Actualisée le 10 décembre 2008

La revue de Presse des RELIGIONS - des DIEUX - des CROYANCES - des MYTHES - des SPIRITUALITES
vus sous l'angle de quelques incohérences parfaitement terrestres. 

La revue de presse qui est mise à jour régulièrement est une sélection personnelle.

Visitez aussi

La revue de presse - Religion 2007
La revue de presse - Religion 2008 - 1er semestre
La revue de presse - Religion 2009 - 1er semestre
La revue de presse - Religion 2009 - 2ème semestre

- Italie: le pape va lancer une lecture intégrale de la Bible à la télévision
- Abus sexuels des prêtres: le pape va s'excuser
- Il frappe son épouse qui avait retroussé son voile: 6 mois ferme
- Sida : le Vatican juge "infondée" la lettre ouverte au pape sur la contraception
- Une campagne de pub pour promouvoir l'Islam dans le métro de New York
- Un Arabe arrêté parce qu'il a six épouses, soit deux de trop
- Tolérance musulmane : Un Saoudien tue sa sœur pour s’être convertie au christianisme
- Italie: un prêtre lance le 1e concours de beauté pour religieuses
- Des dominicains en mission sur la plage
- Saphir, premier manuel scolaire d'enseignement de l'Islam en Allemagne
- La voyance est incompatible avec le judéo-christianisme, depuis toujours…
- Un roi catholique à Buckingham ?
- L’Eglise d’Angleterre publie une prière pour remonter le moral des travailleurs
- « Ramadan : pour Hicham, on peut tuer mais pas fumer… »
- La Halde juge la burqa contraire à l'intégration
- Sans adresse connue, Dieu échappe à des poursuite judiciaires aux USA
- Saudi man kills daughter for converting to Christianity (Un Saoudien tue sa fille parce qu'elle s'est convertie au christianisme)
- Un pasteur de Francfort prie pour les banques
- KANO (Nigeria): Une cour islamique condamne à la prison un jeune pour oisiveté et ALGER: quatre ans de prison ferme pour non-respect du ramadan
- Le nombre de chrétiens dépasse celui des communistes en Chine
- Dieu multipliera-t-il les ventes de 4x4 américains ?

Le plan TV du Pape risque de servir de bon somnifère.

Entre les shows des télévangélistes yankee, les stades bondés par les intercesseurs sud-américains de la Maman Céleste qui multiplient les miracles comme des petits pains et les exorcismes à la chaîne des charismatiques qui attirent les foules, le Vatican a indiscutablement beaucoup perdu dans l'occupation du terrain médiatique populaire malgré les efforts de l'avant dernier pape. Cela se sent dans la fréquentation des églises et dans le renouvellement des effectifs sacerdotaux. Cependant, je ne suis pas du tout certain que le choix du somnifère que constitue la lecture de la Bible à la TV soit de nature à fidéliser les téléspectateurs à moins que la cible visée concerne les insomniaques, les aveugles ou les analphabètes en quête de textes sacrés. En tous cas, face à ce genre de stratégie la concurrence peut dormir tranquille.
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"Venez à moi les petits enfants" et on s'excusera après pour les mains baladeuses.

Ce ne sont pas les quelques cas connus qui cacheront l'interminable liste des abus sexuels commis sur des enfants un peu partout dans le monde par des ecclésiastiques depuis que l'Eglise romaine a décrété au Moyen-Age le célibat obligatoire pour ses effectifs de "bergers" et donc l'interdiction de succomber à la tentation charnelle. Cette réalité est tellement évidente qu'elle constitue une sorte de fil rouge dans les déplacements du pape actuel sur chaque continent qui ne peut pas faire autrement que de présenter ses excuses publiques à la fois pour répondre aux "affaires" en cours et anticiper celles qui sortiront. Si ces excuses ne mangent pas de pain, elles ne solutionnent rien non plus, d'abord parce que ce genre de traumatisme ne s'efface pas chez les victimes et ensuite parce que demander l'absolution des conséquences ne fait pas disparaître les causes. Aussi, connaissant l'appétence vaticane pour noyer le poisson dans l'onctuosité jésuitique sans rien changer du fond des choses, il y a fort à parier qu'un bon stock d'excuses et même de repentances a été constitué pour passer sans trop d'encombres cet énième épisode de la face cachée du christianisme romain.
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Quand de dieu du mari interdit à la femme d'avoir chaud, le sage tribunal envoie l'homme à l'ombre.

