Le dernier discours d'un président devant le parlement était celui de Louis-Napoléon Bonaparte ... juste avant le coup d'Etat.

Le drame dans la relation entre les peuples et les dirigeants qu'ils se donnent ou qui leur sont imposés par la ruse ou par la force, est leur incapacité à enrayer suffisamment tôt la répétition cyclique de l'arrivée de tyrans (*) qui possèdent pourtant toujours le même profil mégalomaniaque et autocratique, qui sont inspirés par les même ombres manipulatrices, qui s'appuient toujours sur la même cour d'ambitieux veules et serviles, qui sont animés des même intentions et génèrent les même conséquences. Avec Nicolas Sarkozy, sa mégalomanie et son ego sudimensionné, son penchant autocratique à tout contrôler et décider de tout, son goût du luxe et de l'argent, ses mensonges et ses manipulations, sa cour d'obligés et d'obligeants, ses méthodes et ses amités, le mimétisme avec ces personnages de notre histoire et la répétition des même processus ne fait aucun doute, comme vient de nous le montrer son discours du trône devant le parlement réuni en Congrés à Versailles qui faisait plus plus penser à une oligarchie de médiocres barons d'Empire qu'à des représentants du Peuple.

(*) Dans le monde grec, un tyran (du latin tyrannus et du grec ancien turannos) est celui qui exercait un pouvoir absolu après s'en être emparé par la force. Aujourd'hui le terme qualifie une personne autoritaire, qui exerce un pouvoir de type autocratique ou despotique et qui abuse de celui-ci en ne recherchant pas le bien commun.