Actualisée
le 30 juin 2008
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La revue de presse - Religion
2007
La revue de presse - Religion
2008 - 2ème semestre
La revue de presse - Religion
2009 - 1er semestre
La revue de presse - Religion
2009 - 2ème semestre
- Islam
aux Pays-Bas: une fatwa interdisant aux femmes la pratique du
vélo suscite la polémique.
- 7
prêtres blessés dans un pugilat à la
Nativité
- Les
jésuites ont élu leur nouveau "pape noir"
- On ne
va pas créer une "super-Eglise"
- Tom
Cruise fait peur aux allemands
- JERUSALEM
- L'armée presse des immigrants à se convertir au
judaïsme
- La
croix, une mode au-delà du symbole
- Un
parc d’attractions sur le thème de la Bible
- Plus
d'un demi million de bibles à prix cassés vendues
en trois mois
- Rabbi
Reveals Name of the Messiah (Un rabbin
révèle le nom du Messie)
- Sarkozy
salue l'ordination de traditionalistes
- Plus
de 40 % des Américains ont changé de religion
- Au
Mont Sinaï, Moïse était sous l'effet
d'hallucinogènes, selon un chercheur
- Plus
de la moitié des Juifs israéliens se
déclarent non pratiquants
- Faire
le plein... à l'église
- L'Église
s'agace des exigences des futurs mariés
- Le
retour des valeurs chrétiennes dans les salles de classe
- Où
est passé le Birobidjan ?
- Les
Suisses ont confiance en Dieu, mais moins en l’Eglise
- Les
musulmans désormais plus nombreux que les catholiques
- Benjamin
Netanyahu : « Les évangéliques sont nos
meilleurs amis »
- Une
église en 24 heures chrono
- Des
milliers de conversions annulées!
- Un
enseignant à Ryad risque la prison pour un café
avec une dame
- Le
Nouveau Testament est brûlé en public à
Or Yehuda
- On
peut croire en Dieu et aux martiens, dit l'astronome du pape
- Le
fiancé est impuissant, l'évêque refuse
de célébrer le mariage
- La
presse italienne présume une conversion de Bush au
catholicisme
- Le
Vatican s'inquiète de l'influence des sectes
chrétiennes
- ÉTATS-UNIS
- Prier en faisant du sport, c'est possible !
L'imam et son petit vélo dans la tête.
Au
rayon des castrations mentales, la castration religieuse est
la plus
aboutie et donc la plus efficace pour ceux qui la pratiquent sur
eux-même d'abord puis sur les autres. On connaît
les effets
destructeurs qu'elle occasionne sur les plus mystiques, à
commencer par la diabolisation
de la dimension sexuelle pourtant essence de la
vie et qui se traduit par la frustration
qui génère les violences par procuration,
la culpabilisation*, la jouissance
sacrificielle, les
perversions pédophiles, les névroses
pathologiques, le sentiment
de supériorité lié à la
sensation propre à l'initié, le besoin
d'asservir, et qui va jusqu'à la mise
à mort physique ou sociale des "cibles" les
plus porteuses de vie. C'est ainsi que l'inquisition a su
utiliser quelques spécimens de castrés mentaux
pour éradiquer des savoirs populaires dans le rite
sacrificiel du feu et qu'on devine derrière quelques
holocaustes contemporains leur inspiration
caractéristique.
Aussi, quelles que soient les religions - et leur excroissance
politique -
qui font leur couche dans les croyances, nous trouverons toujours ces
sacrificateurs pour tenter d'imposer
à leurs fidèles le respect de règles
castratrices et la vocation d'en faire croisade pour
grossir la troupe des aliénés innocents qui leur
servent à la fois de combustible et de bouclier. Au rang de
ceux-ci figure - sans en avoir l'exclusivité
- cet imam qui à cause de son petit vélo dans la tête
lance une fatwa proscrivant l'usage du deux roues
à la gent
féminine, comme un général fou
donnerait ordre aux soldats de monter au front en
caleçon pour préserver leur treillis des
impuretés.
En voilà un
à qui le bon sens thérapeutique pousse
à prescrire l'usage immodéré
du vélo sans selle.
* Vecteur majeur
utilisé par tous les manipulateurs.
Voir aussi: Les mystiques
névrosés et méchants ne sont-ils pas
au pouvoir depuis des millénaires ?
Quand de
dieu du mari interdit à la femme d'avoir chaud, le sage
tribunal envoie l'homme à l'ombre.
Haut
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Coups de balai dans la basilique de la Nativité.
Cette histoire de coups de balai qui
dégénère entre frères
ennemis des armées chrétiennes a de quoi faire
saliver de plaisir tout athée qui se respecte. La
Jérusalem sacrée que se disputent les religions
monothéistes est donc de plus en plus un terrain de combat
fraternel ou le présumé propriétaire
spirituel aura beaucoup de mal
à séparer le bon grain de l'ivraie. Gageons que
la prochaine fois le Kachër sera de la partie.
Haut
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Habemus Papam obscurus (Nous avons un pape sombre-obscur-caché)
L'église
catholique romaine a bien des faces
obscures, à commencer
par
celle de sa création. Mais il en est une essentielle
représentée par les jésuites*
que
quelques connaisseurs érudits
considèrent
comme le
véritable gouvernement intemporel de la
chrétienté et plus encore au delà.
Car les
jésuites dont le serment
révèle le caractère milicien**,
inscrivent leurs actions dans
une logique de construction du monde de sorte que
l'on
ne peut saisir le
sens et la portée de leurs influences que plusieurs
générations après, voir plusieurs
siècles.
Pour exemple, ne se sont-ils pas fait accepter dès
1624*** dans
les monastères tibétains ou ils
rédigèrent des dictionnaires et
des
traités
en tibétain **** ? N'est ce pas
à cette
époque que correspond la naissance du Lamaïsme
moderne ***** ? Ne se sont-ils pas
installés
à Shigatsé
- ville ésotérique s'il en est et
résidence
des chefs occultes du Tibet - ou H. Blavatsky puisera plus tard
auprès
des "Maîtres
de
sagesse de la grande loge blanche" la
pensée de la
théosophie, laquelle a insufflé la
maçonnerie
contemporaine, le new-age et sa suite
qui pourrait bien être
la
religion spirituelle du nouvel ordre mondial
?
C'est donc à
l'aune de cette logique et d'un éclairage historique
qu'il faut certainement prendre
l'élection du nouveau général
jésuite et en
particulier ses 46 ans
passés en Asie. L'Asie justement qui ressemble
de plus en plus à cette "centrale
jaune"
dont parlait Robet
Charroux pour annoncer qu'elle serait
le maître du monde du troisième
millénaire. Dans son commentaire sur l'élection
d'Adolfo Nicolas, l'Osservatore Romano confirme l'accompagnement
jésuite de ce scénario - sans
probablement en saisir la portée - quand il
précise qu'"Avec
lui, les Jésuites se tournent
un peu plus vers l'Asie, future
terre de la mission
chrétienne et de la
rencontre des religions".
Fidèles à leur tradition
de formation des élites, à
leur vocation
de conseillers occultes des puissants dont certains sont
leur création, dotés
du plus formidable réseau multisecteurs
et multiculturel qui puisse exister au monde, riches
avec les riches et pauvres avec les pauvres, nul
doute que
la puissance des hommes
en noir va continuer de se
faire sentir
derrière les événements mondiaux
à venir, jusqu'à ce que leur oeuvre
soit accomplie: le Grand Œuvre de l'Ordre
Mondial, une théocratie
politique planétaire basée sur une
religion
œcuménique.
* Il
convient de préciser qu'il s'agit
des Jésuites des hauts grades, car les
jésuites de base ne sont pas initiés aux secrets
de l'ordre, bien qu'ils forment un groupe de soldats
obéissants prêts à remplir n'importe
quelle mission. Précisons aussi qu'un seul
jésuite sera initié sur quarante et
après avoir
été préparé
pendant 15 ou 20 ans.
** "Que
ceux qui vivent dans
l'obéissance se
laissent conduire par leur supérieur, comme le cadavre qui
se laisse tourner et manier en tous sens ". (Constitution
de la
Compagnie de Jésus, 6e partie - I) "Je dois me remettre aux
mains de Dieu et du supérieur qui me gouverne en son nom,
comme un cadavre qui n'a ni intelligence ni volonté."
