence de ce qui précède.
Voir aussi sur le sujet:
Pro-mondialistes ou alter-mondialistes ? La misère ou la famine ? Et si c'était les deux ?
L'arrêt de la spirale de la famine passe par la souveraineté alimentaire des pays.
L'offre des technocrates: La famine par la pénurie des denrées ou par leurs prix trop chers.
L'art de la conquète ou comment confisquer l'eau pour devenir le maître de la planète.
Plus de doutes sur le choix des dirigeants mondiaux d'un génocide alimentaire de 20% de l'humanité.
Face aux effets de la mondialisation, les dirigeants traitent le mal par un peu plus de mal. Hasard ?
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M. Sarkozy embarque la France dans une galère qui coulera.

OTAN: Sarkozy veut sa part du choc des civilisations

Voir mon analyse: M. Sarkozy met la France au service de l'OTAN et du messianisme neo conservateur

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Quitte à avoir une langue commune, autant prendre l'esperanto qui n'appartient à personne.

Espérantophonie contre anglofolie

Puisque nous nous dirigeons vers un système planétaire bâti sur un modèle unique, animé d'une seule culture et encadré par une seule gouvernance, il est logique d'envisager que les communications entre les humains des cinq continents passeront par une langue unique qui sera aussi la langue officielle des pouvoirs. Comme la "fabrication" de l'évolution mondialiste a clairement un caractère dirigiste, non démocratique et pas vraiment spontané, la logique des manipulations qu'elle emprunte implique que cette langue ne sera pas le fruit d'une quintessence linguistique, mais celle du vecteur qui aura assuré le pré-formatage sociologique, économique et culturel de toutes les populations du globe, c'est à dire l'anglais, langue d'exportation de l'actuel modèle américain.
Pour cette raison, l'espéranto qui répond pourtant idéalement à une vocation universelle ne remplira très certainement pas la fonction profondément humaniste que lui souhaitait le génial Lazare Zamenhof,. Raison de plus pour s'y intéresser avant que l'on nous impose la pratique obligatoire d'un sous-anglais composé du petit millier de mots nécessaires à la compréhension des ordres et des interdictions.
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Un Perrier fabriqué avec l'eau du Yang-Tsé-Kiang ? Non merci.

Pas de "délocalisation" de la source Perrier dans l'immédiat

Il y a quelques années encore, gazéifier de l'eau du robinet et la vendre pour du Perrier aurait valu à son auteur d'être traité à juste titre d'escroc, traîné en justice et tenu de payer le tarif correspondant à l'usurpation de la célèbre marque et à la falsification du breuvage pétillant. En effet et sans nul doute, la maison Perrier, jalouse de son eau, de sa source et de sa réputation, n'aurait pas fait de quartiers pour défendre l'exclusivité de l'origine de son produit, son image et son gagne-pain.
A l'heure des délocalisations et des grandes mystifications, le géant Nestlé qui possède la marque Perrier est sur le point de jouer lui-même le rôle de l'escroc en falsifiant son propre produit dont la fortune repose avant tout sur une règle de commerce évidente qui veut que la notoriété des eaux minérales soit liée à l'authenticité de leurs sources naturelles d'origine et donc indissociable du lieu où elles s'écoulent.
En s'appuyant sur la manipulation marketing qui prétend que l'emballage est plus important que le contenu, Nestlé voudrait tout simplement vendre une eau quelconque sous l'étiquette Perrier. On voit tout de suite les profits multiples que permettrait l'opération, à commencer par la possibilité de "fabriquer"du Perrier dans chaque pays consommateur en injectant dans l'eau potable du robinet local les imitations des bulles de gaz de la source de Vergèze reconstituées chimiquement. Gains garantis de productivité, de transport, de contraintes sanitaires et évidement de salaires, sans compter les avantages juridiques et financiers de la sous-traitance.
Va t'on découvrir bientôt la saveur particulière du Perrier à l'eau du Yang-Tsé-Kiang ? La décision appartient maintenant à la cour d'Appel, ce qui ne nous empêchera pas si cette dernière estime la chose possible, de ne plus consommer les produits d'un escroc.
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L'offre des technocrates: La famine par la pénurie des denrées ou par leurs prix trop chers.

