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Actualisée le 20 novembre 2008


LE POINT SUR L'AVANCÉE DE LA MONDIALISATION - Juillet-Octobre 2008 -
Concentration économique -  Délocalisation - Pouvoirs supra-nationaux - Néo-Libéralisme -  

La revue de presse qui est mise à jour régulièrement est une sélection personnelle.
Des assistantes sociales défendent leur droit au secret professionnel

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- Les Européens persuadés que la triche est devenue la règle
- Délocalisations: le Sud de la Chine menacé
- Les révoltes de la faim, conséquences naturelles de la mondialisation
- Elites et grand public ont peu confiance dans la mondialisation, selon un sondage
- Les salaires chinois jugés trop élevés par Adidas
- Des ghettos moscovites pour travailleurs immigrés
- Russie-Georgie: «Nous ne laisserons jamais l'Otan s'installer» et Géorgie : les Russes pas pressés de s'en aller
- La SNCF délocalise au Maroc ses activités de facturation du fret
- Le gouvernement français approuve la délocalisation d'Airbus en Tunisie
- Arena condamné pour délocalisation abusive
- Inde - La recherche pharmaceutique délocalisée
- Le HCR dégraisse en douce. Genève a moins la cote
- L'Europe veut accueillir des immigrés diplômés
- Effondrement financier global
- Bangladesh/bourse : "à l'abri d'une crise"
- Un milliard de personnes menacées par la famine
- 20 millions de chômeurs de plus dans le monde?
- Dans le sud de la Chine, des milliers d'usines menacées
- Crise financière : la Chine pour un nouvel ordre financier international

Nos sociétés mondialisées ne sont pas régies par la loi du plus fort mais par la loi des médiocres.

Les Européens persuadés que la triche est devenue la règle
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On affirme à tort que nos sociétés mondialisées sont régies de plus en plus par la loi de la jungle et la règle du plus fort qui obtiendrait ainsi la légitimité et le droit de mettre sous sa coupe le secteur d'activité où il plante ses crocs, qu'il soit économique, financier, politique, social et même culturel, religieux ou scolaire. Si la réalité montre que le règne des prédateurs-fous est effectivement arrivé, elle oblige aussi à constater qu'ils ne doivent pas leurs conquêtes emprise à la force telle qu'on l'entend naturellement, c'est à dire de meilleur, mais à la manipulation, la perversité, les jeux d'illusions, les pouvoirs de l'ombre et la transgression des règles morales naturelles qui sont indissociablement liées à l'homo-sapiens civilisé ou pas. Bref le règne de ces prédateurs est bâti sur le système de l'inversion en toutes choses, de la lâcheté, du mensonge, de la fausse légitimité et de l'escroquerie, autant de "qualités" qui sont les attributs des faibles et des médiocres.
Le problème pour notre avenir proche et celui de nos enfants - donc de l'humanité entière - est que l'acceptation active ou même passive de la fatalité de ce système entraîne inéluctablement, non seulement notre asservissement programmé et l'anéantissement à terme de 90% d'entre nous, mais surtout la marginalisation et la perte d'identification des véritables humains forts dont la destruction nous prive de la seule force vitale à l'insoumission dont Gide disait qu'elle est la seule issue pour sauver le Monde.
Pensons-y en réagissant à la prochaine injustice à coté de chez nous car il se pourrait bien que la victime soit l'un de ces hommes forts dont notre silence, notre lâcheté et notre soumission au "tant que ce n'est pas moi" ne condamnent celui dont la lumière et la force nous fera cruellement défaut au moment où nous en aurons le plus besoin.
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Le cycle des délocalisation conduit-il l'humanité à l'esclavage ?

Délocalisations: le Sud de la Chine menacé
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Le choix d'une région susceptible d'accueillir une délocalisation dépend des bas coûts de main d'œuvre qui s'y pratiquent, de la présence d'un minimum d'infrastructures de transports et de communications et de la volonté d'accueil du pouvoir politique local. Ce dernier point est évidement capital puisqu'il garantit que ce pouvoir politique a fait le nécessaire pour encadrer et "motiver" ses sujets à accepter les conditions de travail et de rémunération qu'exigent les entreprises qui veulent y installer leur production. Le problème est que pour "motiver" les troupes de salariés il faut leur faire miroiter les charmes de l'économie du marché occidental et tout le bénéfice financier que chacun y trouvera rapidement s'il joue le jeu. Or, au bout de quelques années d'abnégation et de docilité, le salarié local constate inévitablement que le retour sur investissement est très faible et qu'en tous cas la participation aux gains réalisés grâce à lui reste dans la poche de son employeur. C'est à ce stade que la délocalisation devient beaucoup moins intéressante et qu'il est urgent d'envisager de se.... délocaliser ailleurs car il n'existe pas de population qui accepte indéfiniment de travailler plus pour ne rien gagner.
Les délocalisations suivent donc un cycle dont chaque étape les conduit dans des régions de plus en plus pauvres où elles s'installent en vendant de l'espoir et qu'elles quittent en laissant une terre brûlée en plus du désespoir. Comme les derniers pays les plus pauvres seront bientôt les derniers à recevoir les délocalisations, que la somme des floués finit rapidement par couvrir toute la planète et que la misère qui se répand partout conduit à subir à peu près tout, il se pourrait bien qu'à la fin des cycles des délocalisations la majeure partie de l'humanité soit en situation de détresse matérielle telle qu'elle puisse être réduite à l'esclavage. Il se pourrait bien hélas également que cette conclusion de pure logique ne soit pas une vision paranoïaque mais la clé qui donne la finalité de ce nouvel ordre mondial auquel oeuvrent avec un acharnement suspect tous les dirigeants politiques, financiers et économiques.
Lire en complément, une illustration de ce cycle de délocalisations:
ADIDAS, le modèle d'un nouvel ordre mondial... de négriers.
Les salariés du Guangdong découvrent le cycle des délocalisations.
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L'arrêt de la spirale de la famine passe par la souveraineté alimentaire des pays.

