Actualisée
le 3 juillet 2009
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La revue de presse - Mondialisation
2007
La revue de presse - Mondialisation
2008 - 1er semestre
La revue de presse -
Mondialisation
2008 - 2ème semestre
- Russie:
Medvedev ordonne un réarmement "à grande
échelle" à partir de 2011
- Le
risque climatique: un nouveau produit financier
- Crise
du lait : vers une mondialisation des prix ?
- Le
plan secret contre la grippe A, Grippe A : l'OMS déclare le monde en
état de pandémie, Vers une campagne de vaccination contre la grippe
en automne et L'OMS veut sensibiliser l'opinion mondiale face
à la première pandémie du
siècle
- OIT:
Sarkozy veut tout changer… pour que rien ne change
- La
présence de la Chine en Afrique est une nouvelle forme de
coopération "Sud-Sud", Zimbabwe:
l'Afrique travaillera avec la Chine sur la réforme de l'ONU
et Les
pays du tiers-monde exhortés à s'inspirer de la
Chine pour aller de l'avant, selon un officiel togolais
- Le
virage protectionniste de Pékin, Obama s’attaque aux
délocalisations en Inde
et Les
pays du tiers-monde exhortés à s'inspirer de la
Chine pour aller de l'avant, selon un officiel togolais
Retour à la guerre froide ou préparatifs de la guerre planétaire ?
A l'heure où M. Sarkozy a pris seul la décision de faire de la France un supplétif obligé de l'OTAN, c'est à dire de l'aliéner au service de la vision géopolitique américaine, la Russie de Dmitri Medvedev (c'est à dire de Vladimir Poutine) affirme parallèlement que "les tentatives incessantes de l'Otan de développer son infrastructure militaire près de la Russie" l'oblige à en tirer les conséquences en lançant le réarmement global comme au bon vieux temps de la guerre froide. Ainsi se dessine de plus en plus le rôle réel que va remplir l'OTAN dont la raison d'être originelle a disparu définitivement avec la chute de l'URSS. Il n'y a donc pas beaucoup de risques à prédire qu'il va servir de moyen militaire occidental à vocation planétaire, si ce n'est probablement de déclencheur, dans "les guerres de civilisation" que nous ont préparées les néo-conservateurs qui tiraient précédemment les ficelles de la politique bushienne (et qu'on devine sans peine derrière le président français). Dans cette perspective, la Russie qui ne veut manifestement pas fournir ses troupes et autoriser l'usage de son territoire au clan des va-t'en guerre occidentaux, semble bien vouloir se préparer à jouer sa propre carte, notamment en envoyant un fort signal à la Chine et aux pays prioritairement visés par l'OTAN que sont l'Afghanistan et l'Iran. Ceci est d'autant plus évident que le bloc historique dont la Russie reste le grand frère possède une proximité géographique avec ses pays et surtout une grande expérience des vains et destructeurs conflits dans lesquels elle s'est dramatiquement embourbée en perdant la face, ses illusions, d'immenses forces et un grand nombre de ses combattants. Sans nul doute, les traces de ces conflits perdus, notamment celui de la débâcle de sa puissante armée face aux imbattables afghans armés de leur seul courage et de quelques grenades, rentrent pour une part importante dans la décision russe de se prémunir militairement des visées expansionnistes de l'OTAN tout en se dotant des moyens nécessaires pour faire face à une probable extension de futurs conflits armés sur son territoire.
Lire aussi: M.
Sarkozy met la France au service de
l'OTAN et du messianisme néo-conservateur.
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Le jeu ne s'arrête pas au Casino des produits dérivés
La première phase de
la mondialisation a consisté à faire
disparaitre les frontières financières,
à
lier les monnaies entre elles et à favoriser la
main-mise des marchés sur l'économie
réelle de sorte que le financier s'est
substitué à l'économique tout en
s'affranchissant des pouvoirs politiques nationaux. En cela, la crise
financière déclenchée par les
subprimes américains à montrer à quel
point les jeux de la finance sans frontières
pouvaient permettre de mettre
à genoux toutes les nations en un temps record
et démontrer que leur souveraineté n'existait
plus. Parallèlement, le grand public a découvert
ce qu'est réellement le monde des marchés qu'on
lui présentait jusqu'alors comme le moteur de
prospérité des sociétés
modernes. Pourtant, il y a plus de 10 ans, Jean Ziegler dans son livre Les
nouveaux maîtres du monde et ceux qui leur
résistent
(*) nous en avait
tracé un tableau aussi juste qu'édifiant.