(Dernières recommandations
dictées par Ignace de
Loyola peu de jours avant sa mort. Bartoli / Ignace de Loyola, II)
*** Pénétration
au Tibet de deux jésuites portugais partis d’Agra,
Antonio de Andrade et Manuel Marquès. Après une
première reconnaissance, ils reviennent à
Tsaparang en 1625. Puis en 1627-1630, deux autres jésuites
portugais, Cabral et Cacella, gagnent Shigatsé par le
Bhoutan.
****
Les
universitaires occidentaux rédigent leurs thèses
à partir d'authentiques traités de Bouddhisme
Tibétain .... écrits par des jésuites.
*****
En
1642, le "roi
temporel" du Tibet, Gushri Khan, un chef mongol
qoshot, investit le cinquième
dalaï-lama - Ngawang
Lobsang Gyamtso - au
monastère de Tashilhunpo à Shigatsé de
l’autorité
suprême religieuse et politique sur le Tibet, le Ladakh,
l’Amdo et le Kham oriental. Le dalaï-lama
s’installe à Lhassa où il ordonne, en
1645, la construction d’un palais, le Potala. Il accorde
à l’abbé du monastère de
Tashilunpo de Shigatsé le titre de "panchen lama" qui
signifie "grand lettré". Ce dernier est doté
d’une
autorité religieuse, le dalaï-lama disposant en
plus de l’autorité politique. Le pouvoir des
Guelougpa sera désormais sans partage.
Haut
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Une famille des religions ou le besoin politique d'organiser l'œcuménisme religieux centralisé.
Avec la mise en place du nouvel ordre mondial, les
pouvoirs politiques dirigeants ont plus encore qu'hier la nécessité
de contrôler tous les secteurs de la
société, non seulement sociaux,
mais aussi ceux qui relèvent des groupes
de pensées, quels qu'ils soient. C'est ainsi
que dans le schéma
d'organisation de la gouvernance qui tient lieu de guide
philosophique et de feuille de route aux dirigeants, tous
les individus-citoyens doivent rentrer dans une ou plusieurs cases
identifiables ayant elles même des responsables
agréés comme interlocuteurs du pouvoir politique
central. Cette conception pyramidale purement
empruntée de
l'organisation stalinienne ou nazie implique la
création systématique d'organismes
fédérateurs dont les
intérêts, les positions et les
décisions de leurs chefs finissent par être opposés
aux citoyens qu'ils sont sensés
représenter. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard
si ces chefs
sont issus des même formations ou cooptés par
ceux qui exercent le pouvoir central, comme le montrent
les énarques qui dirigent les partis politiques majeurs
théoriquement contradictoires ou le ciment
franc-maçon (ou d'autre appellation) qui lie les
représentants d'horizons divers et parfois
opposés.
Les religions qui sont déjà des
entités centralisatrices et identifiables
sociologiquement, sont trop nombreuses pour être
traitées globalement par le pouvoir politique. De plus elles
sont susceptibles de se multiplier puisqu'elles
relèvent de la
pensée qui est par essence une croyance individuelle
partagée ou pas, ce qui s'oppose à la
perception scientiste de la société rationnelle
ou chaque individu doit appartenir à des structures
identifiées, reconnues et agréées dans
la pyramide
de l'organisation sociale. La création de ce Conseil
suisse des religions doit donc être compris
comme une volonté
politique d'intégrer la pensée religieuse en
temps que groupement humain dans l'organisation rationnelle de la
société au même titre que les
représentations socio-professionnelles ou
économiques, et non comme l'expression d'un
œcuménisme venant de la base. C'est
d'ailleurs cette même volonté qui
animait le Sarkozy du Ministère de
l'Intérieur quand il a crée le Conseil Français du
Culte Musulman
dans lequel les musulmans de base sont très loin de se
reconnaître. Mais leur opinion est-elle vraiment
importante?
Haut
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Les "vieux" allemands et les ombres noires derrière la vedette people de la Scientologie.
On prête beaucoup de pouvoir
à la tête
de gondole
médiatique de la Scientologie. Certains vont
même jusqu'à en faire le N°2 de
l'église fondée sur la
dianétique de Ron Hubbart. C'est
assurément ne pas bien connaître le monde des
"inspirateurs" qui donnent vie aux religions et qui savent que
l'invisible
commande toujours au visible. Cela étant, faire
de cet acteur un catalyseur
pour prospects après l'avoir mis
sur orbite dans la galaxie de la fabrique
planétaire
de rêves et de conditionnement qu'est Hollywood,
n'est
évidement pas gratuit. D'ailleurs, si 66% des
personnes âgées allemandes le
considèrent
dangereux, 71% des jeunes n'y voient rien de
néfaste. Autrement dit, le
taux de pénétration futur de la Scientologie dans
la société allemande est plein de promesses.
Comme
l'écrivait Max Picard dans l'Homme du néant: "le national socialisme existait
sous une autre forme avant Adolf Hitler. Aujourd'hui que la
tragédie du Troisième Reich est
consommée, il cherche déjà une autre
forme afin de se "réincarner": car il est à
nouveau présent parmi nous". Peut
être est-ce cette vérité - qui date de
1946 ! - que les "vieux" allemands voudraient faire comprendre
à leurs "jeunes" ? Mais n'est ce pas Mission Impossible
?
Haut
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La stratégie des conversions pour transformer un Etat de droit en un Etat religieux.
On connaît les intentions
des dirigeants israéliens - en tous cas ceux
qui dirigent leurs consciences - de vouloir
faire d'Israël un Etat strictement juif,
ce qui n'avait pas été voulu lors de la
création
du pays par l'ONU, c'est à dire par les autres nations de la
planète. Comme il fallait heureusement s'y attendre, la
condition préalable d'acceptation de cette
volonté par
les Palestiniens lors des pourparlers de paix de la récente conférence d'Annapolis
a été rejetée sans détours,
notamment par les américains. Ceci n'a bien sur pas refroidi
l'ardeur
des intégristes de l'Etat-Religion
qui comptent de nombreux adeptes dans les rangs militaires. Ces
derniers n'ont donc pas tardé à utiliser les
moyens
qu'ils maîtrisent, c'est à dire la force de
persuasion
qu'autorise l'uniforme et l'attirail qui va avec, pour inviter
les immigrants à la conversion de
manière à réaliser
par la base ce qui est pour l'heure interdit en droit et par le concert
des nations, c'est à dire la judaïsation
complète des territoires. Il sera
ensuite logiquement facile de coller
le statut administratif d'étranger aux non juifs
récalcitrants à la conversion - et
en particulier aux palestiniens des territoires occupés -
pour les expulser
comme l'y autorisent de plus en plus les législations sur
les immigrés un peu partout dans le monde. En
favorisant un prosélytisme
stratégique de conversion,
les rabbins orthodoxes - qui font partie des moins
prosélytes au
monde - savent parfaitement le bénéfice
qu'ils
tireront en terme de pouvoir sur une population
judaïsée
que ne peut exercer le pouvoir politique démocratique donc
laïque. Il serait intéressant de connaître
les positions des alliés d'Israël sur cette
évolution,
à commencer par le président français,
Nicolas
Sarkozy, si choyé par la communauté
juive.
Haut
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Chacun sa croix pour accepter les chaînes à venir ?
Les
intégristes de la laïcité pensaient
avoir
marqué
leur territoire en imposant l'interdiction du port individuel de
symboles religieux qu'ils disaient attentatoires
à ....la
laïcité. Comme si cela pouvait avoir un
effet dissuasif sur
l'affirmation de croyances millénaires et réduire
l'un
des très rares supports d'espoirs virtuels dans cette
société dominée par les pervers.
En dehors du fait que c'est
exactement le contraire qui
se produit quand ce genre de décision stupide est prise,
les plus primaires étaient probablement loin
d'envisager que ces signes puissent revenir par la
grande porte de la société, celle de la mode
contre laquelle ils auront beaucoup de
mal à lutter sans le risque d'être
définitivement
marginalisés dans leurs propres
leurs intentions.
Par contre, envisagée sur un
plan plus stratégique - c'est à dire
au-delà des visées des gardiens du Temple de la
laïcité - cette récupération
par la mode des symboles religieux a un double effet. Celui de déposséder
les religions de l'exclusive de leurs marques
déposées et parallèlement
de faire
rentrer le symbole spirituel - c'est à dire l'invisible -
dans la société.
