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Actualisée le 7 juillet 2009


La revue de Presse des RELIGIONS - des DIEUX - des CROYANCES - des MYTHES - des SPIRITUALITES
vus sous l'angle de quelques incohérences parfaitement terrestres. 

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- Donner son âme en garantie d'un prêt

Le Dieu argent prend toujours une hypothèque sur l'âme de ses emprunteurs

Donner son âme en garantie d'un prêt

Dans le temps, quand on vendait son âme au Diable cela voulait dire que l'on en touchait un bénéfice qui, certes ne durait que la vie terrestre et se faisait au détriment des congénères, mais se traduisait en tous cas par du concret. Même si personne n'a jamais pu prouver la réalité de la transaction qui relève de la pure croyance, le fait est que le commerce proposé par le Diable était un service plus efficace sur la terre que celui du Dieu qui promettait, sans aucun échantillon, un avenir de félicité, doré et paisible à souhait, dans un monde qui n'est accessible qu'avec la mort. Bien que le second ne vende qu'une hypothèque sur un futur hypothétique en échange de ne pas traiter avec le premier, force est de constater qu'il a globalement réussi à séduire avec rien dans les poches et sa seule figure sans visage, une clientèle plus importante que son concurrent, notamment dans les couches populaires des générations qui se sont succédées. De toutes les manières, Diable et Dieu ont vécu très longtemps de leurs commerces respectifs et totalement dépendant l'un de l'autre. Aujourd'hui, à voir comment se dessine le monde sous la baguette de ses maîtres, il semble bien que la boutique du Diable se soit développée au point d'atteindre la taille d'une multinationale florissante boostée par des équipes de commerciaux particulièrement efficaces et un staff de dirigeants aussi dynamiques qu'ingénieux dans la perversité. C'est à une des facettes de cette ingéniosité que l'on attachera l'idée géniale de prendre en caution l'âme de l'emprunteur pour garantir le paiement des remboursements du prêt que le malin créancier lui consent. Comme ce deal s'adresse manifestement à de braves gens, affaiblis par la difficulté à se procurer des biens vitaux (comme en atteste le faible montant des sommes prêtées) qui attachent une grande importance au salut de leur âme, on appréciera encore plus la perversité de la construction machiavélique qui sélectionne les proies en s'appuyant sur leur état de misère causée par notre système économique diabolique puis les soumet à la tentation par une aide qu'elles auront toutes les peines du monde à rembourser (vu les taux pratiqués) ce qui les plongera au final dans les ténèbres de leurs consciences si elles n'arrivent pas à s'acquitter de leur dû et leur fera perdre ainsi définitivement leurs âmes.
Heureusement, il reste aux croyants pas trop primaires une solution pour échapper au piège et en tirer bénéfice. Pour cela il faut être plus malin que le Diable en faisant un bras d'honneur au cupide créancier à qui il ne restera qu'un bout de papier sans valeur et un peu moins d'argent dans les poches. Pour le reste et les scrupules de la conscience, il suffit de se dire que si Dieu existe, il ne pourra tenir rigueur de cette petite victoire sur son concurrent et si ce n'est le cas, qu'il est donc son sinistre associé. Quant aux non-croyants, il n'est pas utile de leur faire un dessin, mais je doute que leur clientèle intéresse le généreux prêteur.
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Paul-Vincent PAQUET - © Juillet-Décembre 2009
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