Dans la rubrique des cerveaux dérangés dont la théologie radicale religieuse adore donner une justification au passage à l'acte, en voici un qui mérite sa place à coté des inquisiteurs, des négriers déculpabilisés de faire commerce de la chair noire parce qu'elle était réputée sans âme, des orthodoxes du peuple élu ou des lanceurs de fatwas castratrices. En l'occurrence, cet adepte du dressage par le châtiment, n'aurait certainement pas pris la liberté de cogner sur sa femme au seul motif qu'elle tentait de lutter naturellement contre la chaleur en ouvrant son voile, s'il n'avait pas été déculpabilisé dans sa certitude d'être propriétaire d'un sous-produit de l'humanité. Autrement dit, les théories religieuses radicales n'ont fait que lui donner la permission d'être lui-même, tout comme peuvent le faire les manipulateurs de pouvoirs politiques qui se servent de personnages du même calibre pour exterminer des populations civiles, faire les gardes-chiourme dans des camps de rééducation, décider du sort funeste d'innocents ou faire une carrière de dictateur. C'est ce que semble avoir compris le procureur qui pour une fois n'a pas saisi l'occasion de croiser le fer laïque avec la religion - fut-elle représentée par une branche immonde - mais de rappeler que "la vraie religion de monsieur c'est le machisme" ce qui a convaincu le tribunal de condamner ce sinistre personnage à faire l'expérience de la cage et des sensations de n'être qu'un numéro à la disposition de gardiens. Quant à son souffre-douleur, on ne peut que lui conseiller la salutaire rupture et la rassurer sur la certitude qu'avec ou sans croyance religieuse il existe des humains males pour lesquels une femme n'est pas une femelle.
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Sida et préservatif: Le Vatican persiste et signe.

On ne peut pas affirmer d'un coté que les avis du Vatican sur la contraception n'ont pas d'influence sur les fidèles - en particulier auprès des plus exposés au sida - et d'un autre coté mettre autant d'entrain à les médiatiser et à s'arc-bouter sur cette position si cela ne sert à rien. En réalité cette contradiction jésuitique n'est pas une nouveauté mais une tradition qui cache une constante à provoquer ou favoriser des malheurs destinés à être autant d'offrandes sacrificielles. Ceux qui connaissent un peu cette dimension mystique qui anime les véritables inspirateurs du catholicisme avaient identifié immédiatement les raisons en apparence absurdes qui ont conduit l'église du même nom à défier le bon sens et la vie en diabolisant le seul moyen raisonnable, empirique et d'un coût abordable permettant de barrer la route au diabolique HIV. Aussi, il ne faut pas s'étonner que le Vatican persiste dans le déni de responsabilité, au moins morale, même et surtout au prix de voir une bonne partie de ses adeptes chercher ailleurs les voies divines.
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L'Islam veut s'afficher dans le métro new-yorkais... inch Allah.

Si l'usage récent de la publicité par certaines religions peut choquer compte tenu de l'assimilation avec les intentions mercantiles de ce type de communication, celle qu'a décidée de parrainer le Cercle islamique des Etats-Unis me parait avoir le mérite de viser juste. En effet, en choisissant de s'attaquer à la présentation orientée, grossière et formatée de l'Islam que l'administration Bush et les médias ont fabriqué pour accompagner le 11 septembre plutôt que de décliner les formes traditionnelles de prosélytisme, cette campagne ciblée aura certainement un impact beaucoup plus profond sur le désamorçage des ressorts de la manipulation qui permettent entre autres de justifier le choc des civilisations cher aux néo-conservateurs américains. Pour preuve de cette utilité, il suffit de constater les réactions négatives - voir hostiles - que cette initiative génère chez les amis politiques de Monsieur Bush. Aussi, dans l'hypothèse où un attentat interviendrait dans le métro new-yorkais aux environs du 11 septembre prochain - façon anniversaire ou manière d'inciter à ne pas relâcher la pression - on sera au moins à peu près certain d'où il ne vient pas.
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Un gardien de la promotion de la vertu et de la prévention du vice se dispense de donner l'exemple.