Rappelons-nous: "La
vitalité et l'inventivité des marchés
financiers
forcent bien sûr l'admiration. De nouveaux produits, tous
plus
sophistiqués, plus complexes, plus novateurs les uns que les
autres, se succèdent à un rythme
époustouflant.....Tout peut faire l'objet de
spéculation
"dérivées" aujourd'hui....Les
traders sont la quintessence du capitalisme financier: une passion
démentielle du pouvoir et du profit les anime, une
volonté inépuisable d'écraser le
concurrent les
dévore....Ils produisent de l'or avec du vent...Leur folie
rapporte de l'argent...les
prédateurs, les spéculateurs, les oligarchies du
marché financier dont le seul moteur est
l’avidité,
le cynisme, un goût obsessionnel du pouvoir.…Ce
qui gouverne le
monde, ce sont les obscures
angoisses, les «intuitions», les
désirs et le
goût effréné du jeu des
opérateurs de la
bourse...Un
cauchemar hante les responsables des banques centrales: que le
système capitaliste lui-même puisse un matin
être
balayé par la réaction en chaîne et les
effondrements successifs des pyramides de crédits,
provoqués par des traders malchanceux ou criminels..."
Nous avons aussi compris maintenant que sans
les dirigeants politiques rien de tout cela n'aurait pu se
développer car ce sont bien eux qui ont mis en place les
législations qui ont abattu les frontières de la
finance
et qui ont abandonné la souveraineté
économique de
leur pays en permettant aux prédateurs financiers
de
s'emparer d'entreprises qu'ils ont ensuite
dépecées ou
délocalisées. Ce sont ces mêmes
dirigeants
politiques qui
viennent de nous affirmer que ce système
privatisé est le
seul qui vaille pour justifier de lui allouer en pure perte des
fonds empruntés... aux marchés et dont
nos
impôts rembourseront capital et
intérêts jusqu'à notre ruine
individuelle et collective.
Ce sont
donc certainement toujours ces mêmes dirigeants qui
trouveront
cohérent
et salutaire à nos sociétés que les
financiers
continuent de jouer entre eux avec des martingales
mathématiques
et d'inventer des jeux de casino comme ce produit
dérivé
qui pari sur le risque climatique comme chez un vulgaire
bookmaker.
(*) Voir Bibliothèque
Mondialisation Ref 39
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Plus il apparaît concrètement
que la mondialisation est néfaste aux
populations en détruisant leurs tissus
économiques et leurs productions alimentaires
locales, plus les experts et les
dirigeants économiques, financiers et surtout politiques,
veulent en accélèrent la
mise en place. Il en est ainsi de cette très probable
"réponse" à la crise du lait qui nous
prépare à une fixation mondiale du prix de ce
composant de base de l'alimentation sur tous les continents
- de la même manière que cela existe pour
les céréales avec les conséquences que
nous connaissons - alors que les causes de cette crise sont
à rechercher du coté des politiques
communautaires et globalisantes et des objectifs
hégémoniques des
grands groupes de l'agroalimentaire et de la
distribution.
Tout ce passe en fait comme si la mise en place de la
globalisation des productions alimentaires et du pilotage futur de sa
gestion et de sa distribution par une poignée de
décideurs quasi anonymes était
impérative, fusse au prix
de la pénurie
artificielle, de la
misère et de la faim comme nous le rappelait
récemment le rapporteur spécial des Nations Unis
sur le droit
à l'alimentation qui affirmait que la famine qui
arrive est la conséquence de la faillite et de
l'incurie
des technocrates et des dirigeants des institutions internationales,
à commencer par la Banque Mondiale et le FMI dont les
directives ont imposé la mise en place des
politiques qui ont détruit
les agricultures locales et nationales. Avec cette probable
fixation mondiale du prix du lait, on peut donc ajouter aujourd'hui la
volonté des marchés financiers
d'intégrer la production mondiale dans leurs jeux
boursiers, faussement
appelé "loi du marché". Il arrive un
stade
où l'incompétence de certains ne peut plus
masquer une logique mondialiste qui trahie de plus en plus clairement
une intention de "réguler" la gestion
des populations mondiales par la famine organisée.