Les révoltes de la faim, conséquences naturelles de la mondialisation
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La lecture de cet excellent article donne les clés de la situation alimentaire mondiale actuelle et son funeste devenir qui résulte de la politique de préparation à la mondialisation opérée depuis quelques décennies par les orientations du GATT, de l'OMC et de la Banque Mondiale, les accords internationaux de libre-échange, les plans d’ajustement structurels imposés par le FMI, la fixation des prix des denrées par les cours mondiaux qui reposent sur des perspectives spéculatives et la complicité active des dirigeants politiques nationaux qui ont sacrifié des pans entiers de la souveraineté de leurs nations. Tous ont en effet en commun d'avoir oeuvré à la fin des autonomies politiques et économiques nationales, à l'abandon de leur souveraineté alimentaire pour forcer à dépendre de l'extérieur et à la suppression des frontières de leurs Etats. Sans cela, il est évident que la mondialisation ne pouvait mettre les pays - riches et pauvres - dans une situation telle qu'ils pouvaient être aisément privatisés au profit des grands groupes financiers et économiques dont le seul objectif est de capter la richesse mondiale.
En proposant de "reconstruire la souveraineté alimentaire et industrielle des Etats" cet article donne également la seule solution "pour sortir d’une logique de concurrence et s’engager dans une logique de coopération et de solidarité" qui garantie que chacun puisse manger à sa faim. La réalisation urgente de ceci implique évidement l'obligation pour les peuples de se débarrasser de leurs dirigeants et des organismes mondialistes dont la fonction réelle n'a rien à voir avec la légitimité symbolique qui a permis leur création et donc de redonner à l'économie sa seule fonction qui est de satisfaire au mieux les besoins des peuples.
Voir aussi mes commentaires:
Pénuries alimentaires programmées et fabrication de "bouches inutiles".
L'offre des technocrates: La famine par la pénurie des denrées ou par leurs prix trop chers.
Plus de doutes sur le choix des dirigeants mondiaux d'un génocide alimentaire de 20% de l'humanité.
Face aux effets de la mondialisation, les dirigeants traitent le mal par un peu plus de mal. Hasard ?
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Pour les élites la mondialisation ne va pas assez loin et pour les autres.... ça ne va pas du tout.

Elites et grand public ont peu confiance dans la mondialisation, selon un sondage
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On sait que les résultats et les interprétations des sondages doivent être tempérés par la forme et le sens des questions posées aux sondés et les réponses qu'ils y donnent. De ce fait si ce sondage constate que la mondialisation n'inspire pas beaucoup de confiance aux élites et encore moins au reste de la population, il ne faudrait pas en conclure qu'ils s'accordent sur son rejet, bien au contraire. En effet, pour résumer grossièrement les premiers trouvent qu'elle ne va pas assez vite ou assez loin tandis que les seconds constatent qu'ils n'y gagneront rien de bon comme le confirmait déjà un autre sondage de fin 2006 qui révélait que la moitié des français estimait ne pas être à l'abri de devenir SDF. Gageons que l'élite des élites s'appuiera sur le sentiment des premiers pour accélérer un peu plus la mise en place de la mondialisation et que les seconds répondront bientôt à 100% aux futurs sondages sur la question par la certitude que le système mondialiste leur est carrément néfaste et que l'Union européenne en est l'un des "outils" les plus efficaces. Gageons aussi que ces futurs sondages ne seront pas rendus publics. 

Voir aussi la chronique: Le spectre du SDF
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ADIDAS, le modèle d'un nouvel ordre mondial... de négriers.