Dynamisée par la
fusion à venir des symboles des
différentes religions, la dimension spirituelle
serait donc poussée à perdre ses multiples formes
et son fond pour
s'incarner à
terme dans une réalité et une signification unique,
c'est
à dire l'existence du divin, non en tant que
philosophie ou conviction, mais en qualité de "directeur
de conscience" planétaire, vecteur
d'acceptation et
justification du sort individuel et collectif. Il
se pourrait bien que ce soit la condition pour que les vrais
dieux montrent leurs visages, leurs formes et leurs pouvoirs et ne
révèlent ainsi la cause probable et l'origine
certaine des fers que les demi-dieux qui nous gouvernent depuis si
longtemps se sont employés à nous poser.
Comprenne qui pourra.
Haut
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Jésus Land au pays de l'axe du bien.
Dans quelques années, le petit visiteur
du Holy Land Experience pourra dire "Jésus existe, je l'ai
vu"
et il vous affirmera qu'il était plutôt clair de
peau et
de cheveux ...comme les Palestiniens d'il y a 2000ans.
Il
faut dire que la tache des scénaristes du parc d'attraction
bushien est
facilitée par le travail de leurs
prédécesseurs qui se sont ingéniés
durant des siècles à écrire une
histoire qu'aucune trace historique atteste,
notamment sur l'authenticité de l'existence du
Jésus biblique. De
fait, aucun des contemporains de l'époque comme le prolixe
et
méticuleux historien
Flavius Josèphe, Pline l'Ancien - chroniqueur si
fécond
sur la
politique et l'insolite social mais totalement muet sur ce
sujet
- Sénèque, Philon d'Alexandrie, Juste de
Tibériade
ou encore ceux qui ont suivi au Ier siècle
comme Suétone, Pline le Jeune, Juvénal,
Tacite, Plutarque, ou au IIème siècle
comme Dion Cassius et
Pausanias, ne font
mention de cette histoire qui aurait eu pourtant la force de traverser
les siècles. Il en est de même des
Manuscrits de la Mer Morte qui ne
parlent pas d'un dénommé Jésus,
pas plus que de ses apôtres ou même de l'agitation
qu'ils auraient causée.
Ce
sont donc les Conciles de Nicée de 325
(déification du personnage
Jésus et invention de la Trinité) puis de 787
(encouragement à la
diffusion des images: "plus
l'on voit souvent dans leurs images Jésus-Christ, sa sainte
mère et les
saints, plus on se sent porté à se souvenir des
originaux et à les aimer")
suivis des correspondances, manuscrits et romances
que les
moines copistes ont fabriqués avant Gutenberg et dont le
Vatican
consent à les dénoncer
comme faux
qui forment le fonds de commerce du Holy Land Experience, en
même temps
que les justifications et la légitimité
géostratégiques de la famille
de son généreux mécène.
Quand
au message intemporel attribué au
Jésus biblique, il est resté lettre
morte-née pour que nous ne sortions
pas du pays des rêves dans lequel nous
vivons.
Haut
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La Bible, best-seller en low cost pour convertir les pauvres à la foi des demi-dieux terrestres ?
Pour faire un best seller, il faut une
bonne histoire qui mélange le rêve, l'espoir et
l'identification. Quand en plus le livre répond
à nos
interrogations les plus fondamentales, l'affaire n'est
plus un succès mais un triomphe qui passe les
générations. La Bible fait mieux encore
puisqu'elle a modelé
l'histoire de l'humanité en engendrant
et solidifiant des cultes multiples qui lui
doivent leur crédibilité, leur
longévité et le nombre de leurs
fidèles. C'est donc le plus formidable succès de
librairie que l'histoire connaît et qui ne sera certainement
jamais battu. Par voie de conséquence, c'est une manne pour
les éditeurs et les imprimeurs qui ont
suivi le choix
de Gutenberg, d'une part parce qu'il n'y a aucun droits
d'auteur à verser si ce n'est la
rémunération des traducteurs (traduction
à ce jour dans environ 2100 langues sur les 6700 connues) et
parce que le
livre suffit à sa promotion. Le
marketing moderne qui tient compte du fait que la
Bible cible en premier lieu les clients les plus touchés
par la misère que fabrique le monde
nouveau en construction et donc leur faible pouvoir d'achat, vient
d'ajouter le low cost
à la promotion du livre. Le résultat n'a pas
tardé ce qui est la preuve de
l'intérêt. Reste que si la traduction est de la
même qualité que la majeure partie des
précédentes, il ne faut pas s'attendre
à ce que les lecteurs y trouvent autre chose qu'une
histoire romancée plus ou moins violente et plus ou moins
morale, l'attente
culpabilisatrice d'un futur radieux venu d'ailleurs et l'acceptation
d'un présent qui prépare un holocauste
à la gloire des demi-dieux terrestres.
Haut
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Le Messie arrive. Ca tombe bien, le nouvel ordre mondial aussi.
Feu l'éminent et
respecté rabbin Yitzhak Kaduri
passera probablement
à la
postérité des œcuménistes
fondateurs pour avoir prévenu de l'arrivée
imminente du Messie.
Compte tenu de l'aura et du respect justifié que le rabbin
avait suscités de son vivant, la nouvelle est à
prendre au sérieux, même si des sceptiques ont mis
les visions du vénérable sur le compte du
très grand age. Voilà qui devrait donc mettre
d'accord ceux qui attendent la venue du Messie depuis des
siècles, ceux qui sont convaincus
de son passage il y a deux mille ans et ceux qui l'ont reconnu
dans quelques gourous illuminés. La preuve, le
décryptage du message codé
laissé par l'érudit donnerait le nom de Yeshua,
autrement dit ...Jésus. De quoi rallier les uns
et les autres au divin guide à venir et ranger les
querelles de clocher millénaires au rayon des avatars de
l'ancien monde.
Bien que nous n'ayons aucune indication sur la date de son
arrivée qui serait proche, nous pouvons envisager sans trop
de risques qu'elle devrait marquer l'entrée en
fonction d'un nouvel ordre mondial.
Haut
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La fille aînée de l'Eglise fournirait-elle un bon fils au Vatican traditionaliste ?
Dans
le bréviaire des usages et du savoir-vivre
présidentiel, il y a les
félicitations qu'oblige le protocole, les
félicitations
que dicte la diplomatie et les félicitations amicales. S'il
a fallu parfois une réelle
souplesse aux Présidents français successifs pour
que les félicitations obligées qu'exige la
diplomatie et le protocole ne soient pas
interprétées comme un aval envers leurs sulfureux
bénéficiaires, l'actuel locataire de
la présidence montre ne pas s'embarrasser de scrupules avec
les fondements de la présidence républicaine du
pays. Probablement une façon personnelle d'habiter la
fonction ou plus précisément de contraindre
la fonction à l'habiter, au point que l'on
n'arrive pas à déterminer si
les volontés du chef sont le fait d'un irrépressible
besoin personnel de créer des amitiés avec tout
ce qui représente un pouvoir si possible
sulfureux, ou
si elles trahissent des liens dont l'intimité ne nous a pas
été dévoilée plus
tôt. Toujours est-il que les chaudes
preuves
d'amitiés adressées à ces
traditionalistes dont l'Eglise elle-même
écartait il y a peu la filiation encombrante,
apparaissent pour le moins incongrues du fait
même qu'elles n'étaient pas une obligation
protocolaire. En tous cas, la fascination pour un
certain pouvoir spirituel ou sa proche présence
conseillère, risque à la longue
d'éclairer les
interrogations du parti des "pov'cons" - majoritaire dans le pays - sur
les véritables intentions de décisions
difficilement acceptables.
Haut
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Aux USA, le brassage des croyants entre les religions ne fera pas diminuer leur influence.
Dans les périodes instables ou la
misère pointe ses crocs, la difficulté pour les
religions qui ont influencé la société
et la politique est de maintenir le volume de leurs croyants car il
n'est pas facile d'expliquer que les limites de l'espoir sont
bornées par l'absence de l'intervention du dieu qu'elles
représentent au moment ou sa présence serait la
plus souhaitable. Heureusement pour elles, la demande
d'espérance est telle que ceux qui ne sont plus convaincus
par un discours adhérent à un autre, de sorte que
les
pertes sont à peu prés compensées par
les gains.
De toutes façons, comme les principales églises
américaines revendiquent le même dieu, ce n'est
pas demain
que le Président américain ne prêtera
plus serment sur la Bible.