Si on en croit la Charia saoudienne, ce n'est qu'à partir de 4 épouses légales que la vertu disparaît et que commence le vice. Cette limite étant purement réglementaire et le règlement faisant toujours mauvais ménage avec l'essence première du sentiment religieux, on peut comprendre qu'il soit possible de ne pas trouver grandes différences naturelles ou culturelles entre la "possession" de 3, de 4 ou de 5 épouses, si ce n'est le nombre de pièces du toit conjugal et évidemment la fortune qui permet l'entretien du bêti et de ses occupants. D'ailleurs, il n'y a pas si longtemps qu'en terre arabe la fortune personnelle s'évaluaient au nombre des têtes de bétails possédées et à la taille du harem.
Ce sont donc peut être des moyens financiers conséquents qui ont conduit ce gardien de "la promotion de la vertu et de la prévention du vice" à s'emmêler les crayons dans le comptage de ses épouses légales, ex légales et illégales. A moins que ce ne soit la tentation qui guette tous les gardiens de tous les dogmes en les poussant à la liberté de faire pour eux-même ce qu'ils traquent chez les autres.
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La barbarie à visage humain porte le masque des dieux.... et inversement.

Depuis les débuts de l'humanité la première cause de la barbarie a toujours été le fait de l'attachement religieux à un dieu, à un système de dieux ou à une croyance dans un ordre divin élitiste qui autorisent à se comporter en sacrificateur. Qu'on justifie cette pratique par l'impérieuse obligation d'être l'exécutant d'une justice divine ou par le désir d'offrir aux dieux un holocauste sacrificiel, il n'en reste pas moins qu'elle est la conséquence d'un culte unique dont la mystique repose sur la domination des impies et l'activation des plus noirs instincts dont la race humaine semble avoir hérité des dieux créateurs. C'est ainsi que de tous temps et dans toutes les religions on trouve des mystiques de la purification - les pires prédateurs de notre humanité - qui sont les véritables gardiens des Temples terrestres élevés pour les dieux. Le sinistre spécimen révélé par cette information appartient sans aucun doute à cette sous-race à forme humanoïde dont la bestialité primaire interdit non seulement de le rattacher à la race humaine mais l'exclue aussi d'une classification dans la race animale. Voltaire avait décidément raison quand il affirmait que si l'Homme a été crée à l'image de Dieu il ne fallait pas trouver cela rassurant.
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Voilà au moins un ecclésiastique qui ne s'intéresse pas aux garçons. Aux petites filles c'est pas sûr.

S'il n'est pas certain que ce concours de beauté ouvert aux seules religieuses pousse beaucoup de candidates du sérail à tenter leur chance, il est par contre très probable qu'il attirera un grand nombre d'internautes qui visiteront le site de ce curé qui a au moins le mérite de ne pas s'intéresser aux petits garçons. Quant aux nombre de conversions que pourrait susciter cet angle de vue sur la beauté religieuse, il sera évidement tributaire du panel proposé mais aussi de l'ouverture des sacristies à la mixité et d'une certaine évolution dans la notion du péché de chair. De quoi faire de ce curé transalpin, le père Antonio Rungi, un prophète en son pays en cas de réussite. 
Dernière nouvelle: Le concours "Miss soeur Italie" a été annulé en raison des "réactions négatives" que l'initiative a suscitées selon son créateur. Dommage. En tout cas ce ne sera pas de ma faute car ma réaction était... positive. 
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En été, le Club Mickey pour les petits et les animations des Dominicains pour les ados.

Si dans les années 60 les prêtres ouvriers avaient choisi de sortir des églises et de troquer la soutane pour le bleu de travail et le blouson de cuir afin de démocratiser la bonne parole en partageant le labeur populaire, les Dominicains de ce début de XXI° siècle ont quant à eux choisi pour s'immerger dans la société en partageant les joies de la plage avec les vacanciers et en remplaçant la chasuble de bure par le maillot de bain. Signe des temps où le "travailleur", prié de se transformer en chômeur, n'est plus disposé à recevoir un message d'espoir ou fruit de l'expérience qui atteste d'une meilleure écoute des habitués d'Arcachon que des résidents de Flins ou de Sochaux ? Ou bien tout simplement la préférence de la chaleur du soleil plutôt que celle des hauts fourneaux ou l'avantage de la durée limitée du contact par le temps des congés estivaux ? Quoiqu'il en soit, si vous fréquentez les lieux de villégiatures un peu huppés, entre le Club Mickey et l'enclos des Marsouins, il faudra compter dorénavant sur les animations sportives et pastorales des pères dominicains.
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Attention danger quand l'éducation publique se mèle de présenter les religions.