Voir aussi sur le sujet:
L'arrêt
de la spirale de la famine
passe
par la souveraineté alimentaire des pays.
Pro-mondialistes ou alter-mondialistes ? La misère ou la
famine ? Et si c'était les deux ?
Pénuries
alimentaires
programmées et fabrication de "bouches inutiles".
L'offre des technocrates: La famine par la pénurie des
denrées ou par leurs prix trop chers.
L'art
de la conquête ou comment
confisquer l'eau pour devenir le maître de la
planète.
Haut
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Avec la gouvernance mondiale de la pandémie, nous prépare t'on un avenir soigné ?
S'il existe une potentialité logique de
propagation du mystérieux virus A(H1N1) dans les mois qui
viennent, on est obligé de constater qu'il est surtout pour
le moment un bon prétexte
pour alimenter le chiffre d'affaire des labos
pharmaceutiques et fédérer
les systèmes de soins de tous les pays sous la
bannière de l'OMS
lequel semble bien diriger la manoeuvre en faisant monter le curseur de
la peur sur l'échelle des alertes, sans pour autant
que la situation
actuelle l'impose.
En effet, il apparaît que malgré les efforts
déployés pour nous
convaincre que ce virus va engendrer une pandémie
imminente partout dans le monde, la
mayonnaise semble prendre difficilement en dehors des relais
médiatiques et évidemment des
spécialistes de la spécialité et des
politiques. Même le nombre de morts que les
autorités imputent actuellement au virus n'est pas
au rendez-vous de la
menace et les symptômes annoncés ne sont pas
différents des grippes hivernales habituellement bien plus
meurtrières.
A ce propos, il est intéressant de relever que dans
les épidémies précédentes
comme le SRAS, la notion de pandémie et les
dispositions sanitaires qui vont avec n'avaient pas
été évoquées de la sorte,
pas plus que n'avait été
décidée la vaccination globale et
forcée des populations alors que leurs
caractéristiques n'étaient fondamentalement pas
différentes. Dès lors, pour cette raison et
à la vue du conditionnement
par la peur qui se développe, on ne pourra pas
s'empêcher d'apprécier avec
inquiétude l'apparition de la
prédominance de ce nouveau pilotage planétaire
incontrôlé auquel la plupart des pays semblent se
conformer et qui ressemble fort à une
étape déterminante vers la mise en place de la
gouvernance mondiale. Après tout, c'est
systématiquement par la peur (crise
financière, écologie, terrorisme, etc...) que les
avancées vers cette gouvernance mondiale ont
été réalisées
jusqu'à présent.
Envisagée sous cet angle et connaissant les manipulations et
les mensonges qui accompagnent chacune de ces avancées, on
sera avisé de prendre avec circonspection l'insistance des
autorités à vouloir
réaliser une prochaine
vaccination massive et forcée qui pourrait bien
être le vecteur de la véritable pandémie
dont les effets meurtriers à grande échelle
auraient pour conséquence d'éliminer une bonne
partie des "bouches inutiles" conformément à la
doctrine darwinienne qui est le credo intime des
élites mondialistes.
Voir aussi ma chronique et mon commentaire
d'actualité sur le sujet:
Une pandémie de grippe pour
justifier et mettre en place le gouvernement mondial
Pandémie:
Le doigt de Dieu ou la
main des prédateurs de l'humanité ?
Haut
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Comment d'un coté prôner,
installer ou soutenir les bases d'un système
politique économique et financier
mondialiste qui tire mécaniquement 95% de
l'humanité vers le bas et profite au 5
% restant, et en même temps prétendre
lui adjoindre des
règles de régulation internationales qui en
empêcheraient l'expression de la philosophie, en
dévierait le but réel et gênerait
l'efficacité des mécanismes, si elles
étaient vraiment destinées à faire un
peu profiter les premiers de la part de richesse qu'ils
produisent pour les seconds ? Aucune personne sensée ne
pourra croire une seconde que cela soit possible, cohérent
ou compatible tant la
finalité de ce système est
opposée à la moindre entrave publique qui en
réduirait le fonctionnement et donc le profit.