Haut
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En grand initié, Moïse avait trouvé le joint pour entrer en contact avec Yahvé.
Les Dieux ont - dit-on - planté
la vigne sur la Terre parce qu'ils
étaient particulièrement friands de son
fruit fermenté qu'ils consommaient en abondance lors de
leurs séjours. Pour preuve on a appelé ce dernier
le Breuvage ou le Nectar des Dieux
ou encore le sang de la
terre. Son récipient de transport
actuel en garde même trace dans le nom de dive
bouteille ...surtout quand il est rapidement
vidé. Lorsque les Dieux ne se sont plus
montrés,
ils auraient enseigné aux demi-dieux humains et aux
prêtres la
consommation de cet élixir réservé,
procurant un état de conscience particulier qui donnait
accès
au monde divin, ce qui leur permettait en fait de garder un oeil sur la
colonie terrestre.
D'ailleurs, les
traces antiques ne laissent aucun doute sur le style de cultes
avinés qui s'y pratiquait entre initiés,
notamment ceux
à Dionysos que les moines du XV°
siècle
ont perpétué mystiquement à
travers
leurs chants et qui subsiste dans le rite archaïque de
l'eucharistie.
En réalité, le Nectar
des Dieux qui
donnait l'immortalité était probablement de l'Ambroisie -
breuvage à base de plantes psycho-actives.
C'est donc l'état de conscience modifiée obtenu
par ce genre de substances agissant sur le système nerveux
central qui permettrait d'accéder au divin.
Ainsi, la pythie
de Delphes rendait ses oracles sous la forme de mots
inarticulés et de cris incompréhensibles, en
mastiquant des feuilles de laurier, juchée sur son
célèbre trépied planté au
milieu
des fumigations d'encens et des effluves de souffre sortant de
terre. De même, Sophocle,
Platon, Aristote, Marc Aurèle, Cicéron et
d'autres ont témoigné de l'usage de
drogues dans les rites
initiatiques des mystères d'Eulésis
ou les participants consommaient du Kykeon - breuvage
contenant probablement le champignon hallucinogène ergot de
seigle.
En Afrique c'est l’iboga, plante
hallucinogène
contenant un principe
actif proche du
LSD 25 qui sert dans
les cérémonies initiatiques.
Dans les textes sacrés de l'hindouisme - l’Atharva Véda
et le
Rigveda -
il est très souvent fait référence
à la consommation
de chanvre et de soma - boisson
hallucinogène sacrée provenant
de l’Amanite
muscaria (amanite tue-mouche) permettant de "voir les dieux", de
connaître la sagesse divine et d'accéder au
nirvâna - ou encore de l’Harmala,
une fleur du plateau
iranien, ou bien encore à la racine de Rauwolfia qui
facilite la contemplation et l'accès au nirvâna.
Les chamans et les prêtres d'Amérique latine
(indiens et andins) pratiquaient l'usage
rituel d'hallucinogènes dans leurs cultes et
leurs divinations pour "entrer
en communication avec l'Autre monde peuplé des dieux et des
morts". Leurs drogues les plus prisées
étaient (et restent) la mescaline -
principe actif
du cactus Peyotl - mais
aussi l’épéna
- poudre hallucinogène
préparée à partir du Virola - et le yagé (ou
ayahuasca),
breuvage à base d'une liane de vigne du type Banisteriopsis
contenant deux
alcaloïdes
proches du LSD, l’harmine et l’harmaline.
Bref, ces pratiques
associées au hauts niveaux de l'initiation et du religieux
sont inscrites dans toutes les civilisations et toutes les cultures
traditionnelles, donnant
ainsi aux drogues une place et une fonction sacrées.
Dès lors, apprendre que la pratique solitaire de la fumette
par Moïse lui aurait fait apparaître les Dix
Commandements n'est pas du tout une hypothèse
imbécile, et encore moins sacrilège. C'est
même la voie
la plus plausible puisqu'elle est celle qui mène aux Dieux.
Cela étant, si on retient des Dix Commandements ceux qui
concernent le meurtre, le mensonge, le vol et les idoles, il me semble
qu'il n'était pas besoin de tirer sur le joint ou de faire
une décoction de champignons pour comprendre et
affirmer que ces actes de prédations ou de
manipulation sont les fossoyeurs de
l'Humanité.
Si comme moi vous préférez
garder votre lucidité et ne voulez pas
expérimenter la perception de l'effet des drogues
hallucinogènes mais vous faire cependant une
idée du monde des dieux, je vous recommande tout
particulièrement le livre du
célèbre Aldoux Huxley Les portes de la
perception
dans lequel il décrit remarquablement
les
effets
de la mescaline qu'il a expérimentée.
Haut
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Qu'est-ce qui fait courir David ?
La réalité d'une nation
israélienne peu religieuse surprendra probablement ceux qui
lient l'existence de l'Etat d'Israël et du peuple juif
à la croyance des nomades hébreux qui vivaient en
Palestine. La confusion vient de la particularité
de la diaspora juive par rapport aux autres communautés
religieuses de ne pas être à proprement parler le
fruit d'un
choix spirituel commun à ses membres mais la marque de
l'appartenance à une lointaine
généalogie ethnique dont la
transmission par la mère est garante de la
pérennité. Cette dimension
génétique - application très douteuse
de la notion de peuple
élu*
- confère l'appartenance
automatique à une communauté sociale par les
liens du sang avant d'être le choix de l'adhésion
au message messianique de paix qui est le fondement originel de cette
communauté. De
ce fait, les membres de la diaspora juive ont
bénéficié de tous temps des avantages
naturels que procurent leur grégarité
"familiale" sur le reste de la
société**, mais en ont
subi douloureusement les conséquences logiques par
l'amalgame "familial"***
avec quelques-uns d'entre eux accusés de
mettre en péril ou de spolier la
société dans laquelle ils exerçaient
leurs métiers ou leurs influences. Comme d'habitude, ce sont
généralement les innocents
pacifiques, humanistes et soucieux de mettre en pratique leur
croyance qui ont fait les frais
de leur parenté forcée.
Aujourd'hui, ce lien génétique avec la religion
n'est pas sans poser un réel problème
à la société israélienne,
d'autant que c'est historiquement la première fois que les
descendants des tribus nomades d'hébreux non
sédentaires arrivent à maintenir aussi
longtemps (plus de 60 ans !) un territoire commun
souverain. Dès lors, si certains poussent vers un Etat
confessionnel, d'autres revendiquent un Etat laïque... juif,
ce qui contraindra certainement l'actuelle démocratie
boiteuse israélienne à
faire rapidement à un choix
lourd de
conséquence entre ces deux
options. Perdre son
fondement religieux ou perdre sa transmission...
génétique ? Abandonner son origine de "peuple biblique"
ou ouvrir ses rangs à ceux qui partagent le "message originel"
?
* Sur ce point, il convient de
différencier les approches
hébraïque, juive et sioniste. Cette
dernière, bien que très minoritaire,
prédomine depuis un siècle à la fois
à travers la création et la politique
ethnique de l'Etat d'Israël et dans la constitution et la
défense des "intérêts juifs" dans tous
les secteurs et partout dans le monde.
** Entraide, protection,
cooptation, etc... Par ailleurs, on retrouve cette notion familiale, ou
fraternelle, comme ciment et mode de rapport entre les membres de tous
les groupes en marge de la
société, notamment les
sociétés secrètes ou
discrètes comme la
franc-maçonnerie. C'est d'ailleurs cette similitude qui a
conduit logiquement à rapprocher ces deux
communautés dans la notion de "complot
judéo-maçonnique" qui, s'il n'a pas
la forme ou la structure qui en ont été
données, reste quand même la traduction du
comportement de tous les groupes "familiaux" dont les
intérêts propres individuels sont prioritaires sur
ceux du
reste de la société.
*** Le "Si ce n'est toi, c'est donc ton
frère" est l'amalgame qui pèse sur
tous ceux qui ne condamnent pas personnellement des
actes prédateurs sur la société
effectués par des membres du groupe social ou
religieux auquel ils sont clairement liés par des liens
identifiés comme familiaux, fraternels, politique
ou religieux. Pour être juste, il faut préciser
que ce principe d'amalgame sert aussi aux
prédateurs pour stigmatiser systématiquement un
groupe naturel (race) ou résultant d'une position sociale
non désirée (ex: SDF) qu'ils veulent dominer ou
éliminer. Cependant en ce cas, le "Un vol ? C'est
sûrement un arabe !", ne repose pas sur
l'existence avérée d'une communauté en
marge de l'humanité ou de la société,
mais sur la volonté de créer artificiellement
l'idée qu'un faciès ou qu'une situation implique
une grégarité culturelle représentant
un danger. La différence n'est pas négligeable.
