Napoléon créa le 15 mars
1808 le Consistoire Central Israélite de France
pour encadrer et tenter de s'allier le Judaïsme dont le caractère
trans-national et l'incontrôlable diaspora pouvaient
entrer en conflit avec ses ambitions hégémoniques et ses intérêts sur
les terres
européennes. Suivant son
illustre modèle et avec autant de brutalité mais infiniment
moins de franchise, Nicolas Sarkozy - alors ministre de l'Intérieur -
fabriqua
son Conseil français
du culte musulman (CFCM) pour contrôler une religion à laquelle il ne
comprend manifestement rien, à commencer par l'absence de clergé et la
relation directe du croyant à son Dieu.
Poursuivant son intention de maîtriser la communauté musulmane
française par le seul bout qu'il ne peut tenir, voilà à
présent qu'il prend prétexte d'une laïcité républicaine qu'il ne
comprend pas plus que l'Islam, pour réformer ce dernier à sa
mesure, c'est à dire en faire un sous-produit correspondant
au modèle religieux judéo-chrétien, inspiré
par la
culture occidentale et dont l'enseignement doit être conforme
à sa vision très personnelle et élastique de la république.
C'est dans ce sens qu'il envisage sans rire de faire
former les imans par l'Etat, d'interdire les investissements étrangers
dans les mosquées et par voie de conséquence de délivrer des
agréments de "bon
musulman" ou au contraire d' "islamiste intégriste".
Il ne lui reste donc plus qu'à se prendre pour le prophète en récrivant
Le Coran pour en faire la Bible de l'Islam de France.
Voici donc à quoi pourrait correspondre prochainement le seul
Coran accepté sur le sol français.