Confronté
à l'invitation à dialoguer lancée par
le 3ème homme qui monte, Nicolas
Sarkozy de Nagy Böcsa adopte bizarrement la
stratégie du refus et de l'humiliation. Ce qui
devrait
être
logiquement une excellente
opportunité pour lui de ramasser ces voix compte tenu de
l'image de rupture qu'il
veut incarner et des certitudes de soutien populaire qu'il met en
scène, prend l'allure d'une fuite pathologique.
Encore plus
bizarre et révélateur, ce refus s'applique aussi
pour les autres comme l'imposerait
n'importe quel dictateur à vareuse kaki sous des prétextes qui ne
tiennent pas la route et surtout en usant manifestement des moyens
considérables de
l'ombre qui lui sont
alloués à l'évidence par ses vrais
sponsors.
Difficile dans ces conditions d'empêcher d'y voir ses peurs,
sa psychologie et .... les moyens dont il dispose
pour soustraire les autres au jeu
démocratique .... par tous les moyens, y compris les moins
honnêtes.
En l'occurence, au delà des vraies motivations de ce
débat, cet épisode à l'immense
avantage d'offrir un mimétisme avec d'autres
personnages qui
ont pratiqué de
la même manière avec les mêmes moyens
(donc les mêmes inspirateurs)
et qui ont laissé du sang et des chaînes sur les
pages de
l'histoire. C'est à tel point éblouissant que ne
pas le voir serait faire preuve d'une grande mauvaise foi ou d'une
complicité coupable.
Toutes les victimes vous le diront: Fuir le
dialogue avec ses cibles, inverser les rôles, culpabiliser ou
menacer, manipuler les tiers et surtout passer en force sont les
indices qui identifient tous les pervers-manipulateurs pour lesquels il
est vital que leur Cheval de Troie ne soit pas découvert
avant
d'avoir définitivement atteint leur
réel but.