Haut
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A quand les avantages de la carte d'abonnement à votre église préférée ?
Il
n'y a pas si longtemps encore la religion
chrétienne version
romaine, auto-instituée poste d'octroi du divin,
monnayait
des grâces et des
indulgences à ses fidèles. Moins caricaturales,
d'autres églises chrétiennes arrivaient
à lier le
salut du croyant à la
dîme, mais le filon est aujourd'hui tari, du
moins sous cette forme. Pire encore, les
fidèles ont déserté les
prêches un peu partout au point que certaines
églises, moins tenues par le Canon que d'autres, envisagent
de
mettre
la main au porte-monnaie pour assurer l'audience à
leurs représentations et
par-là même revendiquer un certain volume de
fidèles. C'est évidement au pays
où le
sacré se partage entre la Bible et le Dollar que
naissent les solutions marketing sensées
résoudre le problème, même si
le moins que l'on puisse dire
est qu'elles ne renforcent pas l'idée du divin. Cela dit,
par les temps de misère qui s'en viennent, proposer de
toucher quelques menus avantages en échange d'une heure de
présence, pourrait bien s'avérer payant.
Haut
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Le client est roi même à l'Eglise.... en attendant que tous les citoyens soient des "usagers".
Dans
les sociétés basées sur les illusions
comme la notre,
la
forme couvre le fond, le paraître est plus
important que l'être et la symbolique vaut philosophie. C'est
la raison pour laquelle la
forme finie
toujours par détruire le fond en le
remplaçant, laissant les
générations
suivantes dans le désarroi de chercher une
vérité cohérente avec des bouts de
symboles et des mots creux. Le religieux n'échappe pas
à la règle et on peut même convenir
qu'il en est l'expression primitive dans la mesure ou il s'est
ingénié à traduire à la
sauce de ses prêtres des messages qui manifestement se
suffisaient
à eux-mêmes parce
qu'ils étaient destinés à
être livrés tels quels aux populations.
Aujourd'hui ou les
illusions sociales ont largement remplacé
les illusions du religieux traditionnel, il n'est pas
étonnant que les
églises soient confrontées au retour
de bâton de la
symbolique, cette fois-ci agitée par
les fidèles devenus "usagers".
Cependant, on aurait tord de penser que cet état de fait
sonne
le glas du religieux, bien au contraire, car si la forme de la
"mission" et le rapport de force avec les fidèles changent,
ses
ressorts fondamentaux restent un très précieux
outil de
gestion sociale et de catalyseur d'espoir. En effet, du fait
même de sa grande
expérience du symbolique
et de son fondement dans l'immatériel, le
sacré et
le domaine de l'émotif, le religieux est promis
à remplir une fonction
essentielle dans le système d'illusions qui est la matrice
de l'unification en cours des sociétés.
Aussi curieux que cela puisse paraître - mais pas du tout
illogique dans la perspective de la construction de cette nouvelle
société planétaire - c'est
par l'organisation réglementaire de la laïcisation
de la
société que le religieux acquiert une
légitimité sociale qui le
prépare à une fonction
organique dans le dispositif global *.
Pour preuve, les exigences des "usagers" ressemblent
fort à ce qu'ils entendent leur être du
par n'importe
quelles institutions publiques ou n'importe quels prestataires de
service dès lors qu'ils le paient.
Quoi qu'on pense de ces exigences qui prenne la forme du client-roi, on
comprendra que le plus important est que... tout le monde "consomme".
* Pour éclairer ce
constat, on se souviendra
avec grand profit pour l'avenir que c'est Monsieur Sarkozy, alors
ministre de l'Intérieur, qui a imposé en France
les
organisations représentatives des religions, ce qui donnait
au
religieux, pour la première fois de l'histoire, une
légitimité dans l'organisation sociale. Du point
de vue
de la construction du Nouvel Ordre Mondial cher
à Monsieur Sarkozy, le fait que derrière
cette
décision se dessinait la plume des
obédiences
maçonniques et notamment le Grand Orient de Monsieur Bauer qui
poussait en apparence les pions de la prédominance
laïque,
n'est pas incompatible avec les positions marquées du
même
Monsieur Sarkozy devenu président, relativement au
caractère supérieur de la religion.
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Ca se passe en Suisse, mais cela concerne la
majeure partie de l'Europe et quelques indices présidentiels
annoncent que l'exemple
pourrait bien être importé en France.
Les laïques intégristes y trouveront
matière à reprendre leur croisade habituelle et
les religieux du même bois goûteront avec des
frémissements cette sainte revanche. Au-delà du
folklore qu'alimentent les uns et les autres, s'il est
indéniable que la
religion chrétienne a largement influé l'histoire
des pays européens depuis presque 2000 ans et
qu'il est donc logique et nécessaire que cela soit
enseigné, il apparaît moins cohérent
que cet enseignement se fasse dans le cadre d'une discipline
religieuse. Quant aux "valeurs" chrétiennes qui y seraient
enseignées, et quoi qu'en disent les laïques, on ne
voit pas bien en quoi cela pourrait profiter à la religion
du même nom, dès lors que les "valeurs" qui
présidaient à l'Inquisition, à
l'esclavagisme et autres joyeux apports religieux, auront
été abordées. A moins qu'il s'agisse
de faire
comprendre aux générations en herbe que
l'histoire des peuples et des individus s'écrit sous la
plume des dieux et se joue sous l'autorité des grands
initiés,
comme l'a discrètement suggéré *
le
président français dans son discours de nouveau
chanoine honoraire de Saint-Jean-de-Latran.
* "Dans la transmission des valeurs
et dans
l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal,
l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le
pasteur,
même s'il est important qu'il s'en approche, parce qu'il lui
manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le
charisme d'un engagement porté par l'espérance".
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20 ans avant Israël, la république autonome juive du Birobidjan.
Qu'est-ce qui a poussé Staline
à
créer cette première entité nationale
juive, sorte de territoire autonome doté du yiddish comme
langue officielle ? Le désir de donner satisfaction
à la communauté juive d'URSS ou celui de
l'envoyer dans une contrée quasiment vierge pour
développer et peupler cette région
stratégique aux confins de la Chine ? Les deux
assurément. Quoiqu'il en soit, si l'histoire retient 1948
comme étant la victoire du sionisme avec
la création d'Israël, il est bon de
rappeler que 20 ans avant, la communauté juive
possédait déjà un territoire autonome,
certes non biblique, mais plus
vaste qu'Israël et en tous cas beaucoup
moins porteur des germes de conflits que représentait le
découpage de la Palestine et l'arbitraire
imposé aux populations résidentes.
Sans nul doute, si le
Birobidjan avait rempli sa fonction, la
face du monde des 60 dernières années aurait
été changée,
tant il est
vrai que sans
la partition autoritaire de la Palestine, nous n'aurions probablement
connu ni Sabra et Chatila, ni Bin Ladin, ni les invasions
américaines de l'Iraq et de l'Afghanistan, sans compter la
guerre du Liban et les attentats qui ensanglantent la
région. Mais était-ce vraiment le souhait des
géostratéges initiés qui
modèlent le monde et
l'humanité ?
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Faire confiance à Dieu plutôt qu'à ses représentants ? Pas sûr que le résultat soit meilleur.
"Il
vaut mieux faire confiance à Dieu qu'à ses saints",
l'adage transpire l'expérience. Pourtant, 39% des
sondés
suisses continuent de s'en remettre aux représentants de
l'Eglise, ce qui est la preuve que cette dernière
possède
un indéniable
talent de fascination et de solides racines dans la
société. Quoi qu'il en
soit, Eglise ou pas, près de 80% des sondés sont
convaincus que leur foi est d'un précieux secours dans la
vie. Qu'elle leur donne le supplément d'énergie
ou l'espoir pour surmonter les embûches, la
croyance dans l'aide d'un dieu est un moteur qui ne faiblit pas
et qui serait même amené à prendre un
sacré coup de surchauffe compte tenu du fait que les
malheurs grandissants donnent des raisons exponentielles de sonner
à la porte de l'invisible.