Il y a deux manières différentes de découvrir ou de se faire une opinion sur une religion, une philosophie, un événement ou d'ailleurs toutes autres choses. La première est d'aller personnellement à la source (c'est la véritable démarche autodidacte) et la seconde est de passer essentiellement par des intermédiaires (l'enseignement). Peu d'entre nous empruntent la première qui est celle de la connaissance, du libre arbitre et de la réflexion, alors qu'en revanche l'immense majorité s'en remet à la seconde qui est celle de l'apprentissage d'un savoir. Bien évidement cette seconde voie expose aux filtres des intermédiaires qui peuvent - parfois de bonne foi ou par transmission d'un acquis obtenu de la même manière - présenter le sujet de façon interprétative et parfois différent de ce qu'il est en réalité, voir même dans certains cas - un tantinet manipulatoires - dans un sens subjectif qui étaye le rejet ou la désinformation. Les médias les plus reconnus tout comme l'enseignement officiel sont les meilleures illustrations de l'importance de ces filtres parce que ni l'un ni l'autre ne présenteront de thèses pouvant gêner le fondement idéologique des pouvoirs dont ils dépendent.
C'est ainsi qu'en matière religieuse la meilleure opinion qui puisse être est celle que chacun se fera personnellement à la seule lecture des textes fondateurs, la Bible pour les religions judéo-chrétiennes et le Coran pour l'Islam, puisque tout autre glose ou catéchisme sont déjà des interprétations élaborées par des intermédiaires-enseignants (prêtres, rabbins, pasteurs ou imams).
Dans les programmes scolaires laïques s'est introduit depuis quelques années le "traitement" du religieux au travers de l'évocation des principales religions dans leurs chronologies historiques, mais aussi par la présentation d'une sorte de synthèse de leur fondement. Ainsi, par le fait que le religieux relève du spirituel et qu'à ce titre il ne peut être qu'une démarche et une recherche personnelles et intimes, on peut s'étonner que ce sujet soit abordé dans le cadre de l'enseignement laïque qui par définition n'a ni vocation ni compétence à ce genre de vulgarisation. Aussi, faut-il prendre avec une grande précaution le contenu et la portée de cet enseignement, même s'il est "validé" par des représentants des religions, lesquels sont déjà des "filtres enseignants" entre les textes sacrés qui sont à l'origine de leur croyance et les profanes. C'est ainsi que l'exemple de ce manuel scolaire allemand censé faire une présentation de l'islam aux enfants, prend des libertés dès sa page de couverture puisque son fond est de couleur bleue alors que la couleur du Coran est le vert.
Moralité: Si vous aimez suffisamment vos enfants pour les vouloir libres de leur conscience, achetez-leur la Bible et le Coran. Ils pourront au moins comparer le sens de ce qu'ils auront lu et compris par eux-mêmes avec ce qu'en disent ou enseignent ceux qui font profession d'en être les exégètes.
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Voyance et religions: l'éternel duel pour la possession des âmes et de leurs économies.