Les salaires chinois jugés trop élevés par Adidas
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Voici un exemple parfait qui illustre le critère principal qui détermine la fin d'une période dans le cycle des délocalisations dont j'ai précédemment tracé succinctement l'existence, les paramètres et l'issue. Cet exemple est d'autant plus remarquable qu'Adidas - tout comme Nike ou Reebok sur le même secteur - représente un modèle très proche du système d'entreprise mondialiste tel que le conçoivent et le souhaitent les élites philosophiques, financières et économiques de la globalisation. En effet, si le modèle traditionnel d'entreprise s'évaluait par sa capacité propre de production, il en est tout autrement dans le système mondialiste où l'entreprise n'est plus une structure productive mais une structure construite pour capter des gains financiers. Ainsi, ce ne sont plus le nombre de salariés, la propriété et la taille de ses usines ou de ses bureaux qui étalonnent l'importance, la force, la longévité et la fortune d'une entreprise, mais sa capacité à externaliser ses productions et à ne posséder qu'une direction qui fixe les objectifs de rentabilité et orchestre des unités restreintes de recherche, de marketing, de conception-desing, de gestion commerciale et de contrôle de la production externe. En d'autres termes, moins l'entreprise mondialiste possède d'usines, d'ateliers, de bureaux et de salariés, plus elle se servira des capacités productives et humaines que le nouvel ordre mondial politique lui ouvre dans des zones où les populations resteront ou deviendront corvéables et jetables à merci.
De ce fait, le modèle d'entreprise qu'on affiche à la une des journaux économiques, à qui on fait jouer la locomotive des indices boursiers et dont les dirigeants sont tant choyés par les gouvernants politiques avec qui ils partagent la même vision du monde et leurs vacances, n'est rien d'autre qu'un agent de développement et un usager d'un système mondial... négrier dont la finalité pourrait bien être d'asservir physiquement 90% de la population mondiale au service des 10% restants qui sont en train de leur capter les richesses et le porte-monnaie.
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Bientôt des Algeco City à l'écart des villes pour les travailleurs de la mondialisation.

Des ghettos moscovites pour travailleurs immigrés
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En matière de gestion du logement de crise, nous savons que le provisoire devient rapidement du définitif. C'est ainsi par exemple que beaucoup des cités d'urgence construites après l'hiver 1956 ont été ensuite affectées aux travailleurs immigrés ou à revenus très faibles. Certaines sont encore debout vaille que vaille compte tenu de la qualité de leur construction et des rafistolages successifs. L'autre particularité de la "réponse" des dirigeants au besoin de loger rapidement des populations économiquement utiles mais à très faibles revenus, est de les parquer dans des zones réservées qui deviennent rapidement des ghettos maintenus en l'état parce que leurs habitants sont considérés comme des indésirables utiles. Avec la mondialisation qui génère de plus en plus des déplacements de travailleurs précarisés, de moins en moins payés et forcés à ne plus être sédentarisés, ce type de gestion va incontestablement se développer au point qu'il est envisageable de voir se créer un urbanisme en marge des villes, complètement surveillé et contrôlé où sera parquée la main d'oeuvre selon les besoins. La Chine le réalise et la Russie s'y met maintenant avant que d'autres ne les suivent. Ce n'est probablement pas un hasard si nos villes et en particulier leur coeur sont actuellement l'objet d'une politique de rénovation dont le principal effet (objectif ?) est de chasser l'habitat populaire traditionnel.
Bref, les bonnes n'auront plus leur chambre et les Algecos ont un grand avenir devant eux. Quant à l'humanité.....
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Géorgie: La Russie n'est pas prête de respecter des accords obtenus par une Europe juge et partie.

Russie-Georgie: «Nous ne laisserons jamais l'Otan s'installer»
Géorgie : les Russes pas pressés de s'en aller
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A l'instar d'un Sarkozy fasciné par l'Amérique, on sait que le président géorgien fait partie de ces dirigeants qui ont l'ambition d'imposer à leur pays un modèle qu'ils ont puisé ailleurs. En l'occurrence on a compris très tôt qu'il était très proche des élites bruxelloises au point que lors de son élection on s'est demandé jusqu'à quel point il n'en était pas un pion placé au coeur des fragments de l'ex URSS. En tous cas, il n'a jamais caché son intention d'être à la pointe des petits pays de l'ex URSS prêts à s'intégrer dans l'Union Européenne et plus largement dans la zone d'influence américaine de l'OTAN. Aussi, on ne pourra pas s'empêcher de penser que son tempérament impulsif n'est pas le seul moteur qui l'a poussé à se lancer imprudemment dans une impasse meurtrière en provoquant la Russie de Poutine ou en répondant à ses provocations. En effet, dans la course au leadership des zones géopolitiques du nouvel ordre mondial, les élites européennes sous influence du néo-conservatisme américain ont des arrières-pensées stratégiques (qui incluent également l'intégration de la Turquie) dont les moyens passent justement par ce genre de dirigeants qu'elles ont contribué à former à dessein. De là à envisager que l'initiative de cette bravade géorgienne ait été un peu suggérée par Bruxelles ne serait pas du domaine de l'absurde. Dans cette optique, il ne faut être surpris que la Russie considère les fameux accords obtenus par Nicolas Sarkozy comme quantité négligeable du fait même que l'arbitre ne peut être juge et partie.
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Une délocalisation perverse: L'externalisation des services.