Dès lors, il faudra prendre le discours d'Henri Guaino
prononcé par Nicolas Sarkozy devant l'OIT de la
même manière que les autres discours du
même jus, c'est à dire comme un exercice de style
consistant à brouiller
les cartes, les responsabilités et la
réalité par de grandes
déclarations de principe et de vibrantes
envolées humanistes. Bref de la pure
manipulation destinée à endormir le temps
nécessaire à ce que le système
deviennent définitivement irréversible.
Haut
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La Chine en Afrique: L'étreinte amicale avant l'étreinte du Samouraï
Depuis une trentaine d'années, la Chine
tisse méthodiquement de très intelligentes et
solides relations avec l'Afrique. Ainsi, tandis
que les pays occidentaux qui furent longtemps les colonisateurs croient
jouer encore un rôle tutélaire d'avenir
auprès des élites locales qu'ils ont
formées et souvent installées, la Chine
établie une
coopération pragmatique et multiforme avec des populations
qu'elle comprend d'autant mieux qu'elle partage avec elles
l'expérience d'une réalité assez
similaire et un vécu de la
pauvreté qui pousse à tirer le maximum d'un
minimum de moyens pour survivre puis se développer.
S'il est
évident que ce genre de coopération n'est pas
dénué d'arrières-pensée
économiques ou géostratégiques, nous
sommes obligés de constater que le nombre grandissant de
réalisations, d'investissements
financiers, de
transferts technologiques (souvent gratuits) et d'aides
pratiques et concrètes que la Chine réalise dans
la majeure partie des pays africains, augure
d'une vaste et profonde reconfiguration des relations que ces pays
entretenaient avec nous et globalement avec la sphère
occidentale. Sans nul doute, cette nouvelle
donne qui annonce l'émergence d'une
originale coopération
Sud-Sud dont l'efficacité et le
modèle supplanteront les faibles et ambiguës
résultats de la coopération Nord-Sud, devrait
bousculer très vite les modèles et les
visions occidentales qui dirigeaient jusque là
officiellement les
organisations internationales comme l'ONU, le FMI, la Banque Mondiale,
l'OMS ou l'OMC.
Est-ce à dire cependant que l'Afrique qui trouve pour le
moment avec la Chine une oreille et une aide que n'avaient pas
ses tuteurs occidentaux, pourra muter sans réticences ses
traditions ancestrales en adoptant le modèle de
société et de rapport au travail qui sont ceux de
la Chine et dont on sait qu'il est aussi celui du nouvel ordre mondial
en construction ? Rien n'est moins sûr, tant il est
évident qu'il y a plus qu'un océan
qui sépare et oppose ces deux cultures
fondamentales remontant à plusieurs millénaires.
Envisagé sous cet angle, on appréciera rapidement
les
véritables intentions de la Chine vis-à-vis de
l'Afrique, notamment au regard de son réservoir
de travailleurs dont le coût est encore plus bas que celui
des chinois et qui pourrait bien représenter la
manne qui motivera un nouveau cycle de délocalisations. De
la réponse à cette interrogation
dépend probablement le visage que va prendre le
monde dans la décennie qui vient et le chemin qui
sera celui de l'humanité toute entière.