Entre les religions monothéistes et les pratiques de voyance il y a toujours eu conflit de "clientèle" comme c'est toujours le cas quand il s'agit de répondre à la quête d'espoir en puisant les réponses dans le domaine de l'occulte, de l'irrationnel et de la croyance. C'est pour cette raison que très tôt les religions monothéistes ont posé comme préalable à leurs fidèles le rejet des anciennes pratiques divinatoires qui accompagnaient les croyances polythéistes. Les nouveaux grands prêtres entendaient ainsi passer d'un rôle passif de médium à un rôle actif d'intercesseurs avec le divin, et donc acquérir un vrai pouvoir sur les fidèles. On comprendra que cette opération a été idéalement facilitée par l'éviction de la multitude de dieux et de demi-dieux au profit d'un seul rendu d'autant plus inaccessible au commun des mortels que sa représentation étherique était devenue impossible et qu'il était même interdit de prononcer son nom comme dans la religion hébraïque.
Malgré ce dispositif destiné à couper progressivement le mortel des sources traditionnelles qui répondaient - du moins le pensait-il - à ses angoisses et ses doutes, mais surtout représentaient une indépendance vis-à-vis d'un pouvoir temporel, les religions modernes n'ont pas réussi à gommer l'envie d'interroger directement l'au-delà, probablement parce qu'elles n'avaient aucun échantillon à présenter pour étayer leur légitimité.
Boostée par un présent instable et un avenir particulièrement angoissant, la consultation des voyants, médiums et autres marabouts retrouve actuellement une vigueur que démontre le volume de son chiffre d'affaire. C'est peut être aussi en raison de la perte d'une bonne partie de celui-ci qui quitte le gousset des religions judéo-chrétiennes que ces dernières rappellent avec insistance à leurs fidèles leurs fondamentaux et les dangers de l'égarement. Comme quoi, les voies spirituelles empruntent toujours les voies matérielles.
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Damned ! Le trône anglais va t'il devenir le vassal spirituel du Vatican ? 

Le récent converti Tony Blair serait-il l'inspirateur caché du rapport préconisant de retirer de la Constitution anglaise la clause datant de 1701 qui exclut les catholiques du trône d'Angleterre ? Si cette proposition devait se concrétiser la principale conséquence serait que l'église anglicane, dont la reine est le chef, n'aurait plus de raison d'être. De là à penser que le schisme qui la secoue actuellement est la première étape vers une mort programmée il n'y a que le pas de la logique et du bon sens renforcés par le constat que la conversion de Tony Blair accompagne une série de fusions-acquisitions menées par Rome sur le marché du religieux.  

Voir aussi mon commentaire sur la conversion de Tony Blair:
Foi en la mondialisation ou mondialisation de la foi ? Les deux formes d'une même religion ?
et l'allégeance de G. W Bush au pape:
G.W Bush et le pape: même visions, même combat et bientôt même dieu. Ite missa est.
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Antidépresseur spirituel pour moral en berne.

Quand le matériel devient impuissant à résoudre les injustices et les déboires individuels et collectifs, le spirituel vient en général à la rescousse. Si ce dernier ne résout pas les difficultés, il procure au moins pour beaucoup la parcelle d'espoir qui permet d'attendre des jours meilleurs et peut même fournir à quelques-uns la solution mystique qui justifierait "l'épreuve". Dans tous les cas le baume permet de canaliser les impatiences et de ne pas trop s'intéresser aux causes du mal. C'est d'ailleurs probablement dans cette optique et dans ce but que M. Sarkozy entend réintroduire la religion dans la société par le concept de laïcité positive. On n'est jamais trop prudent en anticipant les réactions populaires.
La récente décision de l'Eglise d'Angleterre de donner aux travailleurs démoralisés du pays, une prière spécialement confectionnée pour leur remonter le moral dans une conjoncture durablement angoissant, devrait lui fournir à la fois un exemple et une inspiration de ce qui peut se faire en la matière.
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Amis mécréants, ne provoquez jamais un fanatique de Dieu, il n'attend que ça.

Comme on peut le constater souvent, l'adage qui constate que l'abus de religion est néfaste pour les autres, n'est pas à prendre à la légère. En effet, dans la mystique intime de tous les fanatiques de Dieu (sioniste orthodoxe, chrétien mystique tendance fantassin du "plan de Dieu" ou musulman radical) tout ce qui ne se soumet pas à leurs dogmes - volontairement ou pas - est hérétique, mécréant ou infidèle quand ce n'est pas pur rebus animal au regard de leur qualité d'élus. Cela peut même aller jusqu'à considérer à leurs yeux que l'existence de ceux qui ne rentrent pas dans leurs délires, ne les partagent pas ou surtout les refusent est elle-même une provocation et une tentation à perpétrer la tradition des sacrifices humains qui ruissellent ad nauséam de chaque page de la Bible, le texte fondateur des religions abrahamiques (juive, chrétienne et islamique). C'est ce à quoi me fait penser ce fait divers où le fanatique de Dieu en question - manifestement grand prêtre chez lui - ne pouvait pas trouver d'autre issue que de manier le surin en réponse à ce qu'il a certainement perçu comme une provocation, comme le laisse à penser l'attitude de la victime. Moralité, si vous faites partie des mécréants, infidèles ou des non-élus, prenez garde à ne pas provoquer ces gens là sur leur terrain car ils n'attendent que ça pour vous offrir à leur Dieu dont on sait par ailleurs qu'il adore le parfum de chair grillée des holocaustes.
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Le bon costume de l'intégration: le costard 3 pièces banquier ?