La SNCF délocalise au Maroc ses activités de facturation du fret
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La présentation de cette "délocalisation" prête à une confusion qui masque une autre réalité plus perverse qui devient une constante pour la plupart des entreprises d'une certaine taille. En effet, il ne s'agit pas en l'occurrence d'une délocalisation propre mais de l'externalisation d'un service, celui de la saisie des informations contenues dans les contrats. Pour être plus précis, cette externalisation consiste à confier à un prestataire extérieur - la société belge Fedaso - la réalisation d'une tache directement liée au fonctionnement de l'entreprise. C'est donc ce prestataire belge et non la SNCF qui délocalise l'activité en la faisant réaliser à très bas coût dans un centre approprié qu'elle a basé au Maroc afin de bénéficier d'employés peu payés, d'une réglementation du travail avantageuse et d'une fiscalité légère.
Si ce genre de sous-traitance en cascade des fonctions internes des grandes entreprises entraîne le "saucissonnage" de leur organisation en les réduisant à des coquilles financières délestées des pertes et des frais de fonctionnement, il implique aussi l'abandon de la "culture d'entreprise" qui permettait aux "salariés maison" de pallier aux erreurs ou de les rectifier grâce à la communication interne entre les différents services. C'est donc la probabilité d'une augmentation exponentielle des contentieux à laquelle la filiale Fret de la SNCF devrait se trouver confrontée dans la mesure où quels que soient les systèmes de contrôle mis en place, personne ne pourra débusquer et corriger les erreurs de saisie parfaitement compréhensibles que fera un employé payé à la frappe et qui ne connaît ni le métier du transport, ni le pays, ni l'entreprise, ni le client. Suivant la logique des externalisations de services, ces contentieux seront également prochainement très certainement "gérés" par des employés anonymes payés au dossier dans des "plate-formes" basées en Afrique ou en Asie. Autant dire que les clients ont intérêt à prendre une bonne assurance risques en veillant toutefois à ce que sa gestion de sinistres ne soit pas externalisée à Bamako ou à Kouala Lompour.
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Emploi et pouvoir d'achat contre délocalisations: le gouvernement a choisi.

Le gouvernement français approuve la délocalisation d'Airbus en Tunisie
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Il est facile de comprendre pourquoi cette info faisant état de l'approbation par Luc Chatel, secrétaire d'Etat chargé de l'Industrie et de la Consommation de l'implantation d'une usine EADS en Tunisie n'a pas eu beaucoup de relais en France puisqu'elle révèle que nos dirigeants politiques sont manifestement convaincus du bienfait des délocalisations... pour l'emploi en France et qu'il ne faut donc surtout pas compter sur eux pour s'y opposer. A commencer par le premier d'entre eux que Madame Parisot jugeait publiquement lors d'un voyage en février en Tunisie, rétif aux déplacements des usines françaises vers des contrées où l'ouvrier ne coûte pas cher et qu'elle souhaitait convaincre du grand bien que trouveraient ses amis à ce qu'il leur facilite la tache. Si les impressions de la capitaine du Medef sur les états d'âme du capitaine de l'Elysée sont loin d'être partagées par le bon sens populaire, elles révélaient manifestement que Monsieur Sarkozy appréhendait à l'époque quelques difficultés à devoir faire le grand écart entre les mâles déclarations sur le "combat pour l'emploi et le pouvoir d'achat" en France dont les prévisions étaient déjà très pessimistes et une politique économique publique qui prône en sous-main la fermeture des entreprises sur notre territoire. Avec la déclaration de Luc Chatel, nous comprendrons que ces difficultés n'étaient que dans le choix d'une stratégie médiatique de traitement de l'opinion et que la tendance des délocalisations et autres externalisations va maintenant s'accélérer avec un peu plus que la bénédiction du grand timonier élyséen. Cela étant, nous n'avions pour la plupart aucun doute.
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Arena moins à l'aise dans la piscine judiciaire que dans le bassin des délocalisations sauvages ?

Arena condamné pour délocalisation abusive
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Cette décision de justice qui ne fait que s'appuyer sur une logique de droit fera t'elle jurisprudence en étant confirmée en appel ? Rien n'est moins sûr car si la juridiction prud'homale qui l'a rendue était bien placée - composée de salariés et d'entrepreneurs locaux - pour apprécier l'honnêteté du motif de licenciement et ses conséquences économiques locales, la juridiction supérieure risque fort quant à elle, de ne s'en tenir qu'aux considérations politico-économiques qui prédominent au plus haut sommet de l'Etat. Comme la tendance élyséenne est en effet à la précarisation de l'emploi par l'abandon de la protection salariale du droit du travail, à la généralisation du salarié Kleenex, aux délocalisations et surtout à la sacralisation de l'intérêt supérieur financier des "entreprises conquérantes", il est assez probable que les juges d'appel ménageront leur légitimité en confirmant mollement la sanction de la méthode cavalière employée par Arena pour se débarrasser des "inutiles" de son ex usine de Libourne et ne prendront pas le risque de plomber les marges de "l'entreprise mondialement connue" - et peut être leur propre carrière - en réduisant à la taille d'un string l'indemnité allouée en première instance aux ouvriers sur le carreau.
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L'industrie pharmaceutique se paie 5 têtes chercheuses en Inde pour le prix d'une aux USA ou en Europe.