Voir aussi mes chroniques:
L'avenir
de l'Afrique passe par la
décolonisation de ses élites mondialistes
La
longue marche en avant de l'empire économique chinois
et quelques-uns de mes commentaires
d'actualité sur le sujet:
Le
Yuan
bientôt monnaie de référence mondiale
Les dieux
de la mondialisation économique condamnent les populations
à vivre le mythe du travailleur errant (Sans terre
en Chine, propriétaire en Afrique)
Haut
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Il ne restera bientôt plus au monde que Nicolas Sarkozy pour l'économie de son pays
Depuis l'avénement officiel de la crise
financière mondiale et hormi ceux qui tirent
bénéfices de l'exportation de leurs productions
à bas coûts, le
chef d'Etat qui a le plus vigoureusement appelé à
"ne
pas céder à la tentation du
protectionisme" qui serait " "est probablement Nicolas
Sarkozy (*). De ce
fait, alors que la majeure partie
des pays
prennent plus ou moins officiellement des mesures de sauvegarde
destinées
à protéger la survie de leurs entreprises
menacées par le dumping de la
concurrence étrangère, la
détermination persistante du président
français à faire l'inverse, commence à
évoquer le syndrôme de la fuite
en avant et pour certains un
dramatique entêtement à suivre
coûte que
coûte la feuille de route de la
déréglementation, quelles qu'en soient les
conséquences humaines, sociales et
économiques pour la Nation.
Le choix de ce risque est à rapprocher de son
ambition à peine voilée d'incarner
la succession de G.W Bush dans le leadership de la construction
mondialiste néo libérale,
laquelle se fonde en premier lieu sur la
suppression des frontières financières et
économiques et la déréglementation des
droits sociaux et commerciaux. Cette
même politique qui est à l'origine de la
contamination de la crise actuelle à l'ensemble de la
planète. Mais s'il y a effectivement
une motivation externe assez évidente, il y a aussi des
raisons
internes liées à un autre entêtement
dogmatique connexe
qui se traduit par la volonté
concrète de laisser filer - voir d'entretenir - la
baisse
du pouvoir d'achat des citoyens et la
précarisation du travail
(déréglementation du
contrat de travail, du droit commercial et des marchés
publics, absence de lutte contre les délocalisations et les
plans de licenciements "préventifs", refus d'augmentation du
SMIG, choix de la recapitalisation des banques et refus de
financer un véritable plan cohérent de
relance national, etc...).
En justifiant en novembre 2008 son refus d'une relance par la consommation à cause du "risque qu'elle ne profite à la Chine", il gelait une situation dans laquelle les prix bas des importations permettaient d'amortir les effets de la baisse du pouvoir d'achat. En quelque sort, les revenus et les prix devaient baisser simultanément. Mais il sacrifiait aussi de fait notre secteur productif dédié à la consommation interne en l'asphixiant par une concurrence déséquilibrée. Concrétement, par ce choix il tentait de gérer le climat social en attendant une reprise qu'il pensait inévitable conformément à la théorie des cycles.
Il prone la solidarite et en même temps la loi de la jungle.
De la même manière, on pouvait prédire à l'époque son intention de ne pas vouloir géner les exportations chinoises vers chez nous, c'est à dire de mettre notre tissu économique territorial - déjà très affaibli - en situation mortelle de concurrence déloyale et appliquait ainsi à la France le crédo ultra libéral de la "sélection naturelle". Le fait que même la Chine amorce un salutaire virage protectionniste confirme l'absurdité et le danger mortel que fait courir à notre pays et à nous même, un président qui semble de plus en plus habité par un imaginaire ambiguë dont il veut faire la réalité quitte à en passer par le rituel de la crucifixion purificatrice du peuple qu'il dirige. N'avait-il pas déclaré il y a quelques temps avec une certaine jouissance dont on appréciera mieux aujourd'hui la nature, qu'une situation de crise était plus exitante à vivre pour un dirigeant ? On commence à comprendre pourquoi.
(*) Comme d'habitude avec Nicolas Sarkozy, il convient de faire la part entre les discours et les actes. entre les grands groupes privés qui occupent des situations quasi monopolistiques et qui dictent les réglementations publiques à tous les niveaux et qui ne connaissent pas la notion de frontières et les petites et moyennes structures indépendantes qui forment le tissu économique des territoires et procurent la majeure partie de l'emploi. Cette précision est utile pour comprendre pourquoi d'un coté il intervient massivement, comme pour l'automobile ou il justifient les aides en affirmant "Je ne veux pas que la France soit importatrice de voitures. Dire cela, ce n'est pas être protectionniste. " (sic !), et pourquoi d'un autre il laisse les prédateurs détruire des pans entiers de l'économie soit par les délocalisations, soit par une concurrence déloyale ou soit par des faillites programmées.
Secteur automobile : Sarkozy se défend de tout protectionnisme
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