Cette chronique avait été reprise avec mon accord, sur le site toutsaufsarkozy.com. Elle n'y est plus à ma demande pour les raisons que j'ai expliquées à son webmaster et auxquelles il a donné droit dans l'heure. (1)
Quand Attila, au terme d'un périple
défoliant, se trouva en 450 aux portes de Rome, il trouva
enfin son maître.
Le
Pape
Léon Ier ayant de la
persuasion et la bourse pleine, notre vaillant jardinier
défricheur accepta un
deal diplomatique. En échange de l'abandon de la sulfateuse
à mildiou humain, Attila reçu une forte
indemnisation censée lui assurer les vieux jours
du baroudeur et le calme pour les populations
européennes. La quête de la bourse
était donc peut être pour lui aussi l'essentiel de
sa philosophie
politique.
Ayant ainsi abandonné le
désherbant pour le tribut, il se retira en 451 sur
les terres maggyares, aujourd'hui hongroises, pour y mourir deux ans
plus tard à l'age de 58 ans, peut être
empoisonné par sa jeune épouse le soir de ses
noces. Son
empire
disparu avec lui et on rangea sa
mémoire dans les archives, son œuvre dans les
livres scolaires et son patronyme resta associé à
la fantasia dévastatrice.
Notre homme n'a pas été aussi primaire que l'histoire officielle nous le suggère comme elle le fait systématiquement des événements passés et des hommes qui les ont faits. Il n'en était pas moins animé d'une soif de pouvoir difficile à étancher.
Les siècles suivants ont produit de nouveaux "nettoyeurs" qui attacheront à leur renommée et à leur biographie des moyens divers et variés de faire le ménage ou la sélection, ce qui revient au même. Croisés, Jihad, évangélisations africaine ou sud-américaine, puissantes armées de grognards diffusant la philosophie des lumières et installant système et frères dans les pays visités, crématoriums industriels, asiles psychiatriques de masse. Aujourd'hui, "lois du marché économique", exportation de la démocratie humaniste (sans rire !) mais fermeture des frontières aux gueux, et autres joyeusetés se succédent pour les mêmes résultats, donc les mêmes buts et les mêmes personnages.
Les initiés, éclairés et convaincus du principe de réincarnation, prétendent que l'histoire est une roue qui ne cesse d'avancer sur place en rééditant ses cycles et que ceux qui l'écrivent reviennent périodiquement pour jouer leurs scénari dans un costume en apparence différent. Les scrutateurs initiés vous l'affirmeront, une réincarnation est confirmée par une marque physique qui ne laisse aucun doute. Soit que cette marque ait une origine qui s'attache à l'histoire individuelle du réincarné, comme par exemple une cicatrice qui rappelle une blessure antérieure ou une infirmité de naissance. Soit qu'elle identifie un trait familial particulier.
Ainsi, d'après des éléments objectifs et concordants, les adeptes de la métampsychose pourraient formuler l'hypothèse qu'après une sieste de presque 15 siècles, nous retrouvions la trace de notre Attila qui aurait emmigré cette fois-ci directement de ses mêmes terres d'origine vers notre pays, et ce dans une peau toute neuve, mais peut être pas si différente. Le rapprochement de ces deux personnages dont l'existence est séparée par plusieurs siècles est un exercice très interressant à la mesure du trouble qu'il peut engendrer.
Des signes ne trompent pas. Il y a la manière, adaptée à l'époque et aux moyens, une "flamme" qui brule d'un même feu et la conduite d'un scénario dont les conséquences sont similaires, mais il y a aussi de subtiles marques de ressemblances physiques.
Je sens que vous brulez d'impatience de découvrir quel personnage contemporain pourrait correspondre à cette hypothèse. Il va falloir pourtant que vous cherchiez par vous-même car il s'agit d'un homme public dont la susceptibilité est d'ailleurs une caractéristique supplémentaire qui le rapproche de son ancienne identité supposée. Je n'ai donc pas trouvé prudent d'inclure son portrait contemporain dans cette chronique. Cependant, vous bénéficiez de suffisament d'indices pour ne pas avoir longtemps de doutes sur son identité. Les mêmes origines géographiques familiales en sont un principal. La gravure d'Attila reproduite dans cette chronique est l'autre indice premier. A vous de la comparer avec les personnages médiatiques de premier plan.