Inde - La recherche pharmaceutique délocalisée
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Au début du phénomène des délocalisations les classes moyennes occidentales et notamment beaucoup de cadres et surtout de politiques new look s'illusionnaient en considérant qu'elles ne toucheraient que les secteurs où la main d'oeuvre ouvrière sans grande qualification pouvait être aisément interchangeable avec celle des pays où les salaires étaient 10 fois moindre et l'ouvrier corvéable à merci. En d'autres termes, on remplaçait des petites mains occidentales par des larbins asiatiques ou indiens, mais il était impensable qu'il puisse exister un cadre ou un agent de maîtrise "exotique" pour remplacer l'occidental sur son terrain. D'ailleurs une bonne partie de la classe moyenne active des moins de 40 ans issue de la "révolution de Mai 68" - qui étaient propulsés directement dans les responsabilités sans passer par la case de l'expérience et de l'ascenseur social - était convaincue de la nécessité de réformer en appliquant à la société les équations de l'économie financière. A ce titre ils découvrait avec appétit le mirage boursier et la spéculation financière tout en prenant part au développement des vertus supposées du management à l'américaine, des économies d'échelle et de la compétitivité.
Comme il fallait s'y attendre quand la société est modelée par l'application massive d'une théorie basée sur la compétition, l'argent, la concentration monopolistique et la gestion rationnelle qui en découle, le processus de délocalisations - c'est à dire de destruction de l'existant - ne pouvait s'arrêter à la seule main d'oeuvre réputée non qualifiée et allait rapidement s'occuper de ceux qui se pensaient protéger par leurs diplômes.
C'est chose faite aujourd'hui puisqu'à la suite de secteurs comme l'informatique et l'ingénierie, ce sont maintenant les fleurons occidentaux de la recherche pharmaceutique qui remplacent leurs têtes chercheuses par l'équivalent indien payé au tarif de l'ouvrier occidental. Au final si la qualité n'y perd rien, la règle du profit par la réduction des coûts y gagne amplement pour le plus grand malheur de ceux qui pensaient que leurs qualifications les mettait à l'abri du sort des marchandises.
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Le siège du HCR à Genève part se réfugier en Hongrie pour cause d'économie financière.

Le HCR dégraisse en douce. Genève a moins la cote
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Longtemps la Suisse a réalisé la prouesse d'être simultanément le coffre-fort anonyme des dictateurs et des prédateurs économiques de la planète et en même temps le siège des grandes organisations humanistes créées pour panser les plaies sociales et populaires occasionnées par les premiers. En chapeautant ces deux fonctions antagonistes par une neutralité de bon aloi, la douce Suisse pouvait penser que son avenir était assuré à l'écart des soubresauts de la mondialisation même si elle cédait à la tentation de lister les métiers pratiqués sur son territoire et pouvant être délocalisé. Hélas, il semble bien que les fondements de sa quiétude s'ébranlent de plus en plus sous le double coup de la concurrence des paradis fiscaux exotiques et maintenant du départ de ses joyaux humanistes dont les dirigeants sont conquis de plus en plus à l'économie de marché et à la manne des délocalisations.
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Des immigrés diplômés pour faire baisser les salaires en Europe et exporter le modèle européen dans leurs pays.

L'Europe veut accueillir des immigrés diplômés
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Avez-vous remarqué que depuis quelques temps les pouvoirs politiques accolent le terme positif à des sujets sensibles ? C'est ainsi que l'on voit fleurir les principes abscons de la discrimination positive, de la laïcité positive, de l'immigration positive et en poussant un peu on pourrait avoir droit au chômage positif, aux délocalisations positives, à la baisse du pouvoir d'achat positive ou même à la misère positive (ne souriez pas, il y en a qui le pensent). Bref, on vend aux autres du positif quand la situation est négative comme le bon docteur Coué s'appliquait à lui-même l'autosuggestion.
S'il ne fait aucun doute que ces "concepts" sont d'abord destinés à créer l'illusion, ils ont surtout pour but d'introduire la notion de critères sélectifs ou de donner une orientation radicalement nouvelle aux fondements républicains de l'égalité et de l'équité entre les citoyens. Apparaissent donc les quotas sexistes, l'entrée de la dimension religieuse dans la république ou le choix des immigrés utiles.
Sur ce dernier point qui concerne essentiellement les immigrés non occidentaux et que certains humanistes professionnels traitent à tort de politique seulement raciste, la faiblesse de l'argument officiel qui se base sur la nécessité de pourvoir en main d'oeuvre étrangère les secteurs qui n'en trouveraient pas dans le pays, dissimule de plus en plus mal une double logique économico-financière interne et d'influence politico-économico-géo-stratégique externe. La première vise à faire baisser les salaires pratiqués dans les secteurs d'emploi européens fortement qualifiés en recrutant des diplômés non occidentaux à un coût inférieur à celui des locaux. La seconde - plus subtile - consiste à former et formater des cadres et des dirigeants destinés à retourner à terme dans leurs pays d'origine en emportant dans leurs bagages le modèle occidental qu'ils reproduiront inévitablement tout en étant de futurs relais et des interlocuteurs économiques et politiques privilégiés dans le droit fil de la stratégie pratiqués lors de la post décolonisation.
Sous cet angle, on comprend mieux dans quel sens les dirigeants estiment que le négatif génère du positif. Mais comme d'habitude c'est à l'inverse de l'endroit où on l'espère. Surpris ?
Voir aussi ma chronique: L'avenir de l'Afrique passe par la décolonisation de ses élites mondialistes.
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Crise financière: Qui souffle la tempête, récolte le trésor.

