Actualisée le 30 juin 2009

La revue de Presse des RELIGIONS - des DIEUX - des CROYANCES - des MYTHES - des SPIRITUALITES
vus sous l'angle de quelques incohérences parfaitement terrestres. 

La revue de presse qui est mise à jour régulièrement est une sélection personnelle.

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La revue de presse - Religion 2007
La revue de presse - Religion 2008 - 1er semestre
La revue de presse - Religion 2008 - 2ème semestre
La revue de presse - Religion 2009 - 2ème semestre

- Excommunication : "le viol est moins grave que l'avortement" et Fillette avortée au Brésil: le Vatican soutient l'excommunication
- Koweit - Fatwa : "Voter pour une femme est un péché"
- Un rabbin israélien préconise jeûne et prière contre la grippe porcine
- La première députée voilée de Belgique applaudie au Parlement régional
- Les intégristes de tous bords portent leur voile sur les yeux
- Moins de cent nouveaux prêtres cette année en France

L'excommunication ou la tentation d'un dogme de plus en plus éloigné de l'humanité.

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Si l'excommunication apparaît de plus en plus aujourd'hui comme une arme dérisoire, cela n'a pas toujours été le cas lorsque le pouvoir religieux se confondait avec le pouvoir politique. De ce fait, l'excommunication (depuis annulée en partie pour cause de risque de dégradation d'image de l'église) frappant la mère et le personnel médical ayant décidé de l'avortement salutaire de cette gamine violée, n'a plus la même portée sociale qu'avant et n'entraînera heureusement pas leur rejet et leur mise à l'écart. Il se pourrait même que cet épisode - venant après d'autres comme la pédophilie des prêtres ou l'interdiction du préservatif - n'accélère l'agonie de l'image que la hiérarchie catholique a réussie à entretenir durant des siècles. Tous les humains de bonne volonté ne pourront que s'en réjouir surtout si la dégradation de cette image pousse à se pencher sur la réalité du principe sacrificiel qui sous-tend le dogme catholique (et d'autres) qui lui a tant permis de culpabiliser les fidèles et d'accepter les malheurs comme étant une sanction dévolue à l'humanité.

Lire ma chronique sur le sujet: Pour l'Eglise romaine le viol est moins grave que l'avortement. Cherchez l'erreur.
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Selon les salafistes du Koweït, en politique il ne fatwa pas n'importe qui.

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Chaque religion a ses "puristes" dont la capacité d'influence interne et externe à leur religion est en général inversement proportionnelle à leurs effectifs. Faisant plus de bruit que les autres membres et surtout revendiquant une orthodoxie radicale, ils apparaissent souvent aux yeux des profanes extérieurs à leur religion comme les gardiens du dogme établi par le prophète sur le "message" duquel leur église s'est fondée. De ce fait et en raison de la puissance orthodoxe qu'ils acquièrent au sein de leur religion, nous avons tendance à identifier leurs discours et leurs positions comme étant la pensée identitaire partagée par tous les membres de leur croyance. Ce n'est pas la réalité, loin s'en faut, mais l'amalgame largement suscité et développé par les médias fonctionne toujours, ne serait-ce que pour permettre de créer des affrontements idéologiques puis sociaux entre groupes ou ethnie.
C'est pour cette raison que la fatwa présente du mouvement salafiste du Koweit passe le cap de la diffusion interne pour trouver publicité à l'extérieur et donc être identifiée à la pensée de l'Islam qui serait ouvertement misogyne, ce qui est très loin d'être le cas.
Il reste quand même qu'en découvrant l'aspect choquant de ce type d'avis, nous pouvons comprendre quelle est la grille de lecture des gardiens du dogme (de toutes les religions y compris politiques) qui leur fait réduire l'âme et la portée des mots d'une pensée première à la signification grossière qui convient à leurs propres intérêts égotiques. C'est ainsi que ces orthodoxes pourraient parfaitement comprendre le proverbe arabe Wahara koul rajoul azim imraha azima (Derrière chaque grand homme une grande femme) par l'obligation faite à la femme de rester physiquement derrière l'homme.
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Pandémie: Le doigt de Dieu ou la main des prédateurs de l'humanité ?

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Face aux malheurs individuels et collectifs contre lesquels la société ne peut ou ne veut répondre ou ne trouve pas d'antidote, le secours du religieux fait toujours bon commerce. Cependant, on aurait tort de voir le seul ressort de la crédulité dans la bonne santé de ce commerce, ne serait-ce qu'en raison du fait qu'il peut aussi provoquer le besoin de mener une réflexion personnelle qui sort des repères traditionnels du système. Mais c'est hélas peu souvent le cas car le religieux s'empresse en général de fournir clé en main une solution sans résultats, basée sur la culpabilisation et la repentance des innocents. C'est exactement ce que propose sans grande surprise le grand rabbin sépharade d'Israël qui saisi l'occasion de la peur de la contagion grippale pour suggérer qu'elle est l'oeuvre de Yahvé et que la seule solution est de "revenir à Dieu de tout son coeur et d'étudier la Torah et ensuite Dieu nous pardonnera". Si ce type d'appel à la soumission en forme de menace emprunte beaucoup à l'opportunité, l'histoire a parfois dévoilé que la tentation de forcer le destin peut pousser à favoriser, voir même à créer, la cause qui sera ensuite imputée à la colère divine. En tous cas, si ce rabbin voit le doigt de Dieu dans la pandémie promise, on sait au moins que les prédateurs de l'humanité y ont mis la tête et les mains avec leurs laboratoires et leurs usines agroalimentaires. D'ou la question logique qui vient en tête: le rabbin appelerait-il à se soumettre à un Dieu dont le masque cacherait les vrais maîtres du monde ?