La République n'en est plus à un paradoxe près depuis que l'on constate que ses gardiens patentés ont pris l'habitude d'imposer leurs propres conceptions sur des principes intemporels qui ne souffrent aucun arrangement. Le plus souvent ces conceptions varient en fonction des intérêts ou des peurs du moment au prix d'interprétations (sans jeux de mots même si les déclarations sont souvent théâtrales !) et de contorsions philosophiques justifiées par ce qui serait "la nécessité de vivre avec son temps" ou de "tenir compte des évolutions de la société". En réalité, il est constant dans tous les cas que pour eux la forme dicte le fond alors qu'elle doit toujours en être l'émanation et l'illustration.
C'est justement sur la forme que la HALDE, pourtant chargée de veiller à ce que la République empêche les discriminations, vient de rendre une sentence typiquement absurde du point de vue républicain, subjective et restrictive du point de vue de supposées conditions de forme à l'accès à la citoyenneté et génératrice d'une.... discrimination vestimentaire. En effet, jusqu'à preuve du contraire, il n'existe pas en République de notion d'uniforme distinguant le citoyen de celui qui ne le serait pas, et ce pour la raison évidente que l'adhésion à la République est de l'ordre de l'esprit et de la raison et non pas acquise par le port d'on ne sait quel signe identitaire. C'est même un élément fondamental qui qualifie la démocratie qui est la base sans laquelle il n'est pas de République.
Cette marque de l'importance de la forme qui écrase le fond est d'autant plus significative et dangereuse aujourd'hui où l'actualité nous oblige à constater que l'avenir de la République - et des citoyens - a infiniment plus à craindre les "costards trois pièces" version banquiers (ou les autres) que de la djellaba, du boubou, de la kippa, du kimono ou même de la burqa.
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Comme tout SDF, Dieu est insaisissable, ce qui n'est pas le cas de ses représentants.

Le vieux sénateur américain du Nébraska Ernie Chambers est un malin. En assignant Dieu devant les tribunaux de son pays, il fait d'une pierre trois coups. D'abord il démontre l'absurdité pour n'importe quel citoyen américain de pouvoir envoyer n'importe qui devant les tribunaux, même s'il s'agit d'un concept. C'était son objectif pédagogique pour étayer son projet de loi visant à limiter les plaintes sans fondements. Ensuite, il obtient la reconnaissance par le tribunal de l'existence de Dieu, ce qui n'est pas une mince affaire puisqu'il serait par conséquent possible de poursuivre le patron au lieu de ses représentants qui régulièrement se défaussent sur lui quand ils ne le dédouanent pas. Enfin, il offre au juge la possibilité de constater que Dieu est un SDF insaisissable, ce qui pour le coup confirme l'assertion des théologiens qui prétendent qu'il est partout mais ne se montre qu'avec grande parcimonie à un petit nombre parmi ceux qui le cherchent.
Il ne reste plus qu'à faire confirmer et condamner par les tribunaux la responsabilité divine totalement engagée dans les malheurs qui frappent l'humanité depuis des millénaires, ce qui ne sera pas difficile en prenant pour preuves à charge toutes les injustices gratuites, les condamnations absurdes et méchantes, les perversités, les arbitraires et les holocaustes dont regorgent ad nauseam la Bible. Le principal prévenu étant absent parce qu'introuvable et sa responsabilité étant reconnue, il ne suffira plus qu'à invoquer le délit de complicité pour poursuivre es-qualité ses représentants parfaitement identifiables.
Je vous le disais bien que le vieux lascar d'Ernie Chambers est un malin. Et le juge n'est pas mal non plus.
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C'est dans les croyances mystiques que l'inhumain abject trouve le mieux à s'exprimer.