Effondrement financier global - partie 1
Effondrement financier global - partie 2
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L'économie financière est à l'économie réelle ce que le Monopoly est au marché de l'immobilier, c'est à dire un jeu basé sur des valeurs financières virtuelles d'entreprises, de matières premières ou de monnaies, déterminées par la spéculation et dont le seul but est de capter un maximum de bénéfices à chaque opération. C'est ainsi que ces valeurs ont atteint 50 fois les valeurs réelles de ce qu'elles étaient censées représenter. Si on comprend donc aisément qu'il n'y a aucun rapport entre ce jeu d'illusion et la réalité, on comprendra moins comment il a pu arriver à se substituer à la seconde au point que cette dernière en soit dépendante et en subisse les conséquences. Bien évidement ce "transfert" ne pouvait se négocier sans que le citoyen profane ait été largement dirigé vers la confusion qui défie le bon sens par les "économistes de la spécialité" considérant que les entreprises sont des vecteurs de richesses financières au lieu d'être les instruments de la satisfaction des besoins et du développement social, par les politiques confondant les "règles du marché économique" avec celles du jeu financier spéculatif et par les médias qui se sont chargés d'en faire la vulgarisation et la pédagogie. C'est ainsi que quand le citoyen entend concurrence, le financier pense absorption. Quand le salarié adhère à l'amélioration de la productivité, le manageur financier espère ajouter à sa charge de travail celle de son collègue qui ira ainsi rejoindre la liste des réductions d'effectifs. Quand l'électeur se réjouit de pouvoir gagner plus s'il travaille plus, le politique pense marketing libéral et culpabilisation du chômeur forcé.
Aujourd'hui, à travers les causes de cette crise et le "traitement" que les institutions politiques y donnent, se dessine de plus en plus un état de fait qui révèle qu'en se substituant à la réalité, le "jeu des manipulations financières" n'a eu pour seul but que d'engendrer son propre effondrement destiné à entraîner avec lui celui de l'économie réelle, la dévastation sociale qui s'en suivra et l'appropriation des richesses mondiales par la poignée des véritables détenteurs de capitaux.
Voir aussi mon commentaire à la suite, celui concernant les 360 milliars alloués par la France au secteur bancaire et celui sur les agapes des banquiers:
Crise financière: Un chèque en blanc pour les banques et une créance pour les contribuables.
En 1929 le banquier sautait par la fenêtre. Aujourd'hui il fait sauter la banque et fête le bon coup.
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Crise financière: De l'importance de ne pas avoir ouvert ses frontières à la mondialisation.

Bangladesh/bourse : "à l'abri d'une crise"
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Le premier but de la mondialisation a été de faire tomber les frontières qui ralentissaient la circulation des capitaux privés. Ceci a eu pour conséquence de soustraire définitivement ces capitaux privés au contrôle des Etats souverains et de donner la possibilité à ceux qui les possédaient de mener des raids d'investissement hors de leurs frontières. L'expansion de ces deux "moyens" offerts à des intérêts privés a entraîné dans la quasi totalité des secteurs économiques la double destruction du travail pour les pays occidentaux via la réorientation des investissements vers les délocalisations de production et de la concurrence par les acquisitions et les fusions d'entreprises. De ce fait, les Etats n'ont plus de maîtrise sur les économies nationales (donc sur l'emploi et le système bancaire) et les entreprises nationales sont au mieux les filiales de trusts mondiaux qui contrôlent leur secteur d'activité ou au pire disparaissent totalement. Ceci n'est pas une projection, mais un pur constat.
Par voie de conséquence, il est facile de comprendre que seuls les pays qui préservent leurs frontières économiques, financières, bancaires et politiques de la mondialisation, gardent le potentiel économique et financier qui leur garantit le minimum d'autonomie nécessaire pour ne pas couler avec le navire sur lequel tous les autres ont été embarqués. L'exemple du Bangladesh montre qu'avec une économie préservée des mirages du libéralisme, où les capitaux nationaux ne sont pas dépendant des investissements étrangers et où le système ne permet pas aux entreprises nationales d'investir directement hors des frontières, il est parfaitement possible d'échapper à une crise qui affecte le reste du monde soumis à la chute des dominos. Certes, cette ancienne province pakistanaise qui a pris son indépendance en 1971, est actuellement l'un des pays les plus pauvres au monde en même temps que celui qui possède la plus forte densité démographique, ce qui pourrait justifier l'argument couramment avancé que si le libéralisme génère des crises, il est aussi le seul moyen contemporain de sortir de la misère et qu'à ce titre si le Bangladesh ne subit pas la tourmente actuelle il n'en est pas moins exempt de pauvreté. Or, il ne serait pas juste de voir dans cette situation d'autres causes que les conséquences non encore guéries des discriminations politiques, culturelles et économiques qui ont bridé son développement et qui l'ont conduit à une guerre d'indépendance, tout comme l'instabilité politique (au moins 4 coups d'Etat depuis 1971) qui l'affaiblie depuis.
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Plus de doutes sur le choix des dirigeants mondiaux d'un génocide alimentaire de 20% de l'humanité.