Voir aussi ma chronique et mon commentaire d'actualité sur le sujet:
Une pandémie de grippe pour justifier et mettre en place le gouvernement mondial
Avec la gouvernance mondiale de la pandémie, nous prépare t'on un avenir soigné ?
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La leçon d'humaniste belge ou la fatwa des gardiens de la laïcité française ?

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Quand quelques-uns de nos gardiens du temple laïque radical lancent avec le président français l'idée d'interdire le port de la burqa afghane avec l'arrière-pensée de passer ensuite au voile musulman, le parlement régional de Bruxelles salue avec enthousiasme l'arrivée en son sein d'une députée musulmane portant le voile. Outre la leçon d'humanisme et d'application de la sage conception républicaine de la liberté individuelle que nos voisins administrent à nos "commissaires laïques" radicaux, on trouvera aussi dans cet exemple l'intelligence politique de ne pas marginaliser en la stigmatisant une communauté vivante qui n'est pas qu'agrégée au cultuel mais englobe aussi la dimension culturelle et participe pleinement à la vie sociale. Malheureusement, au travers et à cause d'une très petite minorité intégriste ou élitiste qui ne représente qu'elle-même mais dont l'influence et le pouvoir couvre l'opinion française, beaucoup de peuples du monde voient de plus en plus s'éteindre les lumières que la France avait allumées et qui leur tenaient lieu jusqu'ici de référence et de modèle.

Lire ma chronique sur le sujet: Interdiction du port de la Burqa: Un pas vers l'uniforme de la religion laïque pour tout le monde
et mon commentaire d'actualité ci-dessous
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Un bandeau sur les yeux vaut bien une burqa sur le visage

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Le titre de cet article se suffit à lui-même pour résumer le caractère intégriste et radical qui anime ceux qui viennent de relancer leur "combat" pour soustraire de la société toutes marques ou références à une croyance ou une religion, au mépris des citoyens pour lesquelles cela a une importance personnelle ou procède d'une discipline librement désirée et qui ne gène en aucune manière le fonctionnement républicain ni la vie des autres. S'il est indéniable qu'aucun mouvement religieux, culturel, philosophique ou politique n'est exempt de compter dans ses rangs quelques intégristes fous dont l'objectif vital est d'imposer aux autres leurs conceptions et leurs façons de vivre, il faut bien convenir que leur pouvoir et leur degré de nuisance est largement supérieur à la puissance de leur nombre, ce qui devrait démystifier leur importance et l'espace que les médias leur offre.
Cela étant, il n'est pas inutile de rappeler que la majeure partie des croisés qui lancent aujourd'hui leur fatwa laïque contre l'Islam (car il s'agit bien de cette cible) sont les descendants ou les héritiers de ceux qui avaient lancé l'anathème contre les curés hier, avec d'ailleurs une perception de la réalité, des arguments et une logique plus réalistes. Il n'est pas non plus inutile de rappeler que ces même sont issus majoritairement de la philosophie maçonnique dont les signes ostentatoires ont envahi ad nauseam tous les symboles et les actes de la république, les murs et les bureaux de nos institutions et même jusqu'aux logos de nombreuses entreprises, associations, syndicats ou manifestations de tous poils et de tous bords.
Je vous recommande donc cet excellent article plein de bon sens dont je pense que le contenu emportera l'adhésion et le soutien des vrais républicains.

Lire ma chronique sur le sujet: Interdiction du port de la Burqa: Un pas vers l'uniforme de la religion laïque pour tout le monde
et mon commentaire d'actualité ci-dessus
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L'église catholique française vers la marginalisation

"Quand la baisse des vocations rejoint la désaffection des fidèles, il n'y a plus rien à faire qu'à prier". C'est à peu de chose près le sentiment que l'on pourrait imaginer être celui de la hiérarchie catholique française devant cette ridicule promotion annuelle de ses cadres de base qui augure d'un avenir de plus en plus confidentiel. Sa situation est d'ailleurs d'autant plus mal engagée qu'elle ne bénéficie manifestement pas de l'attrait que procure le religieux quand la situation sociale se charge d'angoisses et de précarités. C'est même l'inverse qui se produit en ce qui la concerne tandis que d'autres courants majeurs comme l'Islam ou moins importants comme les dérivés évangélistes issus des frères ennemis de la Réforme protestante prennent un essor significatif. Pire encore, une partie grandissante de ses fidèles déserte le giron en se convertissant à la concurrence alors que d'autres demandent purement et simplement à être rayés des registres où ils avaient été inscrits aux premières heures de leur vie, par tradition ou par habitude et en tous cas sans leur consentement. Certains pourront trouver dans l'agonie présente de l'Eglise catholique française la juste conséquence d'un passé chargé de mensonges, d'ignominies et de manipulations. D'autres y verront le tardif mais inévitable retour de bâton qui frappe tous les pouvoirs qui exercent trop longtemps une direction sur les consciences. Quoi qu'il en soit, si le catholicisme sera certainement marginal dans le paysage religieux français d'ici quelques années, il ne faudrait pas en tirer la conséquence qu'il en sera de même de l'influence du catholicisme romain dans la conduite du monde car si le volume des fidèles compte pour la vitrine, la puissance de sa haute hiérarchie via les Jésuites ou l'Opus Dei continuera de prendra une grande part occulte déterminante dans l'édification du nouvel ordre mondial pour lequel ses moines-soldat oeuvrent depuis si longtemps.
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Paul-Vincent PAQUET - © Janvier-Juin 2009
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