Ce pourrait d'ailleurs
être une occasion pour beaucoup de croyants
- avoués ou inavoués, pratiquants d'un
culte ou pas - de s'interroger
sur les limites et la cohérence de l' "aide divine"
et pourquoi pas sur la
matérialité des dieux. Car cette
dernière n'est pas que pur esprit, projection mentale d'une
énergie cosmique ou réponse philosophique
à un mystérieux inconnu. Si on veut bien
considérer les relations
écrites de nos lointains ancêtres et
les traces
matérielles laissés par les dieux
dans l'histoire pré et post diluvienne que
l'archéologie met au jour ainsi que des codes
que les initiés de très haut vol
s'ingénient à parsemer dans les
réalisations dont le symbole échappe à
l'immense majorité des petits humains, on
conviendra que les prédations humaines terrestres que nous
subissons et qui sont la cause de nos malheurs sont une
réplique ou une prolongation d'un monde
divin céleste bien moins éthérique et
pacifique que l'on a réussi à nous le faire croire.
Dès lors, le croyant qui a foi dans la paternité
et la supériorité divine sur
l'Homme, voir même dans le principe de
l'écriture céleste du scénario que
suivrait l'humanité, aura tout intérêt
à se nourrir de ces traces matérielles avant de
pousser la logique qui conduit à admettre que l'invisible
commande toujours au visible. Avec de l'objectivité, du bon
sens et l'aide de cette matière, il se pourrait
même qu'il trouve dans cette logique les raisons
qui font de la manipulation sous toutes ses formes la matrice
supérieure de nos sociétés et la
présence d'anthropophages pour l'imposer et les diriger,
et qu'ils comprennent mieux pourquoi ceux qui pourraient
générer les conditions du bonheur sont
invariablement affaiblis, isolés, ou purement et simplement
retirés du jeu.
Quant aux 19% de ces sondés qui déclarent
n'apporter aucune importance à la foi religieuse pour
surmonter les aléas de leur vie, il n'est pas certain que
leur foi dans le système ou même dans leur "bonne
étoile", ne soit si différente de celle des
autres. Ne s'adresserait-elle pas en fait aux même dieux ?
Haut
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Une nouvelle qui va faire plaisir à M. Bush et à ses amis de la croisade de l'axe du bien.
Les
descendants du prophète Mouhamad auront du attendre
presque 1300 ans et le virage du XXI°
siècle pour devancer ceux du
prophète
Jésus, tout du moins en termes
d'effectifs. Il est vrai que l'expansion éclair des premiers
temps sur fond de Jihad n'a pas suivie, de sorte que les
fidèles du prophète de Médine sont
restés implantés sur les seules terres
rapidement conquises. Il est vrai
aussi que les solides
positions de l'adversaire de Rome ont certainement
contribué à cantonner l'influence de l'Islam aux
contrées de la langue et de la culture originelle
du Coran, et si le monde musulman a laissé des
traces de sa richesse hors de ses bases arabes, notamment en Espagne,
il faut constater qu'il n'a pas réussi pleinement
à faire adhérer les populations à sa
religion.
Aujourd'hui si l'Islam
est la religion la plus pratiquée sur la
planète, il serait réducteur d'en
attribuer la seule raison au double jeu de
la démographie et de la stagnation de la pratique
cultuelle des effectifs chrétiens enfin touchés
sur leurs bases géographiques traditionnelles par
l'épuisement de la crédibilité de la
hiérarchie vaticane. En effet, deux autres raisons majeures
ont manifestement donné le coup de pouce dans la seconde
moitié du XX° siècle. La confrontation
avec l'expansion violente d'Israël sur les terres
palestiniennes
et le lancement
de la croisade occidentaliste et chrétienne des neo
conservateurs qui s'est illustrée dans le sang
par les annexions de l'Iraq et de l'Afghanistan.
Confrontés à la
manière dont est provoqué le choc des
civilisations par les dirigeants de "l'axe
du bien", à
la forme sanglante qu'il prend, à l'inconsistance de son
fondement
spirituel et au partage grandissant de la misère entre la
majorité des humains de la planète, il se
pourrait bien que les européens qui pensent pour l'heure
qu’une plus grande interaction entre l’Islam et
l’Occident est une menace, reconsidèrent
la
question en découvrant que les
valeurs fondamentales
du Coran reprennent celles
prônées par le prophète Jésus....
et réciproquement. En attendant, le passage en
tête des Musulmans au hit Parade
des religions va certainement conforter M. Bush et ses amis
dans leurs certitudes paranoïaques et leurs
prétextes pour justifier le lancement de fatwas occidentales
sur fond de: "Ceux qui
ne sont pas avec nous, sont contre nous". L'usage
de la
recette de la guerre des religions n'est pas prête de
s'arrêter.
Haut
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L'arche d'alliance entre les évangélistes conservateurs et les sionistes orthodoxes.
La
caractéristique commune aux principales religions
monothéistes est de faire
croire à leurs fidèles qu'ils sont les
élus du dieu dont elles incarnent
l'existence et la voie (... ou la voix). Avec pour
conséquence l'affrontement inévitable qui en
résulte entre les "peuples élus" qui n'a
pas cessé
d'alimenter les véritables
rituels sacrificiels que sont la production
d'injustices, de malheurs et de sang versé. Si ce principe
de distinction d'un groupe par le choix d'un supérieur
invisible est un puissant moteur d'agrégation de ses
fidèles sur fond de salut et d'élitisme, il est
aussi le meilleur instrument pour diviser
l'humanité entière.
De ce fait, en postulant la réalité d'un dieu, on
pourrait se demander jusqu'à quel point sa
responsabilité dans les affrontements religieux - ou qui
sont
inspirés par une croyance ou une dimension spirituelle - ne
pourrait pas être plus importante que les délires
humains de certains prêtres, rabbins et imams qui veulent en
être la représentation.
Quoiqu'il en soit, dans la géostratégie des
religions monothéistes visant à atteindre la
position de groupe dominant l'humanité ou tout du
moins de se faire reconnaître par elle comme
son élite, la religion sioniste qui est la moins
pourvue numériquement car elle ne fait pas de
prosélytisme, est probablement celle qui possède le plus
de soutiens chez ses concurrents théoriques.
Pour preuve, l'inspiration commune aux administrations
américaine et israélienne qui partagent
la même vision de ce que doit être la
manière de gouverner le monde et un curieux
mimétisme diplomatique et militaire n'est
probablement pas due au hasard mais à une subtile influence
exercée sur et par les évangélistes
conservateurs qui forment la souche de la pensée de
l'actuelle gouvernance US. Le bras armé de
cette influence pourrait bien être
constitué par
la Christians
United for Israel (CUFI - Chrétiens unis pour
Israël), sorte de conglomérat
fédératif destiné
à propager la théologie sioniste
dans les églises évangéliques,
qui de fait sont les plus précieux alliées des
rabbins orthodoxes qui impriment de plus en plus à l'Etat
d'Israël la destinée de nation du peuple
élu de la
Bible.
Quant à discerner si les évangélistes
conservateurs US sont des supplétifs manipulés ou
s'ils soutiennent les sionistes afin d'éliminer les
musulmans via
l'embrasement du Moyen-Orient pour ensuite les évincer, seul
l'avenir pourra nous en dire plus. En effet, dans le
grand combat géostratégique des religions pour la
conquête du sceptre à venir de "peuple
élu" régnant sur la planète, tous les
coups sont permis, avec un dénominateur commun qui a
toujours été la grande
maîtrise
à fournir aux dirigeants politiques la voie spirituelle qui
débride et transmute les egos surdimensionnés en
volonté messianique.
Haut
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Vendeurs d'églises ou marchands de Temples ?
Le croyant - religieux ou pas - est une
mine pour les vendeurs malins. Quand le produit ou le service
sont présentés de telle sorte qu'ils permettent
de prendre
le client par ses
sentiments les plus profonds, on est à peu
près certain qu'il sacrifiera sa bourse là
où le perplexe se détournera.
On se souvient des succès de la bague du Nord, des
gris-gris ou des médailles. On connaît le gain des
subtiles allusions culturelles, religieuses ou corporatistes
glissées dans un
discours politique pour susciter les voix ou le soutien d'une
communauté. On ne démontre plus
l'efficacité des symboles évocateurs
plaqués sur un produit pour accrocher les
émotions profondes des clients ciblés. Bref, si
vous êtes suffisamment malin pour présenter votre
grain au pigeon de telle manière qu'il y voit une
aide pour son salut ou ses intérêts, il
vous mangera dans la main, en achètera un sac entier et
bénira votre passage.