M. de Schutter prédit "la fin de la nourriture à bas prix"

Hélas, ça ne changera rien à la situation, mais on pourrait emboîter le pas du rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l'alimentation en affirmant que la famine qui arrive consacre aussi la faillite et l'incurie meurtrière des technocrates et des dirigeants des institutions internationales, à commencer par la Banque Mondiale et le FMI dont les directives, notamment envers les pays pauvres, ont imposé un peu partout la mise en place des politiques qui ont détruit les agricultures locales et nationales. C'est le cas en particulier de l'Afrique où la science des "spécialistes" s'est défoulée en mettant le couteau de la dette sous la gorge des endettés pour obtenir la criminelle suppression des cultures nourricières traditionnelles au profit de cultures d'exportation avec pour conséquence de les obliger à brûler le fruit de ces dernières dans des importations coûteuses de denrées.... qu'ils produisaient auparavant.
Comme la bêtise a ses limites et que l'étude de la chronologie et des intervenants qui mènent aux catastrophes éclaire bien souvent des relations de cause à effets qui ne doivent pas grand chose au hasard, on peut nourrir de sérieux doutes sur la solution qu'apportent maintenant ces "spécialistes" à la destruction de l'agriculture, à la ruine des agriculteurs et à la mise en danger de sous-alimentation des populations dont ils sont responsables. En effet, en préconisant le recours massif aux semences OGM, sensées abolir les pertes de récoltes pour maladies, permettre l'implantation de cultures dans des sols inappropriés et augmenter les volumes de production, les technocrates endossent en fait le costume des VRP des multinationales de la manipulation génétique dont la transparence et l'appétit financier sont les premières caractéristique. Quand on sait que ce genre de cultures coûte au final plus cher que les semences naturelles, qu'il n'est pas possible de s'en défaire et que leur danger pour la santé est très probable, on imagine sans peine que les prix des productions iront à la hausse et que les effets secondaires alimenteront la liste des maladies inconnues, ce qui condamnera encore plus à la famine les populations déjà paupérisées et dépossédées de leurs cultures traditionnelles.
Voir aussi sur le sujet:
L'arrêt de la spirale de la famine passe par la souveraineté alimentaire des pays.
Pro-mondialistes ou alter-mondialistes ? La misère ou la famine ? Et si c'était les deux ?
Pénuries alimentaires programmées et fabrication de "bouches inutiles".
L'art de la conquète ou comment confisquer l'eau pour devenir le maître de la planète.
Plus de doutes sur le choix des dirigeants mondiaux d'un génocide alimentaire de 20% de l'humanité.
Face aux effets de la mondialisation, les dirigeants traitent le mal par un peu plus de mal. Hasard ?
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Le Yuan bientôt monnaie de référence mondiale.

CHINE , Un évènement capital

Après avoir vampirisé une bonne partie des productions économiques grâce aux délocalisations, la Chine est semble t'il en marche pour damer le pion au dollar US et à l'Euro. En tous cas c'est ce qui ressort de l'analyse du cours des devises mondiales et de leur parité.
Dès lors, il faut naturellement s'attendre à ce que le Yuan devienne sous peu la monnaie de référence, ce qui est par ailleurs logique à partir du moment où la Chine devient le premier producteur mondial. Ce scénario prévisible conduira certainement à une position durable puisque les outils occidentaux de production sont en voie de disparition définitive en raison des politiques favorisant ou laissant faire les délocalisations dont une très grande partie n'est justifiée que par la quête de marges financières exponentielles ne profitant qu'à l'actionnariat et à la pure spéculation. En ce qui concerne les pays d'Europe et notamment la France, la situation est d'autant plus dramatique qu'ils ne disposent plus de leurs souverainetés politique et économique, transférée aux technocrates supra-nationnaux de la commission européenne dont nous savons qu'ils oeuvrent pour la mise en place de la globalisation mondiale. Ainsi, plus que la puissance chinoise c'est évidement la contrainte de ne pouvoir agir avec bon sens pour sauvegarder le présent et l'avenir qui nous condamne à rendre impuissantes la diversité de nos capacités collectives et individuelles..... probablement parce qu'elles sont toujours plus fortes que les concentrations économiques artificielles destructrices de concurrence.
En tous cas, les conséquences des actions des élites mondialistes qui ont favorisé et favorisent la montée en puissance sur le plan mondial du modèle chinois (politique, économie et social) dessinent de plus en plus clairement leur volonté de nous contraindre à l'adopter et à le subir.
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La purge de nos porte-monnaie par les apprentis sorciers mondialistes.

