Dans cette histoire de
constitution
européenne, les rares fois ou les dirigeants ont permis que
les peuples se prononcent, la réponse à
été systématiquement
négative.
Et à chaque fois, les
dirigeants - qui ne représentent
décidément qu'eux-mêmes - se
sont débrouillés pour passer outre la
volonté des peuples comme ça
été le cas en France au mois de
février.
Heureusement, les Irlandais qui ne sont pas plus bêtes que
les autres ont échappé à la voie
parlementaire de l'adoption et viennent de confirmer qu'ils
sont sur la même longueur d'ondes que la majorité
des citoyens européens.
Mais croyez-vous que nos dirigeants
démocratiquement hyper minoritaires soient
prêts à en tenir compte ? Pas Monsieur Sarkozy en
tous cas qui a déclaré au
résultat irlandais: "Il faut que
les autres continuent à ratifier, (...) de
façon à ce que cet incident
irlandais ne devienne pas une crise" oubliant
la trace de son discours du 9 mai 2004 devant la convention
nationale de son parti où il affirmait: "A chaque grande
étape de l’intégration
européenne il faut donc solliciter l’avis du
peuple. Sinon, nous nous couperons du peuple.".
Parions hélas que les dirigeants politiques europhiles vont
une
fois de plus prendre une décision qui leur permettra de
passer
outre le vote irlandais.