Dans ce registre, le petit bijou russe de "ciblage" d'une
clientèle sensible au religieux ressemble fort
à une opération
de promotion immobilière des
responsables du club russe d'hommes d'affaires permettant de vendre
au prix fort des structures en bois certainement produites à
un coût dérisoire, tout en réussissant
à se faire passer pour des mécènes. Je
ne serais d'ailleurs pas vraiment surpris d'apprendre que ces
"églises en bois" ne sont en fait que le recyclage
d'une commande de maisonnettes ou de chalets pour village de vacances
restée sur les bras d'un constructeur pour
défaut de conformité. Et je ne serais pas non
plus étonné que ce constructeur soit un membre
fondateur du club de mécènes dont l'orthodoxie
religieuse est certainement plus forte que l'orthodoxie
morale.
Après tout, on a suffisament appris que les voies
du seigneur ne sont pas gratuites pour que les
intermédiaires qui y établissent leur
commerce ne portent pas seuls la responsabilité d'en faire
leur fortune.
Haut
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Purification des effectifs à la mode rabbinique.
Si on suit les règles
édictées par ce tribunal rabbinique concernant
les motifs d'annulation de conversions, on ne pourra pas
s'empêcher, au nom de la logique, d'attendre
les
excommunications prochaines de ceux qui, n'ayant pas eu besoin
de se convertir car juif à la naissance, sont dans la
même situation de non-observance
des préceptes religieux. Dans ce cas,
il y a fort à parier que les effectifs vont fondre
à vue d'œil dans une proportion qui ne les
laissera
guère qu'au niveau d'une petite cohorte composée
des trois membres de ce tribunal, de rabbins orthodoxes amis et de
quelques familles proches de la caricature
intégriste.
Si la tendance se confirme, il va donc devenir de plus
en plus difficile
de faire partie du Peuple élu. Dommage que
cette purification - somme toute sans grande conséquence
vitale pour les recalés du moins sur cette terre - n'ait pas
vu le jour dans les
années 30 car elle aurait sauvé des millions
d'innocents dont le seul tort a été
d'être comptés sans leur consentement au nombre
des élus. Comme quoi l'intégrisme pourrait avoir
de bons cotés quand il décide d'expulser une
bonne partie de ceux qu'il dirige.
Haut
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Les mystiques névrosés et méchants ne sont-ils pas au pouvoir depuis des millénaires ?
Quelle
que soit la religion (spirituelle, politique, philosophique), on
trouvera toujours les mêmes fonds de
sauce qui mijotent dans un même creuset. Une histoire
fondatrice
invérifiable, un copyright douteux et
opportuniste collé sur une liste
de
principes moraux évidents parce que naturels,
une collection de
rites
empruntés à la nuit des temps
polythéistes,
des générations d'exégètes
prolixes, de saints ou
de martyrs qui donnent du corps à l'entreprise, de la
charité
encadrée à la place de l'insurgence contre
les injustices, une spiritualité
tournée soit vers l'ego,
soit vers la castration
mentale et sexuelle, soit vers une projection
éthérique, l'appel à la
dévotion à
un ou des maîtres supérieurs, une panoplie de
manipulations
de la conscience, la suggestion d'être immortels
(dans une autre dimension évidement), la constante
vocation à jouer
le rôle de confesseur et d'inspirateur des gouvernants
de la société et bien sur le
passage réservé pour accéder au nombre
des élus d'un dieu immortel, etc.... Bref, tout
ce qui favorise et permet de prendre
la souveraineté sur les consciences, le libre
arbitre et les actes individuels des humains asservis à
l'angoisse de la mortalité et des troubles ressorts du
destin.
Si cet ensemble se développe en temps normal sur le
registre de la suggestion
plus ou moins pressante, il existe toujours et dans toutes
les religions une frange d'individus
radicaux qui n'ont de cesse que d'imposer aux fidèles de
leur religion puis à l'humanité
entière, leurs propres principes de vie et
l'obligation de partager leurs névroses obsessionnelles ou
leurs angoisses mortifères. Ceux-là
s'imposent en général en conscience
supérieure de leur religion et à ce
titre obtiennent ou s'emparent des fonctions de gardiens
du dogme, avec la vocation corollaire
inévitable d'exercer la domination
autoritaire et souvent complètement démente et
schizophrène sur la communauté
humaine. Dès lors quand ils parviennent grâce
à leurs multiples chevaux de Troie à
réunir religion et gouvernance
politique d'un pays ou d'une communauté, on est
certain de subir les démences de l'Inquisition, les
monstruosités de la police religieuse ou les carnages des
camps de rééducation.
Comme l'étude de ces mystiques
névrosés et foncièrement
méchants montre qu'ils ont tous et de tous
temps
une relation médiumnique avec un au-delà
protecteur et directeur - même si cela n'apparaît
pas toujours au grand jour - on ne pourra pas s'empêcher de
les considérer aussi comme des zombies,
ce qui permet de chasser
les derniers scrupules à leur
concéder une hypothétique parcelle
d'humanité.
Voir aussi: L'imam et
son petit vélo dans la tête.
Haut
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Voici une excellente illustration de l'escalade
mécanique propre à l'engrenage des
provocations dont les
stratèges religieux possèdent la
maîtrise ancestrale et dont la conséquence
immuable (et recherchée) est de fournir le double
prétexte de pousser
les communautés à l'affrontement
imbécile et d'obliger
tout
le monde, croyants et non croyants, pratiquants ou non, à
"choisir son camp" et à entrer dans la spirale
de la violence radicale. Cette mécanique
apparaît clairement lorsque la volonté de
conserver la domination sur des groupes humains ou
d'en conquérir d'autres émoustille les
gardiens des dogmes, comme on en pressent le cas dans cette
ville d'Or Yehuda qui semble avoir été choisie
pour ses caractéristiques propices.
En répondant par un sinistre
autodafé (certainement de prospectus
plutôt que de livres saints) à la provocation d'un
prosélytisme
de combat - tous deux fanatiques - les
autorités politiques et religieuses locales ont
manifestement choisi la dimension
dramatique pour provoquer
la réaction de leurs troupes confessionnelles
et signifier
à leurs adversaires qu'ils entendent en garder la
propriété. De l'autre
coté, en choisissant d'investir avec une méthode
délibérément agressive le terrain d'Or
Yehuda, il parait évident que les
prosélytes s'attaquent sciemment à une chasse
gardée par des responsables orthodoxes.
Cette "affaire" pourrait donc être observée comme
un épi-phénomène
cristallisant un affrontement local entre leaders de
religions opposées dotés d'un chaud
tempérament
et animés d'intentions hégémoniques,
si on ne tient pas compte d'un détail capital qui trace
une perspective
beaucoup plus large en voie d'affecter les certitudes
bi-millénaires de la
religion juive. En effet, les
deux groupes protagonistes appartiennent apparemment à la
même
souche religieuse
juive, ce qui inscrit l'affrontement dans le périmètre
communautaire et
non dans l'ancestral conflit avec les troupes romaines auquel fait
penser cette
affaire au premier abord. Il est donc nécessaire de
rapprocher
l' "attaque" des prosélytes du testament
de l'éminent érudit et très
respecté rabbin Yitzhak Kaduri
qui annonçait post mortem que le messie attendu
était.....
le Jésus du Nouveau Testament. Comme l'aura de ce rabbin de
référence
donne du corps à son témoignage et suscite un grand
trouble pour beaucoup de juifs sincères
attentifs au
moindre signe de la venue du Messie annoncé par les
prophètes, on comprend que
les plus convaincus puissent avoir l'envie
de "porter la bonne parole" sur les terres les plus
destinées à recevoir la
"révélation". Ce serait donc le
besoin
urgent de communiquer la "bonne nouvelle" qui
justifierait l'emploi de la
méthode brutale propre à ceux
qui veulent partager une fraîche illumination
personnelle. C'est aussi sous cet angle qu'il semble utile
d'interpréter en forme de réaction, le
durcissement
des rabbins gardiens du dogme, illustré par les
annulations massives de conversions qu'ils viennent de
décréter.