Mondialisation et pouvoir d’achat

La logique est aussi implacable que les faits sont têtus. La mondialisation de l'économie telle qu'elle est conçue entraîne mécaniquement le "siphonnage" de la masse financière globale détenue par les salariés - leur pouvoir d'achat - au profit des opérateurs financiers (spéculation), des actionnaires d'entreprises (réduction des salaires) et des Etats (augmentation des impôts et taxes).
En effet à l'échelle mondiale, si les délocalisations des productions des pays dits riches font perdre leurs emplois et donc leur pouvoir d'achat à leurs salariés-consommateurs, elles ne le transfèrent pas suivant le principe des vases communiquants vers les nouveaux emplois des pays à bas salaires et faibles ou inexistantes protections sociales. Cette évidence résulte de la variable introduite par la justification des délocalisations qui est d'augmenter la marge bénéficiaire en diminuant les coûts de fabrication par la baisse de la part salariale.
De ce fait, si dans un premier temps le pouvoir d'achat individuel des nouveaux salariés bénéficiaires des délocalisations augmente un peu car il part de très bas, il est voué à stagner au niveau du strict minimum et n'atteindra de toute façon jamais le niveau qui était celui des emplois délocalisés qu'ils ont remplacés.
Par voie de conséquence, la consommation se rétrécie de plus en plus dans les pays qui perdent leurs emplois, alors que son volume mondial n'est globalement augmenté qu'en raison du nombre plus élevé de salariés-consommateurs des pays qui accueillent les délocalisations. De ce fait, les augmentations de la production mondiale de biens et services - moteur de la croissance - qui s'appuient sur un nombre plus important de consommateurs dont le pouvoir d'achat est globalement limité, aboutissent à une illusion de croissance dont les limites seront rapidement atteintes du fait de l'uniformisation de la majorité des revenus à un niveau plancher et donc l'incapacité à acquérir des biens autres que ceux strictement nécessaires.
Si on ajoute à cela la conséquence de la non-indexation des revenus des salariés sur les effets inflationnistes de la mondialisation dus en grande partie à la concentration monopolistique qui tue la concurrence et impose ses prix, à l'augmentation des matières premières pour les mêmes raisons, à la course aux marges et aux dividendes à deux points, et au remboursement de la charge financière des investissements (rachats-absorptions, coût des délocalisations), on dispose des ingrédients qui génèrent la paupérisation, la misère et la concentration des capitaux spéculatifs.
Ainsi, deux conséquences vont probablement dessiner le visage du monde de demain. D'une part, on ne parlera plus de pays riches et de pays pauvres, mais d'individus riches et de populations pauvres. D'autre part, l'essentiel des productions ne concernera que les produits de première nécessité ou à bas coût et de qualité médiocre mais vitaux pour les populations qui n'auront pas les moyens d'acquérir davantage, tandis qu'une petite bulle productive satisfera les demandes, les besoins, le confort, l'environnement et le luxe des 5 à 10% restant de l'humanité possédant le capital financier, productif, immobilier, humain ou... le pouvoir politique et social.
Il semble bien que ce scénario économique ne soit pas seulement la conséquence des actions de "prédateurs" financiers dont l'intérêt à cours terme est d'amasser le maximum de richesses, mais qu'il soit aussi grandement favorisé et rendu possible par les décisions des politiques mondialistes dont l'action principale est de diluer les souverainetés nationales dans des ensembles autocratiques, dirigistes et technocratiques qui ôtent aux populations leur capacité à gérer elles-mêmes leurs richesses et à se protéger des prédateurs. Vu sous cet angle, on trouvera une certaine logique aux actions militaires lancées ou favorisées depuis une vingtaine d'années à travers le monde et dont le point commun est de concerner des zones où le nationalisme est susceptible de s'opposer à la captation des richesses naturelles, au passage de leur transport, à l'entrée des "prédateurs économiques" ou à l'acceptation de la perte de leur souveraineté populaire et culturelle.
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PSA et Renault, fleurons de l'industrie.....étrangère.

La production PSA et Renault de plus en plus délocalisée !

Au train où vont les choses, dans une poignée d'années l'industrie automobile française ne possédera plus de sites de production sur notre territoire. Notre patrimoine va donc perdre les fleurons de l'industrie automobile qui ont fait notre richesse et contribué à la notoriété internationale de la France et de ses ingénieurs. Par voie de conséquence, des dizaines de milliers d'ouvriers, d'employés et de cadres vont être mis au rebus avec leur savoir-faire et... leur famille. On nous expliquera certainement qu'il ne pouvait en être autrement et qu'il n'y a pas de quoi pleurer puisque les marques restent.... française. Voilà donc le paradoxe du nouvel ordre mondial qui dissocie le travail national de la richesse nationale. Devant ce constat qui n'est pas prêt de s'interrompre puisque l'industrie aéronautique - pour ne parler que d'elle - suit la même stratégie de transfert massif de la production à l'étranger, on ne pourrait naturellement que railler la méconnaissance de la réalité du slogan présidentiel: "travailler plus pour gagner plus", s'il n'était pas une formule méprisante destinée à culpabiliser pour mieux faire diversion sur cette réalité.
Qu'on se rassure cependant, si les actionnaires français de ces fleurons pour qui les frontières, l'histoire et la patrie sont au mieux des notions du passé et plus sûrement des variables élastiques, envoient leurs salariés français goûter à l'angoisse du repos forcé et de l'assiette vide, ils font preuve d'un grand humanisme entreprenarial en procurant beaucoup de travail en échange d'un tout petit peu d'argent aux populations entraînées à travailler plus pour pas grand chose. Décidément, même le "Qu'est ce qu'on deviendrait si y'aurait pas les riches pour nous nourir" de Coluche n'est plus vérifié.
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La mondialisation s'arme, mais contre qui ? Devinez.