C'est un lieu commun historique d'affirmer que l'inhumain abject trouve le mieux à s'exprimer dans les croyances mystiques quand leurs adeptes les plus primaires y trouvent le moyen de désinhiber leurs penchants pervers tout en libérant les fantasmes dominateurs de leurs egos. En voici un nouvel exemple à vomir dans l'un pays où ils sont légion.
Voir aussi sur le même sujet:
L'imam et son petit vélo dans la tête.
Les mystiques névrosés et méchants ne sont-ils pas au pouvoir depuis des millénaires ?
Quand de dieu du mari interdit à la femme d'avoir chaud, le sage tribunal envoie l'homme à l'ombre.
Amis mécréants, ne provoquez jamais un fanatique de Dieu, il n'attend que ça.
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Quand les représentants de Dieu prient pour Satan, c'est que la situation est grave.

La force des vendeurs de spirituel est de faire croire qu'il est au-dessus du matériel. C'est ainsi que de nombreuses religions enseignent à leurs fidèles que l'argent est une oeuvre de Satan, ce qu'on leur concédera bien volontiers quand on analyse un tant soit peut tout ce qu'il engendre de malheurs, d'injustices, de perversités, de tentations, de morts ou de désastres pour les victimes de ceux qui en ont fait leur dieu. Hélas pour la crédibilité de ces vendeurs, il faut aussi reconnaître que là où on brasse le plus d'argent on trouve de discrets gardiens du spirituel qui prêtent plus main forte qu'ils ne les retiennent. Il suffit de s'intéresser aux pieux banquiers et aux maîtres des forges protestants du XVIII° qui faisaient du social tout en multipliant les profits, aux banquiers sionistes qui dominent la finance mondiale qui est le nerf du pouvoir sur la planète parce que Yahvé aurait décidé qu'il revenait à leur peuple de la dominer, aux jésuites si proches du coté obscur de la haute finance (et du reste aussi d'ailleurs), aux dominicains inventeurs de l'usure, de la comptabilité moderne et de ce qui deviendra le chèque et puis d'autres encore dans toutes les succursales du religieux qui donnent la même bénédiction privée à ceux dont la vocation est d'amasser la richesse matérielle en faisant les poches des autres.
Il ne faudra donc pas être étonné que le pasteur Jeffrey Myers offre aux banquiers déboussolés l'intercession de ses prières à Dieu pour que Satan cesse de les bouder. Pour un peu, on en déduirait que Dieu et Satan ne font qu'un.
En tous cas, la réalité montre que là où il y a de l'argent il y a Satan, mais que là où il n'y en a pas, il n'y a pas Dieu non plus. De ce constat, certains mécréants - dont je suis - qui renvoient Dieu à ses études incomplètes et que les tentations de Satan laissent froids, concluent que sans l'un et l'autre le monde se porterait diablement mieux et l'humanité serait assurément dans une meilleure situation que celle qu'elle subi.
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Laïcité positive made in Afrique.

Qu'on le veuille ou non, la culture profonde d'une société est forgée par la religion qui l'a longuement façonnée. C'est la raison principale pour laquelle les révolutions inspirées ou pilotées par des athées intégristes n'ont jamais pu imposer durablement leur déculturation laïque, même en substituant les symboles de leur propre "religion" à ceux existants. C'est aussi pour cela que le pragmatique Napoléon - très inspiré par de malins stratèges de la sociologie populaire - affirmait qu'il était prêt à se convertir à la religion d'un pays qu'il entendait conquérir.
Il ne faut donc pas s'étonner que dans des régions où les croyances sont ancestrales, où elles sont encadrées par des autorités religieuses ayant pignon sur rue et où l'importance de la famille et du clan continue d'influencer les règles et les rapports sociaux, l'organisation démocratique ne peut durer qu'en laissant une grande place aux traditions et donc aux usages, notamment en matière judiciaire. Cela étant, si une organisation démocratique peut avoir l'intelligence de tenir compte de ces traditions religieuses, elle perd son essence lorsqu'elle consent aux gardiens du dogme spirituel le pouvoir d'imposer à toute la société le châtiment du non-respect des règles sociales que fixe leur croyance. C'est exactement ce qu'évoquent ces deux exemples qui montrent au surplus que les tribunaux religieux - parfaitement officiels et reconnus - se sont multipliés depuis l'avènement du régime démocratique dans ces pays. On n'est donc pas loin de conclure que leurs dirigeants "démocratiques" - dont l'Occident est la couveuse - ne voient pas d'un mauvais oeil l'existence de ces tribunaux dont ils renforcent la légitimité, partagent les vertus éducatives des motifs de leurs décisions pour la population et les encouragent à faire des exemples. Après tout c'est peut être cela la laïcité positive qu'on nous prépare.
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Lutte des classes en Chine: Jésus 1 - Mao 0