Un milliard de personnes menacées par la famine
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Avant de déboucher sur la crise actuelle, l' "économie financière" - c'est à dire la spéculation sur des valeurs virtuelles - n'aurait pas pu semer ses germes mortels dans la vie réelle sans la grande complicité et l'aval indispensable de la majorité des politiques et des "spécialistes officiels". Au premier rang de ces germes mortels figure évidement la fixation des prix agricoles par les marchés dont l'existence et l'activité a été encouragée par les grandes organisations mondiales qui s'étaient chargées préalablement de déstructurer les agricultures locales et dont la spéculation a trouvé son moteur en surfant sur les théories des fanatiques de l'éco-énergie qui, en justifiant l'orientation des productions de céréales et d'oléagineux vers les bio-carburant pour diminuer les émissions de carbone des pots d'échappement, ont relégué au second plan l'obligation vitale de veiller à ce que les productions agricoles servent en priorité à alimenter ceux qui en ont besoin pour subsister. De ce fait, la pénurie de céréales qui va entraîner dans les semaines qui viennent la famine pour près de 20% de l'humanité n'est pas imputable à une production insuffisante mais en majeure partie à l'explosion artificielle de leur prix engendrée par la spéculation sur le pétrole vert.
Alors que la responsabilité des acteurs délirants de cette "économie financière" dans la crise actuelle est publiquement établie, que la projection de ses conséquences relève du bon sens et que la seule solution pour les empêcher serait de voler immédiatement au secours des agricultures et d'en répartir en urgence la production vers les populations menacées par la famine, la réponse des dirigeants politiques est de renflouer massivement le système virtuel qui en est la cause en vidant ce qu'il reste au fond des caisses publiques, en hypothéquant les Etats et en faisant supporter le tout aux citotyns qui en sont tous victimes. Si on pose que le coût mondial pour éviter immédiatement la famine est communément estimé à 31 milliards de $US sur 5 ans (!!!), c'est à dire environ 24 milliards d'€, en regard des 2.500 milliards de $US donnés au sytème bancaire virtuel en échange de vagues promesses aussi virtuelles dont on sait le peu de cas qu'en fait le Milieu, nous n'avons plus de doutes sur le rôle essentiel rempli par les dirigeants politiques mondiaux dans ce qui s'annonce être un véritable génocide délibéré.
Voir aussi sur le sujet:
L'arrêt de la spirale de la famine passe par la souveraineté alimentaire des pays.
Pro-mondialistes ou alter-mondialistes ? La misère ou la famine ? Et si c'était les deux ?
Pénuries alimentaires programmées et fabrication de "bouches inutiles".
L'offre des technocrates: La famine par la pénurie des denrées ou par leurs prix trop chers.
L'art de la conquête ou comment confisquer l'eau pour devenir le maître de la planète.
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La crise financière accélère l'augmentation du chômage mais n'en est pas la cause.

20 millions de chômeurs de plus dans le monde?
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Du point de vue du chômage (mais pas seulement), la crise financière actuelle ne fait qu'accélérer un processus amorcé beaucoup plus tôt et qui a pris son essor diabolique avec la mondialisation. En effet, depuis que le système financier virtuel, responsable de cette crise, a pris le contrôle total de l'économie réelle par le jeu du crédit et de la spéculation sur les valeurs boursières des matières premières, des nouvelles technologies et des entreprises, ce ne sont plus les paramètres économiques fondamentaux (offres et demandes) qui ont généré des chômeurs, mais les délocalisations, les concentrations de capitaux, les absorptions et démantèlements d'entreprises et la seule obsession de la recherche de gros profits à court terme par des dirigeants qui ne sont plus des entrepreneurs mais des prédateurs financiers. Dès lors, il y a fort à parier que les mois qui viennent nous démontrent que la crise financière était un symptôme qui cachait une autre réalité plus profonde dont la raréfaction de l'emploi par la destruction antérieure du tissu économique - qui est de l'entière responsabilité des politiques - sera l'une des facettes majeures. Par la même occasion, il ne serait pas étonnant que le Nouvel Ordre Mondial commence de plus en plus à s'imposer comme la finalité de la mondialisation et que la présente crise financière n'apparaîsse comme l'un de ses épisodes constructeurs en même temps que ses conséquences ne montrent son vrai visage... inhumain.
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Les salariés du Guangdong découvrent le cycle des délocalisations.