Nouvelle hausse des dépenses militaires dans le monde en 2007

L'un des paradoxes apparents de la mondialisation est de constater que les investissements militaires à l'échelle mondiale sont de plus en plus importants alors que les guerres entre les pays sont de moins en moins probables, du moins entre ceux qui ont le plus de moyens de se lancer dans des conflits guerriers et que la guerre froide n'existe plus. Pire encore, on nous vend la mondialisation et son concept final qui est le nouvel ordre mondial comme LE facteur de paix planétaire du troisième millénaire, tandis que la technologie militaire est de plus en plus présente dans notre quotidien. Vidéosurveillance, développement des armements policiers dignes des sections spéciales, usage de drones pour observer les mouvements de citoyens civils, formations des militaires de plus en plus axées vers le combat urbain et les techniques de guérilla, mise au point d'armes de contrôle des masses à base d'ondes électromagnétiques, etc... Il suffit de croiser dans les rues une section de policiers en patrouille harnachés en robocops, mitraillette à la hanche, Taser et matraque à la ceinture, pour ressentir la sinistre impression d'être occupé par une armée étrangère.
Le moins que l'on puisse constater objectivement est que ce surarmement planétaire est disproportionné par rapport à la lutte contre le terrorisme dont les dirigeants politiques prennent le prétexte, tout comme il est surdimensionné pour mener les opérations militaires lancées contre les pays qui présentent le moins de convictions à adopter le modèle économique, social et culturel mondialiste et à lui ouvrir ses frontières (Balkans, Iraq, Afghanistan, Iran, etc...). Dès lors, ne faudrait-il pas voir dans cette augmentation anachronique et largement ciblée des dépenses et des moyens militaires, le signe de la constitution d'une force spécialement adaptée pour mater.... les populations en prévision des rébellions que les effets de la mondialisation forcée vont naturellement entraîner (misère, famine, perte de souveraineté, esclavage moderne, exode imposé, etc...) ? Le fait que la plupart des pays partagent leurs moyens en matière de renseignements et de surveillance, chasse malheureusement les derniers doutes sur la validité de cette hypothèse.
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Des délocalisations reviennent au pays d'origine. Avec les salaires antérieurs ?

Les entreprises délocalisées reviendraient-elles en France?

Les entreprises qui délocalisent leurs usines pour rapprocher leur production des marchés qu'elles visent, font un pari qui peut s'avérer positif quand la qualité de la main d'œuvre locale est à la hauteur de celle qu'elles employaient dans leur pays d'origine et bien sur si leurs produits rencontrent la faveur de la clientèle locale. C'est d'ailleurs la faiblesse de cette dernière condition qui semble être la cause principale du retour de quelques-unes des "délocalisées" comme le relève Jean-Pierre Chanteau dans son intéressante étude.
Cela étant, si le marché visé se trouve à une distance très importante et que la matière première est à disposition à proximité, on peut facilement admettre que l'intérêt économique justifie la démarche de délocalisation qui consiste en l'occurrence à supprimer les coûts importants d'acheminement de la production et à gérer sur place de manière plus réactive les stocks en fonction de la demande. Cependant, dans la majorité des cas la démarche de délocalisation n'est justifiée que par la volonté de réduire considérablement le coût de la main d'œuvre quand une bonne partie de la production est destinée au pays d'origine. Des lors, il serait aussi intéressant en complément de cette étude de vérifier chez les entreprises qui font marche-arrière si le niveau de salaire pratiqué avant la délocalisation se retrouve après, car une reconstitution d'emploi n'est profitable qu'à la condition qu'elle s'accompagne d'une rémunération correspondante.
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Une chose est certaine, l'humanité ne tirera pas bénéfice de la mondialisation, ni demain, ni après-demain.