Les esprits honnêtes qui se sont un peu intéressés à la philosophie marxiste n'y ont pas vu beaucoup de différence avec la philosophie de libération que prônait le prophète Jésus, 1900 ans auparavant. Pourtant, il n'est pas peu dire que depuis plus d'un siècle, les hiérarchies du christianisme et celle du communisme qui prétendent être les dépositaires de Jésus et de Marx, s'accusent réciproquement de vouloir asservir les peuples. On se rappelle qu'au pire de la bataille le Vatican et ses satellites politiques faisaient frémir leurs ouailles avec la peur des "rouges" et leur couteau entre les dents, tandis que les Staline et consorts d'en face sentaient l'odeur de "l'opium du peuple" à chaque fois qu'un pro chrétien ouvrait la bouche ou pointait son catéchisme. Or, la réalité nous a montré que les uns et les autres avaient raison sur les intentions réelles de leurs adversaires, que chacun des deux camps ne représentait en fait que les intérêts et la folie de domination de leurs dirigeants et enfin que ni le communisme (soviétique, chinois, cubain, etc...), ni le christianisme (de Rome, de Bush ou d'ailleurs) n'ont jamais abouti à autre chose que l'inverse de la pensée de Marx ou de Jésus. L'expérience nous montre aussi que quand l'un des deux est aux commandes de la société, une bonne partie de celle-ci puise l'espoir de sa libération dans l'autre. Dès lors, le fait que les chrétiens qui sont loin d'être la plus importante communauté spirituelle en Chine, soit supérieur en nombre à celui des 73 millions de membres du PC Chinois - c'est à dire les apparatchiks du régime qui en tirent un bénéfice direct et leur fortune - rappelle que ces derniers composent une petite minorité d'un peu plus de 5% de la population totale et qu'à ce titre ils représentent l'immuable caste dominante qui saura changer de casaque le moment venu. Cette même caste qui met à sa propre sauce, comme ailleurs, le principe de la lutte des classes en en faisant la lutte de la petite classe dominante contre les autres.
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Pour que ceux qui n'ont plus d'argent achètent quand même nos voitures, Saint Ford, priez pour nous.

Personne ne contestera que le spirituel se développe bien plus quand l'incertitude de l'avenir nourrie l'angoisse que quand l'opulence remplie les estomacs et les escarcelles. C'est ainsi qu'avec ce que nous ont préparé pour les décennies à venir les petits et les grands Satans de la finance, de la politique et de la gestion darwinienne du troupeau humain, on peut être certain que la courbe de croissance du spirituel devra atteindre des sommets. Par voie de conséquence, le commerce religieux est certainement promis à une prospérité durable dont les futurs leaders du secteur seront ceux qui auront su le mieux recycler les rituels ancestraux et les coller au.... saint matérialisme. C'est en tout cas dans cette voie que s'est manifestement engagée l'église pentecôtiste de la Mecque de l'industrie automobile américaine et mondiale.
Cependant, sans être grand devin, il est malheureusement probable que les offices qu'elle consacre à obtenir les grâces divines pour relancer les ventes d'automobiles ne suffisent pas et qu'elle soit obligée, pour maintenir la pression, de passer à des rituels plus significatifs comme des holocaustes en offrant au feu quelques Ford Mustang, ou bien l'organisation d'un pèlerinage sur la tombe d'Henry Ford au cours duquel les plus croyants pourraient faire pénitence en poussant chacun une lourde voiture comme on faisait le chemin de croix à genoux, ou bien encore faire une procession à travers les rues de Detroit en portant à bout de bras une mythique Bentley, Rolls-Royce ou Pontiac, telle la statue du Saint local.
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Paul-Vincent PAQUET - © Juillet-Décembre 2008
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