Dans le sud de la Chine, des milliers d'usines menacées
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Le sud de la Chine a été la première région chinoise choisie par les investisseurs étrangers - notamment ceux basés à Hong Kong - comme lieu d'implantation de productions anciennement réalisées dans les pays industrialisés occidentaux. Ce n'est donc pas une surprise qu'elle soit la première touchée par le cycle des délocalisations dont j'ai déjà montré l'existence et le processus. Suivant ce principe, on aurait tort d'imputer les fermetures d'usines à la seule crise financière, aux nouvelles conditions drastiques d'accès aux crédits et à la baisse de la demande étrangère puisqu'on commence à les voir réapparaître dans d'autres régions chinoises et dans des pays asiatiques limitrophes où les salariés sont moins gourmands. Gageons que si l'objectif de la conquête du marché intérieur chinois doit compenser une partie de la baisse des exportations comme l'annoncent les dirigeants locaux, les presque 3 millions de nouveaux chômeurs du sud de la Chine devront accepter de gagner encore beaucoup moins s'ils veulent retrouver du travail.... à défaut de gagner du pouvoir d'achat qui leur permettrait d'acheter ce qu'ils produiront.
Voir aussi sur le sujet:
Nos sociétés mondialisées ne sont pas régies par la loi du plus fort mais par la loi des médiocres.
ADIDAS, le modèle d'un nouvel ordre mondial... de négriers.
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D'un nouvel ordre financier au Nouvel Ordre Mondial: La privatisation de la planète est en marche.

Crise financière : la Chine pour un nouvel ordre financier international
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Chaque fois qu'un secteur est touché par l'effet domino de la mondialisation, la crème de l'élite politique mondiale sort immédiatement de son chapeau la nécessité d'instaurer un nouvel ordre international pour "couvrir" ce secteur. Entamé par la lutte contre le terrorisme, poursuivi par l'écologie puis maintenant par le monde de la finance, le "cycle" des nouveaux ordres mondiaux censés résoudre les problèmes a surtout la particularité de créer le principe d'une gouvernance mondiale qui supplante les organismes régulateurs internationaux existants et retire aux gouvernements des pays leur autonomie de décision en les vouant à devenir de simples exécutants. Concernant le monde de la finance, l'unanimité de l'appel à un nouvel ordre financier international est d'autant plus remarquable que ce sont principalement les mêmes dirigeants politiques qui sont responsables actifs ou passifs de la déréglementation du secteur à l'origine de la crise. En effet, ce sont eux qui ont permis à la finance de s'affranchir définitivement des frontières et donc du contrôle des Etats en libéralisant leur législation nationale pour la mettre en conformité avec les principes de la mondialisation du libéralisme prônés par les néo-conservateurs de l'école de Chicago. De ce fait, ils ont offert à des intérêts privés les richesses de la planète, la main mise sur l'économie effective et.... la propriété de leurs propres nations via l'endettement et la privatisation de leurs secteurs publics.
Dès lors, il serait naïf de voir un retour en arrière ou une prise de conscience tardive dans l'appel des politiques et des "spécialistes" à l'instauration d'une réglementation mondiale qui imposerait une quelconque contrainte effective - sans aucun pouvoir de contrôle ou de coercition du fait de la volatilité des capitaux - à des intérêts privés propriétaires du coffre et de son contenu, maîtres de son emploi, bayeurs de fonds et créanciers des gouvernements à la tête de pays qu'ils ont vidé de leurs souverainetés. On ne voit donc pas bien comment cette règle du jeu annoncée par des dirigeants politiques sans pouvoirs réels et dépendant de ceux qu'ils veulent réglementer, pourrait ne pas être autre chose qu'une façade habillant la dernière phase du processus politique conduisant à  l'instauration officielle d'une "gouvernance" mondiale monétaire et financière dirigée par ceux qui possèdent la maîtrise de l'essentiel des capitaux mondiaux, la propriété des créances des nations, des entreprises et des citoyens.
Ceci met la crise financière actuelle dans une perspective similaire à celle de 1907 qui avait justifié la création de la Federal Reserve américaine.... oeuvre des banques privées qui leur a permis de prendre le contrôle de l'émission du dollar. CQFD !
Voir aussi:
Crise financière: Qui souffle la tempête, récolte le trésor.
Crise financière: De l'importance de ne pas avoir ouvert ses frontières à la mondialisation.
Crise financière: Un chèque en blanc pour les banques et une créance pour les contribuables.
En 1929 le banquier sautait par la fenêtre. Aujourd'hui il fait sauter la banque et fête le bon coup.
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Paul-Vincent PAQUET - © Juillet-Novembre 2008
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