La mondialisation vaut-elle le coup ?

Quel que soit le domaine, économique comme culturel, politique comme social, un bénéfice s'évalue selon deux critères: le mathématique et le temporel, et se relativise par l'identité du bénéficiaire. Le critère mathématique représente la différence positive entre un gain et la dépense qu'il est nécessaire d'engager pour l'obtenir. Le critère temporel fixe le moment de l'évaluation. Quant au bénéficiaire, il désigne celui à qui revient le profit. Ainsi, une même opération pourra représenter un bénéfice pour un individu tandis que ceux qui y ont concouru y perdront, tout comme un profit immédiat pourra s'avérer ultérieurement la cause d'un désastre pour son bénéficiaire.
Tout est donc relatif, surtout quand il s'agit d'évaluer un bénéfice pour la collectivité humaine. Ainsi, il convient particulièrement en cette matière, de prendre le plus grand recul pour tenir compte de l'importance des implications humaines simultanées, des réactions en chaîne et des conséquences logiques avant de conclure que telle ou telle décision ou orientation a été, est ou sera bénéfique. Sans omettre évidemment de préciser si le profit final appartient à un individu, une collectivité ou l'humanité entière.
Pour le premier imbécile venu - c'est à dire vous et moi - il n'y a même pas besoin de théoriser ainsi pour constater que la réalité de la logique du nouvel ordre mondial que les élites du système économique et politique imposent à l'humanité entière, n'a ni l'apparence ni les germes d'une "opération" bénéficiaire pour l'humanité puisqu'elle ne produit qu'un très gros bénéfice pour une poignée d'individus et la misère pour le reste. Dès lors, avec un poil de bon sens on peut esquisser le sens du bénéfice futur que promettent, après les bouleversements actuels, ces même élites mondiales. A l'évidence, il sera définitivement stable et acquis aux héritiers de ceux pour lesquels le profit actuel fait le bonheur et qui peuvent répondre au titre de cet article de Frédéric Lemaître: "Oui, la mondialisation vaut le coup... pour nous". On pourrait même ajouter que dans l'équation du profit, le gain est maximal puisque l'investissement est supporté par l'humanité.
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La mondialisation va remplacer les journalistes par des diffuseurs de communiqués officiels.

Un journal californien teste la délocalisation en off shore une partie de sa rédaction

Jusqu'à présent il y avait deux sortes de journalistes. Ceux qui allaient chercher l'information pour la restituer et ceux qui attendaient qu'on la leur donne pour la diffuser. Les premiers arpentaient les méandres de la société pour en extraire des bribes de la réalité et en informer leurs concitoyens. Ils ne se faisaient en général pas beaucoup d'amis sincères dans les différents pouvoirs ce qui a réduit leur nombre à la poignée qui subsistent actuellement dans quelques médias confidentiels. Les seconds qui constituent aujourd'hui l'essentiel de la profession ont par contre beaucoup d'amis dans ces mêmes milieux, d'abord parce qu'ils ont fréquenté les mêmes fabriques à élites et surtout parce que ce sont leurs principaux bailleurs d'informations. Formés au respect des limites du système, ils savent ne pas les remettre en cause lorsqu'ils veulent jouer les impertinents et assurent le plus souvent la diffusion des dossiers de presse des ministères ou des différents lobbies en article d'information ou valident de leur caution professionnelle toutes les versions et volontés officielles au risque d'en faire un peu trop.
Avec la mondialisation, ces journalistes risquent bien de perdre leur aura après avoir perdu leur crédibilité et laisser la place à une nouvelle race que l'on pourrait qualifier de journaliste-télégraphiste, aptes à produire le même travail pour beaucoup moins cher. En effet, puisque les médias sont clairement dévenus un instrument de la gouvernance on ne voit pas ce qui empêcherait de confier à des petites mains le soin de retranscrire bêtement les seules informations internationales, nationales ou locales qui ont été élaboré dans les arcanes des pouvoirs pour, comme le dit Frank Cesno - Vice-Président de CNN News - dire aux gens "ce qu'ils ont besoin de savoir, pas ce qu'ils veulent savoir". Dès lors, délocaliser la mise en page de ces informations à une équipe d'Indiens ou de Chinois payés au tarif local comme s'y essaye ce quotidien californien est une suite logique qui fera certainement beaucoup d'émules chez les patrons des médias. De toutes façons, les lecteurs qui abandonnent de plus en plus l'achat de la presse d'information pour son manque de crédibilité ou son absence d'indépendance, n'y trouveront pas grande différence.  
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Paul-Vincent PAQUET - © Janvier-Juin 2008
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