Au delà de l'humour qui anime cette chronique, avouez que le trouble peut envahir l'esprit cartésien quand le faisceaux de concordances réuni des origines géographiques communes, un même itinéraire "d'immigrant" vers l'ouest, une "énergie" similaire dans l'expression, un pragmatisme tout en force, un même empressement, une soif de pouvoir aussi frénétique et des actes qui laissent un profond bouleversement et une saveur de malheur sur le terrain visité, mais aussi une singulière ressemblance physique.
Serait-ce pour ces raisons qu'une majorité de citoyens sondés dernièrement affirme un sentiment de peur à l'évocation de notre personnage contemporain ? Il est des mystères du conscient comme de l'inconscient qui puisent leurs raisons dans les sensations d'un passé intimement vécu.
(1)
Message adressé le 5 février 2007 au
webmaster du site toutsaufsarkozy.com
Un article du Monde du 31 janvier
2007 a
jeté la suspiscion sur votre site en utilisant le ressort
des puissantes lois sur l'antisémitisme dont le
rôle est en général de
discréditer le contenu des discours qui
dérangent. Habile méthode pour voiler des
réalités dérangeantes et dans certains
cas capitales du point de vue de la compréhension de nos
faits de société, de la construction de notre
avenir et du dessous des cartes.
Faisant suite à cet article, l'emission de Canal+, Dimanche
+ du 4 février ou était
invitée Marine Le Pen a repris le sens de cet article dans
sa rubrique Campanet traitant des blogs de la campagne
électorale en cours.
Je ne doute pas que ces deux "publicités"
médiatiques ont le but de stigmatiser le contenu de votre
site dont la majorité des articles sont de
qualité.
Cependant, ce genre de "publicité" a les
conséquences qu'elle suscite à dessein y compris
sur les contributions qui figurent dans votre site, dont les miennes.
De fait, connaissant les effets de la rumeur orchestrée pour
l'avoir subi de manière absurde mais
particulièrement efficace, je ne doute pas une seconde des
"dommages collatéraux" qui s'en suivront ... puisqu'ils font
partie de la stratégie.
Je suis donc au regret de vous demander de supprimer les deux articles
que je vous avais autorisé à publier sur votre
site, soit:
.../...
ainsi que leur mention dans la rubrique "Billet d'humeur": .../...
Croyez bien que ma demande n'est dictée que par la
nécessité pour moi de me protéger des
conséquences d'amalgames intentionnels dont je connais les
effets et les buts mais que je ne suis pas en mesure ni en moyens
d'affronter d'autant que ce genre de conséquences viennent
toujours de l'ombre.
A ce titre, je vous précise que je ne suis
affilié à aucun parti politique, que je n'ai
aucune sympathie exclusive et que je ne suis animé que par
la volonté de compréhension de tout ce qui
fabrique le malheur individuel et collectif et du rappel des
"solutions" simples et de bon sens qui les évitent ...
choses qui n'interressent fondamentalement aucun mouvement politique
comme j'ai pu le constater sur le terrain.
Je vous précise aussi que je ne suis animé par
aucun antisémitisme primaire pas plus que par un quelconque
communautarisme réducteur, mais que je stigmatiserais
toujours les prédateurs de tous poils, qu'ils soient des
spécimens sionnistes, des chevaliers de la
chrétienté ou des adeptes de la philosophie de
l'humanisme à géométrie variable, le
tout sans aucun angélisme béat.
En espérant que vous comprendrez ma demande et que vous la
satisferez dans les meilleurs délais, je vous assure encore
qu'elle n'est dictée que par le besoin de fuir les effets
"ciblés" des manipulations de ce type sur fond d'amalgames,
de pouvoir poursuivre mes chroniques d'éveil et en aucun cas
par vous-même.
Bien cordialement.