Bref, en re dégoupillant la grenade
Jésus, le
rabbin Yitzhak
Kaduri a relancé,
2000 après, l'affrontement entre les prêtres du
Sanhédrin et les juifs qui pensaient voir en
Jésus le messie attendu. Pourtant, il se
pourrait bien que cette fois-ci l'histoire ne se conclue pas de la
même façon si la religion juive trouve
un
grand bénéfice à
réintégrer en son sein le juif
Jésus dans la perspective globalisante du nouvel ordre
mondial qui implique à terme une religion commune de
référence. Après
tout, les intentions du banni
n'étaient pas d'élire domicile à Rome
mais d'être plutôt l'aiguillon qui
réveille le peuple élu dans sa mission de
messager, ce que pourraient bien avoir pris à la lettre et
à leur compte les prosélytes d'Or Yehuda.
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Faudra t'il croire aux Martiens pour croire en Dieu ?
Qu'est
ce qu'à bien voulu dire ce jésuite
émérite en mettant sur le même plan la
croyance dans
l'existence
de Dieu et la croyance dans l'existence des Martiens ? Que le dieu
auquel il croit étant le créateur de toutes
choses, il l'est forcément aussi des
petits hommes verts (ou gris ?) ou d'autres peuplades cosmiques. Vu
sous cet angle d'une logique évidente on serait
tenté de croire à l'existence de son Dieu,
même si le postulat qui en fait le créateur de
l'Univers - et donc de tout ce qu'il contient - implique
l'éternelle controverse sur le sens de l'existence des
prédateurs qui le mette en danger et dont il serait aussi le
géniteur. Laissons de coté les hypothèses
exploratoires qui scrutent les voies
impénétrables d'un dieu schizophrène
qui se tirerait une balle dans le pied pour ne
retenir que l'évolution dans la doctrine romaine
qui admet à présent que l'Adam
de la Bible n'est peut être pas le seul fils
humanoïde de son Dieu. Encore un petit effort et
nous
aurons peut être l'explication vaticane de la provenance
céleste des dieux de l'Antiquité.
A ce train salutaire, il se peut que, comme Coluche qui disait
en plaisantant que "la
différence entre Dieu et le Pére Noël,
c'est que le Père Noël c'est vrai",
nous pourrons probablement dire un jour que la différence
entre Dieu et les Martiens, c'est que les martiens c'est vrai.
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Pour Rome l'amour ne suffit plus, il faut aussi pouvoir faire crac-crac.
De temps en temps, il arrive que les
théologiens de Rome se distinguent en délivrant
leurs avis sur l'amour entre humains. En
général cela vaut le détour et parfois
même un large détour quand les plus
frustrés d'entre eux passent aux travaux pratiques avec les
chères petites têtes blondes. On se souvient
notamment de leur position relative au rejet de l'usage du
préservatif face au Sida qui n'aurait
été qu'une stupidité de
non-praticiens doctrinaires si leur influence n'avait pas pris un caractère
criminel, en particulier auprès
des fidèles africains.
La dernière saillie du genre n'est pas mal non plus et
à l'avantage pour une fois de produire des
conséquences sans aucun danger, si ce n'est pour la religion
elle-même. A l'occasion de ce refus de
célébration religieuse d'un mariage on
découvre donc que l'engagement
conditionné par le
seul amour ne suffit pas pour obtenir la
bénédiction nuptiale made in Vatican,
même en payant la
prestation. Il faut aussi avoir la possibilité physique et
physiologique de faire "crac-crac" en
période de reproduction. Si la finalité
recherchée par les démographes papaux n'est une
nouveauté dans la très ancienne
stratégie d'expansion catholique, on conviendra cependant
que l'aspect charnel de la chose n'avait jusque
là pas été
évoqué publiquement pour
refuser le mariage religieux.
Moralité, si les tourtereaux éconduits tiennent
absolument à ce que leur union soit scellée par
les cieux sans avoir à justifier de leur capacité
à la consommation charnelle, il ne leur reste plus
qu'à s'adresser aux autres
intermédiaires des dieux qui ne manquent pas sur la place et
qui s'en tiennent au seul partage
d'un sentiment commun et réciproque comme
preuve d'amour entre deux humains.
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G.W Bush et le pape: même visions, même combat et bientôt même dieu. Ite missa est.
Après la conversion
de son fidèle complice
Tony Blair au culte du Vatican, G.W Bush va t'il à son tour
annoncer son ralliement officiel aux armées du pape en
quittant la Maison Blanche comme un joueur étale
ses cartes sur le tapis à la fin de la partie ? Si la presse
italienne le suppose, la logique l'impose dans la mesure où
l'admiration réciproque entre ces deux là et le
pape n'a jamais été feinte, que leur
vision
et leurs objectifs vis-à-vis du monde islamique et de
l'humanité entière sont
identiques, qu'ils partagent l'idée que le
chaos constructeur est la seule voie de l'édification du
royaume de leur Dieu et qu'ils ont en commun la
même attirance - à
l'extrême limite de la jouissance contenue - pour
le culte du martyr.... des innocents évidement.
Après tout la religion de la ville aux sept collines qui a
si bien pratiqué
l'évangélisation
forcée des
indigènes, qui a su traiter avec
raffinement l'Inquisition et dont on trouve toujours des
représentants dans
l'entourage immédiat des Saigneurs de l'Humanité
ne peut que séduire le croisé de l'axe
du Bien dont les dernières conquêtes
ressemblent à une offrande au Dieu
affamé des
conquistadores.
Ite missa est.
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Le Vatican en danger mortel de perdre sa propriété sur la Bible et le Nouveau Testament.
Toutes les religions sont fondées
sur les dires d'un ou plusieurs prophètes dont
les "messages" sont d'autant plus forts qu'ils sont de
portée universelle, c'est à dire qu'ils ont
vocation à se répandre
au-delà du groupe de fidèles originels
constitué sur leur enseignement. Par ailleurs, plus
l'origine des prophètes est lointaine - et
souvent incertaine - moins leurs messages ont de
chance d'avoir traversé intact le temps surtout lorsque la
transmission ne pouvait être qu'orale. C'est ainsi que pour
des raisons pratiques de diffusion et d'unification et chaque fois que
la technique le permettait, toutes
les sectes devenues ou non religions se sont dotés
d'écrits sensés être la transcription
de l'expression de leurs prophètes fondateurs.
Dès
lors l'existence de ces écrits
a naturellement et logiquement produit la
tentation de la propriété de leur contenu
par les prêtres auto-justifiés dans leur fonction
de gardiens de la stricte et fidèle conservation, traduction
et interprétation de ces textes dit "sacrés". On
sait jusqu'à quel point ce "droit de
propriété" a permis de modifier et de manipuler
des textes anciens réputés authentiques en les
adaptant aux intérêts ponctuels des hauts
clergés, comme la Bible en offre l'exemple le plus
fourni *.
On mesurera donc a quel point le Vatican perçoit le danger
mortel de perdre
l'exclusivité de son "copyright" bimillénaire sur
la Bible et son interprétation car il est le
fondement de son existence que les tonnes
d'exégèses, la production de saints ou de
miracles et l'influence constante exercée sur les "brebis"
ne pourront pas compenser longtemps. En effet, en brisant le
sceaux posé par les papes romains - mais aussi les grands
Rabbins - sur la Bible, une myriade de mécréants,
de rebelles, d'opportunistes ou d'authentiques chercheurs de
vérités sont en train, au mieux de tenter
d'exhumer la trace du message originel dans fatras de dogmes et de
mensonges empilés dans lequel il a été
noyé ou étouffé, et au
pire de se partager
le fond de commerce en utilisant le brevet devenu libre.
Face à cette situation qui ne présente que du
positif pour les humains libres, il convient cependant de se
méfier de la vigueur intacte des "directeurs de conscience"
venant de tous les horizons et de tous les temps qui ont toujours su
comment jouer
du mystère pour produire des initiés
auxquels ils délivrent au compte goutte des secrets dont ils
prétendent que les prophètes les
ont habillement caché dans leurs messages.
* La seule traduction du terme
biblique Elohim
- dieux au pluriel - par Dieu au singulier, est la plus formidable des
manipulations puisqu'elle a permis de créer de toutes
pièces le principe du monothéisme qui a
donné naissance aux deux religions majeures -
chrétienne et musulmane - qui dominent actuellement le monde.
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Une leçon venue des USA: Fréquenter la salle de gym chrétienne vaut mieux qu'une séance à l'église.
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Une
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Fréquenter la salle de gym
chrétienne vaut mieux qu'une séance à
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